18/12/2019

Budget 2020 de la Ville de Genève : Exercice réussi pour l’UDC

En une seule journée, le budget accepté à la satisfaction générale - hormis la gauche extrême qui s’est abstenue. Ce budget était le dernier de la législature avec l’élection d’un nouveau Conseil administratif et d’un nouveau Conseil municipal en mars prochain. Tout le monde souhaitait se quitter dans un climat apaisé et positif après les nombreux scandales dont la commune a été la victime durant l’exercice écoulé. Cela fut chose faite malgré les difficultés de la tâche liées aux difficultés et incertitudes économiques, sociales et politiques du moment, au poids de la dette communale, aux problèmes rencontrés dans l’application des nouvelles règles comptables fédérales (MCH 2), aux litiges graves et permanents dus aux conflits de compétence nés du non-achèvement de la législation sur la répartition des tâches entre communes et canton, et à la marge de manoeuvre réduite du délibératif - et non pas législatif - de la ville face à la toute-puissance de l’exécutif, lequel bénéficie institutionnellement de la protection unilatérale et quasi absolue du Conseil d’Etat...

Ce succès a été rendu possible grâce l’excellent travail effectué par les commissions spécialisées (arts et culture, sport, travaux & aménagement, sociale et solidarité, environnement urbain et sécurité), puis par la commission des finances (CF), pour trouver un terrain d’entente satisfaisant aux yeux des visions politiques des uns et des autres, tout en préservant l’intérêt commun. Le résultat finalement trouvé par la majorité de cette dernière commission a été globalement accepté par l’exécutif de la Ville à la condition toutefois que la baisse du centime additionnel demandée ne soit pas supérieure à celle obtenue en 2019 - solution à laquelle l’ensemble des partis s’est finalement rallié. Cette prise de position de bon sens et de courage a été à l’origine du succès finalement et rapidement obtenu en séance plénière du 14 décembre.

Ce succès aurait pu être plus rapide encore si les partis de la droite élargie (PLR, PDC, MCG et UDC) avaient tous accepté de s’en tenir aux résultats du vote de la CF et renoncé en conséquence à présenter de nouveaux amendements en plénière. C’est cette solution que l’UDC s’est imposée pour elle-même et qui s’est traduite par son refus de toute proposition non soumise au contrôle préalable des commissions spécialisées et à celui de la commission des finances, cela quel que soit l’auteur ou le parti concerné. La Droite élargie s’est malheureusement mêlée au concert des récriminations de toute dernière heure initié par les partis de la gauche - singulièrement du Parti du Travail -, ajoutant en cela à la confusion des esprits et à la prolongation inutile des débats heureusement entrecoupés de déclarations cinglantes par lesquelles le Conseil administratif a relevé le caractère illégal de plusieurs des amendements formulés par leur auteur, qu’il soit de droite ou de gauche…

Au final, le budget de fonctionnement 2020 tournant autour d’un peu plus de 1,2 milliard avec un excédent de charges de près de 20 millions a été accepté par 69 OUI, 0 NON et 7 abstentions (gauches diverses). Il consacre le maintien de la politique du Conseil administratif pour la seule année à venir, politique qui ne rencontre pas l’adhésion de l’UDC (notamment en matière de solidarité internationale, d’immigration sauvage, de politique culturelle, d’aménagement du territoire et de sécurité) et que notre section combattra résolument avec une équipe et des armes nouvelles lors de la campagne électorale qui vient de s’ouvrir sous la direction de son jeune et dynamique président Mathieu Romanens.

Ce résultat remarquable est grandement dû aux efforts déployés par le groupe UDC tant en commissions qu'en plénière. Au cours de celle-ci, notre collègue Pascal Altenbach, candidat à l’élection du Conseil administratif, a été le seul à défendre avec force, brio et panache notre armée de milice à l’occasion de la suppression d’une subvention de CHF 3’000.— destinée à l’association genevoise des Sous-Officiers, suppression demandée par le Parti du Travail. Sa victoire fut heureusement complète et obtenue de la plus pacifique des manières !

 Cela est un bon signe pour l’avenir de notre parti en Ville de Genève et celui de ses citoyen-ne-s-contribuables qui ont dû être légitimement révoltés par la masse et le coût des amendements électoralistes présentés de toutes parts et au tout dernier moment. Un scandale et une honte à la fois !

Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève
Pierre Scherb, chef de groupe UDC au Conseil municipal Ville de Genève

Communiqué de presse UDC du 16 décembre 2019.

Tout le monde est content

Tout le monde est content



11/12/2019

Les succès de ma vie (souvenir du 7.8.2011)

Une vie, c’est une suite de succès et d’échecs. Nous avons souvent tendance à nous concentrer sur les déboires en oubliant les réussites. En ce que je suis concerné, je m’en suis rendu compte après avoir écrit, il y a quelques jours, un résumé de mon autobiographie.

Pourtant, j’ai appris tôt à me concentrer sur mes succès et ceux des autres, en participant à une formation de Dale Carnegie (j’y reviendrai, car c’est un de mes succès). Pour aujourd’hui, j’aimerais plutôt vous raconter comment j’ai arrêté de fumer.

J’avais commencé à fumer quand j’étais en apprentissage (j’ai obtenu ma maturité en formation parallèle). Lorsque je faisais mon école de recrues, j’ai failli arrêter, tellement j’avais de la peine à monter et descendre les escaliers de la caserne. Pourtant, je n’ai pas réussi à le faire. Par la suite, j’ai arrêté plusieurs fois de fumer pour deux semaines, trois semaines, une fois même pour trois mois. La tentation était toujours plus grande et j’ai vite fait de reprendre ma consommation journalière d’un paquet.

Je fumais des Mary Long, des Gitanes, des Gauloises et j’en passe. Un jour, j’ai subi un accident et je suis tombé dans un coma. Je suis resté hospitalisé durant deux ou trois semaines. Deux ou trois semaines sans fumer…

Les fumeurs peuvent s’imaginer l’envie que j’avais d’allumer une cigarette ! Tout naturellement, je suis rentré à la maison, monté dans ma chambre où j’ai pris un paquet qui y traînait encore. Surprise, je ne supportais plus l’odeur des cigarettes. Elles avaient dû se gâter durant mon absence. Mais les cigarettes que j’ai achetées par la suite avaient la même odeur et étaient ainsi devenues insupportables pour moi.

Vous pensez donc que c’était la fin de mon goût pour le tabac ? Que nenni ! Au lieu de cela, j’ai remarqué que j’arrivais encore à fumer les tabacs américains (Camel, Winston), ce que j’ai fait de plus belle.

(A suivre)

Pierre Scherb

P.S. Encore un succès : j’ai appris à faire un site internet moi-même. Voyez le résultat en cliquant ici.


06/12/2019

Le tube de l’été – les tubes de ma vie (2, souvenir du 10.8.2011)

Le sacre du printemps de Igor Stravinski était pour lui le plus grand choc musical de sa vie. Ne voit-on pas surtout chez l’autre ce qu’on porte en soi-même ?

Il veut donc aller à Montana, dans son costume de joueur de golf. Quand ? Bientôt, mais en tout cas pas aujourd’hui. Demain peut-être, mais sûrement bientôt. Et avant de partir, il prend sa guitare…

Et se fait plaisir.

A écouter et réécouter :

Montana de Franck Zappa !



Pierre Scherb

P.S. J’ai appris à faire un site internet moi-même. Voyez le résultat sur www.pierrescherb.ch.

24/11/2019

Un dimanche de votation

Pas moins que 8 objets au menu. Les Genevois ont été fortement sollicité ce week-end lors de cette dernière votation de l'année 2019. Pas étonnant donc qu’ils aient été moins nombreux à faire le déplacement au local de vote. J’ai pu le constater personnellement dans le local de vote que je préside. Je ne vais donc pas m’étaler maintenant sur le résultat, car d’autres l’ont déjà fait de sorte qu’il n’y a pas grand chose à ajouter, sinon dans une prochaine note.

Je me concentre ici surtout sur l’aspect positif de ses votations, c’est-à-dire l’engagement sans faille des jurés. Bien sûr, il y a toujours l’un ou l’autre qui ne peut pas venir pour diverses raisons. Le plus souvent, ils proposent spontanément de venir servir lors de la prochaine votation. Les autres viennent avec une certaine curiosité. Ils rentrent toujours avec un  sentiment prononcé de fierté. Ils ont peut-être pour la première fois dans leur vie représenté le pouvoir de l’état. Ils ont surtout rendu un grand service à la Suisse et au bon fonctionnement de notre système démocratique. Qu’ils soient encore sincèrement remerciés!

Au-dessus du brouillard

Au-dessus du brouillard


21/11/2019

Parking Clé-de-Rive: un recours abusif

Le projet de parking Clé-de-Rive a été accepté par le Conseil municipal lors de sa dernière  séance. Un délai de 40 jours a ainsi commencé à courir, afin de récolter 3’200 signatures pour le référendum, délai qui arrive à échéance le 13 janvier 2019. Craignant ne pas réussir à récolter ces signatures, la gauche préfère introduire un recours. Elle se plaint auprès du Service des affaires communales (Safco) que le règlement du conseil municipal n’aurait pas été respecté.

La Tribune de Genève retient que la présidente du conseil municipal avait le droit de fixer la date du troisième débat. Elle n'aurait pas dû accepter le vote de la motion d'ordre présentée par la droite élargie. Or, en argumentant ainsi, la gauche oublie allègrement qu’il appartenait aussi à la présidente de changer cette date après l’avoir fixée dans un premier temps au 3 décembre et après avoir constaté qu’il était préférable de considérer que même la présidente était liée par la motion d’ordre qui demandait la continuation du débat le même jour.

La future zone piétonne

La future zone piétonne


20/11/2019

Nouvelle stratégie de publication

Après une période prolongée durant laquelle je me suis contenté de publier les communiqués de presse de mon parti, je souhaite maintenant revenir à une façon plus classique d’écrire un blog. J’envisage ainsi de publier plutôt des notes écrites par moi-même ou par des amis qui souhaitent voir leurs articles publiés ici. Les thèmes restent en principe les mêmes, c'est-à-dire le droit, la politique, Genève, la Suisse, le monde, etc.

Je vais essayer de rapporter, dans la mesure du possible et sans violer le secret professionnel, les événements qui peuvent arriver dans un cabinet juridique. J’aimerais bien aussi apporter une touche d’humour, sans heurter qui que ce soit. Cela sera un sacré défi, car l’humour et la méchanceté vont souvent main dans la main.

Le lever de rideau

Le lever de rideau


18/11/2019

Affaire Adeline : l’UDC dénonce les libertés prises par le Conseil d’Etat qui risquent de conduire à un nouveau drame.

Il y a six ans, le 13 septembre 2013, Adeline M., jeune sociothérapeute, était retrouvée morte dans un bois de Bellevue. Assassinée par Fabrice A., un détenu de la Pâquerette, qu’elle avait accompagné pour une sortie dans un centre équestre. Les années ont passé, des rapports ont succédé aux rapports ; l’assassin a été condamné. Et aujourd’hui, dénonce la Commission de contrôle de gestion (CCG), on ne peut, malheureusement, pas exclure une «nouvelle affaire Adeline», toutes les mesures nécessaires n’ayant pas été adoptées par le Conseil d’Etat genevois !

«L’UDC Genève, très impliquée dans la sécurité des Genevois, ne peut que s’inquiéter des libertés prises par le Conseil d’Etat dans ce drame ayant conduit à la mort d’Adeline», constate le député Thomas Bläsi.

Ce matin, au cours d’une conférence de presse, les députés membres de cette commission Thomas Bläsi (UDC), Bertrand Buchs (PDC) et Jean-Charles Rielle (PS) ont expliqué que la CCG - forte de 14 membres - avait refusé à l’unanimité le rapport que leur avait transmis le Conseil d’Etat sur le travail rendu par la Commission d’enquête parlementaire chargée d’analyser les circonstances ayant conduit à la mort de la jeune femme.

Plusieurs choses sont pointées du doigt. D’abord, le fait que l’ancien conseiller d’Etat en charge de la sécurité, Pierre Maudet, ait assuré, au lendemain de l’assassinat d’Adeline M., que toutes les mesures avaient été prises afin qu’un tel drame ne se reproduise pas. Une affirmation remise en cause par son successeur au département de la sécurité, Mauro Poggia. Des exemples ? Aucune formation intitulée «prise en charge des personnes détenues avec des troubles psychiatriques» n’a été dispensée aux agents pénitentiaires de Curabilis sous prétexte qu’aucun d’entre eux ne s’était inscrit aux cours, sans doute par manque d’effectifs (12% de taux d’absentéisme à Curabilis). La Commission de contrôle de gestion exige – cela semblait pourtant une évidence – que cette formation soit rendue obligatoire. Elle demande également que les agents de détention interviennent obligatoirement à deux à Curabilis, ce qui n’est toujours pas le cas dans cet «hôpital prison» ou cette «prison-hôpital», c’est selon…

Au cours de ses longues et détaillées investigations, la Commission a découvert qu’il n’existait pas de remontée systématique des informations des agents de terrain quant à la dangerosité d’un détenu. Tout comme il existe un risque de pertes d’informations lorsque des prisonniers sont transférés d’un pays étranger en Suisse.

La CCG déplore par ailleurs l’arrêt de la sociothérapie, un pilier indispensable de la réinsertion selon Thomas Bläsi.  S’il faut à l’évidence changer la façon de la mettre en pratique, un nouveau concept de sociothérapie doit être proposé par le Conseil d’Etat rapidement avec un calendrier de mise en application.

Le rapport du Conseil d’Etat ayant été refusé par l’unanimité de la Commission de contrôle de gestion, il sera traité en urgence lors de la prochaine session du Parlement et repartira au … Conseil d’Etat.

Communiqué de presse UDC du 11 novembre 2019.

Pour plus de renseignements

Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève, vice-présidente de l’UDC Suisse, conseillère nationale

Thomas Bläsi, député, membre de la Commission de contrôle de gestion

Adeline Baldacchino

Adeline Baldacchino

14/11/2019

Le parking Clé-de-Rive et la zone piétonne passent la rampe du Conseil municipal de la Ville de Genève

22h20, la «droite élargie» impose la construction du parking Clé-de-Rive ainsi que la zone piétonne alentour. Un référendum est attendu ; les Genevois auront leur mot à dire dans ce dossier. Et c’est tant mieux !

A l’occasion de ce débat, sur la construction d’un nouveau parking ainsi que du réaménagement en zone piétonne du périmètre de Rive, nous voilà pris dans un énième épisode du feuilleton anti-bagnoles scénarisé par la gauche.

Bien que nous partagions certaines préoccupations de la gauche devant un développement constant de notre population – développement qu’elle soutient mordicus – et par conséquence de l’augmentation des besoins de déplacements, il nous paraît sensé d’adapter, là où on le peut encore, nos infrastructures au besoin des Genevois, sans sectarisme, donc sans désavantager l’un ou l’autre moyen de transport.

Ce nouveau parking est un projet important, à contre-courant de la politique de mobilité menée par la majorité de ce Conseil municipal consistant à flinguer le transport privé motorisé, bien que ce dernier reste le principal moyen de transport dans notre canton malgré toutes les entraves imaginables que la gauche inflige à une très large partie de la population. Pourtant ce projet s’inscrit dans la volonté populaire de piétonniser l’hyper-centre de notre commune, ce qui devrait plaire à cette même gauche.

C’est un projet qui respecte notre Constitution. En son article 190, ne précise-t-elle pas que l’Etat « facilite les déplacements en visant la complémentarité, la sécurité et la fluidité des divers moyens de transport publics et privés.». Et toujours dans le même article, ne rappelle-t-elle pas également qu’elle « garantit la liberté individuelle du choix du mode de transport». Si notre population ne cesse d’augmenter, la fluidité du trafic, quant à elle, ne cesse de diminuer. Entre 2010 et 2015, la vitesse moyenne a diminuée pour les déplacements effectués avec des transports individuels motorisés (voiture, moto, scooter, vélomoteur, etc.), passant de 22,4 à 20,6 km/h.

Sans surprise, les déplacements en transports individuels motorisés les plus lents sont ceux qui s'effectuent au centre du canton et les plus rapides entre les communes périurbaines et celles suburbaines. L’une des causes de ce ralentissement, outre les innombrables chantiers complexifiant à l’extrême tout déplacement dans notre commune, c’est la recherche de places de parking. La récente décision du Gd Conseil de supprimer 4'000 places de parc ne va évidemment pas améliorer ce fait et encore moins respecter notre Constitution.

Mais revenons à la proposition du Conseil administratif  (PR-1305) qui apporte une solution, quoi qu’en disent ses détracteurs, proposée sous la forme d’une convention signée entre la société Parking Clé-de-Rive et la Ville de Genève. Elle pose comme principe premier la réalisation conjointe et simultanée du parking et de la zone piétonne. Nous décidons aujourd’hui de l’octroi du droit de superficie, nous demandons aujourd’hui au Gd Conseil l’octroi d’une concession d’utilisation accrue du domaine public, nous votons aujourd’hui un financement des aménagements de surface et en sous-sol, nécessaires à ce projet.

Je note au passage que le coût de réalisation de la zone piétonne, 34 millions de francs, n’est pour une fois pas particulièrement excessif au regard du prix de certains parcs ou certaines places que la Ville a récemment réaménagés.

L’UDC avait approuvé en 2009 le plan directeur communal qui conditionnait la réalisation d’une première zone piétonne à la réalisation d’un parking souterrain. Nous maintenons cette décision après avoir étudié longuement ce projet. Avec en prime, le réaménagement du Rond-Point de Rive et du Cours de Rive, qui est sans doute l’endroit le plus moche et peut-être le plus dangereux de la commune.

Principalement parce que les 498 places de parc supprimés en surface seront totalement compensées par la réalisation de ce parking, dont 100 places seront réservées pour les habitants des Eaux-Vives. Il est heureux que l’on y ait pensé, ne résolvant qu’en partie le cauchemar de ces habitants en recherche continuelle de places de parc.

200 places seront supprimées dans le périmètre proche de Rive, dès le début des travaux. Elles manqueront dans ce secteur et reporteront les automobilistes sur le pourtour de Rive, générant ainsi plus de trafic et de complications pour tous les usagers. J’espère vivement que les services de M. Pagani prendront en compte ce handicap et que des signalisations efficaces seront proposées aux usagers.

Certes, ce projet est loin d’être totalement satisfaisant. Ce serait bien la première fois qu’un projet genevois serait parfait. Je pense à la circulation des bus à deux voies dans chaque sens dans la rue d’Italie ou encore la création de zones piétonnes autorisées aux vélos et autres moyens légers et parfois farfelus de déplacements à deux roues. Ces zones piétonnes seront indiscutablement dangereuses pour les piétons et plus particulièrement pour les personnes âgées et les personne handicapées. Le groupe UDC attend de la Ville des solutions pratiques pour sécuriser ce secteur.

Alors, ce projet est-il désuet, est-il aussi archaïque que l’affirme la gauche ? Pour l’UDC, ce projet n’est pas parfait mais pas au point de le refuser, telle est la conclusion qui nous amène à soutenir la proposition du Conseil administratif.

Newsletter UDC N° 293 du 13 novembre 2019

Intervention d'Eric Bertinat, conseiller municipal Ville de Genève

Intervention d'Eric Bertinat, conseiller municipal Ville de Genève


13/11/2019

Votations du 9 février 2020 : Les mots d’ordre de l’UDC Genève

L’UDC-Genève a décidé de ses mots d’ordre pour les votations du 9 février 2020, suite à son assemblée générale extraordinaire qui s’est tenu le lundi 11 novembre 2019.

Votations fédérales

Objet n°1: Initiative populaire du 18 octobre 2016 «Davantage de logements abordables»

Acceptez-vous l'initiative populaire du 18 octobre 2016 «Davantage de logements abordables»?

C’est NON
Cette initiative est inutile et obsolète pour Genève ; il n’y a plus de pénurie de logements hormis dans deux ou trois cantons suisses. De plus, le taux de logements d’utilité publique est déjà supérieur au taux réclamé par l0initiative.-

Objet n°2: Discrimination et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle

Acceptez-vous la modification du 14 décembre 2018 du code pénal et du code pénal militaire
(Discrimination et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle)?

C’est NON
Les partisans de la modification de l’article 261 bis du Code pénal ont pour objectif d’interdire les opinions qui ne sont pas les leurs. Sous le couvert hypocrite de la tolérance, on cherche à bannir celles et ceux qui pensent autrement qu’eux.

Votations cantonales

 Objet n°1: Abolition de l'impôt sur les chiens

Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale sur les contributions publiques (LCP) (Abolition de l'impôt sur les chiens) (D 3 05 – 12246), du 1er mars 2019?

C’est OUI
Cet impôt totalement obsolète a été créé à l’origine pour lutter contre la prolifération des chiens errants. Aujourd’hui encore le chien est le seul animal de compagnie à être taxé ; l’impôt sur les chiens pénalise notamment les personnes âgées au faible revenu et ne représente que 0,02% du budget de l’Etat.

Objet n°2: Limites de zones sur le territoire de la commune de Meyrin

Acceptez-vous la loi modifiant les limites de zones sur le territoire de la commune de Meyrin (création d'une zone de développement 3 située entre les chemins des Sapins, Riant-Bosquet et Terroux) (12136) du 10 avril 2019?

C’est NON

Objet n°3: Limites de zones sur les territoires des communes de Meyrin et Vernier

Acceptez-vous la loi modifiant les limites de zones sur les territoires des communes de Meyrin et Vernier (création de deux zones de développement 3 situées entre les chemins des Ailes, du Ruisseau et de l'Avanchet, et à l'intérieur du quartier des Avanchets) (12137) du 10 avril 2019?

C’est NON
Dans les cas de ces deux déclassements, l’UDC Genève considère que l’on doit absolument cesser de surdensifier le canton et arrêter de détruire les zones villas.

Communiqué de presse UDC du 13 novembre 2019.

Garder le cap

Garder le cap


12/11/2019

Ouf, les nationalités ne seront pas supprimées des communiqués de presse

C’est un vieux serpent de mer, presqu’aussi long que celui de la traversée du lac. Fallait-il, oui ou non, supprimer les nationalités des personnes qui ont commis un délit et dont l’affaire se retrouve dans un communiqué de presse rédigé par les services de police. Une motion verte (M2434) avait été déposée au Grand Conseil demandant la suppression de ces renseignements qui, selon les Verts, ne faisait qu’attiser la haine et n’apportait rien sur la commission du délit. «C’est faux ! » rétorque Marc Fuhrmann rapporteur de minorité. «C’est lorsque l’Etat commence à cacher des choses à sa population que cela commence à mal tourner. » Pour l’UDC Genève, la motion des Verts était superflue et constituait une obstruction à la liberté de la presse, garantie par notre Constitution.

L’UDC Genève se félicite que les Genevois puissent continuer de de connaître la nationalité de ce cambrioleur, celle de ce voleur de sacs ou encore celle de cet énergumène qui a proposé de la drogue à une jeune fille de 15 ans.

Que souhaitait-on cacher de toute façon ?  La triste réalité, c’est que 90% des prisonniers de Champ-Dollon sont des étrangers et aucune manipulation de l’information n’y changera rien.

Au vote du Grand Conseil, les députés se sont retrouvés partagés en deux blocs égaux. Et c’est le président du Parlement Jean-Marie Voumard (MCG)– un ancien gendarme - qui a tranché. Oui, on pourra toujours lire les nationalités des criminels dans les communiqués de presse. Et c’est une très bonne nouvelle pour l’UDC !

Pour plus d’informations :

Marc Fuhrmann, député UDC

Christo Ivanov, député UDC et chef de groupe

Sommes-nous tous citoyens du monde?

Sommes-nous tous citoyens du monde?


08/11/2019

Des prestations transitoires pour inciter les syndicats à approuver l’accord-cadre et combattre l’initiative de limitation

L’UDC Suisse est consternée de voir le Conseil fédéral accepter sciemment de graves inconvénients politiques, économiques et sociaux pour la Suisse simplement pour acheter l’adhésion des syndicats à l’accord-cadre et leur opposition à l’initiative de limitation qui sera bientôt soumise au peuple. Les prestations transitoires ne répondent à aucun besoin social réel et il est prouvé qu’elles nuisent aux personnes qu’elles sont censées aider, c’est-à-dire les femmes et les hommes qui ont travaillé durement pendant des décennies, qui ont assuré individuellement leur prévoyance et qui aujourd’hui se font licencier uniquement en raison de leur âge. Ce projet de rente du Conseil fédéral aura pour effet de pousser encore plus de salariés âgés dans les institutions sociales alors qu’elles peuvent et veulent travailler jusqu’à l’âge de la retraite.

Comme le Conseil fédéral le relève dans son message, ce projet de prestations transitoires pour les chômeurs âgés s’explique par les problèmes durables que pose la libre circulation des personnes. Le gouvernement propose que les salariés âgés ayant perdu leur emploi aient droit, s’ils répondent à certaines conditions, à des prestations transitoires jusqu’à l’âge de la retraite. Il renonce à une analyse fondée et détaillée des coûts de cette opération et se contente d’avancer le montant approximatif de 230 millions de francs. C’est donc la somme d’argent des contribuables que coûte la dissimulation d’un état de fait proprement inadmissible, à savoir la difficulté quasi insurmontable pour les travailleurs âgés de se réinsérer dans la vie professionnelle après avoir perdu leur emploi. Qui plus est, le message du Conseil fédéral est en totale opposition avec le projet d’augmenter parallèlement l’âge de la retraite des femmes à 65 ans. Si la proportion d’assistés sociaux chez les 60 à 64 ans a augmenté de 47% entre 2011 et 2017, c’est en premier lieu à cause de l’immigration incontrôlée que subit la Suisse. Or, ce train de mesures d’inspiration socialiste bénéficie principalement aux salariés étrangers qui profitent de généreuses préretraites et renoncent à assurer leur propre prévoyance vieillesse.

Au lieu d’attaquer le mal à la racine, le Conseil fédéral veut combattre des symptômes en ponctionnant les contribuables. Un projet du même genre avait été lancé en Allemagne et en Autriche, mais les deux pays ont eu l’intelligence d’y renoncer en constatant sa nocivité. Depuis, le taux des actifs a passé en Allemagne de 66,5 à 80% chez 55 à 60 ans et de 33 à 58% chez les 60 à 65 ans. Il est intolérable que la Suisse prenne aujourd’hui le chemin inverse.

L’UDC tient également à relever que le SECO a explicitement mis en garde lors de la consultation interne contre les incitations contreproductives provoquées par les prestations transitoires. Ce projet entrave précisément la réinsertion des chômeurs âgés et les décourage à suivre un perfectionnement professionnel. En réalité, cette lutte onéreuse et contreproductive contre les symptômes n’est pas autre chose qu’une campagne de votation menée à coup de centaines de millions de francs d’argent des contribuables. Les premières victimes en seront les travailleurs âgés qui doivent plus que jamais craindre de ne pas retrouver un emploi après leur licenciement.

Ces prestations transitoires récompensent les entreprises qui remplacent leurs employés âgés par des jeunes étrangers et qui sont donc coresponsables de l’immigration démesurée que subit notre petit pays. Ce projet aggrave le problème qu’il est censé résoudre en poussant les salariés âgés sur une voie de garage. L’UDC Suisse le combat donc avec détermination.

Newsletter UDC N° 291 du 30 octobre 2019

Ponctionner les contribuables, c'est non.

Ponctionner les contribuables, c'est non.


06/11/2019

Non, tout le monde ne peut pas rouler à vélo !

L’UDC prône le libre choix des moyens de transports et se félicite que le TCS ait réussi à obtenir plus de 7500 signatures pour son référendum cantonal contre la suppression de 4000 places de stationnement à Genève.

Quatre mille places de stationnement supprimées, c’était le 20% des places existantes. C’était aussi le résultat du vote du Grand Conseil, le 12 septembre dernier, de vouloir assouplir le principe légal de compensation des places de parc supprimées dans l’espace public. Mais le TCS a lancé son référendum contre la suppression arbitraire de ces places de parc, soutenu par l’UDC et le NODE (Nouvelle organisation patronale).

Aujourd’hui, l’UDC se félicite du résultat du TCS qui a réussi à obtenir plus de 7500 signatures pour son référendum.  «Notre parti a toujours fustigé cet acharnement contre les automobilistes et préfère accorder le libre choix de leur moyen de transport aux Genevois», indique Céline Amaudruz, vice-présidente de l’UDC Suisse, présidente de l’UDC Genève, conseillère nationale et candidate au Conseil des Etats du 10 novembre prochain.

L’UDC-Genève constate que les infrastructures actuelles ne correspondent plus aux besoins d’une population qui augmente un peu plus chaque jour sans compter que l’offre de transports publics est quasi nulle après 24h00 (ex: tram 18). De nombreuses personnes – notamment celles qui habitent en campagne ou qui doivent déposer leur enfant à la crèche, etc.  –  ne peuvent pas se passer de leur voiture . De nombreuses professions, dont beaucoup de PME œuvrant par exemple dans le transport de marchandises, de courriers rapides, certaines prestations de santé – sont déjà ralentis par les bouchons que connaît Genève du matin au soir et du soir au matin.  A l’évidence, il continue de manquer une multitude des places de parking dans notre canton, notamment du côté des Eaux-Vives et des Pâquis. Les autorités nous expliquent depuis des mois que le Léman Express va fluidifier le trafic. Mais peut-on obliger les gens à prendre le train en marche ? Veut-on faire de Genève une ville morte en supprimant les voitures ? Veut-on mettre encore davantage de pression sur les petits commerces, les restaurants et autres entreprises qui ont déjà de la peine à joindre les deux bouts. L’UDC continuera de défendre la liberté et le libre choix du moyen de transport des Genevois.

Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève, vice-présidente de l’UDC Suisse, conseillère nationale et candidate au Conseil des Etats.

Christo Ivanov, député UDC au Grand Conseil et chef de groupe

Communiqué de presse UDC du 31 octobre 2019.

Le Grand Conseil perd les pédales

Le Grand Conseil perd les pédales


04/11/2019

En pacifiant le monde, Donald Trump attise la haine des journalistes

Un des pays les plus dangereux du monde prêt à lancer une guerre atomique à tout moment n’est quasiment plus mentionné dans les médias. La Corée du Nord a servi de spectre à des générations de journaliste et, du jour au lendemain, après une visite de Trump sur place, ne fait plus parler de lui. La Syrie idem. L’Etat islamique qui faisait trembler le monde entier a été battu militairement ce printemps. Son leader Abou Bakr al-Baghdadi vient d’être débusqué, après une fuite de plusieurs années. Il a été traqué par un chien et plutôt que d’être mordu, a préféré tuer deux de ses enfants en actionnant sa ceinture d’explosifs.

Les journalistes en manque d’informations craignent donc pour leur travail. Il n’est par conséquent que logique qu’ils s’acharnent contre celui qui le menace: le président américain Donald Trump. Et ils ne sont pas encore au bout de leurs peines. L’éditorialiste de la Tribune de Genève se plaint ainsi de la pléthore des candidats du parti démocrate. Et de conclure que «jusqu’ici, aucun des prétendants n’a réussi à sortir du lot. Une perspective inquiétante pour tous les Américains qui rêvent de voir Donald Trump battu le 3 novembre 2020.»

Donald Trump et Vladimir Poutine

Donald Trump et Vladimir Poutine


03/11/2019

Le GIFF et le film Proxima d’Alice Winocour

Le droit mène à tout. C’est l’argument phare pour convaincre le collégien à entamer des études en droit. Les mauvaises langues disent plutôt: «Le droit mène à tout, à condition d’en sortir.» La réalisatrice parisienne Alice Winocour, durant ses études en droit, a bien rêvé de «défendre la veuve et l’orphelin».

Le dicton l’a cependant rattrapé. Elle a été amenée à réaliser trois court-métrages, après avoir complété sa scolarité par l'étude du scénario à l'école nationale supérieure des métiers de l'image et du son (La Fémis). Son premier long-métrage Augustine a été présenté à Cannes en 2012.

Son dernier film Proxima a été choisi pour être présenté lors de la soirée d’ouverture du «Geneva International Film Festival» (GIFF). Il présente la préparation de l’astronaute française Sarah à quitter la terre pour un séjour d’une année dans la station spatiale internationale. Les relations avec sa fille durant cette période y tiennent une place importante.

Nous tenons à féliciter la direction du GIFF de son excellent choix. En présence d'Alice Winocour, le film a été longuement applaudi. Un beau succès.

Alice Winocour présente son film

Alice Winocour présente son film


02/11/2019

La fête de la journée des morts (Fiesta del Día de Muertos) fait encore des vagues

Tandis que l’église catholique célèbre aujourd’hui la messe de commémoration des fidèles défunts, la ville de Genève organise une fête de la journée des morts au cimetière des rois, ce qui n’a pas failli d’être critiqué par l’UDC.

La magistrate Esther Alder a expliqué, dans un courriel adressé au conseil municipal qui s’était adressé à elle que, depuis le début de son mandat, il lui tient à cœur d’offrir la possibilité aux habitants de la Ville de découvrir la richesse patrimoniale de nos cimetières, mais également de favoriser les moments de réflexion sur le thème de la mort, sujet si tabou dans notre société.

Elle a ajouté: «En effet, se questionner sur notre finitude, parler de nos expériences de deuils passés, de la manière dont nous satisfaisons nos besoins en matière de rituels sont des exemples de sujets que le Service des pompes funèbres, cimetières et crématoire propose au public, par l’organisation de journées de réflexion, d’expositions d’art et de visites guidées thématiques.»

En présentant le rite funéraire qui se pratique au Mexique dénommé « Fiesta del Dia de Muertos », elle souhaitait donner la possibilité aux Genevois de découvrir une manière différente d’appréhender la mort et la relation que les vivants entretiennent avec leurs défunts. Elle a précisé qu’il s’agissait d’une présentation de ce rite par l’Association des Mexicains et amis du Mexique de Genève, d’une tradition culturelle et religieuse et non d’un divertissement auquel participeraient les personnes présentes.

L’événement se passerait exclusivement à l’intérieur de la chapelle. A toutes fins utiles, elle a également insisté à dire que la chapelle du cimetière des Rois n’était pas consacrée et qu'aucun défunt ne reposerait ce soir dans les chambres funéraires.

Le public pourrait entrer selon la liste des inscriptions et les personnes déguisées ou grimées ne seraient pas acceptées. Le Service avait également pris des mesures pour surveiller le cimetière afin d’éviter que des personnes ne s’y dispersaient.

Ainsi, l’ensemble du dispositif mis en place pour cet événement permettrait de garantir dans le cimetière l’ordre, la décence et la tranquillité qui devraient y régner.

Il ne saurait être question de troubler la paix des morts ou le recueillement de leurs proches. Il ne serait nulle question d’« offenser ou de bafouer » nos traditions et nos croyances ou de porter atteinte à la liberté de culte.

Reste néanmoins la question de savoir s’il n’aurait pas été judicieux de choisir une autre date et un autre emplacement, tel le nouveau Musée d’Ethnographie? A chacun d’y répondre personnellement en son âme et conscience.

Découvrir une manière différente d’appréhender la mort

Découvrir une manière différente d’appréhender la mort

01/11/2019

L’UDC lance plus de cent candidats aux Municipales dans douze communes

L’Assemblée générale extraordinaire de l’UDC Genève qui s’est tenue hier soir à Thônex a désigné ses candidats pour les élections municipales du mois de mars prochain. Le parti lance ainsi dans la course plus de cent candidats dans les plus grandes communes du canton : Bellevue, Bernex, Carouge, Genève, Lancy, Meyrin, Onex, Grand-Saconnex, Thônex, Satigny, Vernier et Versoix.  Soit un total de douze communes, pour le moment, des discussions étant encore en cours et des listes susceptibles d’être modifiées.

L’UDC Genève brigue également des sièges dans les Exécutifs. La semaine dernière, ce sont Christo Ivanov et Pascal Altenbach qui ont été désignés pour le Conseil administratif de la Ville de Genève. Hier, l’Assemblée générale a validé les candidatures de Virna Conti, présidente des Jeunes UDC, à Bellevue, de Lionel Rossini à Bernex, de Damien Guinchard à Carouge, de Philippe Perrenoud à Lancy, de Marco Gaetanino et David Dournhow à Meyrin, de Zora Masé à Onex, d’Eliane Michaud Ansermet et Patrick Hulliger au Grand-Saconnex ainsi que de Manuel Gomes de Almeida et Michel Cabaj à Vernier.

La relève est assurée avec nos trois jeunes candidats que sont Virna Conti, David Dournov et Damien Guinchard. «Je me réjouis qu’à chaque législature nous puissions avoir davantage de candidats. Cela montre vraiment l’engagement citoyen qui fait la force de l’UDC», indique Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève, vice-présidente de l’UDC Suisse, conseillère nationale et candidate au Conseil des Etats.

Pour l’UDC Genève, la campagne pour les Municipales débute dès le mois de décembre. Le programme du parti se concentre autour de la fiscalité et des finances publiques, de la sécurité, de la politique familiale, de l’économie de l’emploi, des aménagements routiers et du territoire. L’UDC continue de combattre toute hausse d’impôts et taxes supplémentaires pour les ménages ; elle veut armer les policiers municipaux. En matière d’économie, l’UDC soutient le commerce de proximité et entend réduire les trop nombreuses taxes qui pèsent sur les entreprises et faciliter les accès aux commerces.  L’UDC propose également d’accorder la priorité cantonale dans toutes les administrations communales et d’augmenter les places de stationnements pour les véhicules à deux mais aussi à quatre roues ! «Nous sommes le seul parti à défendre tous les modes de transports», rappelle Céline Amaudruz.

Communiqué de presse UDC du 31 octobre 2019.

Pour davantage d’informations :

Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève, vice-présidente de l’UDC Suisse, conseillère nationale et candidate au Conseil des Etats.

Damien Guinchard, vice-président de l’UDC Genève, responsable comité 2020.

Christo Ivanov et Pascal Altenbach au Conseil administratif VdG!

Christo Ivanov et Pascal Altenbach au Conseil administratif VdG!


31/10/2019

La "Fiesta de Dia de Muertos" est totalement inappropriée pour une manifestation-spectacle destinée à célébrer la paix des morts

Les Conseillers municipaux ont reçu l’invitation du Conseil Administratif de la Ville de Genève à participer samedi prochain 2 novembre à la "FIESTA DE DIA DE MUERTOS » qu’il organise dans la chapelle du Cimetière de Plainpalais («Cimetière des Rois») avec l’Association des Mexicains de Genève et des Amis du Mexique, et avec la Mission permanente à l’ONU du Mexique, cela à l’occasion de la Toussaint et pour marquer la manière originale avec laquelle la fête des morts est traditionnellement célébrée dans ce pays ami.

Le groupe UDC-Ville de Genève tient à faire savoir à l’Exécutif de la Ville qu'il décline son aimable invitation pour le motif que le lieu choisi pour une telle manifestation-spectacle avec ateliers pour enfants, concert de musique (« Mariachi ») et spécialités (?) est totalement inappropriée pour une manifestation destinée à célébrer la paix des morts qui doit y régner selon les prescriptions du droit en vigueur, qu’il s’agisse du Code pénal suisse (articles 261 et 262), du règlement municipal sur les cimetières (art. 2 al. 1 et art. 6 al. 1 LC 21 357.1), de celui sur les infrastructures funéraires (art. 3 al. 1,  LC 21 351.2) ou encore du règlement cantonal sur les cimetières (art. 1 al. 2, K 1 65.01).

Cette réglementation lui paraît être d’autant plus contraignante quand il s’agit de commémorer la Fête de Tous les Saints et que dans cette grande fête annoncée, conviviale, interactive et bruyante, l'UDC y voit le contraire absolu et extrême de ce que la population attend dans cette période d’intense recueillement - qui n’a pas à déplorer un ou des décès récents dans sa famille ?

Au demeurant, il n’existe strictement aucun motif d’intérêt public ou cas de nécessité autorisant le Conseil Administratif à déroger à la situation du droit existant sur notre territoire national, cantonal et communal, notamment en application de l’article 19 LC 21 351.2 dont le caractère discrétionnaire n’est, au demeurant, nullement établi.

Cela dit, la section municipale de l'UDC-Ville de Genève n’en veux personnellement pas à nos amis mexicains d’avoir pris l’initiative de nous initier à leur manière d’entrevoir la mort et les cérémonies populaires dont elle est entourée chez eux. Notre opposition est dirigée uniquement à l’encontre de nos édiles qui ont fait un mauvais choix concernant l’emplacement proposé pour ce genre de manifestation.

Outre sa non-conformité au droit existant, cette décision malencontreuse et maladroite choque par son esprit inutile de provocation qui est une forme d’atteinte délibérée à l’esprit de nos morts qui doivent pouvoir reposer en paix.

Elle constitue également une marque profonde de mépris à l’égard de toutes celles et de tous ceux qui entendent pleurer en silence et dans la prière les êtres chers trop tôt disparus. En cela, cette décision est aussi attentatoire au respect que les autorités doivent avoir à l’égard des familles douloureusement atteintes.

Communiqué de presse UDC du 30 octobre 2019.

Pour info :
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe

Une autre façon d'aborder la mort

Une autre façon d'aborder la mort


30/10/2019

La fête de la journée des morts (Fiesta del Día de Muertos) fait des vagues (2)

Après l’invitation qui a été adressée aux lecteurs de ce blog de prendre position quant à l’opportunité de tenir une fête des morts mexicaine dans le cimetière des rois, force est de constater qu’il n’y a pas eu un flot de réactions. Néanmoins, il s’est avéré que plusieurs personnes ont autrement manifesté leur mécontement par rapport à cette visite incongrue prévue à la Toussaint 2019.

D’un autre côté, j’ai reçu la prise de position suivante:

«A titre personnel, la célébration du Jour des morts, où vivants et disparus sont réunis les 1er et 2 novembre à l’occasion d’une fête inscrite au Patrimoine Culturel immatériel de l’Humanité de l'UNESCO depuis 2003, ne me heurte pas.

En effet, le Jour des morts, avec son arrière-goût nostalgique, est avant tout un moment de joie, de retrouvailles, de reconnaissance: les vivants honorent leurs défunts avec musique, fleurs, encens, avec les plats et les boissons qu'ils préféraient. On les récompense ainsi de nourrir avec leur corps la terre qui nourrit les vivants. Cette toussaint syncrétique est largement célébrée parmi ces Peuples convertis au catholicisme au 16e siècle, ce qui dans la Rome protestante qu'est Genève peut heurter notre austérité calviniste. Aujourd'hui, les pays d'Amérique latine figurent parmi les principaux pays catholiques au monde, alors que l'Europe vieillissante se voit soumise, un peu plus chaque jour, à un Islam conquérant.

Je suis persuadé que les proches de Mme Grisélidis Real ou de magistrats et d'autres personnalités marquantes ayant contribué au rayonnement de Genève et reposant au cimetière de Plainpalais pourront s'entendre avec les organisateurs et faire part de leurs éventuelles préoccupations.»

Qu'en pensez-vous?

Célébrer la paix des morts

Célébrer la paix des morts


29/10/2019

La fête de la journée des morts (Fiesta del Día de Muertos) fait des vagues

La Ville de Genève annonce qu’elle mettra le Mexique à l’honneur à la Chapelle du cimetière des rois:

«Le service des pompes funèbres, cimetières et crématoire organise une après-midi autour de la culture mexicaine et de sa fameuse 'Fiesta del Día de Muertos'.

Au programme: ateliers pour les enfants, présentation de cette tradition, concert par un groupe de Mariachi et spécialités mexicaines.»

Cet événement folklorique certes très populaire au Mexique a-t-il cependant vraiment sa place à Genève et de surcroît à la chapelle de son cimetière des célébrités et le jour de la Toussaint? La question s’est au moins posée à Isabelle Brunier qui a adressé un courrier de lecteur à la Tribune de Genève. Elle souhaite connaître la logique du système et demande: «Le culte du souvenir individuel doit respecter les règles, tandis que la fête imposée, elle, a tous les droits?»

Avant d’intervenir à ce sujet au conseil municipal, j’aimerais connaître votre avis, ce d'autant plus que ni l'église protestante ni l'église catholique se sont manifestées jusqu'à présent. N’hésitez donc pas à laisser un commentaire.

Grisélidis ou Calvin, qui se retournera dans sa tombe?

Grisélidis ou Calvin, qui se retournera dans sa tombe?


28/10/2019

Le président américain est applaudi par CNN pour sa conférence de presse

Le courant ne passe d’habitude pas bien entre Donald Trump et la chaîne de télévision CNN. Ce n’est cependant pas le cas après la déclaration de la mort d’al-Baghdadi hier matin. Le journaliste Jake Tapper est même allé jusqu’à dire que tout le monde applaudissait parce qu’il avait mentionné les noms de quelques-uns des victimes, des Américains et au moins un Anglais, qui ont été tuées par l’Etat islamique de manière brutale. Il a nommé les journalistes James Foley et Stephen Sotloff, les travailleurs humanitaires Peter Kassig et Kayla Muller, mais aussi le pilote jordanien qui a été brulé vivant par l’Etat islamique. Dire les noms a haute voix était un rappel important, selon CNN.

Bien entendu, cela n’a pas été l’avis de la Tribune de Genève qui a préféré se concentrer sur une procédure de destitution du président américain dont on sait dès le début qu’elle n’a aucune chance d’aboutir. On a assurément les média que l’on mérite.

Rira bien qui rira le dernier

Rira bien qui rira le dernier


27/10/2019

Le monde est devenu meilleur aujourd’hui

Donald Trump n'a pas mâché ses mots en s'adressant en direct aux Américains et au monde entier, ce dimanche matin depuis Washington. Il a d’abord annoncé que le terroriste le plus dangereux du monde, Abou Bakr al-Baghdadi, le kalife de l'Etat islamique défait militairement ce printemps, avait été débusqué par l’armée américaine dans sa cache à Idlib en Syrie. Il y était apparemment hébergé par ses «ennemis» d’Al Qaïda. Celui qui est directement ou indirectement responsable de centaines de milliers de morts dans le monde entier et qui restera encore durant longtemps le chef de la plus grande organisation criminelle de l’histoire, a fini ses jours comme un trouillard, a révélé le président américain. Il a fui en pleurant, tentant de se cacher dans un tunnel. Voyant un chien que les Américains avaient lancé à ses trousses s’approcher de lui, il a lâchement actionné sa ceinture explosive tuant du même coup trois de ses propres enfants qu’il avait entraînés dans sa fuite.

On apprend finalement que le bras droit d’al-Baghdadi et porte parole de l’Etat islamique, le terroriste Abu al-Hassan al-Muhajir, avait été tué par les Kurdes, ce même dimanche. Le cri de guerre des islamistes s’est ainsi finalement réalisé: Dieu est plus grand!

Dieu est plus grand!

Dieu est plus grand!


25/10/2019

Elections: on prend les mêmes et on continue (de perdre)

Gilbert Couteau est toujours le dernier Genevois de la droite à avoir été élu au conseil des Etats. Depuis qu’il a perdu son siège en 1995, plus aucun candidat n’a réussi à se faire élire et damner le pion à la gauche. Et cela ne risque pas de changer de sitôt.

Dimanche dernier, les électeurs ont porté la Verte Lisa Mazzone à la première place des candidats à l’élection du Conseil aux Etats. Avec 41’757 voix, elle dépasse légèrement son colistier Carlo Sommaruga (38’344 voix). La majorité absolue était par ailleurs fixée à 50’854 voix, les deux ont donc largement épuisé leur bassin de votants, c’est-à-dire la gauche et l’extrême gauche, étant entendu que les Verts sont bien verts à l’extérieur, mais rouge à l’intérieur et souvent même plus rouge que les rouges.

Suit ensuite l’Entente avec Hugues Hiltpold (23’404 voix) et Béatrice Hirsch (21’716 voix). Les deux ayant été placés ensemble, ils ont aussi bénéficié du même électorat, à quelques électeurs isolés près. En partant ensemble au deuxième tour, leur résultat final ressemblera donc tout aussi bien à ce résultat que celui de la gauche ressemblera à son résultat du premier tour. Résultat des courses: la gauche gagne une fois de plus les deux sièges genevois.

Il y aurait cependant une possibilité de gagner au moins un des deux sièges, mais probablement même les deux sièges en même temps. En vérité, Céline Amaudruz, partie seule, se trouve à la cinquième place avec 20’267 voix. A la sixième place est le candidat du MCG François Bärtschi qui a renoncé au deuxième tour (11’051 voix). Etant proche de l’UDC, ses voix profiteront ainsi à Céline Amaudruz qui, du coup, obtiendrait 31’318 voix, c’est-à-dire plus que Hugues Hiltpold et Béatrice Hirsch qui, eux, devraient stagner à la hauteur du résultat du premier tour. En se prononçant clairement pour une alliance avec UDC, le PLR Hugues  Hiltpold, quant à lui, pourrait engranger 54’722 voix et se mettre à la première place des élus. Mais ne dit-on pas que Genève a la droite la plus bête du monde?

Plutôt perdre que d'être accompagné par la bonne personne?

Plutôt perdre que d'être accompagné par la bonne personne?


24/10/2019

La Suisse et les leçons du Brexit

La Grande Bretagne est un grand pays, membre de l’Union Européenne, la Suisse un petit pays à l’intérieur de l’UE, et qui entretient de nombreuses relations commerciales et autres avec elle. Bien entendu, qui dit voisinage dit aussi querelles de voisinage. Et association rime avec volonté de dissolution de l’association. C’est ce qui se passe maintenant avec l’UE et l’Angleterre et la Suisse et l’UE. Chaque partenaire expose son point de vue, puis essaie de comprendre celui de l’autre, afin de finalement trouver une solution qui arrange les deux. Boris Johnson a agi ainsi. Il a clairement exprimé sa position de rejet de l’accord négocié par Theresa May. Au lieu de rester dans une position de soumission par rapport à l’inflexibilité affichée des Européens, il a réagi par afficher sa propre inflexibilité.

C’est tout le contraire de la position des négociateurs suisses. Au lieu de partir d’une position de force, ils manifestent immédiatement la volonté d’accepter toutes les conditions posées par les Européens. Bien sûr, ils sont seuls contre 27. Ils ont cependant la même force, car accord signifie que tout le monde doit être d’accord. Qu’un seul Etat (la Suisse) s’y oppose et il n’y a plus d’accord. Nos aïeuls ont osé dire non en période de guerre. N’oserions-nous pas en faire autant en période de paix?

Lire les signes du temps

Lire les signes du temps


23/10/2019

Jocelyne Haller perpétue la tradition de Solidarité de se moquer de l’électeur

Elle n’en est pas à son premier coup, en renonçant de siéger comme conseillère nationale. Souvenons-nous plutôt de l’élection de la Constituante, le 19 octobre 2008. Joselyne Haller figurait alors sur la liste de Solidarités (ne pas confondre avec la solidarité) qui a eu droit à quatre élus. Il s’agissait bien de Nils de Dardel, Michel Ducommun, Pierre Vanek et Gilles Godinat. Tollé chez le gauchiste, chantre de l’égalité. Qu’à cela ne tienne. Dans le parti de la dictature du prolétariat, il n’y a aucun problème. Deux camarades ont été forcés de démissionner (Vanek et Godinat) pour faire de la place à Jocelyne Haller (5ème) et Claire Martenot (9ème). Un de ceux qui ont «renoncés» était par ailleurs Jean Batou, tandis que l’heureuse vient-en-suite qui partira à Berne (3ème) est justement Stéfanie Prezioso Batou. C’est pas beau, tout ça?

Qui se cache derrière moi?

Qui se cache derrière moi?


22/10/2019

L’UDC Ville de Genève choisit ses candidats pour les élections municipales 2020

Les membres de l’Union Démocratique du Centre s’étaient déplacés en masse, hier soir, afin d’assister à cette assemblée générale triomphante, après l’élection de dimanche dernier. Tout le monde était bien sûr content que nous avions, une fois de plus, réussi à placer deux excellents candidats au Conseil national. Pour le surplus, Céline Amaudruz avait fait un excellent score et était donc bien placée pour l’élection au Conseil des Etats. Il ne manquait que l’abandon de la candidate PDC pour la faire élire avec Hugues Hiltpold du PLR. Bien entendu, personne n’a évoqué cette perspective, tellement il était clair que le PDC préfère aider les deux candidats de la gauche à être élus.

Mais revenons aux élections communales. Le travail des dernières années a largement porté ses fruits avec un excellent lot de candidats à l’élection du conseil administratif. Deux ont finalement été retenus. Il s'agit de Christo Ivanov, entrepreneur, député, ancien conseiller municipal, etc. bien connu des Genevois, et de Pascal Altenbach, conseiller municipal, cadre à la Ville de Genève. Du pain bénit après cette législature ponctuée de scandales et de dépenses sans compter du Conseil administratif sortant.

L'assemblée générale a aussi validé la liste pour l'élection du conseil municipal. A noter que votre serviteur en tant que chef de groupe a été positionné à la troisième place.

Christo Ivanov en campagne

Christo Ivanov en campagne


21/10/2019

Un mandat clair à l'UDC

Les Suissesses et les Suisses ont renouvelé leur confiance à l'UDC – nonobstant une baisse de 3.6% (Extrapolation à partir de 20 heures) de sa part aux suffrages – en la plaçant pour la sixième fois consécutive de loin en tête de tous les partis politiques de ce pays. L'UDC est consciente de la responsabilité que ce résultat lui fait porter pour la Suisse. Dépassant une fois de plus largement ses concurrents politiques, elle continuera de s'engager sans discussion pour le bien du pays. Elle défendra avec détermination la Suisse contre les attaques futures et se battra pour l'indépendance, la liberté et la sécurité de notre pays. Elle s'opposera aussi aux arnaques fiscales de plus en plus nombreuses dont sont victimes les citoyennes et les citoyens, soit en particulier les inefficaces hausses du prix des carburants et de l'huile de chauffage, et elle s'engagera pour une limitation de l'immigration et contre les abus dans le droit d'asile et l'aide sociale.

L'UDC estime que son mandat et son devoir naturel lui commandent de s'engager fermement durant la législature à venir contre l'accord institutionnel qui contraint la Suisse de reprendre du droit UE et de se soumettre à des juges étrangers. Grâce à son initiative de limitation, le peuple suisse pourra une fois de plus le printemps prochain se prononcer contre l'immigration démesurée que subit notre pays, contre le bétonnage de nos paysages qui en est la conséquence et pour un contrôle autonome des frontières. L'UDC s'engage aussi pour le porte-monnaie et, partant, pour la liberté des citoyennes et des citoyens. Elle combattra non seulement les abus dans le droit d'asile et dans l'aide sociale, mais aussi les hausses des taxes sur les carburants, l'interdiction des chauffages à huile et d'autres mesures du même genre. Il est hors de question que le Parlement prenne seul des décisions aussi importantes. L'UDC les portera donc devant le peuple par la voie du référendum.

L'UDC est depuis 20 ans le premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages. La perte de 3.6% (Extrapolation à partir de 20 heures) subie aujourd'hui est certes regrettable, mais elle est dans l'ensemble supportable. C'est en 1963 qu'un parti suisse a obtenu pour la dernière fois plus de 25% des suffrages : c'était le PS qui, aujourd'hui, a atteint 16.6% (Extrapolation à partir de 20 heures; 18.8% en 2015) et réalise le plus mauvais résultat depuis les dernières 100 années. Malgré sa fusion avec le Parti libéral, le PLR n'a plus jamais obtenu 20% durant les 20 années écoulées, son score étant plus près de 15%. Les 11 sièges perdus par l'UDC entraveront malheureusement son travail au Parlement. Mais, compte tenu du résultat record de 2015, il s'agit là aussi d'une variation restant dans les normes. Il y a quatre ans, une heureuse constellation proportionnelle et une augmentation de 2.8% du nombre de suffrages ont apporté à l'UDC 11 sièges supplémentaires alors qu'elle en avait perdu 8 (-2.5% de suffrages) en 2011.

En vue des élections générales au Conseil fédéral du 11 décembre prochain, l'UDC, en tant que plus grand parti de Suisse, revendique, dans l'intérêt de la stabilité du pays, le maintien de ses deux sièges au gouvernement national. Elle se présentera avec ses deux conseillers fédéraux Ueli Maurer et Guy Parmelin qui ont fait la preuve de leurs qualités.

Communiqué de presse UDC Suisse du 20 octobre 2019

L'UDC continuera de s'engager pour le bien du pays

L'UDC continuera de s'engager pour le bien du pays


20/10/2019

Un dimanche politique

Les élections nationales et au Conseil des Etats ont été au centre de l’attention ce dimanche 20 novembre 2019. Cela a commencé à 9h30 avec l’ouverture du local de vote que je présidait. A 10h pile, les premiers électeurs ont fait leur apparition. Tout avait été prêt et en place de sorte que leur accueil n’a posé aucun problème. Leur nombre nous a en revanche passablement surpris. Il n’y avait pas un seul moment de répit pour les jurés électoraux, ni pour la présidence d'ailleurs non plus.

Après la fermeture du local de vote à midi tapant, le dépouillement a été vite réglé, car nous n’étions pas autorisés à ouvrir les bulletins de vote. Tous les documents ont été collectionnés et acheminés à Uni-Mail pour le dépouillement central.

Les élections ont pris leur suite justement à Uni-Mail, à partir de 17h, où nous avions la chance de féliciter quelques élus et d’exprimer notre regret aux candidats non-élus, tout en écoutant les commentaires plus ou moins pertinents des candidats heureux ou malheureux, interviewés par Pascal Décaillet. Et c’est déjà le moment d’assister à l’assemblée générale pour écouter attentivement une analyse détaillée des résultats et de confirmer la participation de la candidate UDC Céline Amaudruz au deuxième tour de l'élection au Conseil des Etats, avec acclamation s’il vous plaît!

Où sont les gagnants?

Où sont les gagnants?


19/10/2019

Ville de Genève et racisme anti-Noir

Ce lundi (14 octobre) le Conseil municipal de la Ville de Genève a débattu à nouveau sur la question d'un supposé racisme anti-Noir qui sévirait sur notre commune, suite au dépôt d'une motion (M-1446) rédigée par la gauche. Le débat fut long et stérile, même si la motion fut finalement acceptée grâce aux voix du PDC.

Ce fut pour l'UDC-Ville de Genève l'occasion, une nouvelle fois, de préciser notre position face à ce qu'il convient d'appeler une guerre d'usure destinée à nous faire accepter servilement l'arrivée de milliers de migrants, qu'ils soient Noirs ou d'autres races. En attendant un prochain et inévitable débat, aussi palpitant...

Pierre Scherb, conseiller municipal et chef de groupe

Newsletter UDC du 18 octobre 2019, suivi de mon intervention au conseil municipal

Assurer la sécurité de toutes les personnes

Assurer la sécurité de toutes les personnes


18/10/2019

Mobilité : chaque jour des milliers de véhicules sont paralysés au centre-ville

Hier, on a frisé l’apoplexie à cause de travaux d’entretien réalisés aux heures de pointe sur le Pont du Mont-Blanc.

Si ce n’est pas un rêve, c’est un véritable cauchemar. Il a fallu que des travaux de marquage au sol, sur le Pont du Mont-Blanc s’effectuent hier matin entre 6h30 et 7h30, perturbant évidemment la circulation à l’une des heures de pointe dont Genève a le secret.

Sur la rive gauche, les bus se sont retrouvés piégés : des lignes ont subi des retards de 40 à 50 minutes. A l’origine de ce gros couac, «une erreur humaine d’appréciation.» Il est vrai que de savoir que le tout Genève est complètement paralysé aux heures de pointe, il faut au moins un Master à l’Université ! La Ville a présenté ses excuses. Merci beaucoup. Et pour les habituels et traditionnels embouteillages, on fait quoi ?

Cette semaine, un plan d'actions a été présenté par le canton en faveur de la mobilité…  douce. On va ainsi proposer plus de 3000 places dans des vélo stations abritées et 2500 au centre. En même temps, il a déjà été décidé cet été de supprimer 4000 places de parking pour des voitures en surface…

L’UDC soutient le libre-choix des moyens de transport. Alors, en attendant un bouclement autoroutier (l’extension du contournement actuel) et une traversée du lac qui, rappelons-le, est inscrite dans la Constitution cantonale depuis la votation populaire du mois de juin 2016 (oui à 62,8%), il faut trouver des solutions rapides et efficaces. Des alternatives existent comme une traversée du lac au moyen de ferries ne nécessitant que peu d’infrastructures et pouvant être mises en place rapidement sans péjorer les finances publiques ! Une motion UDC a été déposée en 2009 au Grand Conseil. Depuis, le Conseil d’Etat s’est endormi dessus. Peut-être en comptant les bouchons ?

Communiqué de presse UDC du 17 octobre 2019.


Le rêve d'un automobiliste à Genève

Le rêve d'un automobiliste à Genève


17/10/2019

A PERLY, IL FAUT MARCHER «GROUPIERT» !

Quatre agressions depuis l’été et le seul conseil délivré par les autorités est de ne pas sortir avec son porte-monnaie et de ne pas se promener seul.

Après quatre agressions de femmes depuis l’été dont la dernière dimanche dernier en plein jour, le site internet de la commune de Perly-Certoux publie une mise en garde. On recommande ainsi aux habitants de cette commune de 3000 habitants de ne pas montrer ses valeurs (sac à main et sacs à dos). Et si vous devez quand même transporter des valeurs, utilisez une pochette ou une ceinture de sécurité que vous portez sous vos vêtements, soit autour du cou, soit autour de la taille. Oui, vous avez bien lu. Et pourtant, nous sommes à Perly en octobre 2019, pas dans une capitale d’un autre continent réputée dangereuse. Autre conseil bienveillant : «Baladez-vous en compagnie et regroupez-vous pour cheminer dans les rues et sur les routes de la commune.» En clair, à Perly, il faut marcher «groupiert» !

On  croit rêver… Visiblement, les forces de l’ordre cantonales ou municipales n’arrivent plus à mener à bien leur mission. Les gardes-frontière, eux, sont cantonnés dans des guérites de l’aéroport à contrôler des passeports tandis que des femmes se fonts agresser pour un vol en pleine journée par des jeunes qui viennent pour la plupart du temps de l’autre côté de la frontière.

L'UDC constate qu’une fois encore, l’absence de contrôles aux frontières avec des douanes trop souvent désertées, conduit à ce genre de malheureux faits divers alors que la situation pourrait facilement s’améliorer.  Rappelons que suite aux attentats de Paris en décembre 2015, la France a réinstauré des contrôles à sa frontière avec la Suisse jusqu'au mois de novembre 2017. Le résultat a été immédiat : vols, cambriolages et trafic de drogue ont baissé à Genève et explosé à Annemasse, Saint-Julien et Annecy. Seulement voilà. Depuis 2018, les criminels ont retrouvé leurs vieilles habitudes et se montrent de plus en plus audacieux.

On le voit jour après jour, Schengen n’est pas la solution que l’on prétend mais bel et bien une partie importante du problème d’insécurité importée que connaissent les cantons frontières comme Genève et les communes.Il est absolument indispensable de remettre des gardes-frontières aux… frontières plutôt que de les confiner à l’Aéroport de Genève. Il faut que la police assume sa mission de protection des citoyens, pas seulement en ville mais aussi dans les communes. Il faut suspendre Schengen à défaut s’en sortir, ce que l'UDC ne cesse de préconiser à Berne, seule contre tous les autres partis.

Communiqué de presse UDC du 16 octobre 2019

Pour info :

Christo Ivanov, député, chef de groupe
Stéphane Florey, député, membre du Bureau

«Baladez-vous en compagnie...»

«Baladez-vous en compagnie...»


16/10/2019

Conseil municipal: mon intervention du 14 octobre 2019

La motion «Pour une réponse aux besoins dans la prévention et la lutte contre le racisme anti-Noir en Ville de Genève» semble être tout droit dans la ligne politique de l’UDC. Elle fait d’abord mention de l’art. 261bis du Code pénal qui punit celui qui aura publiquement incité à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance racial, qui aura publiquement propagé une idéologie visant à rabaisser ou à dénigrer de façon systématique les membres d’une race etc. D’autres faits sont encore mentionnés dans cet article qui punit à satisfaction la discrimination raciale. L’UDC demande justement depuis des années de protéger les victimes et pas les délinquants. Et il y a urgence! Déjà aujourd’hui beaucoup de citoyens ne se sentent plus en sécurité. Des personnes âgées et des femmes n’osent plus marcher dans les rues la nuit venue. Des jeunes gens et notamment des jeunes femmes sortant le soir sont menacés, voire attaqués physiquement. Nous soutenons donc en principe pleinement cette motion.

En principe seulement, car si nous sommes entièrement d’accord de dire que nous devons agir pour garantir la sécurité en Ville de Genève, nous ne perdons cependant pas de vue, comme les motionnaires l’ont fait, que les moyens de la Ville de Genève sont limités. Souvenez-vous seulement de la réponse du magistrat Guillaume Barazzone à ma question orale du 2 octobre 2018. Je voulais savoir pourquoi la Police municipale ne contrôlait pas les vendeurs de drogue afin de constater les infractions aux art. 115 à 120 de la loi fédérale sur les étrangers, car beaucoup de vendeurs de drogues ne sont pas autorisés à séjourner en Suisse. Il m’a alors répondu que le Conseil administratif avait décidé, au début de cette législature, que cela n’était pas une priorité. Il a ainsi admis que la police municipale ne pouvait pas tout faire et que le Conseil administratif laissait la tâche légale de combattre les dealers à la police cantonale.

En application du même principe, l’UDC ne veut donc pas gaspiller les précieuses ressources qui manquent déjà cruellement à la police municipale pour accomplir les tâches qui lui sont dévolues par la loi, en cherchant d’autres tâches qui sont de compétences fédérale ou cantonale. Les motionnaires mentionnent ainsi la motion M-2263 du Grand Conseil de la République et canton de Genève. Elle est intitulée «Poursuite des efforts en matière de prévention du racisme en mettant notamment l’accent sur les différentes populations concernées par l’art. 261bis du Code pénal suisse». Cette motion cantonale du 12 janvier 2016 portée par la majorité des partis représentés au Grand Conseil a ensuite été acceptée par la majorité de la commission. Le député UDC présent lors de ce vote l’a également accepté. Le combat des doublons n’est peut-être plus une priorité depuis l’acceptation de la loi sur le désenchevêtrement, la loi-cadre sur la répartition des tâches entre les communes et le canton, surtout pour la gauche qui est toujours prête à dépenser l’argent du contribuable dans des projets souvent inutiles. L’UDC est pour une gestion des dépenses responsable. Nous constatons donc que la Ville de Genève finance déjà des associations dont le but est de combattre le racisme anti-Noir, notamment la LICRA qui combat par ailleurs tous les racismes. Nous refusons de doter encore plus ce poste tandis que de l’autre côté la répression manque de moyens.

Avant de terminer, j’aimerais encore me dresser contre l’amalgame que fait le parti socialiste en accusant la droite de racisme parce que Daniel Sormanni, vous transmettrez madame la présidente, a osé parler des dealers africains autour et à l’intérieur de l’usine. Il est patent qu’une telle lapalissade n’a rien à voir avec l’incitation à la haine ou la propagation d’une idéologie visant à dénigrer systématiquement une race, selon les termes de notre code pénal.Le Conseiller d’Etat Mauro Poggia s’est par ailleurs clairement exprimé à ce sujet. Il a dit au journaliste de la Tribune de Genève: «Il n’y a pas de directive pour sélectionner les contrevenants à la loi. Il se trouve que le deal de rue est surtout le fait de personnes d’origine africaine. Le jour où le marché sera tenu par des Scandinaves, nous arrêterons des Scandinaves.»

On peut bien sûr toujours tout amalgamer, comme cela a été fait par la gauche, pour parler de discriminations que subissent apparement les personnes homosexuelles. La motion M-1446 n’est parle pas. Il est bien de racisme dont est question. Ne mélangeons donc pas tout.

L’UDC donnera ainsi la suite à cette motion qu’elle mérite en la refusant.

L'UDC soutient la lutte contre le racisme

L'UDC soutient la lutte contre le racisme