Les problèmes liés à l’immigration sont une réalité certes européenne, certes suisse, mais également une dure réalité genevoise.
Au niveau fédéral, le traitement désastreux du dossier de l’immigration a un nom : Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale socialiste. Depuis les déclarations s’enchaînent de part et d’autre, à commencer par Ruth Dreifuss, ancienne conseillère fédérale socialiste, qui considère que la barque n’est pas pleine et que la Suisse devrait accueillir encore et toujours davantage de migrants. Quant à Cesla Amaralle, conseillère nationale, socialiste, mérite probablement la palme d’or, car elle invite tous les terroristes à venir en Suisse » si vous êtes terroristes, la Suisse vous renverra pas si vous dites que vous êtes en danger de mort dans votre pays ».
A Genève, ce sont les magistrats eux-mêmes, de gauche comme de droite, qui refusent de renvoyer les 500 faux requérants et qui pourtant doivent quitter notre sol dans un délai légal de 7 à 30 jours. Ces demandeurs d’asile déboutés restent en moyenne 52 mois à Genève et sont nourris et logés aux frais du contribuable, à nos frais, mais attention pas logés dans les abris PCi, bons uniquement pour nos soldats. Ces abris ne sembleraient pas être au goût des personnes dont la demande d’asile a fait l’objet d’une décision de non-entrée en matière (NEM) ou a été rejetée.
Chers Genevois, ce laxisme de nos autorités nous coûtera au moins 10 millions de francs, mais c’est pas grave Genève a tellement d’argent de côté. Alors, on peut continuer à se lamenter à chaque arrivée, et dire qu’il faudrait construire des infrastructures, comme le font les élites politiques avec leur vision bienpensante et candide, mais les réfugiés ne demandent pas que de l’empathie et de quoi dormir et manger, ils sont chez nous pour changer de vie et trouver la sécurité, certes, mais surtout pour obtenir un vrai logement, un vrai emploi et l’accès à l’opulence de nos sociétés développées.
Dès lors la vraie question c’est : Qui veut partager ou donner son logement, son travail, sa retraite ? Vous ? Moi ? Nous ? Et puis est-il structurellement, juridiquement et financièrement possible de le faire ? Non bien sûr. Je ne vois qu’une solution : sécuriser des zones en Syrie et en Irak ou dans les zones limitrophes à ces pays, puis mettre en place des infrastructures d’accueil de bonne qualité, financées par les pays « riches », et ramener immédiatement tous les candidats à l’exil dans leurs pays respectifs. Plus personne ne versera des sommes déraisonnables à des passeurs, si le résultat est un retour certain à la case départ. Tout le reste, Mesdames et Messieurs, n’est que sensiblerie et manque de compréhension d’une situation dramatique qui ira grandissante et finira mal, j’en suis bien peiné, mais convaincue.
Quelques mots sur la manifestation de ce soir et les menaces que nous avons reçues : Personne n’a oublié les manifestations contre la tenue des évènements de l’UDC à Berne, Lausanne ou Zurich lors des élections fédérales de 2007 et de 2011, ou encore le mois passé à la gare de Zurich. A l’approche des élections fédérales, le même scénario se reproduit, l’extrême gauche veut une nouvelle fois priver l’UDC du droit à la parole en apportant la violence au cœur du débat politique. Une fois de plus, les édiles de gauche qui ne trouvent pas les mots justes pour débattre démocratiquement du programme et des propositions pragmatiques de l’UDC en réponse aux attentes des citoyens, préfèrent bafouer la liberté d’expression et le droit de réunion du premier parti de notre pays.
Mesdames Messieurs les anarchistes, vous qui n’avez pas le courage de débattre Ce n’est pas en essayant de priver les représentants de l’UDC de parole – que l’on va résoudre les problèmes de l’asile, – que l’on va résoudre la croissance de la criminalité, la pression de l’immigration sur nos places de travail, les abus dans notre politique sociale ou les menaces de l’Union européenne contre notre démocratie directe et notre souveraineté.
L’UDC n’entend pas abandonner le dialogue direct avec les citoyens sous prétexte que cette présence n’est pas tolérée par certains mouvements de l’extrême gauche.
Rester libre, pour l’UDC C’est bien évidemment maintenir la démocratie directe; C’est bien évidemment garantir notre fédéralisme; C’est bien évidemment préserver notre indépendance et notre souveraineté;
Rester libre, c’est bien évidemment s’opposer à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne; c’est aussi maîtriser l’immigration et conserver des frontières qui protègent la Suisse des criminels et des migrants illégaux ;
Rester libre, c’est encore bien évidemment ne pas partager avec les pays de l’UE des taux de chômages écrasants ; C’est également appliquer le droit suisse en Suisse face au rouleau compresseur du droit international.
Rester libre pour l’UDC, c’est surtout respecter la volonté populaire et donc respecter le peuple suisse, vous respecter.
Mais rester libre, c’est aussi le droit de pouvoir se réunir ; le droit de pouvoir de s’exprimer et surtout le droit d’être proche des citoyennes et des citoyens !
Mesdames et Messieurs, Parce que l’UDC a toujours été attachée à la liberté d’expression pleine et entière, je lève fièrement mon panneau en réponse aux attaques de la gauche: JE SUIS UDC !
Céline Amaudruz
Discours du 31 août 2015
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