31/12/2017

Rétrospective juillet à décembre 2017

Juillet: L'UDC Ville de Genève lance un référendum «Pour sauver le village du Pt-Saconnex». Il aboutira grâce à l'engagement de ses membres, du MCG, de Pic-Vert et, surtout, de la population qui ne veut pas d'une Genève de 700'000 personnes avec encore plus de problèmes de circulation et de pénurie de logement.

 Rémy Pagany le clame haut et fort: «Il n'y a nulle duperie» au sujet de la brochure électorale concernant le référendum contre le vote du budget par le Conseil municipal (CM). Les quatre partis de la droite élargie n'en étaient cependant pas convaincus. Ils ont interjeté recours, avec le bureau du CM et quatre citoyens engagés dont votre serviteur. La Cour correctionnelle leur donnera raison et annulera le vote qui aura lieu l'année prochaine.

Septembre: L'UDC est le seul parti à se dresser contre l'explosion des primes d'assurances-maladie. Elle propose une déduction fiscale, afin d'aider la population face aux hausses démesurées des coûts de la santé.

Novembre: Le Conseil administratif (CA) refuse encore toute concertation avec le CM dans le but de trouver une majorité pour son budget. L'UDC n'entend pas cautionner cette politique aveuglément, mais souhaite étudier les propositions du CA dans les commissions spécialisées. Elle votera donc les douzièmes provisionnels au mois de décembre.

Décembre: Le magistrat Sami Kanaan voulait autoriser le burkini dans les piscines de Genève en changeant leur règlement sans la moindre information adressée au Conseil municipal ou à la population. L'affaire s'est quand même ébruitée, ce qui a permis à l'UDC de s'engager résolument pour la défense des femmes et notamment des femmes musulmanes «normales» qui sont les premières victimes de leur correligionnaires extrémistes et djihadistes. Nous rejettons résolument tout obscurantisme à Genève.

Le Pilate

Le Pilate


30/12/2017

Rétrospective janvier à juin 2017

Janvier: La Ville de Genève a commencé l’année avec le mauvais budget 2016, ce sera encore le cas l’année prochaine. Le Brexit est sur le bon chemin, mais à la fin de l'année la Grande Bretagne est toujours membre de l'Union Européenne. Le groupe UDC manifeste son mécontentement par rapport à la façon particulière de Rémy Pagani de présenter les projets sans mentionner les changements importants depuis le vote des crédits d'étude. Il refuse donc logiquement le PR-1156.

Mars: Pour faire avancer le dossier bloqué du Musée d'art et d'histoire (MAH), l'UDC propose la création d'une fondation publique communale dédiée au réseau des musées MAH.

Avril: Eric Leyvraz devient pour la deuxième fois président du Grand Conseil, fonction qu'il assumera encore une fois avec une grande maîtrise.

Mai: Le budget est enfin voté, une victoire pour la droite élargie. Les Suisses acceptent la nouvelle loi sur l'énergie qui est dangereuse pour leur pays.

Juin: Madeleine Scherb est oratrice de haut niveau du Sommet mondial de la société de l’information 2017.


Tableaux d'une exposition

Tableaux d'une exposition


19/12/2017

In maiore minus inest

Le Tribunal fédéral des brevets a appliqué cette règle juridique connue aussi comme argumentum a maiore ad minus pour sauvegarder l’effet de surprise à une demanderesse. Elle voulait que des mesures superprovisionnelles et provisionnelles soient ordonnées. Elle avait sollicité une description précise du procédé utilisé par la défenderesse pour la déposition d’un produit sur des substrats. Le but de cette opération était d’apprendre si un brevet suisse avait été violé.


Le Tribunal fédéral des brevets a rejeté la demande, n’ayant pas été convaincu de la validité du brevet. Pour ne pas priver la demanderesse de l’effet de surprise recherché, il a cependant ordonné une mesure de substitution, soit l’interdiction de modifier le procédé de revêtement litigieux. (S2013_005)

Le Tribunal fédéral

Le Tribunal fédéral


15/12/2017

Budget 2018 ou le deuil des finances publiques saines

« On l’observe depuis plusieurs années : le canton vit structurellement au-dessus de ses moyens ». Ce constat, fait par le Conseil d’Etat lors de son discours de Saint-Pierre en juin 2014, accompagnait l’intention de ce même Conseil d’Etat de « réformer le fonctionnement de l’Etat et maîtriser la dette ». Au lieu de réformer structurellement l’Etat comme promis, le Conseil d’Etat sortant s’est contenté de mesures cosmétiques et de procéder à des transferts de charges. Résultat de cette oisiveté: le projet de budget 2018, issu de l’examen de la Commission des finances, affiche un excédent de charges de plus de 186 millions de francs, soit le plus mauvais exercice de la législature. Le déficit budgétaire prévu pour 2018, dépasse largement les estimations du PFQ 2017-2020 pour 2018 (- 145,4 mio).
Les charges de l’Etat suivent une courbe de croissance en rapport à l’augmentation de notre population non pas linéaire, mais exponentielle ! Tout aussi incompréhensible est la hausse du PIB de 1,6% prévue dans le budget associée à une baisse des recettes fiscales de 72 millions. La politique d’aménagement du territoire, visant à accueillir toujours plus d’habitants ne porterait-elle pas ses fruits ? Enfin, même le tout récent PFQ 2018-2021 ne propose aucune économie structurelle mais de simples propositions de déplacement de charge et de nouveaux impôts et taxes.
L’UDC, responsable vis-à-vis des générations futures, refuse évidemment le budget de la démesure et de l’échec gouvernemental, contrairement à la gauche et à ses vassaux PDC-MCG.
Communiqué de presse UDC du 15 décembre 2017. Pour tous renseignements :
Patrick Lussi, député, rapporteur de minorité
Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat

Stéphane Florey

Stéphane Florey


13/12/2017

L’UDC fête l’Escalade

Un record d’affluence. C’est ainsi que les Genevois ont répondu à l’invitation à la soirée de l’Escalade de la section cantonale UDC.


Avant de briser la marmite, Céline Amaudruz, notre conseillère nationale et ancienne présidente, a honoré les vaillants Genevois qui ont repoussé l’attaque brutale du duc de Savoie. La paix et l’indépendance furent ainsi établies pour longtemps. Nous devons cependant rester vigilants, car l’Union Européenne menace de nous priver de notre liberté. Contrairement à 1602, il n’y a plus de belle unité du gouvernement et du peuple. Tout au contraire, la classe dirigeante à la seule exception de l’UDC veut nous pousser dans les bras étouffants de l’UE.


Heureusement qu’Yves Nidegger, également conseiller national UDC, était là pour nous présenter en primeur son projet d’initiative populaire «Genève d’abord». Tout n’est donc pas encore perdu et le combat continue.



Yves Nidegger présente «Genève d'abord»

Yves Nidegger présente «Genève d'abord»




12/12/2017

Pour une réorganisation de la police judiciaire:

L’UDC veut remotiver la police judiciaire


La crise que traverse la police et tout particulièrement la police judiciaire trouve son origine dans la nouvelle loi sur la police (LPol) avec son dogme du « policier unique », une aberration intrinsèque tant les missions de la Police judiciaire (PJ) sont spécifiques et sensibles. L’UDC dépose un projet de loi corrigeant ce défaut majeur.

Le système LPol est à l’origine d’un nivellement par le bas des prestations offertes à la population. De moins en moins attractive, la police peine à trouver des candidats. L’instauration d’une école unique coûte de l’argent et du temps, et des lacunes en termes de formation sont déjà observées. Comme résultat, la Police ne peut plus assurer les missions : pas assez d'effectifs – des postes doivent parfois fermer, faute de personnel disponible 15 réquisitions par jour ne sont plus assurées. Enfin, le Ministère public à qui les rapports sont destinés aurait constaté et déploré une baisse de la qualité du travail effectué par une Police judiciaire sacrifiée par la LPol.

La LPol part de l’idée que des métiers qui ont toujours été différents jusqu’alors ne le sont plus et ce alors que le cahier des charges n’a lui pas été modifié. Avec la LPol, le policier s’expose aussi à une transversalité forcée, à l’origine d’une forte démotivation des effectifs. Une transversalité qui d’ailleurs n’existe qu’à Genève. La transversalité imposée par la LPol, entraîne une diminution du nombre de postulants aux grades, mais son problème majeur reste celui d’une incompatibilité de culture, de compétences et de légitimité entre des métiers à forte spécificité.

Le projet de loi du député Patrick Lussi propose de faire passer de trois à quatre les catégories de personnel de la police et de rendre l’affectation de personnel possible exclusivement au sein de la même catégorie de personnel et non plus de l’imposer d’une catégorie de personnel à une autre comme cela est le cas actuellement.

Communiqué de presse UDC du 17 novembre 2017. Pour tous renseignements :
Patrick Lussidéputé
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

By Agnesina - Own work, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6617107

07/12/2017

Rénovation du Grand Théâtre (mon intervention au Conseil municipal du 5 décembre 2017)

Le Conseil administratif nous propose de voter deux crédits complémentaires au crédit de Frs 58’679’900.- voté en 2014 et deux nouveaux crédits, concernant des subventions d’investissement octroyées à la Fondation du Grand Théâtre. Il se trouve que le Conseil municipal avait refusé lors de son vote du 20 mai 2014 de voter les réserves pour imprévus et avait retranché le montant initial de 10%. Le déroulement du chantier a fait apparaître des situations dont on n’avait pas pu tenir compte lors du vote initial. Ce qui a surpris les commissaires était que les montants réclamés par le Conseil administratif aujourd’hui correspondent plus ou moins à la différence des 10% retranchés. La commission a cependant pu faire une visite du chantier, le 21 juin 2017, et bénéficier immédiatement après des explications des principaux responsables du chantier du Grand Théâtre et de la Fondation du Grand Théâtre. Elle a ainsi pu se convaincre que les montants réclamés paraissaient justifiés et que les travaux étaient vraiment imprévisibles au moment du vote initial. Le rapport énumère l’essentiel des travaux et je vous fais grâce de les répéter tous. A titre d’exemple seulement, je mentionne la dépose et l’évacuation de l’isolation et du pare-vapeur existant qui avaient été cachés par une paroi et que l’on n’a découvert qu’au cours des travaux. Cette situation est notamment due au fait que les plans de 1960 étaient absents des archives et n’ont donc pas pu révéler la présence de cette isolation et du pare-vapeur et de nombreux autres éléments découverts. La commission a donc voté les quatre crédits sollicités à l’unanimité.

A relever encore que l’apparition de différentes infiltrations de la nappe phréatique avait été mentionnée lors de la visite du chantier. Les responsables du chantier pensaient alors pouvoir y répondre par un complément de pieux et parer ainsi aux infiltrations d’eau au niveau du sous-sol. Un retard du chantier de 4 mois n’a pas été envisagé ni évoqué et les membres de la commission ont appris cette nouvelle au même moment que vous tous, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux. Il sera donc intéressant d’entendre les explications du magistrat Pagani à ce sujet et les conséquences qu’elles pourraient avoir sur le vote de cet objet.


Vue de la façade principale du Grand Théâtre de Genève, donnant sur la place Neuve

Vue de la façade principale du Grand Théâtre de Genève, donnant sur la place Neuve




06/12/2017

Non au burkini dans les piscines de Genève (mon intervention au Conseil municipal du 5 novembre 2017)

La gauche souhaite faire de ce PRD-159 un combat politique. En vérité, il s’agit d’une simple question juridique. Le règlement bien fait à l’origine a été modifié par le magistrat dans le seul but de permettre à de petites filles venir nager en burkini. Au lieu de faire son travail, c’est-à-dire faire en sorte que les règlements soient respectés, Monsieur Kanaan a ainsi préféré le changer. Il n’a pas osé affronter ses parents impénitents qui refusent toute intégration en Suisse et adaptation à nos us et coutumes. Hélas, ils refusent aussi de retourner chez eux au Maroc où pourtant, ils ne risquent rien. C’est à nous de changer!  Mais revenons à la grave insécurité juridique que le magistrat a créé. Pourquoi? A cause de la hiérarchie des normes. Dans un état de droit que la Suisse est, la plus haute loi est la constitution. Elle émet les grands principes et organise le fonctionnement de l’état et de ses organes. Au deuxième niveau se trouvent les lois qui sont générales et abstraites. Elles ne sont pas toujours immédiatement compréhensibles et nécessitent une interprétation par un juge. Le troisième niveau sont justement les règlements comme par exemple le règlement des installations sportives de la Ville de Genève que nous discutons à présent. Un règlement doit être compréhensible et ne pas avoir besoin d’interprétation. Le maître nageur doit pouvoir l’appliquer sans se creuser les méninges parce qu’il ne sait pas si une tenue est décente ou appropriée dans et au bord des bassins. Sur la base de l’ancien règlement que nous proposons de réintroduire, le maître nageur peut immédiatement constater qu’un maillot de bain d’un nageur couvre le genou. Puis il peut prendre une décision concrète et individuelle, correspondant au quatrième niveau de la hiérarchie des normes, et ne pas admettre ce nageur à la  piscine.

Bien entendu, l’Union démocratique du Centre ne veut pas se mettre la population sur le dos, une population qui refuse l’asservissement des femmes par une idéologie. Les premiers victimes de cette idéologie sont d’ailleurs les musulmans «normaux» qui sont pris en otage par des extrémistes dont le maître mot est faites ce que je dis, mais ne dîtes pas ce que je fais. Nous avons l’obligation de les protéger, tout en nous protégeant nous-mêmes. Tout le monde doit savoir qu’à Genève, il n’y a pas de place pour l’obscurantisme. Le changement du règlement n’est qu’un petit pas pour la Ville de Genève, mais c’est un bond pour l’humanité. Disons donc non à la burqa des piscines, et disons oui au changement de ce règlement.

Ajout entendu de la part de Pascal Holenweg le 6 novembre 2017: La piscine n'est pas un lieu de culte!

Femme en burkini

Femme en burkini


29/11/2017

A quoi sert un cabinet juridique?

Le monde moderne est dominé par la pensée juridique. La morale joue de moins en moins son rôle de régler le comportement des gens, raison pour laquelle tout doit être réglé par la loi ou par un règlement. Seulement voilà, il devient alors de plus en plus compliqué de se connaître encore dans leur pléthore et la règle que nul n’est censé ignorer la loi devient alors un vœu pieux. C’est le règne de l’incertitude.


L’homme par nature n’aime pas l’incertitude. Il n’est donc que logique qu’il se tourne vers un spécialiste qui peut lui indiquer la bonne direction à prendre. Pensons par exemple aux avocats, aux notaires ou, justement, aux conseillers juridiques. Les notaires sont surtout actifs dans le domaine des contrats, notamment immobiliers. L’avocat est un spécialiste de la procédure civile et pénale et représente les clients devant ces tribunaux. Le conseiller juridique, quant à lui, conseille ses clients dans les domaines juridiques de sa compétence et recherche des solutions négociées plutôt que les litiges. Dans certains cantons, par exemple dans le canton de Vaud et devant le Tribunal administratif fédéral, il peut aussi assister et conseiller son client.

Un cerf

24/11/2017

Le stand de tir de Bernex ne doit pas fermer

Inquiète face à l’urbanisation projetée de Bernex, l’UDC avait déposé une motion relative à l’avenir du stand de tir cantonal de Bernex et pour les 5'000 tireurs qui se verraient privés de lieu de tir en cas de fermeture du stand de Bernex. Suite à l’apparition de faits nouveaux et aux demandes d’auditions adressées au Grand Conseil, l’urgence est acceptée pour un renvoi en commission.

Le stand de tir de Bernex accueille 12 sociétés de tir dont 6 qui organisent les cours de jeunes tireurs. L’âge d’accès au cours jeunes tireurs étant passé de 17 ans à 15 ans en 2016, leur nombre devrait augmenter. Avec 25 lignes de tir à 300 mètres, le stand cantonal de Bernex est de très loin l’installation la plus importante à Genève, les autres stands étant de taille inférieure. Aujourd’hui, la grande majorité des obligations militaires liées aux écoles de recrues, de formation, les cours de répétition et les tirs obligatoires sont effectués à Bernex. C’est pourquoi, la fermeture du stand de Bernex, qui possède toutes les caractéristiques requises pour un stand cantonal ainsi que pour l’organisation de compétitions internationales, serait catastrophique.

By Rama (Own work) [CeCILL (http://www.cecill.info/licences/Licence_CeCILL_V2-en.html) or CC BY-SA 2.0 fr (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/deed.en)], via Wikimedia Commons

En plein dans le mille



(Communiqué de presse UDC de ce jour)

Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

22/11/2017

Les vaccins et la propriété intellectuelle

Accélérer l’innovation et l’accessibilité des vaccins. L’OMPI s’est posé la question de savoir quel rôle joue la propriété intellectuelle dans la réalisation de cet objectif. Elle a donc organisé un séminaire en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé et la fondation Acces to medecine Foundation.

Après les remarques introductrices de M. Minelik Alemu Getahun, assistant du directeur général de l’OMPI, M. Seth Berkley, CEO de Gavi et de The Vaccine Alliance a expliqué ce qu’est le défi de l'accès universel aux vaccins. Avant de répondre à cette question, il faut déjà savoir ce que signifie le terme «vaccin». C’est ce que nous allons voir dans notre prochaine note.

En pleine séance

En pleine séance


18/11/2017

Projet de budget 2018 : renvoi dans les commissions spécialisées

En avril 2016, le Conseil municipal acceptait une proposition de la droite élargie avec l’exigence pour le budget 2017 de comporter un excédent de financement de 15 millions de francs et un autofinancement des investissements d’au minimum 75%, exigence toujours valable pour le budget 2018. Déficitaire après soustraction des revenus fictifs, la deuxième mouture du projet de budget 2018 du Conseil administratif s’éloigne grandement des exigences posées par la majorité du Conseil municipal.

La délibération du budget annuel d’une commune est l’attribution la plus importante du Conseil municipal. L’UDC l’a bien compris et traite ce vote décisif avec tous les soins qui conviennent. Elle n’a pas attendu le dépôt du projet de budget 2018 pour agir, mais a régulièrement adressé avec les partis de la droite élargie des courriers à Mme Salerno, dans le but d’évoquer des pistes pour l’élaboration du budget et d’en faciliter l’acceptation.

Le Conseil administratif n’a toutefois pas tenu compte de ces propositions et traite le Conseil municipal comme une simple chambre d’enregistrement. La commission des finances, et avec elle tous les conseillers municipaux, a ainsi eu la désagréable surprise de prendre connaissance de la présentation d’un budget par Mme Salerno par la presse.

Ce constat est d’autant plus navrant que l’UDC ne souhaitait pas se contenter d’un excédent de financement de 15 millions de francs seulement, avec une dette de la Ville de Genève qui dépasse 1,5 milliards de francs. Mais il n’y a aucun problème, nous dit le Conseil administratif. Avec les intérêts négatifs, elle ne nous coûte rien. Sauf que c’est faux et que les comptes 2016 contiennent bien un poste intérêts de la dette de Frs 18’738’067.18, soit Frs 51’337.17 par jour. La Ville de Genève pourrait ainsi engager tous les deux jours un chômeur et le payer avec ce qu’elle dépense pour sa dette. Qu’on ne vienne donc pas à nous raconter qu’elle ne nous coûte rien !

L’UDC a décidé de ne pas suivre le Conseil administratif, mais d’agir d’une manière responsable et de donner une chance à la discussion et à la recherche d’un compromis en votant l’entrée en matière sur le projet de budget et son renvoi dans les commissions spécialisées.

(Communiqué UDC du 17 novembre 2017)


Perdu dans la ville

17/11/2017

Politique agricole : Respect du peuple au lieu de visions gouvernementales

Le Conseil fédéral a publié aujourd’hui sa « Vue d’ensemble du développement de la politique agricole ». Au lieu de respecter la décision claire et nette prise par le peuple et les cantons le 24 septembre dernier, le gouvernement met en péril la base existentielle de l’agriculture, donc de la production alimentaire en Suisse, par des projets irréalistes et incompréhensibles d’ouverture des frontières et d’exigences excessives imposées aux familles paysannes.

Le nouvel article 104a de la Constitution fédérale oblige explicitement le Conseil fédéral de garantir l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires. Près de 80% des citoyennes et citoyens qui ont participé à la votation et la totalité des cantons ont adressé ce mandat au Conseil fédéral. Or, on ne trouve nulle trace de cette exigence du souverain dans le document du Conseil fédéral. Le gouvernement rejoint bien plus la rhétorique choquante de la présidente de la Confédération Doris Leuthard lors de l’exposition agricole OLMA. L’unique « vision » que le Conseil fédéral tente depuis des années d’appliquer avec un zèle quasi religieux en politique agricole est la suppression des frontières et l’exposition directe des exploitations agricoles familiales suisses à la production globale de masse, une concurrence à laquelle l’agriculture suisse ne pourra évidemment pas résister. Dans ces conditions, il est évident, comme l’écrit le Conseil fédéral lui-même, que l’approvisionnement de la Suisse dépendra de marchés ouverts. Lorsque la Suisse aura sacrifié toute sa production agricole nationale sur l’autel d’un libre-échange agricole global conformément à la vision fanatique d’une majorité du Conseil fédéral, la Suisse dépendra effectivement de l’étranger pour pouvoir importer la totalité de ses denrées alimentaires.

On atteint le sommet du cynisme lorsque ce même Conseil fédéral exige que l’empreinte écologique de l’économie agricole et alimentaire soit encore être réduite et que les paysans augmentent leurs performances écologiques et fassent des progrès constants en termes de protection de l’environnement. En clair, nous avons un Conseil fédéral et une administration qui considèrent l’agriculture comme un problème écologique et qui n’hésitent pas à la sacrifier pour pouvoir se vanter au niveau international avec la conclusion d’accords de libre-échange agricole et la suppression de la protection contre les importations. Il est évidemment beaucoup plus agréable de manger de la viande brésilienne et de boire du vin argentin avec les fonctionnaires de Mercosur, l’organisation du marché intérieur sud-américain qui couvre 12,8 millions de kilomètres carrés, que d’expliquer à une famille paysanne fribourgeoise comment elle va gagner assez pour vivre ou comment elle doit convaincre ses enfants de reprendre un domaine sans aucune perspective économique.

Dans la perspective de la procédure de consultation sur la Politique agricole 22+ du Conseil fédéral en 2018, l’UDC invite notamment l’Union suisse des paysans de prendre clairement position et de s’engager avec elle de toutes ses forces pour la sauvegarde d’une production agricole minimale en Suisse. Les débats parlementaires de 2019 seront existentiels pour la production alimentaire en Suisse. Il n’est pas nécessaire à cet effet d’ouvrir les frontières ou d’imposer aux paysans des prescriptions écologiques quasi inapplicables; ce qu’il faut, s’est tout simplement améliorer les conditions-cadres de la production nationale. Au lieu de se pavaner sous les projecteurs de conférences ministérielles internationales en Argentine, le Conseil fédéral ferait mieux de s’interroger sur les moyens de faciliter effectivement le travail des agriculteurs suisses afin de réduire leurs coûts de production et d’alléger les charges bureaucratiques. C’est dans ce sens que s’engagera l’UDC.

(Communiqué de presse UDC du 1er novembre 2017)

Un champ de blé


16/11/2017

Budget 2018 déficitaire : une motion UDC rappelle les règles

En cas de budget déficitaire, le Conseil d’Etat doit impérativement présenter un plan financier quadriennal (PFQ) démontrant le retour à un excédent de revenus. C’est la loi sur la gestion administrative et financière de l’Etat (LGAF) qui le dit. Non content de présenter un budget 2018 lourdement déficitaire, le Conseil d’Etat fait fi de l’obligation légale de présenter un PFQ démontrant le retour à un excédent de revenus. Cette façon de faire illégale n’est pas acceptable pour le Grand Conseil. L’UDC le rappelle par une motion qui exige la présentation d’un PFQ avant toute discussion du budget.

Le projet de loi établissant le budget administratif de l’Etat de Genève pour l’exercice 2018 (LBu-2018) (D 3 70) déposé par le Conseil d’Etat le 12 septembre 2017 prévoit à un excédent de charges qui s’élève à 261 361 067 F. Pourtant, aucun plan financier quadriennal démontrant le retour à un excédent de revenus n’a été présenté par le Conseil d’Etat concurremment au projet de budget déficitaire, comme l’impose la loi sur la gestion administrative et financière de l’Etat (LGAF) «  Lorsque l'hypothèse visée à l'alinéa précédent se présente [un excédent de charges], le plan financier quadriennal de l'Etat doit démontrer le retour à un excédent de revenus. Pour y parvenir, le Conseil d'Etat présente de manière séparée les mesures qui relèvent de sa compétence et les mesures d'assainissement de rang législatif ».
 
En outre, le déficit budgétaire de 261 millions prévu pour 2018, dépasse largement les estimations du PFQ 2017-2020 pour 2018 (-145,4 mio) et rend caduc le retour projeté à un modeste excédent de revenus en 2020. Les exigences portées par la LGAF résultent de nouvelles pratiques comptables qui ont fait l’objet d’un large consensus. Enfin, la LGAF ne laisse aucune latitude au Conseil d’Etat quant à une application partielle ou différée de ses normes. Une motion, demandant au Conseil d’Etat de présenter conformément à la LGAF un plan financier quadriennal démontrant le retour à un excédent de revenus, est déposée ce jour.

(Communiqué de presse UDC du 16 novembre 2017)

Pour tous renseignements :
Patrick Lussi, député
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal


Dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c'est la loi)

Dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c'est la loi)


04/11/2017

Guerre contre les paysans, l’UDC les défend

Le conseil fédéral veut sacrifier l’agriculture! L’Union suisse des paysans ne mache pas les mots suite à la proposition de Johann Schneider-Amman de libéraliser le secteur agricole. Après avoir fait passer la dangereuse Stratégie Energétique 2050, notre gouvernement veut maintenant sacrifier les paysans.


C’est le moment de rappeler que l’UDC s’est clairement engagé pour une production indigène, capable d’approvisionner la population en denrées alimentaires saines et produites près des consommateurs. A Genève, nous disposons ainsi du label Genève région - terre avenir. Il est cependant clair que cette astuce ne sauvera pas notre paysannerie locale. Car contrairement à ce qui se passe à l’étranger, nos paysans sont tourmentés par un nombre croissant de prescriptions, de formulaires à remplir et de contrôles. Ils sont ainsi empêchés d’exercer leur véritable métier. Leur responsabilité individuelle est minée. Cette paperasse et la bureaucratie prennent beaucoup trop de temps.


Les frontières ont été trop ouvertes aux produits agricoles en provenance de l’UE. L’abaissement des prix des aliments dans les pays qui nous environnent et même au niveau mondial, tandis que les coûts de production restent les mêmes en Suisses, voire augmentent (caisse maladie des paysans), détruirait la base existentielle de l’agriculture suisse.

L’UDC s’oppose donc à un libre échange sans contrôle avec l’UE et au sein de l’OMC. En outre, elle demande que les importations existantes de denrées alimentaires soient soumises aux mêmes exigences que la production en Suisse.

Champ de blé

02/09/2017

Développement du Grand ​Bernex : ​l'UDC dépose un​ référendum

L'UDC Bernex a déposé ce matin un référendum fort de plus de 1'200 signatures contre le Plan localisé de quartier (PLQ) de Saint-Mathieu, également appelé Bernex-Est.

Ce PLQ est le premier maillon du développement du Grand Bernex qui prévoit la construction de 6'000 logements et de nombreuses activités commerciales sur un périmètre d’une superficie d’environ 120 hectares, situés pour l’essentiel en zone agricole.

Les signatures ont été récoltées rapidement, plus de 80% d’entre elles ayant été spontanées suite à une action tous-ménages. Ce prompt retour populaire prouve l'angoisse réelle des résidents face à la démesure du Plan Directeur cantonal 2030 que l’UDC dénonce depuis des années. Il aura suffi à Walter Bisol et aux Bernésiens qui l’ont aidé d’expliquer les enjeux pour convaincre facilement les habitants de cette commune. Notons encore l’opposition violente de tous les partis à notre référendum, tels les conseillers municipaux PDC enjoignant leurs membres par courrier : « (...) de NE PAS SIGNER CE REFERENDUM ».

Après le Petit-Saconnex, c’est le deuxième référendum que l’UDC dépose contre la démesure du bétonnage de notre territoire par les partis de l’Entente bourgeoise et de la gauche.  Il faut impérativement donner la parole au peuple, ce que le Plan directeur cantonal 2030 lui a refusé.

C’est la raison pour laquelle, le 24 septembre prochain, l’UDC invite tous les Genevois a soutenir la votation cantonale «Renforçons les droits populaires» qui permettra au peuple de s’exprimer plus facilement sur des dossiers kidnappés par les partis en place.

Walter Bisol dépose le référendum

Walter Bisol dépose le référendum en compagnie de deux jeunes membres


(Communiqué de presse UDC-Genève du 1er septembre 2017)

Pour information :
Walter Bisol, conseiller municipal UDC-Bernex
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

01/09/2017

Primes d’assurance-maladie : seule l’UDC soulage vos dépenses santé !

Le système LAMal, combattu par l’UDC à l’époque, est responsable du doublement des primes depuis son introduction et d'une immense détresse financière. Chaque année, une part de plus en plus importante du revenu disponible de la population est absorbée par le paiement des primes d’une assurance-maladie à laquelle il n’est pas possible de se soustraire. Le député Stéphane Florey, père de famille nombreuse, propose un nouveau mécanisme fiscal permettant la déduction systématique de 13'296 F du revenu des assurés les plus modestes.

Explosion des primes d’assurance-maladie
En 2017, la prime moyenne pour un adulte avec franchise minimale a progressé de 5,7%, à Genève. Les Genevois s’acquittent d’une prime moyenne de 6'648.- (adultes), 6'252.- (jeunes adultes) et de 1560.- (enfants). Une famille composée de deux adultes et de deux jeunes adultes en formation devra consacrer cette année, en moyenne, 25'800.- au seul paiement des primes d’assurance-maladie. La hausse des primes pèse de plus en plus lourd dans le budget de la population, alors que de son côté l’indice genevois des prix à la consommation n’a progressé « que » de 13% entre 1996 et 2016.

Caisse publique, caisse cantonale ou système actuel : rien n’endiguera la hausse des coûts !
La hausse des coûts de la santé devrait se poursuivre même si des caisses cantonales, calquées sur le modèle d’une caisse de compensation, ou une caisse publique venaient à voir le jour. Les promoteurs de l’initiative pour des caisses cantonales se gardent bien de promettre une diminution du montant des primes. Actuellement, les caisses maladie n’ont la maîtrise que sur le 5% des coûts, soit les frais administratifs. Les principaux blocs de coûts que représentent les hôpitaux, les médecins, les médicaments, les EMS et les services de soins à domicile poursuivraient leur hausse, indépendamment du système de santé en vigueur.

La priorité de l’UDC : aider la population face aux hausses démesurées des coûts de la santé
Le projet de loi déposé ce jour entend permettre aux contribuables célibataires dont le revenu brut n’excède pas 70'000F par an et aux couples mariés dont le revenu brut n’excède pas 150'000 F par an de déduire un montant correspondant, pour l’année fiscale considérée, au double de la prime effective relative à l’assurance obligatoire des soins déterminée par l’Office fédéral de la santé publique par classe d’âge des assurés.

Exemple : un couple marié dont le revenu brut n’excède pas 150'000 .- par an déduirait de son revenu le double de la prime effective relative à l’assurance obligatoire des soins déterminée par l’Office fédéral de la santé publique par classe d’âge des assurés. Cela représente pour chaque adulte 13'296 F à déduire du revenu (6'648 F x 2). Enfin, la déduction fiscale n’avantagerait pas les personnes les plus aisées, puisque les contribuables disposant de revenus supérieurs continueraient à déduire les primes d’assurance-maladie à concurrence du double de la prime moyenne cantonale.

(Communiqué de presse UDC-Genève du 31 août 2017)

Stéphane Florey

Stéphane Florey


Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député et chef de groupe, auteur du PLMarc Fuhrmann, président et conseiller municipal

31/08/2017

Service civil : halte à la concurrence déloyale !


Les places d’affectation offertes à des civilistes par l’Etat, les communes, les institutions de droit public et les entités subventionnées ne devraient être proposées qu’après avoir démontré qu’aucune personne au chômage, demandeuse d’emploi ou bénéficiaire des prestations financières de l’aide sociale n’est apte à occuper le poste, comme le demande la motion du député Stéphane Florey déposée ce jour au Grand Conseil.

Depuis que le service civil a vu le jour en 1996, le nombre d’admis est passé de 96 à 6169 en 2016. Le recours à des civilistes permet aux entités faisant appel à ce type de personnel d’effectuer des économies de main-d’œuvre, de sorte que l’engagement de personnes disponibles sur le marché de l’emploi devient économiquement moins intéressant. L’affectation de personnes, toujours plus nombreuses, ayant fait le choix du service civil ne manque pas de poser des difficultés aux entreprises privées qui se retrouvent en concurrence avec des civilistes parfois affectés à des activités qualifiées. Pour l’armée, l’attractivité du service civil menace ses effectifs qui pourraient un jour se révéler insuffisants pour assurer ses tâches, dont son concours en cas de situation d’urgence et d’appui aux populations civiles.

Avec près de 16'000 chômeurs et demandeurs d’emploi, le canton de Genève dispose de personnes compétentes dans tous les domaines d’activités économiques. Si le recours à des civilistes peut éventuellement se comprendre dans des cantons ayant un taux de chômage proche de zéro, le fort taux de chômage que connaît Genève (5,5% en 2016) ainsi que la perte de 4'000 emplois équivalent plein temps dans le secteur privé en 2016 devraient inciter à une plus grande retenue en matière de recours à des civilistes. La volonté de ne pas péjorer le retour à l’emploi de nombreuses personnes plaide aussi pour plus de retenue. Enfin, il convient de rappeler que le service civil n’est pas un droit en soi, mais trouve son fondement en la résolution d'un conflit de conscience et la volonté de respecter la législation.

Stéphane Florey

Stéphane Florey



(Communiqué de presse UDC-Genève, août 2017) 

Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député et chef de groupe, auteur de la motion, 079 / 471 44 85Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal, 076/ 324 45 22

30/08/2017

Votation municipale du 24 septembre 2017 : l’UDC co-signe le recours de la droite élargie

« Non, Monsieur Pagani, la brochure officielle des votations n’est pas un organe de propagande laissé à votre discrétion ». L’UDC-Ville de Genève juge ces procédés foncièrement antidémocratiques et co-signe le recours de la droite élargie.


En vue des votations du 24 septembre, le bureau du Conseil municipal avait élaboré une synthèse objective et neutre en prenant en considération les différentes sensibilités politiques de celles et de ceux qui le composent tout en s’efforçant d’employer le vocabulaire le plus intelligible possible. Les partisans des référendums ont en outre eu autant de place que les adversaires. Le bureau du Conseil municipal a finalement adopté le texte sans opposition.

Fort de sa conception toute personnelle de la démocratie, Monsieur Pagani a jugé bon de faire précéder le texte du bureau d’un plaidoyer introductif relevant de la pure propagande en vue d’induire l’électeur en erreur. Comme si cela ne suffisait pas, les commentaires de la majorité du Conseil municipal ont étés censurés et vidés de leur substance aux fins d’influencer le scrutin. La majorité se retrouve avec quatre fois moins de place que la minorité. Au final, l’électeur trouve en face de lui non plus une brochure de votations, mais l’édition genevoise de la Pravda rédigée par M. Pagani ! Pour l’UDC-Ville de Genève, l’obligation faite aux autorités par le droit fédéral à fournir une information objective avant le scrutin est manifestement violée. Les irrégularités constatées dépassent la simple formulation inexacte et atteignent une telle importance que le scrutin devrait logiquement être annulé par la justice.

Une citoyenne inquiète


(Communiqué de presse UDC-Ville de Genève du 29 août 2017)

Pour tous renseignements :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal



29/08/2017

Le recours contre la brochure de l’extrême gauche emmenée par Rémy Pagany est signée

Trois Conseillers administratifs sur cinq! Pas plus ont validé la brochure électorale sans tenir compte de la position du bureau du Conseil municipal. En effet, comme la Tribune de Genève nous l’apprend aujourd’hui, Guillaume Barazzone s’y est opposé, tout en dénonçant un «manque crasse de neutralité». Même Sandrine Salerno a aussi refusé de la valider.

En tant que citoyen de la Ville de Genève outré de ce procédé antidémocratique et qui ne respecte pas l’Etat de droit, j’ai eu l’opportunité de signer ce matin le recours introduit contre le matériel de vote qui donne une place disproportionnée au comité référendaire, c’est-à-dire à Rémy Pagany lui-même, tant il est vrai qu’il y joue un rôle prépondérant et qu’il a lui-même collecté des signatures contre l’acceptation du budget par le Conseil municipal.

Sandrine Salerno

Sandrine Salerno


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