Le Conseil administratif est le grand perdant de ce débat suite à l’affaire des «frais professionnels» mise en lumière par le tout récent rapport de la Cour des Comptes et actuellement traitée par cette même commission actuellement en charge d’analyser les éventuels dysfonctionnement des systèmes de contrôle l’ayant rendue possible et de permettre au Conseil municipal d’adopter les réformes nécessaires. De premières sanctions concernant l’exécutif de la Ville sont tombées lors des décisions prises lors d'une précédente séance plénière (suppression des cartes de crédit, soumission aux recommandations de la Cour des Comptes) et d’autres ont été validées à l’issue du débat budgétaire (renforcement des moyens d’action du Contrôle Financier, diminution symbolique et de principe du centime additionnel, suppression des allocations de vie chère et forfaitaire, baisse des frais de voyage et diminution de frais de location). Ce fut, au demeurant, le but premier poursuivi - et atteint - par notre parti dans cette dernière procédure.
Le climat de confiance que l’exécutif municipal dit aujourd'hui appeler de ses voeux est loin d’être devenu une réalité et le Conseil administratif faisait grise mine à l’issue des débats de samedi menés avec diligence et efficacité par le Président Eric BERTINAT (UDC).
A l’évidence, il nous appartiendra de poursuivre notre action en nous montrant sans concession dans l’examen des comptes 2018 ainsi que dans le traitement de toutes les propositions actuelles et futures soumises à l’approbation du délibératif de la Ville.
(Communiqué de presse UDC VdG du 17 décembre 2018)
Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipale Ville de Genève, chef de groupe
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève, membre de la commission des finances
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