24/10/2019

La Suisse et les leçons du Brexit

La Grande Bretagne est un grand pays, membre de l’Union Européenne, la Suisse un petit pays à l’intérieur de l’UE, et qui entretient de nombreuses relations commerciales et autres avec elle. Bien entendu, qui dit voisinage dit aussi querelles de voisinage. Et association rime avec volonté de dissolution de l’association. C’est ce qui se passe maintenant avec l’UE et l’Angleterre et la Suisse et l’UE. Chaque partenaire expose son point de vue, puis essaie de comprendre celui de l’autre, afin de finalement trouver une solution qui arrange les deux. Boris Johnson a agi ainsi. Il a clairement exprimé sa position de rejet de l’accord négocié par Theresa May. Au lieu de rester dans une position de soumission par rapport à l’inflexibilité affichée des Européens, il a réagi par afficher sa propre inflexibilité.

C’est tout le contraire de la position des négociateurs suisses. Au lieu de partir d’une position de force, ils manifestent immédiatement la volonté d’accepter toutes les conditions posées par les Européens. Bien sûr, ils sont seuls contre 27. Ils ont cependant la même force, car accord signifie que tout le monde doit être d’accord. Qu’un seul Etat (la Suisse) s’y oppose et il n’y a plus d’accord. Nos aïeuls ont osé dire non en période de guerre. N’oserions-nous pas en faire autant en période de paix?

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