26/01/2018

Contre le tourisme d’achat : l’horaire unique !

Le canton de Genève est particulièrement touché par la progression du tourisme d’achat depuis l’abandon du taux plancher. En France voisine, d’immenses surfaces commerciales ciblant la clientèle genevoise sont construites à quelques encablures de la frontière. Pour ne rien arranger, les commerces genevois sont soumis à des horaires illisibles qui ne permettent pas de fidéliser la clientèle. C’est pourquoi le député et candidat au Conseil d’Etat Stéphane Florey dépose un projet de loi permettant une ouverture des commerces selon un horaire uniformisé (fermeture ordinaire à 20 heures du lundi au samedi).
 
En France voisine, le développement de l’offre commerciale destinée aux clients domiciliés en Suisse continue, comme notamment la construction d’un centre commercial près de Saint-Genis-Pouilly d’une surface de 54'000 met pouvant accueillir 70 enseignes. L’ouverture du CEVA, prévue fin 2019, risque de favoriser le déplacement d’une partie de la clientèle des commerces genevois et d’accroître la zone de chalandise des commerces annemassiens. D’ailleurs, une enseigne va agrandir la surface commerciale de son magasin situé près de la gare d’Annemasse de 2700 à 5900 m2. Outre le franc fort, des choix malheureux comme le développement des interdictions de circuler au centre-ville ainsi que la suppression de places de stationnement ont causé énormément de tort au commerce genevois, sachant que les grands centres commerciaux de France voisine disposent de grands parkings gratuits qui drainent chaque jour de nombreux clients genevois. Autant de clients perdus par les commerçants genevois et de postes menacés dans un secteur qui pèse près de 20'000 emplois.
 
Genève : des horaires illisibles et peu attrayants
Les enseignes actives en France voisine bénéficient d’horaires plus étendus que ceux imposés aux commerces genevois par la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM). L’autre constat est que ces commerces ferment tous les jours de la semaine et le samedi à une heure régulière, à la différence des commerces genevois dont les heures de fermeture variables (6 jours, 4 horaires de fermeture différents) ne permettent pas de fidéliser la clientèle.
 
Genève doit ouvrir plus, mais surtout ouvrir mieux !
Les commerçants genevois ont pu constater qu’une seule ouverture hebdomadaire retardée n’avait pas beaucoup de sens, parce que la clientèle, plutôt que faire ses achats jusqu’à 21 heures un seul soir par semaine, préférerait une modeste extension des horaires d’ouverture et disposer d’un horaire unique tous les jours de la semaine, avec une fermeture ordinaire à 20h du lundi au samedi. Le projet de loi rendra possible l’application d’un horaire unique, lisible, permettant de fidéliser des consommateurs habitués à un horaire régulier.

(Communiqué de presse UDC-Genève du 25 janvier 2018) 
 
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Centre commercial de Balexert

Centre commercial de Balexert


14/01/2018

Un dimanche de début d’année

Les us et coutumes veulent qu’on peut présenter ses vœux de nouvel an jusqu’à fin janvier au plus tard. La Musique municipale de la Ville de Genève est donc largement dans les délais en conviant ses amis à leur concert de l’An, suivi d’un repas sur place pour ceux qui se sont inscrits à temps. Année électorale oblige, il y aura sûrement du monde, plus que l’année dernière qui a pourtant déjà vu affluer beaucoup d’auditeurs.

Quel programme le directeur Ferran Gili-Millera aura-t-il concocté? Il faudrait être dans le secret des dieux pour le connaître, tant il est vrai qu’il tient à surprendre ses auditeurs. Il ne me reste donc qu’à vous souhaiter beaucoup de plaisir à l’écoute de ce concert exceptionnel, si vous avez l’occasion d’y assister (à 11h à la salle communale de Plainpalais).

Concert de l'An

Concert de l'An


10/01/2018

Le poids des urgences

La Tribune de Genève de ce jour se penche sur les nombreuses démissions de Conseillers municipaux de la Ville de Genève. Elle met l’accent sur les débats stériles durant les séances plénières et un agenda chargé, analyse que je partage pleinement. Un des plus grands problèmes a été mentionné par Astrid Rico-Martin: «On passe des soirées entières à traiter des urgences sans que l’ordre du jour n’avance d’un iota.»

Bien entendu, il faut parler des urgences et d'une manière urgente. Hélas, les «urgences» n’en sont que rarement. Le plus souvent, il s’agit d’un sujet politique que tel ou tel groupe, souhaite mettre en avant, au détriment du travail parlementaire ordinaire, bien moins passionnant. Pire encore, il peut s’agir d’objets de discussion qui n’ont strictement rien à voir avec la Ville de Genève, comme par exemple la détention du directeur local turc d’Amnesty International encore tout récemment. Pas étonnant donc que cela frustre ceux qui souhaiteraient réduire l’ordre du jour bien trop long. A noter que le président Jean-Charles Lathion a réussi à réduire ces débats stériles à une séance, soit à la deuxième soirée des séances après 20h30.

Dans le brouillard

Dans le brouillard


07/01/2018

Un souvenir d'enfance en Suisse romande

Mon premier contact avec la Suisse romande a eu lieu en 1964. Avec mes deux sœurs cadettes, j’ai accompagné mes parents à l’exposition nationale à Lausanne, tandis que la troisième sœur, trop petite pour venir, est restée chez son oncle. Nous logions dans une auberge à Aigle. Notre coccinelle avait tout de même besoin de franchir Les Mosses, car l’autoroute n’existait pas encore.

Il fallait de la patience et remettre de l’eau dans le système de refroidissement de son moteur pour arriver à destination.


J’ai encore des photos de ma visite à l’Expo 64, mais je ne me rappelle plus de grand chose. En revanche, je me souviens encore très bien d’avoir mangé la fondue à Aigle dans un grand tonneau de vin. J’ai aussi été très impressionné par notre baignade dans le lac Léman, car il était possible de s’avancer beaucoup sans perdre pied. Mon père savait nager le crawl, tandis que je l’attendais sagement depuis l’endroit où j’avais encore la tête et une bonne partie de la poitrine hors de l’eau. J’étais cependant loin de m’imaginer que je passerais la moitié de ma vie dans cette région.

By Paebi (Own work) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

Expo 64


06/01/2018

Scolarisation : les autres avant les nôtres, cela suffit !

Pour le Conseil d’Etat, les élèves domiciliés hors canton ne devraient être acceptés que dans les limites des places disponibles. L’UDC dénonce une discrimination inacceptable à l’égard de nos concitoyens alors que les enfants de clandestins sont scolarisés gracieusement et sans difficultés dans nos écoles publiques. Une motion invitant le Conseil d’Etat à ne pas exclure les élèves genevois et confédérés domiciliés hors canton de nos écoles est déposée ce jour par le député et candidat au Conseil d’Etat Stéphane Florey.


La possibilité d’exclure de l’école obligatoire les enfants suisses domiciliés hors du canton consterne leurs parents qui paient leurs impôts à Genève et qui participent ainsi au financement de nos écoles contrairement aux sans-papiers qui n’en paient pas et qui font gonfler les effectifs de manière à péjorer notre système scolaire. Les Suisses vivant en France voisine refusent d’être traités comme des citoyens de seconde classe et que leurs enfants soient privés d’accès à l’école publique genevoise pour une modeste économie de 3,4 millions sur les 1,2 milliards que coûte la politique publique « Formation ».

Les élèves suisses résidant en France voisine n’ont fait qu’accompagner leurs parents chassés par la hausse vertigineuse des prix du logement, imputable à la croissance démographique démesurée que connaît notre canton. La majorité de ces personnes contraintes de se domicilier hors du canton conservent des liens sociaux, culturels et affectifs avec Genève. Malgré un domicile physique en France voisine, ces personnes ont gardé le centre de leurs intérêts vitaux à Genève, là où elles disposent des attaches économiques et personnelles les plus fortes. L’UDC reste le seul parti qui défend les intérêts de ses concitoyens qu’ils demeurent en Suisse ou à l’étranger. A ce propos, les Suisses de l’étranger constateront que l’UDC est la seule formation politique à se préoccuper de leurs intérêts y compris en matière d’éducation.

Communiqué de presse UDC-Genève du 5 janvier 2018. Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Marc Fuhrmann

Marc Fuhrmann



05/01/2018

Revenir à la juste mesure: Oui à «No Billag»

La question à se poser au sujet de la votation du 4 mars 2018 est surtout de savoir si nous voulons un vrai service public ou plutôt financer la folie des grandeurs.

Le conseiller national soleurois Christian Imark rappelle ainsi dans le mensuel Franc parler que la SSR exploite 17 chaînes de radio et 7 chaînes de télévision ainsi que 8 sites internet avec une offre journalistique. Il faut encore y ajouter 108 comptes Facebook, 54 comptes Twitter et 32 comptes Instagram, ainsi que 42 canaux Youtube en dix langues. Son offre en ligne coûte ainsi la «bagatelle» de 56 millions de francs à la SSR.

Ces informations ont été fournies par le Conseil fédéral en réponse à une question du conseiller national zurichois Claudio Zanetti. Ils prouvent à eux tous seuls que «No Billag» n’attaque nullement le service public de la SSR, mais sa volonté d’évincer les concurrents privés du marché.

By Pymouss (Own work) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

La tour de la RTS à Genève


04/01/2018

Les vaccins et la propriété intellectuelle (2)

Les vaccins sont des préparations biologiques qui entraînent l’immunité contre des maladies spécifiques, en provoquant le plus souvent une réaction du système immunitaire. Il peut s’agir d’une forme atténuée ou morte d’un microorganisme, d’une partie de microbes ou d’un acide microbien désoxyribonucléique ou de composés qui imitent des produits microbiens.

L’exposition à de tels produits entraîne la production de cellules immunitaires avec des spécificités pathogènes que le corps retient pour très longtemps. Elle provoque une réponse rapide du corps en cas d’exposition subséquente.

En pleine séance

En pleine séance


03/01/2018

Mots d’ordre de l’UDC-Genève pour les votations du 4 mars 2018

L’UDC-Genève s’est réunie le 12 décembre à Lancy pour décider de ses mots d’ordre pour les votations du 4 mars prochain. Avant d’entamer sa traditionnelle soirée de l’Escalade couronnée de succès avec un nombre record de participants, l’Assemblée générale s’est prononcée de la manière suivante :

Votations fédérales
Arrêté fédéral concernant le nouveau régime financier 2021 - C’est OUI

La Confédération est tenue selon la constitution fédérale de mettre fin à la perception ses deux sources de revenus, la TVA et l’impôt fédéral direct, à la fin de l’année 2020. Elle doit proposer au peuple et aux cantons à intervalles longs mais néanmoins réguliers un nouveau régime financier afin de prolonger la perception de ces impôts, ici jusqu’en 2035. La politique et le peuple ont ainsi la possibilité de discuter régulièrement de la politique financière fédérale, et peuvent ainsi agir de manière mesurée sur les finances publiques. Pour l’UDC-Genève, rejoignant la position de ses Conseillers nationaux, la confiance accordée à l’occasion du nouveau régime financier 2021 n’est pas synonyme de blanc-seing et cette confiance n’exclut pas le contrôle.
Les membres UDC-Genève ont voté très majoritairement OUI à cet arrêté fédéral.
Initiative populaire du 11 décembre 2015 «Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)» - C’est OUI

L’initiative prévoit que la Confédération ne subventionne aucune chaîne de radio ou de télévision et qu’aucune redevance de réception ne peut être prélevée par la Confédération ou par un tiers mandaté par elle. Pour l’UDC-Genève, tout le monde doit pouvoir décider comment il souhaite dépenser l’argent qu’il gagne. Chaque individu doit avoir le droit de décider librement s’il est d’accord de dépenser plus de 450 francs par an pour la radio et de la télévision. Pour beaucoup de personnes, cette dépense contrainte représente une somme importante à débourser. Douloureuse pour le portemonnaie des ménages, la redevance l’est aussi pour les les PME qui seront bientôt obligées de payer jusqu’à 39’000 francs par année de redevance radio et télévision.

Les membres UDC-Genève ont voté très majoritairement OUI à l’initiative.

Communiqué de presse UDC du 3 janvier 2018.

Pour info :
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Céline Amaudruz, conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC

«No Billag» au menu

OUI à «No Billag» au menu


01/01/2018

Bonne et heureuse Année 2018!

Qu'elle soit à la hauteur de vos attentes et vous remplisse de satisfaction, joie et bonheur, tant sur le plan de la santé que du succès. 


L'année 2017 vient de s'achever dans la joie. Des célébrations ont eu lieu dans le monde entier. Les mesures de sécurité prises ont été à la hauteur de sorte qu'aucun attentat n'est venu perturber cette fraternité qu'Emmanuel Macron a mis en avant pour l'année 2018. Il est vrai que les Américains sous Donald Trump avaient permis que les Russes battaient l'Etat Islamique en Syrie et que la coalition sous leur direction les anéantissaient en Irak. Bien entendu, cela n'intéresse pas les médias qui préfèrent se concentrer sur les tweets du Président américain. Ainsi est fait le monde.

Genève, quant à elle, reste dans l'expectative. Le budget n'est pas encore voté, mais sur de bons rails. Au niveau cantonal, les élections se préparent en douceur. L'UDC est fin prêt avec trois excellents candidats au Conseil d'Etat, Stéphane Florey, Thomas Bläsi et Yves Nidegger. Après avoir aidé à faire élire Mauro Poggia en 2013, pourra-t-elle pour la première fois placer un des siens? Premier élément de réponse le 15 avril prochain.

La Ville de Genève attend son budget qui devrait être voté dans les semaines qui viennent. Sinon elle n'est pas un musée et quelques beaux projets de constructions attendent leur réalisation.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour que chacun réussisse cette nouvelle année 2018 et c'est ce que nous vous souhaitons.

Campagne paisible