29/01/2019

Fiscalité des entreprises : un petit oui au taux, un non aux mesures d’accompagnement

Le Grand Conseil traitera au cours de sa prochaine session des projets de loi 12006, 12007, 12009, 12013 (RFFA) et 12416 (contreprojet à l’IN 170) dont l’urgence est demandée par le Conseil d’Etat. L’occasion pour le groupe UDC de rappeler sa position et ses propositions.

PL 12006 modifiant la loi sur l’imposition des personnes morales (LIPM) : C’est OUI

La présence de nombreuses sociétés et emplois à Genève dépendent de la charge fiscale globale, qui est déterminée par le taux de l’impôt sur le bénéfice aux échelons fédéral et cantonal. Si la réduction du taux d’imposition est soutenue par l’UDC, les passages de 13,49% à 13,79% puis à 13,99% sont néanmoins à déplorer parce que plaçant Genève parmi les cantons les moins compétitifs de Suisse, ceci alors que notre canton est le seul à connaître une taxe professionnelle communale. D’où le soutien très mesuré de l’UDC.

PL 12007 modifiant la loi sur la gestion administrative et financière de l’Etat (LGAF) C’est NON

D’après le Conseil d’Etat le projet de loi « a pour objectif d'ajuster, provisoirement, les mécanismes budgétaires du canton et des communes, pour atténuer les impacts de la troisième réforme de l'imposition des entreprises (RIE III) sur les budgets de ces collectivités publiques. » Pour l’UDC, adopter un tel projet de loi viendrait à donner un blanc-seing au Conseil d’Etat, lui permettant de laisser ouvert le robinet de la dette et de se soustraire aux impératives réformes requises par notre canton.

PL 12009 modifiant la loi sur les structures d'accueil de la petite enfance et sur l'accueil familial de jour (LSAPE) C’est NON

Le projet de loi prévoit un prélèvement de 0,07% de la masse salariale plafonnée. L’UDC, qui s’oppose à tout nouveau prélèvement, estime que l’emploi n’a pas à être pénalisé dans le cadre de la réforme de l’imposition des entreprises. Il n’est pas admissible de renchérir le coût du travail, y compris dans les petites entreprises qui dégagent peu ou pas de bénéfice ou auprès d’associations sans but lucratif.

PL 12013 sur la répartition entre le canton et les communes de la compensation verticale relative à la troisième réforme de l’imposition des entreprises C’est NON

L’UDC ne souhaite pas voir reportées sur les personnes physiques la diminution des recettes en provenance des personnes morales. Elle estime que les communes et leurs contribuables n’ont pas à payer l’addition. Ces raisons l’ont amené à déposer la motion 2502 visant à éviter tout transfert de charges vers les personnes physiques en demandant au Conseil d’Etat de négocier et de signer avec les communes un accord pour que ces dernières garantissent à la population qu’elles n’augmenteront pas leur centime additionnel pendant les cinq années suivant l’entrée en vigueur du PF17 et à refuser systématiquement de valider l’augmentation du centime additionnel des communes durant cette période. Avec le PL 12013, les pertes fiscales des communes genevoises passeraient à 46,1 millions avec une forte probabilité de hausse du centime additionnel communal. L’UDC déposera un amendement prévoyant une compensation intégrale des pertes subies par les communes, dont l’acceptation conditionnera le soutien de l’UDC au PL 12013.

IN 170 et PL 12416 (Contreprojet à l’IN 170) C’est 2x NON

Plus qu’un contreprojet, le PL 12416 est une initiative bis qui n’amène rien de plus si ce n’est de diriger 60'000 personnes vers les subsides et la dépendance étatique. L’UDC, qui ne soutient pas l’IN 170, ne peut soutenir une initiative bis. Comme véritable contreprojet, l’UDC avait proposé un projet de loi (PL 12166) prévoyant une baisse fiscale en faveur de la population, à savoir une augmentation de la déduction fiscale des primes d’assurance-maladie. La solution proposée par l’UDC présente l’avantage d’adoucir l’augmentation des primes sans explosion des dépenses sociales. Elle augmente également le pouvoir d’achat des ménages, un plus pour l’économie.

(Communiqué de presse de l'UDC Genève du 25 janvier 2019)

Pour plus d’informations :

Stéphane Florey, député

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Il faut cultiver son jardin

Il faut cultiver son jardin


28/01/2019

« Nettoyage politique » hautement attendu

Le Conseil d’Etat, à 5, 6 ou 7 magistrats, qu’importe, s’est félicité de la baisse légère du chômage dans notre canton en 2018. Durant cette même année, 18'000 citoyens français sont devenus les heureux titulaires d’un permis frontalier, le fameux permis G.

Premier constat. Sans la libre-circulation mais avec des quotas (que l’on se souvienne de l’initiative UDC « contre l’immigration de masse » acceptée par la majorité des Suisses), le nombre de permis G aurait baissé et de nombreux résidents genevois auraient retrouvés un emploi. Les pseudo préférences indigènes cantonale (politique du Conseil d’état) et fédérale (loi de non mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse) sont des feuilles de vigne qui s’envolent face aux chiffres.

Deuxième constat. L’UDC relève l’étrange « nettoyage administratif » qui a pour conséquence la disparition du nombre exact des permis frontaliers. Impossible donc de connaître l’évolution réel du nombre de permis frontaliers.

Après cet exploit administratif, l’UDC souhaite un « nettoyage politique », ce qui devrait stopper l’évolution catastrophique de la politique de l’actuel Conseil d’Etat. A 5, 6 ou 7 magistrats.

(Communiqué de presse UDC Genève du 25 janvier 2019)

Pour info :
Céline Amaudruz, présidente, conseillère nationale et vice-présidente de l’UDC Suissse
Eric Bertinat, secrétaire général

C'est plus facile de nettoyer la cuisine...

C'est plus facile de nettoyer la cuisine...


27/01/2019

Un Conseil d’Etat en fin de vie

Ainsi donc, le Conseil d’Etat genevois, en version réduite, s’est réunit en catimini, dimanche dernier. Pourquoi ce club des cinq ? Parce que cinq membres de l’exécutif n’ont plus confiance en deux de leurs collègues : Mme Nathalie Fontanet et surtout M. Pierre Maudet. Il y a longtemps que l’UDC dénonce ce micmac comme une Affaire d’Etat. Et elle l’est, preuve en est ces cris et chuchotements dans l’ombre de magistrats indésirables ! Cinq conseillers d’Etat ont jugés la situation suffisamment grave pour passé outre l’article 105 de la Constitution cantonale : « Le Conseil d’Etat est une autorité collégiale ».

L’UDC, une fois encore, dénonce une situation pourrie du seul fait d’un magistrat qui malgré ses mensonges, malgré les financements politiques dissimulés à son parti, malgré ses déductions fiscales problématiques, malgré le fait que ce magistrat en charge de la police ait incité un ami à faire de fausses déclarations à la justice, s’incruste au pouvoir pour des raisons qui apparaissent de plus en plus comme étant purement égoïstes.

Cette posture entraîne, jour après jour, des dysfonctionnements graves et dégrade la relative confiance que la population a pour ses élus.

Puisqu'il n’est pas possible d’obtenir la démission de Pierre Maudet et que le Conseil d’Etat en est réduit à dysfonctionner, le temps est venu de demander la démission de l’ensemble du Conseil d’Etat. C’est un acte fort, le seul qui puisse rétablir la confiance perdue entre la population et ses élus. Les députés UDC proposeront un amendement pour une « démission sans délai » à la résolution de l'extrême-gauche Pierre Maudet ne peut plus être membre du Conseil d'Etat et doit en tirer les conséquences immédiatement ! (R 865-A). Le Conseil d’Etat est mort, vive le Conseil d’Etat !

(Communiqué de presse UDC du 24 janvier 2019)

Pour info :
Thomas Bläsi, chef de groupe
Stéphane Florey, député

Après l'élection: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes

Après l'élection: tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes


24/01/2019

Armer les APM, une demande UDC toujours d’actualité

L’ensemble du Conseil municipal de la Ville de Genève a reçu un courrier de l’Union des polices municipales genevoises. Il fait suite aux événements survenus à Plan-les-Ouates et qui ont vu des voyous ouvrir le feu sur les agents de la police municipale (APM). Ces derniers, désarmés, ont été quitte pour une grosse frayeur. Fort heureusement. Mais doit-on arrêter là notre réflexion sur le port d’armes à feu par les APM, alors que les forces de l’ordre relèvent une recrudescence des violences faites à l’encontre des APM ? Devons-nous attendre d'autres événements tragiques pour prendre conscience du manque de moyens de nos APM ? Genève est le seul canton de Suisse à ne pas accepter que leur police municipal ne bénéficie pas du brevet fédéral et par conséquent du droit de porter une arme de défense.

Le syndicat remarque « que ces derniers sont encore trop peu formés pour répondre à ce type d’actes violents ». Et de conclure « Nous les appelons (les employeurs, donc le Conseil administratif, donc Guillaume Barazzone) instamment à mieux nous former, à nous accorder une juste reconnaissance et à nous équiper de tous les moyens nécessaires pour garantir notre intégrité physique, celle de nos collègues et celle des citoyens. »

C’est exactement ce que demande le groupe des conseillers municipaux UDC depuis le 20 mars 2013, date du dépôt d'une motion intitulée «Pour une police municipale armée» (M-1069). Il n’est pas inutile d’en rappeler les termes :

Le Conseil municipal demande au Conseil administratif d’entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès du Conseil d’Etat et de l’Association des communes genevoises afin :
– d’offrir aux agents de la police municipale (APM) actuellement engagés la formation de base qui leur permettra d’obtenir le brevet fédéral de policier;
– de soumettre l’engagement des futurs APM à la réussite du brevet fédéral de policier;
– de doter les APM ayant réussi le brevet fédéral de policier d’armes à feu.

Le groupe UDC-Ville de Genève déposera une demande en urgence lors de la prochaine séance du Conseil municipal (mardi 5 février 2019) pour que la commission de la sécurité du domaine public de l'information et de la communication ou la commission des finances se saisissent enfin de cet objet toujours d’actualité.

(Communiqué de presse UDC du 24.1.2019)

Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Eric Bertinat, secrétaire général et président du Conseil municipal

Un pistolet du temps de James Fazy
Un pistolet du temps de James Fazy

23/01/2019

Le Conseil Suisse des Aînés s'oppose à une réduction des rentes en cours du 2e pilier

Le Conseil suisse des Aînés (CSA) s’oppose résolument à une réduction des rentes en cours du 2e pilier, comme le requiert l’initiative parlementaire du conseiller national Weibel.

Jusqu’ici, personne ne remettait en cause le fait que les rentes du 2e pilier ne pouvaient pas être réduites, point qui a été régulièrement souligné au fil des ans. Il y a peu, le Tribunal administratif fédéralainsi que le Tribunal fédéral l’ont également à nouveau confirmé.

La modification prévue de la Loi fédérale sur la prévoyance professionnelle vise à ouvrir la voie à une baisse des rentes en cours dans le domaine surobligatoire.

Dans leur notification de rentes au moment de partir à la retraite, les actuels retraités ont reçu la garantie de toucher un certain montant, sans aucune réserve et ils ont organisé leur vie en conséquence. En l’absence de bases de juridiques constitutionnelles, ils ne peuvent se défendre contre une telle réduction. Il s’agit d’une situation perfide, étant donné que les membres d’un conseil de fondation d’une institution de prévoyance peuvent procéder à des coupes en court-circuitant les retraités qui, eux, ne sont pas représentés dans lesdits conseils.

Il n’est que juste et normal de maintenir les prestations promises. De plus, une réduction des rentes en cours constituerait une entorse aux principes démocratiques. Il s’agirait d’une atteinte arbitraire, excessive et allant à l’encontre de la protection contre l’arbitraire et la bonne foi (art. 9 de la Constitution). La garantie de propriété (art. 26 de la Constitution) s’en verrait également écornée.

Or, la sécurité du droit est indispensable au bon fonctionnement de la communauté nationale et représente l’un des piliers de la Suisse.

Une réduction des rentes en cours, formellement promises, représenterait une violation de la Constitution. Ces derniers temps, le Parlement a été appelé à plusieurs reprises à la respecter à la lettre.

(Bulletin média du CSA du 23 janvier 2019)

Contact:

Roland Grunder, Coprésident, r.grunder@bluewin.ch

Schweizerischer Seniorenrat – Conseil Suisse des Aînés – Consiglio Svizzero degli Anziani
Hopfenweg 21
3007 Bern

www.ssr-csa.ch




22/01/2019

A Genève, un large front se rassemble et s’oppose à l’introduction d’une assurance dentaire obligatoire

Le 10 février prochain, les Genevois seront appelés à se prononcer sur l’initiative 160 « Pour le remboursement des soins dentaires ». Cette initiative exige que l’Etat mette en place une assurance obligatoire pour les soins dentaires de base. Son financement passerait par une ponction sur les salaires des actifs et par les impôts pour les jeunes et les retraités.

A Genève, un comité de campagne s’est constitué entre les partis de la droite et du centre, les représentants de diverses organisations économiques et des associations de médecins-dentistes afin de dire NON à une assurance dentaire obligatoire.

Cette assurance dentaire obligatoire serait payée par un prélèvement paritaire sur les salaires (proche de 1% selon les initiants, source : rapport du Conseil d’Etat – IN 160-A, p. 3). Sur un salaire mensuel médian de 7'000 francs, cela représente 840 francs prélevés chaque année, soit une somme importante qui alourdira le budget des Genevois. La classe moyenne passera donc à la caisse. Par ailleurs, l’initiative prévoit aussi que les soins dentaires des retraités AVS et des jeunes de moins de 18 ans soient pris en charge par la « politique sanitaire cantonale », autrement dit par les impôts payés en majorité par les personnes physiques. Les travailleurs seront donc doublement ponctionnés pour payer cette assurance très coûteuse. De plus, en raison d’un effet dynamique, ces coûts risquent de prendre l’ascenseur, ce qui se répercutera sur les finances des Genevois.

Cette assurance dentaire ne couvrirait que les soins de base. Cela signifie concrètement que les frais esthétiques, les implants dentaires, les couronnes où les frais d’orthodontie plus complexe ne seront pas pris en charge. C’est donc une initiative trompeuse car elle ne couvrirait que la base des prestations et les Genevois devraient tout de même passer à la caisse !

Cette initiative est mal ciblée car les Genevois à revenu modeste bénéficient déjà d’aides de l’Etat pour leurs soins dentaires de base. Les jeunes sont principalement pris en charge dans le cadre de l’école (éducation à la santé dentaire et un contrôle annuel gratuit). Jusqu’à 18 ans, les jeunes ont la possibilité de bénéficier de soins dentaires spécialisés et de qualité à des tarifs adaptés aux conditions sociales des familles. Quant aux personnes de 65 ans et plus au bénéfice de prestations complémentaires, leurs frais médicaux sont pris en charge jusqu’à concurrence de 25'000 francs pour une personne seule et 50'000 francs pour un couple.

Pour les médecins-dentistes, le postulat des initiants qui établit un lien de causalité entre un taux élevé de renoncement aux soins dentaires et les coûts de traitements dentaires élevés est erroné. Le pourcentage de la population qui consulte annuellement l’hygiéniste et le dentiste est en constante augmentation. Le taux de carie a également baissé, ce qui démontre que la prophylaxie et les soins sont bien suivis dans le canton. De plus, avec cette initiative, le libre choix du traitement disparaîtra, ce qui est à l’opposé de la liberté que les patients et les praticiens connaissent aujourd’hui.

Aux yeux des membres du comité, il aurait été plus opportun d’insister sur le ciblage des aides à l’image de la prévention, notamment chez les jeunes, ce qui n’est pas le cas de cette initiative.

Le Comité « NON à une assurance dentaire obligatoire » vous invite à rejeter le 10 février prochain cette initiative qu’il juge onéreuse, injuste pour les actifs, trompeuse et mal ciblée.

(Newslettter de l'UDC-Genève - N° 258 | 16 janvier 2019)

Céline Amaudruz soutient le Non

Céline Amaudruz soutient le Non


19/01/2019

Genève : nos APM, très exposés aux actes violents, sont les moins bien formés de Suisse

A la suite d’un contrôle routier, des agents de la police municipale (APM) de Plan-les-Ouates ont essuyé des tirs de racailles qui venaient de braquer une station-service et prenaient la fuite. Cette nouvelle agression s’inscrit dans un contexte de hausse des violences physiques à l’égard des agents, dénoncées par les syndicats des polices municipales genevoises. L’UDC demande depuis 2011 que les APM soient titulaires du brevet fédéral de policier.

Par l’absence de contrôles aux frontières, Genève est devenue un lieu de prédilection pour y commettre des infractions, comme l’atteste la statistique policière de la criminalité (SPC) qui place Genève au palmarès des cantons les plus criminogènes. Paradoxalement, les APM genevois sont les seuls agents de police de Suisse à ne pas être titulaires du brevet fédéral de policier. En 2013 déjà, l’UDC déposait le projet de loi 11333 pour demander une police municipale titulaire du brevet fédéral de policier.

Avec une formation cadrée et liée à l’institut suisse des polices, les polices municipales seront en mesure d’assurer une meilleure sécurité de proximité. La formation de police de proximité ne s’invente pas. Elle existe et toutes les polices suisses suivent cette formation qui est réclamée par les APM genevois. Cette formation complète permettra de mieux sécuriser et de protéger le canton, les communes et surtout la population.

A la suite des événements de Plan-les-Ouates, l’UDC demandera que son projet de loi soit traité en urgence par la Commission judiciaire et de la police du Grand Conseil.

(Communiqué de presse de l'UDC Genève du 18 janvier 2019)

Pour plus d’informations :

Thomas Bläsi, député, chef de groupe

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

La mairie de Plan-les-Ouates

La mairie de Plan-les-Ouates


18/01/2019

Plan-les-Ouates : La racaille tire sur deux APM

Ce jour, alors que deux agents de la police municipale (APM) de Plan-les Ouates patrouillent, leur route a croisé celle de scootéristes, circulant sans casque. Se dirigeant vers eux, ces derniers ont fait feu contre les forces de proximité communales.

Il s’est vite avéré que ces deux personnes venaient de braquer une agence Tamoil et prenaient la fuite. Une fois encore, l’UDC relève que la police municipale n’est pas suffisamment équipée  pour combattre la racaille qui, elle, l’est parfaitement. Contre des armes à feu, il faut pouvoir répliquer avec des armes à feu.

Lorsque Pierre Maudet, plus ou moins chef de la police genevoise, aime à rappeler aux APM qu’ils ne sont pas le premier échelon de la sécurité à Genève, et que par-là, qu’ils doivent appeler la gendarmerie en cas de « coups durs », les faits prouvent que la police municipale fait bel et bien partie de ce premier échelon parce que sur le terrain. Il est donc grand temps de lui permettre de passer le brevet fédéral (qui lui permettra de porter une arme) et de circuler avec un feu bleu au lieu d’être coincée dans le trafic genevois.

L’UDC Ville de Genève, plus particulièrement, mène ce combat depuis 2011 mais se trouve en but à la mauvaise volonté du Conseiller administratif Guillaume Barazzone et du Conseiller d’Etat Pierre Maudet. Il en est de même dans la plupart des communes qui ne veulent pas entendre parler de brevet fédéral pour ne pas avoir à augmenter en conséquence le salaire de leurs APM ni acheter les armes qui doivent permettre à ces hommes et ces femmes de défendre le citoyen et leur vie.

Nous sommes en pensée avec les deux APM qui ont essuyé leur baptême du feu et ont mesuré l’impuissance de leur équipement en pareille situation.

Nous rappelons que la résolution 1069 « Pour une police municipale armée » déposée par l’UDC Ville de Genève est toujours inscrite à l’ordre du jour (au point 156). Elle devient plus que jamais d’actualité.

(Communiqué de presse de l'UDC Genève du 18 janvier 2019)

Pour info :

Eric Bertinat, président du conseil municipal
Céline Amaudruz, présidente de l’UDC-Genève, conseillère nationale

Campagne Montfalcon à Plan-les-Ouates, non loin du lieu des tirs

Campagne Montfalcon à Plan-les-Ouates, non loin du lieu des tirs


17/01/2019

Pierre Maudet obtient la confiance de l'assemblée générale extraordinaire du PLR

Une décision qui interpelle :

Pierre Maudet obtient la confiance du PLR avec 48% des voix des participants contre 45%.

Il s'est donc trouvé une majorité de libéro-radicaux pour accorder leur confiance à Pierre Maudet lors de l'assemblée générale organisée hier soir par son parti, le PLR. Malgré les mensonges, malgré les financements politiques dissimulés au parti, malgré les déductions fiscales problématiques, malgré le fait que le magistrat en charge de la police a incité un ami à faire de fausses déclarations à la justice, une majorité de membres PLR a jugé que son Conseiller d'Etat était apte à continuer son mandat.

Question de valeurs, comme dirait l'autre... (Eric Bertinat)

(Newslettter de l'UDC-Genève - N° 258 | 16 janvier 2019)

Pierre Maudet et le civisme

Pierre Maudet et le civisme


04/01/2019

Budget 2019 voulu par l'UDC et la droite élargie : C’est OUI !

Le budget sorti de la Commission des finances a victorieusement passé la rampe du Conseil municipal. Il répond pour l’essentiel aux objectifs d’intérêt collectif poursuivis par notre parti, le MCG, le PLR et le PDC qui voulaient le voter rapidement pour passer au traitement des autres affaires urgentes au nombre desquelles figurent notamment le contrôle des comptes présentés par Conseil administratif, de même que celui de la gestion de ces derniers en général.

Le Conseil administratif est le grand perdant de ce débat suite à l’affaire des «frais professionnels» mise en lumière par le tout récent rapport de la Cour des Comptes et actuellement traitée par cette même commission actuellement en charge d’analyser les éventuels dysfonctionnement des systèmes de contrôle l’ayant rendue possible et de permettre au Conseil municipal d’adopter les réformes nécessaires. De premières sanctions concernant l’exécutif de la Ville sont tombées lors des décisions prises lors d'une précédente séance plénière (suppression des cartes de crédit, soumission aux recommandations de la Cour des Comptes) et d’autres ont été validées à l’issue du débat budgétaire (renforcement des moyens d’action du Contrôle Financier, diminution symbolique et de principe du centime additionnel, suppression des allocations de vie chère et forfaitaire, baisse des frais de voyage et diminution de frais de location). Ce fut, au demeurant, le but premier poursuivi - et atteint - par notre parti dans cette dernière procédure.

Le climat de confiance que l’exécutif municipal dit aujourd'hui appeler de ses voeux est loin d’être devenu une réalité et le Conseil administratif faisait grise mine à l’issue des débats de samedi menés avec diligence et efficacité par le Président Eric BERTINAT (UDC).

A l’évidence, il nous appartiendra de poursuivre notre action en nous montrant sans concession dans l’examen des comptes 2018 ainsi que dans le traitement de toutes les propositions actuelles et futures soumises à l’approbation du délibératif de la Ville.

(Communiqué de presse UDC VdG du 17 décembre 2018)

Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipale Ville de Genève, chef de groupe
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève, membre de la commission des finances

Le climat de confiance n'est pas encore une réalité

Le climat de confiance n'est pas encore une réalité


02/01/2019

Bonne et heureuse année 2019

Une fois n’est pas coutume, je vous présente mes vœux seulement le 2 janvier. Ce n’est cependant pas grave, car selon l’entendement communément admis il est possible de le faire jusqu’à fin janvier. Je suis donc encore bien dans la marge.

La nouvelle année a bien commencé. Aucun attentat majeur n’est à déplorer. Nous pouvions donc trinquer dans le bonheur avec les nécessiteux et les personnes seules en assistant au Réveillon de la solidarité organisé par la Ville de Genève grâce à de nombreux soutiens.

La soirée avait débuté par les allocations d’Esther Alder, responsable du Service social, et du maire Sami Kanaan. Pour une fois, même le conseiller municipal radical Guy Dossan, comme nous présent à cette fête pour la première fois, n’avait rien à dire contre une dépense qu’il considérait pleinement justifiée pour apporter un peu de joie à ceux qui ne nagent justement pas toujours dans le bonheur à longueur d’année, et tant pis pour quelques-uns qui n’avaient pas l’air trop nécessiteux.

Je ne suis moi-même pas trop porté à dresser des louanges à la gauche qui gouverne notre ville, mais je me dois d’admettre que le réveillon de la solidarité est vraiment une excellente idée brillamment réalisée. Je me joins aux remerciements adressés aux très nombreux bénévoles qui ont rendu cette soirée vraiment inoubliable.

Pierre et Madeleine Scherb au réveillon de la solidarité

Pierre et Madeleine Scherb au réveillon de la solidarité