«Le service des pompes funèbres, cimetières et crématoire organise une après-midi autour de la culture mexicaine et de sa fameuse 'Fiesta del Día de Muertos'.
Au programme: ateliers pour les enfants, présentation de cette tradition, concert par un groupe de Mariachi et spécialités mexicaines.»
Cet événement folklorique certes très populaire au Mexique a-t-il cependant vraiment sa place à Genève et de surcroît à la chapelle de son cimetière des célébrités et le jour de la Toussaint? La question s’est au moins posée à Isabelle Brunier qui a adressé un courrier de lecteur à la Tribune de Genève. Elle souhaite connaître la logique du système et demande: «Le culte du souvenir individuel doit respecter les règles, tandis que la fête imposée, elle, a tous les droits?»
Avant d’intervenir à ce sujet au conseil municipal, j’aimerais connaître votre avis, ce d'autant plus que ni l'église protestante ni l'église catholique se sont manifestées jusqu'à présent. N’hésitez donc pas à laisser un commentaire.
Cher Pierre, Merci pour cet article. Voici mon sentiment. Bonne idée que cette fête car il faut ouvrir les consciences notamment celles des jeunes générations à d'autres cultures. Si je compare avec Zürich, il ne se passe jamais rien de tels en Suisse allemande. Par contre, le choix du lieu me semble bien mal choisit, pourquoi dans un cimetière? Il y a là un glissement inquiétant des valeurs. Pourquoi cantonner cette fête dans un tel ghetto? On aborde dans cette question les limites de la politique culturelle et finalement son utilité générale? La culture n'est-elle qu'un simple prétexte au point qu'on la relègue dans des lieux aussi inappropriés qu'un cimetière et finalement qu'on cherche ainsi à cacher cette fête au reste de la population? Telle est la question qu'il convient de poser.
RépondreSupprimerCher Philippe, je te remercie de tes remarques très intéressantes. Je te signale que la discussion a déjà bien avancé depuis la publication de cette note. Regarde seulement les prochaines notes sur ce blog. Tu peux aussi t'inscrire à notre newsletter (en haut du blog, il y a le bouton «Inscrivez-vous à notre Newsletter».
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