RIE III cantonale : l'UDC Genève pose ses conditions
Pas de baisse du taux d'imposition des entreprises sans réduction correspondante du train de vie de l'Etat
Comme l’UDC-Genève l’a indiqué pendant la campagne fédérale, baisser l’imposition des entreprises c’est
1) stimuler la création d’emplois dans le privé,
2) forcer l’Etat à diminuer son train de vie à Genève pour
3) réduire enfin la dette cantonale.
L’UDC Genève qui lutte pour ces trois objectifs depuis plus de 20 ans considère RIE III comme une chance historique. Mais à la condition impérative que la sincérité soit au rendez-vous. En préalable à toute discussion sur un nouveau taux d’imposition des entreprises, le Conseil d'Etat doit présenter un plan de réduction correspondant du train de vie de l’Etat. A défaut, l’exercice ne serait qu’une vaste hypocrisie en raison du mécanisme du frein au déficit qui oblige les Genevois à voter, au terme de quatre exercices déficitaires, pour dire s’ils entendent retourner à l’équilibre par une hausse des impôts ou par une baisse des prestations.
Pour l’UDC Genève, il n’est pas question de renoncer, même temporairement, à ce mécanisme et de laisser filer la dette au préjudice de la prochaine génération (déjà plus de 38'000 francs par habitant, soit cinq fois la moyenne des cantons suisses). Ce d’autant qu’il est possible de réduire le train de vie de l’Etat sans diminuer les prestations servies à la population mais en ramenant à la normale un nombre de fonctionnaires qui est le plus élevé de Suisse par habitant.
En l’absence d’un plan correspondant de réduction du train de vie de l’Etat lié à la baisse du taux à discuter, l’UDC n’entrera pas en matière, ne participera pas aux discussions et ne soutiendra pas la réforme.
Yves Nidegger, conseiller national, 076 / 382 48 00
Marc Fuhrmann, président, 079 / 370 19 47
(Communiqué de presse UDC du 22 février 2017)