31/12/2017

Rétrospective juillet à décembre 2017

Juillet: L'UDC Ville de Genève lance un référendum «Pour sauver le village du Pt-Saconnex». Il aboutira grâce à l'engagement de ses membres, du MCG, de Pic-Vert et, surtout, de la population qui ne veut pas d'une Genève de 700'000 personnes avec encore plus de problèmes de circulation et de pénurie de logement.

 Rémy Pagany le clame haut et fort: «Il n'y a nulle duperie» au sujet de la brochure électorale concernant le référendum contre le vote du budget par le Conseil municipal (CM). Les quatre partis de la droite élargie n'en étaient cependant pas convaincus. Ils ont interjeté recours, avec le bureau du CM et quatre citoyens engagés dont votre serviteur. La Cour correctionnelle leur donnera raison et annulera le vote qui aura lieu l'année prochaine.

Septembre: L'UDC est le seul parti à se dresser contre l'explosion des primes d'assurances-maladie. Elle propose une déduction fiscale, afin d'aider la population face aux hausses démesurées des coûts de la santé.

Novembre: Le Conseil administratif (CA) refuse encore toute concertation avec le CM dans le but de trouver une majorité pour son budget. L'UDC n'entend pas cautionner cette politique aveuglément, mais souhaite étudier les propositions du CA dans les commissions spécialisées. Elle votera donc les douzièmes provisionnels au mois de décembre.

Décembre: Le magistrat Sami Kanaan voulait autoriser le burkini dans les piscines de Genève en changeant leur règlement sans la moindre information adressée au Conseil municipal ou à la population. L'affaire s'est quand même ébruitée, ce qui a permis à l'UDC de s'engager résolument pour la défense des femmes et notamment des femmes musulmanes «normales» qui sont les premières victimes de leur correligionnaires extrémistes et djihadistes. Nous rejettons résolument tout obscurantisme à Genève.

Le Pilate

Le Pilate


30/12/2017

Rétrospective janvier à juin 2017

Janvier: La Ville de Genève a commencé l’année avec le mauvais budget 2016, ce sera encore le cas l’année prochaine. Le Brexit est sur le bon chemin, mais à la fin de l'année la Grande Bretagne est toujours membre de l'Union Européenne. Le groupe UDC manifeste son mécontentement par rapport à la façon particulière de Rémy Pagani de présenter les projets sans mentionner les changements importants depuis le vote des crédits d'étude. Il refuse donc logiquement le PR-1156.

Mars: Pour faire avancer le dossier bloqué du Musée d'art et d'histoire (MAH), l'UDC propose la création d'une fondation publique communale dédiée au réseau des musées MAH.

Avril: Eric Leyvraz devient pour la deuxième fois président du Grand Conseil, fonction qu'il assumera encore une fois avec une grande maîtrise.

Mai: Le budget est enfin voté, une victoire pour la droite élargie. Les Suisses acceptent la nouvelle loi sur l'énergie qui est dangereuse pour leur pays.

Juin: Madeleine Scherb est oratrice de haut niveau du Sommet mondial de la société de l’information 2017.


Tableaux d'une exposition

Tableaux d'une exposition


19/12/2017

In maiore minus inest

Le Tribunal fédéral des brevets a appliqué cette règle juridique connue aussi comme argumentum a maiore ad minus pour sauvegarder l’effet de surprise à une demanderesse. Elle voulait que des mesures superprovisionnelles et provisionnelles soient ordonnées. Elle avait sollicité une description précise du procédé utilisé par la défenderesse pour la déposition d’un produit sur des substrats. Le but de cette opération était d’apprendre si un brevet suisse avait été violé.


Le Tribunal fédéral des brevets a rejeté la demande, n’ayant pas été convaincu de la validité du brevet. Pour ne pas priver la demanderesse de l’effet de surprise recherché, il a cependant ordonné une mesure de substitution, soit l’interdiction de modifier le procédé de revêtement litigieux. (S2013_005)

Le Tribunal fédéral

Le Tribunal fédéral


15/12/2017

Budget 2018 ou le deuil des finances publiques saines

« On l’observe depuis plusieurs années : le canton vit structurellement au-dessus de ses moyens ». Ce constat, fait par le Conseil d’Etat lors de son discours de Saint-Pierre en juin 2014, accompagnait l’intention de ce même Conseil d’Etat de « réformer le fonctionnement de l’Etat et maîtriser la dette ». Au lieu de réformer structurellement l’Etat comme promis, le Conseil d’Etat sortant s’est contenté de mesures cosmétiques et de procéder à des transferts de charges. Résultat de cette oisiveté: le projet de budget 2018, issu de l’examen de la Commission des finances, affiche un excédent de charges de plus de 186 millions de francs, soit le plus mauvais exercice de la législature. Le déficit budgétaire prévu pour 2018, dépasse largement les estimations du PFQ 2017-2020 pour 2018 (- 145,4 mio).
Les charges de l’Etat suivent une courbe de croissance en rapport à l’augmentation de notre population non pas linéaire, mais exponentielle ! Tout aussi incompréhensible est la hausse du PIB de 1,6% prévue dans le budget associée à une baisse des recettes fiscales de 72 millions. La politique d’aménagement du territoire, visant à accueillir toujours plus d’habitants ne porterait-elle pas ses fruits ? Enfin, même le tout récent PFQ 2018-2021 ne propose aucune économie structurelle mais de simples propositions de déplacement de charge et de nouveaux impôts et taxes.
L’UDC, responsable vis-à-vis des générations futures, refuse évidemment le budget de la démesure et de l’échec gouvernemental, contrairement à la gauche et à ses vassaux PDC-MCG.
Communiqué de presse UDC du 15 décembre 2017. Pour tous renseignements :
Patrick Lussi, député, rapporteur de minorité
Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat

Stéphane Florey

Stéphane Florey


13/12/2017

L’UDC fête l’Escalade

Un record d’affluence. C’est ainsi que les Genevois ont répondu à l’invitation à la soirée de l’Escalade de la section cantonale UDC.


Avant de briser la marmite, Céline Amaudruz, notre conseillère nationale et ancienne présidente, a honoré les vaillants Genevois qui ont repoussé l’attaque brutale du duc de Savoie. La paix et l’indépendance furent ainsi établies pour longtemps. Nous devons cependant rester vigilants, car l’Union Européenne menace de nous priver de notre liberté. Contrairement à 1602, il n’y a plus de belle unité du gouvernement et du peuple. Tout au contraire, la classe dirigeante à la seule exception de l’UDC veut nous pousser dans les bras étouffants de l’UE.


Heureusement qu’Yves Nidegger, également conseiller national UDC, était là pour nous présenter en primeur son projet d’initiative populaire «Genève d’abord». Tout n’est donc pas encore perdu et le combat continue.



Yves Nidegger présente «Genève d'abord»

Yves Nidegger présente «Genève d'abord»




12/12/2017

Pour une réorganisation de la police judiciaire:

L’UDC veut remotiver la police judiciaire


La crise que traverse la police et tout particulièrement la police judiciaire trouve son origine dans la nouvelle loi sur la police (LPol) avec son dogme du « policier unique », une aberration intrinsèque tant les missions de la Police judiciaire (PJ) sont spécifiques et sensibles. L’UDC dépose un projet de loi corrigeant ce défaut majeur.

Le système LPol est à l’origine d’un nivellement par le bas des prestations offertes à la population. De moins en moins attractive, la police peine à trouver des candidats. L’instauration d’une école unique coûte de l’argent et du temps, et des lacunes en termes de formation sont déjà observées. Comme résultat, la Police ne peut plus assurer les missions : pas assez d'effectifs – des postes doivent parfois fermer, faute de personnel disponible 15 réquisitions par jour ne sont plus assurées. Enfin, le Ministère public à qui les rapports sont destinés aurait constaté et déploré une baisse de la qualité du travail effectué par une Police judiciaire sacrifiée par la LPol.

La LPol part de l’idée que des métiers qui ont toujours été différents jusqu’alors ne le sont plus et ce alors que le cahier des charges n’a lui pas été modifié. Avec la LPol, le policier s’expose aussi à une transversalité forcée, à l’origine d’une forte démotivation des effectifs. Une transversalité qui d’ailleurs n’existe qu’à Genève. La transversalité imposée par la LPol, entraîne une diminution du nombre de postulants aux grades, mais son problème majeur reste celui d’une incompatibilité de culture, de compétences et de légitimité entre des métiers à forte spécificité.

Le projet de loi du député Patrick Lussi propose de faire passer de trois à quatre les catégories de personnel de la police et de rendre l’affectation de personnel possible exclusivement au sein de la même catégorie de personnel et non plus de l’imposer d’une catégorie de personnel à une autre comme cela est le cas actuellement.

Communiqué de presse UDC du 17 novembre 2017. Pour tous renseignements :
Patrick Lussidéputé
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

By Agnesina - Own work, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6617107

07/12/2017

Rénovation du Grand Théâtre (mon intervention au Conseil municipal du 5 décembre 2017)

Le Conseil administratif nous propose de voter deux crédits complémentaires au crédit de Frs 58’679’900.- voté en 2014 et deux nouveaux crédits, concernant des subventions d’investissement octroyées à la Fondation du Grand Théâtre. Il se trouve que le Conseil municipal avait refusé lors de son vote du 20 mai 2014 de voter les réserves pour imprévus et avait retranché le montant initial de 10%. Le déroulement du chantier a fait apparaître des situations dont on n’avait pas pu tenir compte lors du vote initial. Ce qui a surpris les commissaires était que les montants réclamés par le Conseil administratif aujourd’hui correspondent plus ou moins à la différence des 10% retranchés. La commission a cependant pu faire une visite du chantier, le 21 juin 2017, et bénéficier immédiatement après des explications des principaux responsables du chantier du Grand Théâtre et de la Fondation du Grand Théâtre. Elle a ainsi pu se convaincre que les montants réclamés paraissaient justifiés et que les travaux étaient vraiment imprévisibles au moment du vote initial. Le rapport énumère l’essentiel des travaux et je vous fais grâce de les répéter tous. A titre d’exemple seulement, je mentionne la dépose et l’évacuation de l’isolation et du pare-vapeur existant qui avaient été cachés par une paroi et que l’on n’a découvert qu’au cours des travaux. Cette situation est notamment due au fait que les plans de 1960 étaient absents des archives et n’ont donc pas pu révéler la présence de cette isolation et du pare-vapeur et de nombreux autres éléments découverts. La commission a donc voté les quatre crédits sollicités à l’unanimité.

A relever encore que l’apparition de différentes infiltrations de la nappe phréatique avait été mentionnée lors de la visite du chantier. Les responsables du chantier pensaient alors pouvoir y répondre par un complément de pieux et parer ainsi aux infiltrations d’eau au niveau du sous-sol. Un retard du chantier de 4 mois n’a pas été envisagé ni évoqué et les membres de la commission ont appris cette nouvelle au même moment que vous tous, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux. Il sera donc intéressant d’entendre les explications du magistrat Pagani à ce sujet et les conséquences qu’elles pourraient avoir sur le vote de cet objet.


Vue de la façade principale du Grand Théâtre de Genève, donnant sur la place Neuve

Vue de la façade principale du Grand Théâtre de Genève, donnant sur la place Neuve




06/12/2017

Non au burkini dans les piscines de Genève (mon intervention au Conseil municipal du 5 novembre 2017)

La gauche souhaite faire de ce PRD-159 un combat politique. En vérité, il s’agit d’une simple question juridique. Le règlement bien fait à l’origine a été modifié par le magistrat dans le seul but de permettre à de petites filles venir nager en burkini. Au lieu de faire son travail, c’est-à-dire faire en sorte que les règlements soient respectés, Monsieur Kanaan a ainsi préféré le changer. Il n’a pas osé affronter ses parents impénitents qui refusent toute intégration en Suisse et adaptation à nos us et coutumes. Hélas, ils refusent aussi de retourner chez eux au Maroc où pourtant, ils ne risquent rien. C’est à nous de changer!  Mais revenons à la grave insécurité juridique que le magistrat a créé. Pourquoi? A cause de la hiérarchie des normes. Dans un état de droit que la Suisse est, la plus haute loi est la constitution. Elle émet les grands principes et organise le fonctionnement de l’état et de ses organes. Au deuxième niveau se trouvent les lois qui sont générales et abstraites. Elles ne sont pas toujours immédiatement compréhensibles et nécessitent une interprétation par un juge. Le troisième niveau sont justement les règlements comme par exemple le règlement des installations sportives de la Ville de Genève que nous discutons à présent. Un règlement doit être compréhensible et ne pas avoir besoin d’interprétation. Le maître nageur doit pouvoir l’appliquer sans se creuser les méninges parce qu’il ne sait pas si une tenue est décente ou appropriée dans et au bord des bassins. Sur la base de l’ancien règlement que nous proposons de réintroduire, le maître nageur peut immédiatement constater qu’un maillot de bain d’un nageur couvre le genou. Puis il peut prendre une décision concrète et individuelle, correspondant au quatrième niveau de la hiérarchie des normes, et ne pas admettre ce nageur à la  piscine.

Bien entendu, l’Union démocratique du Centre ne veut pas se mettre la population sur le dos, une population qui refuse l’asservissement des femmes par une idéologie. Les premiers victimes de cette idéologie sont d’ailleurs les musulmans «normaux» qui sont pris en otage par des extrémistes dont le maître mot est faites ce que je dis, mais ne dîtes pas ce que je fais. Nous avons l’obligation de les protéger, tout en nous protégeant nous-mêmes. Tout le monde doit savoir qu’à Genève, il n’y a pas de place pour l’obscurantisme. Le changement du règlement n’est qu’un petit pas pour la Ville de Genève, mais c’est un bond pour l’humanité. Disons donc non à la burqa des piscines, et disons oui au changement de ce règlement.

Ajout entendu de la part de Pascal Holenweg le 6 novembre 2017: La piscine n'est pas un lieu de culte!

Femme en burkini

Femme en burkini