30/03/2019

L’UDC s’engage contre le harcèlement des femmes et la gauche refuse de la suivre


Que se passe-t-il aux Vernets pour que vous déposiez une motion intitulée «Pour des piscines sereines, sans indésirables harcelant les femmes» ?

Pierre Scherb, chef de groupe UDC-Ville de Genève : Il s’agit d’une motion qui fait suite à une question orale au sujet de la présence indésirable d’Africains dans le hall d’entrée de la piscine de Varembé. Ils se trouvaient là soi-disant pour recharger leurs portables. En vérité, ils harcelaient surtout les femmes et tous les utilisateurs de la piscine.

Vous avez dénoncé ce fait mais avez-vous aussi exigé des mesures ?

La motion de l'UDC voulait mettre fin à cette situation. Elle a ainsi demandé que les agents de la police municipale fassent régulièrement mais aléatoirement des passages auprès des piscines des Vernets et de Varembé, tout en transmettant les coordonnés des nomades à l’Office cantonale de la population et des migrations et que tous les services coopèrent pour protéger les femmes de ce harcèlement.

Et quel accueil a reçu votre motion ?

Fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais. Ce leitmotiv du parti socialiste s’est encore confirmé au moment du vote de la motion UDC. La gauche venait d’accepter sans examen dans une commission trois crédits budgétaires pour un montant total de 193’000 francs dans le but d’élaborer un plan d’action de prévention du sexisme et du harcèlement dans l’espace public. Elle était donc prête à dépenser ce montant dont on ne sait pas à quoi il servira au final, mais elle a refusé de voter une action concrète qui ne coûterait rien de plus au contribuable, mais protégerait concrètement les femmes du harcèlement qu’elles subissent.

Le Conseil administratif a toutefois admis que le problème que vous souleviez existait bel et bien.

Oui. Le maire Sami Kanaan a constaté qu’il s’agissait de nomades n’ayant jamais fait de demande d’asile en Suisse. Il a profité de l’occasion pour souligner le manque de coopération des autres départements pour efficacement gérer les piscines et autres installations de sport.

(Newslettter de l'UDC-Genève - N° 265 du 29 mars 2019)

L'UDC veut protéger les femmes du harcèlement

L'UDC veut protéger les femmes du harcèlement


29/03/2019

Accord-cadre avec l’UE : une majorité du Grand Conseil veut que l’UE légifère à sa place !

Consciente des sérieuses menaces planant sur la souveraineté de la Suisse et sur son fédéralisme, l’UDC-Genève a demandé que le Grand Conseil s’engage contre l’accord-cadre avec l’UE en demandant à l’Assemblée fédérale de le rejeter sans conditions. Une majorité du parlement cantonal se satisfait de l’accord-cadre et accepte que l’UE se substitue à elle, au législateur fédéral et au Peuple.

Peut-on parler d’accord entre partenaires quand le législateur suisse, fédéral ou cantonal ainsi que le peuple et les cantons sont écartés par une législation de l’UE qui agirait jusqu'au niveau communal ? Avec l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, la démocratie directe ne serait plus qu’une farce et l’indépendance et l’autodétermination de la Suisse appartiendraient au passé. Finie la caractéristique essentielle de la Suisse, où les citoyennes et les citoyens décidaient définitivement des règles et des lois dans le cadre de la démocratie directe.

Au lieu de cela, l’accord-cadre restreint massivement l'autonomie de la Suisse, l’oblige à reprendre systématiquement le droit de l’UE et à se soumettre à la Cour de justice de l’UE. Pour Genève, ne pas s’opposer à l’accord-cadre, c’est aussi accepter que les mesures d’accompagnement pour la protection des salaires face au dumping disparaissent car refusées par l’UE. Notre canton avec son taux de chômage le plus élevé de Suisse aurait à subir davantage d’immigration, de densification et de pression sur les salaires.

(Communiqué de presse UDC Genève du 21 mars 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, premier signataire de la résolution

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Laisser Paris décider de tout?

26/03/2019

Pas d’école à deux vitesses : pour des camps scolaires accessibles à tous les élèves !

L’UDC demande que les camps scolaires (sorties comprenant une ou plusieurs nuitées), les courses d’écoles et autres sorties scolaires au degré primaire et au degré secondaire 1 soient à nouveau obligatoires et pris en charge par le canton.

D’après le Tribunal fédéral, les dépenses pour les excursions et les camps font partie des moyens nécessaires et servant immédiatement l’objectif d’enseignement, dans la mesure où la participation de l'élève à ces événements est obligatoire. Dans ce cas, elles font partie de l’enseignement de base gratuit, avec comme conséquences que les cantons doivent prendre en charge les excursions et les camps obligatoires. Pour ces raisons, le canton de Genève a modifié le statut des camps, passés d’obligatoires à « fortement recommandés ». Rendus facultatifs, Genève peut demander aux parents jusqu’à 180 fr. au primaire pour un camp de cinq jours et au maximum 300 francs par an et par degré pour toutes les sorties cumulées au Cycle. Des sommes non négligeables qui peuvent faire basculer vers le rouge des budgets familiaux souvent serrés.

La motion déposée ce jour se veut cohérente avec la jurisprudence du Tribunal fédéral en demandant de restaurer le caractère obligatoire des sorties comprenant une ou plusieurs nuitées (révision des directives « sorties scolaires EP » et « sorties scolaires CO »). Ainsi, les camps (sorties comprenant une ou plusieurs nuitées), les courses d’écoles et autres sorties scolaires au degré primaire et au degré secondaire I seraient pris en charge par le canton et la participation des parents strictement limitée aux montants exigibles selon le Tribunal fédéral pour des activités obligatoires.

(Communiqué de presse UDC Genève du 8 février 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, auteur de la motion

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Le bonheur des camps scolaires

Le bonheur des camps scolaires


25/03/2019

Une somme qui interpelle : 50'000 francs

Il y a suspicion. Disons-le ainsi. Rémy Pagani n'en finit pas de rendre des comptes. Après les manquements relevés, disons-le ainsi, par le contrôle interne de la Ville de Genève sur son projet de complément de crédit pour les travaux du Gd Théâtre, c'est maintenant sa "Fondation de Genève - cité de refuge" qui suscite la curiosité des élus municipaux et de la Surveillance des communes.

Profitant de son année de Maire, le magistrat d'Ensemble à Gauche s’est octroyé 50'000 francs pour soutenir sa propre fondation. Cette somme est-elle une dotation ou une subvention ? Dans le premier cas, il aurait dû passer par le Conseil municipal. Dans le deuxième cas, sa fonction de Maire le lui permettait mais seulement si la dotation était acquise par des fonds privés. Reste l'élégance du geste du maire Pagani. Et la certitude que cette somme n’était pas une dotation.

(Eric Bertinat dans Newsletter UDC N° 259 du 7 février 2019)

Refuge?

24/03/2019

Empêcher l’exportation indue de prestations sociales et la discrimination des familles suisses

Chaque année, des millions de francs sont versés dans la zone euro au titre d’allocations familiales. Il serait possible à l’avenir, moyennant une solution simple, de verser des allocations, qui sont conformes à la libre circulation des personnes, adaptées au pouvoir d’achat. On pourrait ainsi corriger l’avantage dont bénéficient les frontaliers et les résidents de courte durée originaires de pays de l’UE et de l’AELE par rapport aux familles suisses.

Les allocations familiales sont de loin les dépenses sociales les plus importantes en lien avec la libre circulation des personnes. Près de 420 millions de francs sont versés chaque année à ce titre dans la zone euro, en particulier pour des enfants vivant à l’étranger de frontaliers et de résidents de courte durée. Bien que largement financées par les cotisations salariales, il n’est guère concevable que l’enfant d’une personne au bénéfice d’un permis de courte durée dont l’enfant vit en Pologne reçoive les mêmes prestations qu’un enfant qui vit dans un pays comme la Suisse où les coûts de la vie sont nettement plus élevés. Les allocations familiales n’ont pas été créées pour financer des familles, mais pour alléger leur fardeau. Logiquement, l’exportation des allocations familiales devrait tenir compte des coûts effectifs de la vie.

Dérogation au droit étranger

Ceci est en fait également réglé de cette façon par la loi fédérale sur les allocations familiales en vigueur, à savoir: le montant des allocations pour enfants à l’étranger est établi en fonction du pouvoir d’achat du pays de domicile concerné. Les accords internationaux passés avec les États membres de l’UE et de l’AELE minent toutefois le droit fédéral.

Nous devrions donc inverser la tendance : une intervention que j’ai déposée – qui a déjà passé l’examen préliminaire de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique – demande de réduire de 200 francs, respectivement de 250 francs par mois, à 100 francs les montants minimaux prévus par la loi pour les allocations familiales et les allocations de formation. Les enfants et les adoles­cents qui vivent en Suisse doivent quant à eux recevoir un supplément de 100 francs par mois, afin de compenser les inconvénients dus au pouvoir d’achat. Cette solution permettra de ne pas toucher les accords internationaux et tous les travailleurs seraient logés à la même enseigne. Les Suisses continueraient à recevoir les mêmes allocations que jus­qu’ici et ne seraient plus désavantagés par rapport aux étrangers, ce qui est très important. Ces derniers recevraient donc désormais pour leurs enfants vivant au pays des sommes adaptées aux condi­tions qui y règnent.

L’Autriche en tête

L’adaptation au pouvoir d’achat, respectivement l’indexation des prestations, est également un thème qui n’a pas manqué d’être soulevé dans plusieurs pays de l’UE. En octobre dernier, le Conseil national autrichien a approuvé une indexation des allocations familiales afin de structurer ces dernières de manière plus équitable. Ce même Conseil national constate dans son argumentation que les dépenses de la vie courante en Europe varient considérablement d’un pays à un autre. Même une fois indexée, la somme effectivement versée au titre d’alloca­tions familiales serait encore supérieure aux allocations familiales servies dans le pays concerné. C’est ainsi qu’un Roumain qui travaille en Autriche recevra pour son enfant resté en Roumanie, après indexation, un montant six fois supérieur aux allocations familiales que touchent ses compatriotes domiciliés dans son pays d’origine. Il en va de même chez nous en Suisse. Nous devons agir de toute urgence!

Newsletter UDC N° 259 du 7 février 2019


Yves Nidegger, conseiller national

Yves Nidegger, conseiller national


21/03/2019

Pour un rejet sans condition de l'accord-cadre entre la Suisse et l'UE

Restriction massive de l’autonomie de la Suisse, reprise automatique du droit de l’Union Européenne (UE) ou encore soumission à la Cour de Justice de l’UE : face aux sérieuses menaces pesant sur la souveraineté de la Suisse, la députation UDC au Grand Conseil genevois dépose ce jour une résolution priant l’Assemblée fédérale de rejeter sans condition l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE.

Le projet d’accord institutionnel – le nouveau nom donné à l’accord-cadre – marque la fin de la voie bilatérale, entre deux partenaires sur un pied d’égalité. L’accord-cadre restreint massivement l'autonomie de la Suisse, notamment du fait que la Suisse doit reprendre systématiquement le droit de l’UE et qu'en cas de litige elle devrait se soumettre à la Cour de justice de l’UE. Sans parler des sanctions et des paiements réguliers que l’UE pourrait infliger à la Suisse. Les mesures d’accompagnement pour la protection des salaires face au dumping salarial, d’une importance cruciale pour un canton tel que Genève, ne seront plus acceptées par l’UE.

Le législateur suisse, fédéral ou cantonal ainsi que le peuple et les cantons seraient dans une large mesure évincés par une législation de l’UE qui agirait jusqu'au niveau des cantons et des communes. Avec l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, la démocratie directe ne serait plus qu’une farce et l’indépendance et l’autodétermination de la Suisse appartiendraient au passé.

(Communiqué de presse UDC Genève du 28 février 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, premier signataire

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Pas de soumission à l'UE

Pas de soumission à l'UE


20/03/2019

Votations du 19 mai 2019 : Les mots d’ordre de l’UDC-Genève

L’UDC-Genève a décidé de ses mots d’ordre lors de son assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le jeudi 7 mars 2018.

Votations fédérales

Directive de l’UE sur les armes - C’est NON
Les membres de l’UDC genevoise n’ont pas vraiment cru dans l’argument principal des militants pour l’adoption de la directive UE sur les armes, à savoir qu’elle n’affecte que peu les tireurs et pas du tout les chasseurs. La vice-présidente de PROTELL, Olivia de Weck, qui a présenté le sujet, a été très claire : la directive de l’UE affectera directement «des millions» de Suisses. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que sans annoncer le vieux mousqueton du grand-père à la cave, ils seront considérés comme des criminels. Et d’enfoncer le clou : nous ne connaissons pas le but final de l’UE. Désarmer les citoyens, peut-être? C’est ce que cherchent à faire tous les régimes totalitaires. Cette directive n’est qu’une première étape, il pourrait y en avoir d’autres. L’assemblée générale de l’UDC l’a reçue 5/5 et c’est à l’unanimité qu’est rejetée la directive européenne sur les armes. Défendre nos armes, c’est défendre notre liberté !

Loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) - C’est OUI

La section genevoise de l’UDC accepte – ou plus exactement ne s’oppose pas - à la réforme fédérale fiscale et au financement de l'AVS (RFFA). Après avoir entendu les arguments de Mme Nathalie Hardyn (CCIG) et M. Jean Batou (EàG), les membres de notre section ont retenu l’obligation qui est faite à la Suisse de supprimer les régimes fiscaux cantonaux qui ne sont plus acceptés sur le plan international. Mais il y a aussi, au travers de notre décision, l’expression d’un lien confédéral fort : cette réforme fiscale vise à maintenir l’attrait et la compétitivité de tous les cantons suisses. Mais au plan cantonal, la position de l’UDC-Genève est toute autre.

Votations cantonales

RFFA cantonale

-         Loi modifiant la loi sur l’imposition des personnes morales- C’est NON

-         IN populaire cantonale 170 « Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10% du revenu du ménage ! » - C’est NON

-         Contreprojet à l’IN 170, du 31 janvier 2019- C’est NON

-         Question subsidiaire : si l’initiative (IN 170 « Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10% du revenu du ménage ! ») et le contreprojet sont acceptés, lequel des deux a-t-il votre préférence?
Il faut choisir le contreprojet

Les membres UDC-Genève ont refusé les propositions cantonales et son paquet de projets de loi incluant non seulement la loi sur l’imposition des personnes morales mais aussi l’initiative 170 « Pour des primes d’assurance-maladie plafonnées à 10% du revenu du ménage ! » et son pseudo contreprojet modifiant la loi d’application de la loi fédérale sur l’assurance maladie. Le Conseil d’Etat nous présente une fois de plus un encorbellement de propositions a accepter globalement, mêlant problèmes de coût de la santé, soutien aux crèches et fiscalité des entreprises. Le développement de notre canton est une véritable fuite en avant et l’implantation de nouvelles multinationales s’installant avec leurs propres employés pose inévitablement le problème aigu de la main d’œuvre locale et du chômage scandaleusement élevé dans notre canton. Le développement des crèches qui générera de nouvelles charges pour les employeurs dont un prélèvement sur la masse salariale perçue auprès de tous les employeurs, y compris sans but lucratif, et le subventionnement des primes d’assurance maladie qui seront fiscalisées a fortement déplu aux membres de l’UDC. On attend beaucoup mieux d’un gouvernement surendetté qui ne maîtrise décidément pas grand-chose à Genève. - C’est NON

Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève

-         Loi modifiant la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) (Financement de la CPEG) (B 5 22 – 12228), du 14 décembre 2018 (loi 1) – C’est NON

-         Loi modifiant la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) (B 5 22 – 12404), du 14 décembre 2018 (loi 2) – C’est OUI

-         Question subsidiaire :
si la loi 1 : loi modifiant la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) (Financement de la CPEG) (B 5 22 – 12228), du 14 décembre 2018 et la loi 2 : loi modifiant la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG) (B 5 22 – 12404), du 14 décembre 2018 sont acceptées, laquelle des deux a-t-elle votre préférence, loi 1 ou loi 2 - Il faut choisir la loi 2

Il est hors de question de financer  à hauteur de 4,2 milliards de francs la caisse de prévoyance de l’Etat sans qu’il y ait prise de conscience et changement au sein de cette institution. C’est pourquoi l’UDC-Genève a voté oui  au projet de loi 12404, prévoit un système de primauté des cotisations, financées à 58% par les contribuables et à 42% par le fonctionnaire. Un équilibre a été trouvé entre les prestations aux futurs retraités, le financement de ces prestations et le coût pour les contribuables. C’est mieux que la simple demande de la gauche et du MCG de passer à la caisse pour sauver cette caisse de pension et continuer son petit bonhomme de chemin sans revoir son mode de fonctionnement.

Loi modifiant la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM) (Sauvons les emplois du commerce genevois) (I 1 05 – 12372), du 21 septembre 2018
C’est OUI

Initiative populaire cantonale 167 « Pour une politique culturelle cohérente à Genève »
C’est NON

(Communiqué de presse UDC Genève du 12 mars 2019)

Pour infos:

Céline Amaudruz, Présidente de l'UDC-Genève, Conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC

Stéphane Florey, député, membre du Bureau

Directive de l’UE sur les armes - C’est NON

Directive de l’UE sur les armes - C’est NON


18/03/2019

L’accord institutionnel détruit la Suisse (2)

L’accord institutionnel met fin à l’autonomie cantonale et communale

L’interdiction des aides publiques concerne l’ensemble des activités des cantons, des communes et de la Confédération. Elle minerait totalement le fédéralisme suisse ainsi que l’autonomie cantonale et communale. En particulier, des instruments cantonaux et communaux comme la promotion économique, les facilités fiscales, les investissements dans la force hydraulique et dans les réseaux électriques, les assurances cantonales des bâtiments ou les garanties d’Etat données aux banques cantonales seraient concernés. Diverses contributions publiques à l’agriculture (par exemple, les allocations pour la transformation du lait en fromage ou pour compenser l’interdiction de l’ensilage) ou encore les subventions aux associations sportives et culturelles et aux piscines seraient interdites.

La sécurité du droit que garantirait cet accord bruyamment vanté par de l’association economiesuisse n’est qu’un leurre. En réalité, l’accord institutionnel ouvre la voie à l’arbitraire politique de l’UE. Non seulement ce traité menace la Suisse de sanctions au cas où elle n’obéirait pas à l’UE, mais il lui impose de surcroît une super-guillotine : si un jour le peuple suisse ose voter contre une décision de l’UE, celle-ci aurait le droit de résilier tous les accords soumis à l’accord-cadre.

L’UDC exige un programme de revitalisation

Le groupe UDC a déposé une motion qui invite le Conseil fédéral à mettre en place un programme de revitalisation économique dans le but d’optimiser les conditions-cadres fixées par l’Etat, de réduire les coûts de la régulation, d’améliorer l’attractivité de l’économie suisse et de sauvegarder les emplois. L’accent doit être posé en priorité sur la réduction des contraintes bureaucratiques et régulatrices imposées aux entreprises ainsi que sur la diversification des marchés d’exportation en intensifiant la politique commerciale internationale. En outre, un allègement des charges pesant sur les ménages privés permettrait de relancer la consommation intérieure.

(Newslettter de l'UDC-Genève - N° 262 | 6 mars 2019)

Attention aux piquants

Attention aux piquants


17/03/2019

L’accord institutionnel détruit la Suisse

L’UDC s’oppose avec détermination au projet d’accord institutionnel Suisse-UE tel qu’il est présenté aujourd’hui. Ce traité porte atteinte à tout ce qui fait la Suisse – la démocratie directe, le fédéralisme, l’indépendance et la neutralité.

Réuni en séance aujourd’hui, le groupe parlementaire de l’UDC Suisse a adopté une réponse dans ce sens adressée au Conseil fédéral en vue de la consultation du 11 mars 2019. L’UDC invite par la même occasion le gouvernement à lancer un programme d’efficacité et de revitalisation économiques pour assurer l’emploi en Suisse.

Cet accord institutionnel subordonne la Suisse aux institutions UE ; il lui impose la reprise dynamique – donc automatique – de droit UE et la soumet aux jugements de la Cour de justice UE. Ce traité détruirait la démocratie directe, l’indépendance, la neutralité et le fédéralisme suisses. Il met fin à la voie bilatérale et pousse insidieusement la Suisse dans l’UE. Toutes ces raisons ont incité le groupe UDC à rejeter à l’unanimité le projet d’accord institutionnel avec l’UE.

Le peuple suisse réclame une gestion autonome de l’immigration. Or, l’accord institutionnel a juste l’effet inverse : en violation crasse de la Constitution fédérale, il intensifie la libre circulation des personnes. En outre, cet accord n’exclut pas la reprise par la Suisse de la directive sur la citoyenneté européenne qui placerait les citoyens UE et les Suisses sur un pied d’égalité et imposerait des charges supplémentaires de plusieurs milliards de francs au système social suisse. Ladite « tactique du salami » pratiquée depuis toujours par Bruxelles aurait finalement pour effet que les étrangers originaires de l’UE bénéficieraient des mêmes droits d’élection et de vote que les Suissesses et les Suisses. Enfin, l’accord institutionnel interdit l’expulsion des citoyens UE criminels, ce qui constitue encore une violation de la Constitution fédérale.

Attention poison!

Attention poison!



15/03/2019

Papyrus ou l’autosatisfaction d’un Conseil d’Etat immigrationniste

Véritable amnistie globale pour des immigrants illégaux menée au mépris du droit, l’opération Papyrus constitue un affront pour les Genevois évincés du marché de l’emploi. Dès l’origine, l’UDC s’est opposée à cette escroquerie antidémocratique née des penchants mondialistes du Conseil d’Etat.

La motion UDC « Opération Papyrus : pas de régularisation de masse sans débat démocratique ! » a permis de lancer le débat démocratique et de porter sur la place publique un processus imaginé par un Conseil d’Etat au service des clandestins, qui se satisfait aujourd’hui de la prochaine « régularisation » de 3'500 étrangers séjournant illégalement dans le canton. Papyrus, rappelons-le, se résume à accorder sous prétexte humanitaire des autorisations de séjour à des étrangers séjournant illégalement dans le canton, dont le nombre échappe à la connaissance et au contrôle du Conseil d’Etat (source : IUE 1373-A). Des autorisations de séjour sont ainsi accordées par l’Etat à des personnes dont ce dernier ignorait l’existence et dont il est impossible d’attester de la durée réelle et effective de leur séjour illégal.

L’UDC, seul parti à se préoccuper de Genève et des Genevois !


Ces régularisations massives, sous prétexte de combattre le travail au noir, l'encouragent au contraire et lui offrent une publicité dans un contexte où le Conseil d’Etat a publiquement déclaré que « la priorité n’est pas la chasse aux clandestins, particulièrement de l’économie domestique ». Papyrus ne répond à aucun besoin économique et péjore le retour à l’emploi des personnes en recherche d’emploi, puisque les secteurs où sont actifs les sans-papiers sont déjà les secteurs les plus touchés par le chômage à Genève (hôtellerie et restauration : 9.7%, nettoyage, services administratifs et de soutien : 8.2%. Source : Seco/OCE). Enfin, avec des dépenses cantonales et communales de 23'669 F par habitant (source : AFF), les éventuelles (modestes) recettes fiscales perçues auprès de ces ex-clandestins ne couvriront jamais les dépenses de la collectivité, sans compter les subsides, les allocations familiales et les autres prestations sociales qui devront leur être versés.

(Communiqué de presse UDC Genève du 6 mars 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, premier signataire

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

L'UDC est le seul part qui se préoccupe des Genevois.

L'UDC est le seul part qui se préoccupe des Genevois.


13/03/2019

Historique : l’impôt sur les chiens enfin aboli !

L’UDC se félicite de l’adoption par le Grand Conseil de son projet de loi abolissant l’impôt sur les chiens. Le maintien de cet impôt résolument antisocial et à la perception onéreuse ne pouvait plus se justifier.

L’impôt sur les chiens ne rapportait que 1,2 millions bruts à un Etat disposant d’un budget de près de 8,5 milliards. A cela, il fallait encore déduire les coûts relativement élevés de perception de cet impôt obsolète. Sa disparition ne portera pas préjudice aux finances publiques, alors qu’il représentait pour les personnes de condition modeste une somme non négligeable.

Le chien était injustement le seul animal de compagnie taxé, à la différence des autres animaux de compagnie. Le rôle social de cet animal se voit ainsi reconnu, notamment auprès de certaines personnes, pour qui le fait d’avoir un chien leur permet de garder un lien social. Sans cet animal, de nombreuses personnes ne sortiraient tout simplement pas de chez elles et aggraveraient leur situation de solitude.

((Communiqué de presse UDC Genève du 1er mars 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Deux chiens heureux

Deux chiens heureux


03/03/2019

Un peu de poésie pour le dimanche

Le dimanche est jour de repos. Il est aussi propice à la lecture ou à la méditation. Quoi de mieux qu'un beau poème plein de sens caché.

Voici la première strophe de «Up-Hill» de Christina Rossetti, une des plus importantes poètes anglaises. Elle excellait dans les œuvres de fantaisie, dans les poèmes pour enfants et dans la poésie religieuse (Wikipedia).

Does the road wind up-hill all the way?
   Yes, to the very end.
Will the day’s journey take the whole long day?
   From morn to night, my friend.

Le chemin montant

Le chemin montant


01/03/2019

Le Conseil municipal accepte d'étudier l'armement des agents de police municipal (APM)

Nous savons tous que l’UDC a joué un rôle précurseur en se dressant dans les années 90 contre l’Espace Economique Européen. Seule contre tous, elle a emporté la votation du 1er décembre 1992. Ce non a permis à la Suisse de conclure les accords bilatéraux qui donne aujourd’hui largement satisfaction, de sorte qu’évoquer leur résiliation suffit généralement à créer un malaise chez ses interlocuteurs. Ce rôle précurseur, l’UDC l’a joué une fois de plus en introduisant, il y six ans sa motion M-1069 lorsqu’elle avait demandé d’armer les APM, les Agents de police municipale. Elle avait alors constaté que la nouvelle loi sur la police en stade de projet donnait de nouvelles prérogatives aux APM, notamment en matière de répression des contraventions à la législation sur les stupéfiants ce qui pourrait les amener à appréhender les dealers et procéder à des auditions. Bien entendu, l’UDC savait qu’en introduisant cette demande, elle avait 20% des APM qui s’y opposaient. Ils craignaient les effets de l’obligation d’obtenir le brevet fédéral de policier. Que faire de ceux qui n’arriveraient pas à passer l’examen? Plutôt que de prendre le taureau par les cornes et d’examiner ces questions en commission, le conseil municipal avait alors préféré de laisser cette motion à l’ordre du jour et a refusé plusieurs demandes d’urgence.

La situation a cependant changé depuis notre dernière séance plénière. Il fallait un peu de temps pour que le courrier de l’Union des polices municipales genevoises que chaque conseiller municipal avait reçu fasse son effet. Il fallait peut-être aussi la grève des APM d’hier et d’aujourd’hui. Nous avions déjà relayé leurs exigences en cosignant la motion M-1406 qui demande le déblocage immédiat d’une classe salariale supplémentaire promise depuis belle lurette et l’étude des conséquences financières, sécuritaires et pratiques de les faire passer le brevet fédéral de policier. Il fallait aussi un changement au sein des APM qui, aujourd’hui, ne sont plus que 80% à vouloir être armé d’une arme à feu. Non, aujourd’hui tous appellent ce changement de leurs vœux et constatent que le métier a changé et que les risques ont changés. Il y a de plus en plus d’APM blessés lors de leurs interventions, perquisitions et arrestations provisoires.

Notre magistrat Guillaume Barazzone a fait savoir à la Tribune de Genève qu’il avait changé son fusil d’épaule. Il se prononce maintenant sous certaines conditions en faveur du port de l’arme comme moyen de défense. Il tient ainsi à garantir la protection des APMs dont il a la responsabilité en tant qu’employeur. C’est sûrement cette nouvelle attitude de son conseiller administratif qui a poussé le PDC à accueillir finalement favorablement notre motion. Le Conseiller d’Etat en charge de la sécurité Mauro Poggia s’est également déclaré favorable à l’armement des APM.

Encore un mot par rapport à la crainte de Simon Brandt d’armer les APM avant de les faire passer le brevet fédéral de policier. Notre motion prévoit justement d’offrir aux APM actuellement engagés la formation de base qui leur permettra d’obtenir le brevet fédéral de policier, de soumettre l’engagement des futurs APM à la réussite du brevet fédéral de policier et seulement ensuite de doter les APM ayant réussi le brevet fédéral de policier d’armes à feu. Je vous invite donc aujourd’hui de confirmer votre vote sur l’urgence d’hier et d’envoyer la seule motion qui demande expressément l’armement des APM à la CSDOMIC.

Poste de police municipale à Champel

Poste de police municipale à Champel