08/10/2019

Suite et fin de la rétrospective de la session d’automne 2019 du parlement suisse

Les représentants UDC se sont vaillamment battus pour faire avancer la Suisse. En nombre inférieur par rapport à la gauche et les partis qui la soutiennent (la droite molle), ce n’était pas toujours facile à garder le cap. Néanmoins, la signature d’un soi-disant accord-cadre avec l’UE a jusqu’à maintenant été évité. La Suisse n’est donc pas encore entièrement perdue. La neutralité est toujours en vigueur, car elle n’est pas encore membre du Conseil de sécurité. Elle n’est pas le pays où règne le loup d’une manière absolue non plus. Les Suisses veulent toujours se défendre et le parlement a ainsi doté l’armée de nouveau matériel.

Trop d’animaux sauvages

Des loups, ours et lynx, mais aussi des castors et d'autres animaux sauvages reviennent en Suisse alors qu'ils avaient été considérés comme disparus. Ce qui fait plaisir aux citadins aimant se promener dans la nature commence à poser de sérieux problèmes aux agriculteurs. Leurs animaux domestiques et de rente subissent des attaques brutales de prédateurs féroces et leurs cultures de céréales et de légumes sont détruites. La majorité de droite du Parlement a compris qu'une protection absolue de ces animaux sauvages était irréaliste dans un pays aussi peuplé que la Suisse. Ainsi, il sera possible de chasser des loups et d'autres animaux protégés s'ils menacent de causer de gros dommages ou pour réguler leurs effectifs.

De la parole à l'acte 

Supprimer la redevance de radio-télévision pour les entreprises Bien qu'aujourd'hui chaque ménage privé soit contraint de verser des redevances radio/TV – même s'il ne possède pas de récepteur de radio ou de télévision – les entreprises sont encore une fois obligées de passer à la caisse. Approuvant une initiative parlementaire UDC, une majorité de droite du Conseil national veut mettre fin à cette double imposition.

Modification de la loi sur le service civil 

Bien que la population de la Suisse croisse constamment, l'armée a du mal à conserver les effectifs de personnel dont elle a besoin. Ce problème s'explique notamment par une trop grande attractivité du service civil. Conçu initialement comme une alternative offerte aux objecteurs de conscience, le service civil est aujourd'hui abusé par des recrues, des soldats et même par des cadres qui cherchent à remplir plus confortablement leurs obligations de servir. Le Conseil des Etats veut stopper cette pratique afin de ne pas mettre en péril la capacité d'intervention de l'armée, c'est-à-dire la sécurité de la population. Le service civil doit donc durer au moins 150 jours, indépendamment du nombre de jours de service déjà effectués. Pour les cadres, le service doit durer sensiblement plus longtemps que le nombre de jours de service restant à accomplir. Enfin, un délai d'attente de 12 mois est imposé pour le passage de l'armée vers le service civil. 

Trop lourde bureaucratie

Le développement technologique récent exige également une révision de la protection des données. Mais au lieu de mettre en place une solution pragmatique et facilement applicable pour les PME, les autres partis ont cédé aux pressions de l'UE. Le résultat est un monstre bureaucratique de 250 pages comportant une foule de prescriptions superflues. Le principal effet de cette révision est de donner du travail à la corporation des juristes alors que la protection des données ne sera pas améliorée. Voilà pourquoi l'UDC proposait le renvoi du projet avec mandat de le corriger. La majorité du Conseil national a préféré ouvrir la voie à ce tigre de papier. 

Les syndicats continuent de profiter des chômeurs

L'UDC a saisi l'occasion de la révision de la loi sur l'assurance-chômage pour mettre en question le rôle des syndicats dont certains exploitent des caisses de chômage privées. Ces dernières n'ont aucun intérêt à ce que les chômeurs retournent au travail, car plus le nombre de chômeurs dont elles s'occupent est grand, plus elles gagnent d'argent. Malheureusement les autres partis ont refusé les interventions de l'UDC qui réclamaient une plus grande transparence, voire qui visaient à supprimer les caisses de chômage privées. 

Vers un siège de la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil fédéral doit présenter jusqu'au milieu de l'année 2020 un rapport sur la manière dont il entend faire participer le Parlement aux décisions concernant la délégation suisse à l'ONU de New York. Cette participation du Parlement est importante, car le Conseil fédéral cherche à obtenir pour la Suisse un siège au Conseil de sécurité, organe qui décide de la paix et de la guerre dans le monde. L'UDC a approuvé le postulat demandant ce rapport, mais elle est opposée par principe à un siège suisse au Conseil de sécurité, car cette présence serait incompatible avec la neutralité. 

La protection civile au-delà des frontières

Le Conseil des Etats a approuvé la révision totale de la loi sur la protection de la population et la protection civile. Il s'est pour l'essentiel rallié à la version du Conseil national. Comme la chambre voisine, il renonce à introduire dans le service civil un système de service de longue durée parce qu'il estime qu'il n'existe pas suffisamment de cas où ce système pourrait s'appliquer. A l'avenir, les membres de la protection civile pourront être engagés dans les régions voisines de la Suisse pour y apporter un soutien en cas de catastrophe.

Enfin du matériel pour l’armée

Le Parlement entend dépenser 2 milliards de francs pour du matériel et les immeubles militaires. Ce crédit servira notamment à combler des lacunes dans l'exploration et la logistique. L'achat de nouveaux lance-mines pour un montant de 188 millions de francs était contesté au Parlement. Grâce à l'UDC, cette acquisition indispensable à la force de combat de l'armée a fini par passer la rampe.

MAIS AUSSI…

Le Conseil des Etats se dirige vers un accord-cadre avec l'UE

Peter Föhn, parlementaire UDC schwytzois qui siège depuis de nombreuses années à Berne, a posé la question de fond à ses collègues du Conseil des Etats: qu'est-ce qui compte le plus à leurs yeux, la liberté et l'indépendance de la Suisse ou la conclusion d'un accord-cadre avec l'UE? On ne sera guère surpris d'apprendre que seuls les conseillers aux Etats UDC ont invité le Conseil fédéral à ne pas signer d'accord prévoyant une reprise automatique de droit étranger et la soumission de la Suisse à un tribunal étranger. Tous les représentants des autres partis approuvent donc manifestement l'abandon des principaux piliers de la Suisse pour répondre aux exigences de l'UE…

Newsletter UDC du 7 septembre 2019

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