26/11/2016

Conseil municipal: mon intervention du 25 janvier 2016

Le Conseil municipal s'est penché hier soir sur la pétition P-331 A. Elle avait été acceptée en commission, malgré mon opposition. Il était donc important de bien expliquer aux Conseillers municipaux les enjeux de cette pétition et les raisons pour lesquelles il fallait la refuser. Voici donc mon argumentation qui a apparemment eu du succès, puisque le renvoi de la pétition au Conseil administratif a été refusé:

Cette pétition a été signée par 763 personnes en 2013 et déposée au mois de novembre 2014. Elle part d’un constat de dysfonctionnement au sein du Théâtre de Saint-Gervais. En deux ans et sur une quinzaine de collaborateurs, il y avait eu 6 démissions, 8 avertissements et 2 licenciements. Les pétitionnaires indiquent avoir agi par solidarité pour soutenir le personnel. Ils affirment de notoriété publique que le directeur de ce théâtre était de mauvaise foi, qu’il manipulait les gens, les flattait, puis les poignardait.

Le Conseil de fondation avait par ailleurs demandé et reçu un audit qui n’avait pas été communiqué aux pétitionnaires. 

Après une première audition des pétitionnaires par la commission des pétitions, ils avaient encore été entendus par la commission des arts et de la culture, au mois d’avril 2015. Ils avaient alors relevé que la situation s’était calmée et qu’aucun employé ne voulait venir témoigner devant la commission.

La directrice du conseil de fondation n’avait, de manière surprenante, jamais été contactée par les pétitionnaires. Pour elle, la pétition avait été rédigée par des personnes étrangères au théâtre et qui ne connaissaient pas son fonctionnement. Leur allégation que les membres du conseil de fondation brillaient souvent par leur absence était fausse. Le magistrat Sami Kanaan avait aussi réuni à trois reprises le conseil de fondation, le personnel, la direction et les représentants du syndicat pour discuter et trouver des solutions. Personne ne s’était adressée aux prud’hommes. Une procédure de conciliation auprès de la Chambre des relations collectives de travail n’avait pas abouti. La Commission tripartite composée de deux représentants du personnel, deux représentants du conseil de fondation et de la direction ne s’était plus réunie depuis 2013. L’audit n’avait pas été communiqué suite à une mauvaise expérience de la directrice au Grand Théâtre, puisque l’audit dudit Grand Théâtre s’était alors retrouvé publié sur internet. Le Conseil de fondation et la direction avait cependant décidé de mettre en pratique les recommandations de l’audit. L’administrateur avait choisi de quitter le théâtre.

Le magistrat Sami Kanaan, quant à lui, a pu remonter l’origine des difficultés jusqu’au jour où le théâtre avait occupé toute l’institution. Ensuite, il y a eu des difficultés à trouver des médiateurs, car deux avaient été récusés par le personnel. La personne proposée par le personnel avait fait l’audit. Par la suite, le magistrat était intervenu plus activement dans ce dossier. Il semble que le personnel craignait la fermeture du théâtre après le départ prévu pour 2016 de son directeur. La conclusion d’une convention de subventionnement a permis de parer à cette crainte, ainsi que l’élaboration d’un document pour définir les missions à long terme du Théâtre de Saint-Gervais. Il était aussi prévu de mettre à jour le règlement de la commission du personnel et les statuts dudit personnel qui étaient obsolètes.

Le Conseil de fondation a été renouvelé après les élections de l’année dernière. Il travaille à satisfaction. Il n’a pas connaissance de nouveaux dysfonctionnements.

Il s’avère donc que les pétitionnaires ont demandé à la Ville de Genève « d'intervenir afin de protéger le personnel et lui garantir des conditions de travail dignes et respectueuses ». Dans ce cadre, il est opportun de citer les conclusions de la directrice du Conseil de fondation du 27 avril 2015: « La maison Saint-Gervais a souvent été mouvementée et émaillée de contestations. Elle a sans doute connu l'apogée l'an dernier. La confusion des rôles du Conseil qui s'est immiscé dans l'opérationnel et la passion déclenchée pour ou contre le Directeur Philippe Macasdar, dont les qualités artistiques et le programme sont unanimement loués, ont été le moteur de la crise. Aujourd'hui, les tensions s'estompent avec la mise en place des réformes préconisées par l'expert. L'administrateur a, pour sa part, réalisé un travail de fond pour améliorer le fonctionnement de l'institution. Il a mis en place un nouveau programme informatique de suivi de l'activité et un service comptable externe jugé efficace. Il a contribué à réduire drastiquement les heures supplémentaires qui sont désormais prises en congé, et à engager du personnel pour le service technique, recruter une nouvelle équipe à la billeterie et à l'accueil. Il a notamment mis en place un contrôle de gestion et a trouvé la solution pour le nouveau restaurant La Réplique. Le recrutement d'un nouvel administrateur est en cours, celui d'un nouveau directeur est agendé pour le début 2016. La tenue des réunions tripartites a déjà commencé. Une charte des valeurs de Saint-Gervais a été rédigée et les séances du Bureau et du Conseil se poursuivent à un rythme normal. Concernant le départ des trois collaborateurs, le processus est en cours. Une démission annoncée pour fin août 2015, un cas transigé entre avocats qui aboutit à un accord et un cas en suspens. »

Les recommandations du Maire de l’époque avaient déjà été largement mises en pratique. Elles sont désormais entièrement appliquées. La demande des pétitionnaires a ainsi été réalisée sans que le Conseil municipal se soit mêlé de l’opérationnel du Théâtre de Saint-Gervais. L’Union démocratique du centre votera donc le classement de cette pétition.



09/11/2016

La vérité triomphe du mensonge: Donald Trump est le nouveau président des Etats-Unis


«On a cherché à le tromper ce peuple, avec les affaires supposées de cul de Trump, oubliant ridiculement ceux de Bill Clinton, elles, véridiques. Et pourtant, oublier la Libye, Benghazi notamment, la mort violente de Kadhafi, fait de Clinton et Obama, deux criminels qui ne seront jamais poursuivis. Moi, je n’oublie pas, je ne regarde pas la couleur des gens. Ces gens-là ont détruit le monde: Irak, Libye, etc. Il fallait que ça s’arrête. Ce sont les mêmes qui alimentent la guerre en Syrie..»


Ces paroles dures n'ont pas été émises par un blanc, raciste de surplus. C'est un Africain et citoyen français qui les a mises sur internet.

En tant que citoyen d'un petit pays, je ne peux que me réjouir de la victoire de Donald Trump. Il veut mettre un terme aux immiscions des Américains dans le monde entier, tous se soldant par des échecs retentissants et des pays détruits durant des décennies.

En tant qu'habitant de Genève, ville de paix, je ne peux que me réjouir de la victoire de Donald Trump. La nouvelle ère de paix et de prospérité qui s'annonce nous fera un grand bien. Coïncidence du calendrier: la ville d'Alep est sur le point d'être libérée.

Le futur président des Etats-Unis Donald Trump

Le futur président des Etats-Unis Donald Trump

Par Gage Skidmore from Peoria, AZ, United States of America — Donald Trump, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51909425

08/11/2016

Où loger les migrants ? Les Genevois doivent avoir le dernier mot !

La presse, ce matin, s'est faite l'écho de la conférence de presse que l'UDC-Genève a donné hier sur la question de l'asile et sur deux projets de loi qui seront déposés sur le bureau du Grand Conseil. Nous vous proposons ci-dessous la présentation qui a été faite à la presse ainsi que les textes législatifs.

Céline Amaudruz, conseillère nationale, vice-présidente UDC
Patrick Lussi, député
Communiquée de presse UDC du 8 novembre 2016

Permettez-moi tout d'abord de revenir sur la votation du 5 juin dernier concernant la révision de la Loi sur l'Asile. Toutes les communes genevoises ont choisi de faire confiance au Conseil fédéral en général, à Simonetta Sommaruga en particulier, oubliant qu'en politique, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. L'UDC a lancé le référendum et s'est engagée avec vigueur contre cette révision dont elle percevait les vices soigneusement cachés voire niés. Malheureusement, nous n'avons pas sur trouver les mots pour convaincre et nous avons été désavoués par le Souverain, décision que nous respectons dans la mesure où nous sommes bientôt le seul parti à tenir compte du résultat des urnes. On l'a vu dernièrement avec la façon dont l'article constitutionnel contre l'immigration de masse a été traité au Conseil national. 

Il n'est donc nullement dans nos intentions de revenir sur chose votée mais nous constatons que lorsqu'il s'agit de passer de la théorie à la pratique, les opinions changent assez radicalement. Bien que censée entrer en vigueur en 2019, cette révision produit déjà ses effets pervers puisque les autorités ont vu un feu vert anticipé à la répartition forcée des lieux d'accueil sur l'ensemble du canton, suscitant dans la plupart des cas un enthousiasme fort limité de la part des populations locales.
Cette levée de boucliers montre clairement que les migrants ne sont pas les bienvenus partout sur le territoire genevois. Imposés par le Conseil d'Etat, les lieux d'accueil auxquels la population est hostile auront comme première conséquence le fait que l'intégration souhaitée se muera très vite en confrontation risquée. Face à une population que ne veut pas d'eux, il est bien évident que les nouveaux arrivants ne trouveront pas leur place, bien au contraire. Comme nous le constatons, les propos lénifiants des autorités ne conviennent guère qu'à la gauche qui considère que tout étranger désireux de s'installer chez nous constitue une chance économique et culturelle.
La réalité est nettement moins rose, la plupart des nouveaux arrivés n'ayant rien à voir avec les guerres en Irak ou en Syrie mais constituent au contraire une immigration économique attirant pour l'essentiel de jeunes noirs peu formés voire franchement analphabètes. De plus, étant pour la plupart de confession musulmane, ils n'ont aucun respect pour nos us et coutumes, à plus forte raison pour nos lois. Au contraire, ces migrants qu'on nous impose souhaitent imposer leur propre culture, ceci avec la bienveillance coupable du Conseil d'Etat. La façon dont cet organe s'occupe de la mosquée de Genève est à cet égard révélatrice. 

Nous avons entendu ces villes et communes qui, après avoir dit oui à la révision, se refusent à accueillir des migrants. Nous pourrions nous contenter de répondre à celles et ceux qui ont fait l'erreur de croire aux belles promesses qu'ils doivent assumer leur choix, dans la plupart des cas pour le moins clairement. Nous estimons que notre rôle est de répondre aux préoccupations de la population, surtout lorsqu'elle se rend compte que nous étions loin d'avoir tort au cours de la campagne de votation. 

L'UDC propose donc aujourd'hui une solution qui tient compte de la volonté d'accueil exprimée par notre canton mais qui permet de l'exprimer de diverses manières. Nous nous sommes inspirés en cela de l'exemple de la commune argovienne d'Oberwil-Lieli, dont le président est par ailleurs conseiller national UDC. En sa qualité de responsable politique, Andy Glarner a proposé à ses administrés de voter sur la question de savoir s'ils préféraient accueillir des requérants ou payer une taxe visant à leur éviter une présence indésirable. La population a tranché en faveur de la taxe et a n'aura du coup personne à accueillir. 


Nous estimons ainsi que les villes et communes genevoises doivent pouvoir disposer de la même opportunité, à savoir de choisir si elles souhaitent soutenir l'accueil des requérants financièrement ou par la mise à disposition de locaux susceptibles de recevoir les nouveaux venus. Cette solution permet de concilier la volonté d'ouverture de notre canton clairement exprimée encore une fois et le souhait de citoyennes et de citoyens désireux de se prononcer sur les lieux d'implantation.

L'UDC veille

L'UDC veille