17/10/2019

A PERLY, IL FAUT MARCHER «GROUPIERT» !

Quatre agressions depuis l’été et le seul conseil délivré par les autorités est de ne pas sortir avec son porte-monnaie et de ne pas se promener seul.

Après quatre agressions de femmes depuis l’été dont la dernière dimanche dernier en plein jour, le site internet de la commune de Perly-Certoux publie une mise en garde. On recommande ainsi aux habitants de cette commune de 3000 habitants de ne pas montrer ses valeurs (sac à main et sacs à dos). Et si vous devez quand même transporter des valeurs, utilisez une pochette ou une ceinture de sécurité que vous portez sous vos vêtements, soit autour du cou, soit autour de la taille. Oui, vous avez bien lu. Et pourtant, nous sommes à Perly en octobre 2019, pas dans une capitale d’un autre continent réputée dangereuse. Autre conseil bienveillant : «Baladez-vous en compagnie et regroupez-vous pour cheminer dans les rues et sur les routes de la commune.» En clair, à Perly, il faut marcher «groupiert» !

On  croit rêver… Visiblement, les forces de l’ordre cantonales ou municipales n’arrivent plus à mener à bien leur mission. Les gardes-frontière, eux, sont cantonnés dans des guérites de l’aéroport à contrôler des passeports tandis que des femmes se fonts agresser pour un vol en pleine journée par des jeunes qui viennent pour la plupart du temps de l’autre côté de la frontière.

L'UDC constate qu’une fois encore, l’absence de contrôles aux frontières avec des douanes trop souvent désertées, conduit à ce genre de malheureux faits divers alors que la situation pourrait facilement s’améliorer.  Rappelons que suite aux attentats de Paris en décembre 2015, la France a réinstauré des contrôles à sa frontière avec la Suisse jusqu'au mois de novembre 2017. Le résultat a été immédiat : vols, cambriolages et trafic de drogue ont baissé à Genève et explosé à Annemasse, Saint-Julien et Annecy. Seulement voilà. Depuis 2018, les criminels ont retrouvé leurs vieilles habitudes et se montrent de plus en plus audacieux.

On le voit jour après jour, Schengen n’est pas la solution que l’on prétend mais bel et bien une partie importante du problème d’insécurité importée que connaissent les cantons frontières comme Genève et les communes.Il est absolument indispensable de remettre des gardes-frontières aux… frontières plutôt que de les confiner à l’Aéroport de Genève. Il faut que la police assume sa mission de protection des citoyens, pas seulement en ville mais aussi dans les communes. Il faut suspendre Schengen à défaut s’en sortir, ce que l'UDC ne cesse de préconiser à Berne, seule contre tous les autres partis.

Communiqué de presse UDC du 16 octobre 2019

Pour info :

Christo Ivanov, député, chef de groupe
Stéphane Florey, député, membre du Bureau

«Baladez-vous en compagnie...»

«Baladez-vous en compagnie...»


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