Le canton de Genève est particulièrement touché par la progression du tourisme d’achat depuis l’abandon du taux plancher. En France voisine, d’immenses surfaces commerciales ciblant la clientèle genevoise sont construites à quelques encablures de la frontière. Pour ne rien arranger, les commerces genevois sont soumis à des horaires illisibles qui ne permettent pas de fidéliser la clientèle. C’est pourquoi le député et candidat au Conseil d’Etat Stéphane Florey dépose un projet de loi permettant une ouverture des commerces selon un horaire uniformisé (fermeture ordinaire à 20 heures du lundi au samedi).
En France voisine, le développement de l’offre commerciale destinée aux clients domiciliés en Suisse continue, comme notamment la construction d’un centre commercial près de Saint-Genis-Pouilly d’une surface de 54'000 m2 et pouvant accueillir 70 enseignes. L’ouverture du CEVA, prévue fin 2019, risque de favoriser le déplacement d’une partie de la clientèle des commerces genevois et d’accroître la zone de chalandise des commerces annemassiens. D’ailleurs, une enseigne va agrandir la surface commerciale de son magasin situé près de la gare d’Annemasse de 2700 à 5900 m2. Outre le franc fort, des choix malheureux comme le développement des interdictions de circuler au centre-ville ainsi que la suppression de places de stationnement ont causé énormément de tort au commerce genevois, sachant que les grands centres commerciaux de France voisine disposent de grands parkings gratuits qui drainent chaque jour de nombreux clients genevois. Autant de clients perdus par les commerçants genevois et de postes menacés dans un secteur qui pèse près de 20'000 emplois.
Genève : des horaires illisibles et peu attrayants
Les enseignes actives en France voisine bénéficient d’horaires plus étendus que ceux imposés aux commerces genevois par la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM). L’autre constat est que ces commerces ferment tous les jours de la semaine et le samedi à une heure régulière, à la différence des commerces genevois dont les heures de fermeture variables (6 jours, 4 horaires de fermeture différents) ne permettent pas de fidéliser la clientèle.
Genève doit ouvrir plus, mais surtout ouvrir mieux !
Les commerçants genevois ont pu constater qu’une seule ouverture hebdomadaire retardée n’avait pas beaucoup de sens, parce que la clientèle, plutôt que faire ses achats jusqu’à 21 heures un seul soir par semaine, préférerait une modeste extension des horaires d’ouverture et disposer d’un horaire unique tous les jours de la semaine, avec une fermeture ordinaire à 20h du lundi au samedi. Le projet de loi rendra possible l’application d’un horaire unique, lisible, permettant de fidéliser des consommateurs habitués à un horaire régulier.
(Communiqué de presse UDC-Genève du 25 janvier 2018)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député et candidat au Conseil d’Etat
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.