31/05/2016

La Ville de Genève dépense plus de 370 millions de francs pour la culture

Les électeurs de la Ville de Genève vont décider s’il est possible de faire de menus sacrifices dans quelques domaines bien précis, afin de réduire légèrement la dette colossale de Genève. Tout en reconnaissant l’importance de la culture pour une ville internationale comme Genève, force est néanmoins de constater que son offre correspond à celle d’une ville comparable de 2 millions d’habitants.

Mon choix est déjà fait


Quant à moi, j’ai déjà fait mon choix en votant les coupures indispensables au bon fonctionnement de la Ville de Genève lors du vote du budget, le 14 décembre 2016. J’ai confirmé ce choix dans l’urne et vous invite de voter deux fois OUI au vote communal de ce dimanche.


Des fleurs en train d'éclore

30/05/2016

Conseil municipal: mon intervention du 25 mai 2016

La motion M-913 A


Cette motion a été déposée dans le contexte du départ du Centre pour l’image contemporaine (CIC) des locaux qu’il occupait à Saint-Gervais. Or, ces locaux sont à présent utilisés par les compagnies en résidence auprès du Théâtre de Saint-Gervais. Les motionnaires ont bien constaté qu’il était impossible de modifier les considérants de la motion qu’ils avaient eux-mêmes formulés. Ne voulant tout de même pas renoncer de voir aboutir leur motion, ils ont proposé une invite qui n’avait strictement plus rien à voir avec ses considérants, soit demander au Conseil administratif de négocier une convention qui définisse les rapports liant la Ville de Genève à la Fondation de Saint-Gervais.


L’Union démocratique du centre constate, quant à elle, que la motion est caduque et votera donc son rejet.

La motion amendée par la commission a tout de même été acceptée par la séance plénière du Conseil municipal.


L'hôtel de ville


© Traumrune / Wikimedia Commons, via Wikimedia Commons

29/05/2016

La suprématie du Christianisme sur les autres religions

Les explications de Joseph de Maistre

Joseph de Maistre fait dire le conte à Saint-Pétersbourg: «La prière de chaque nation est une espèce d’indicateur qui nous montre avec une précision mathématique la position morale de cette nation. Les Hébreux, par exemple, ont donné quelquefois à Dieu le nom de père: les Païens mêmes ont fait grand usage de ce titre; mais lorsqu’on en vient à la prière, c’est autre chose: vous ne trouverez pas dans toute l’antiquité profane, ni même dans l’ancien Testament, un seul exemple que l’homme ait donné à Dieu le titre de père en lui parlant dans la prière. Pourquoi encore les hommes de l’antiquité, étrangers à la révélation de Moïse, n’ont-ils jamais su exprimer le repentir dans leurs prières? Ils avaient des remords comme nous puisqu’ils avaient une conscience: leurs grands criminels parcouraient la terre et les mers pour trouver des expiations et des expiateurs; ils sacrifiaient à tous les dieux irrités; ils se parfumaient, ils s’inondaient d’eau et de sang; mais le cœur contrit ne se voit point jamais. Ils ne savent demander pardon dans leurs prières… Les mots de crime et de criminel appartiennent à toutes les langues: ceux de péché et de pêcheur n’appartiennent qu’à la langue chrétienne. Par une raison du même genre, toujours l’homme a pu appeler Dieu père, ce qui n’exprime qu’une relation de création et de puissance; mais nul homme, par ses propres forces, n’a pu dire mon père! car ceci est une relation d’amour, étrangère même au mont Sinaï, et qui n’appartient qu’au Calvaire.»

Joseph de Maistre

Carl Christian Vogel von Vogelstein [Public domain], via Wikimedia Commons

28/05/2016

Dernière ligne droite avant la votation sur la révision de la loi sur l’asile

Engagé à combattre la révision de la loi sur l’asile, j’ai participé au stand que l’Union démocratique du centre a organisé aujourd’hui aux Eaux-Vives. J’ai donc eu l’immense plaisir de discuter de vive voix avec les habitants de Genève des inconvénients de cette nouvelle loi. Jugez plutôt*:


Les conséquences de la nouvelle loi sur l'asile

- Tous les requérants d’asile bénéficient sans condition d’un avocat gratuit.
- La Confédération peut exproprier des communes et des particuliers propriétaires de terrains ou de bâtiments pour construire de nouveaux centres d’asile.
- Cette révision permet à encore plus de personnes de rester en Suisse, indépendamment du fait que leur intégrité physique et leur vie soient menacées ou non.
- La lutte contre les abus n’est pas renforcée. La révision proposée n’apporte strictement rien à la lutte contre les abus, mais augmente le pouvoir d’attraction que la Suisse exerce sur les immigrants clandestins, les migrants économiques et autres profiteurs des institutions sociales.

Stand UDC
Une passante, Marc-André Rudaz et Pierre Scherb sur le stand de l'UDC aux Eaux-Vives

27/05/2016

Un moment exceptionnel: Pierre Scherb préside le Conseil municipal de la Ville de Genève

L’article 20 du règlement du Conseil municipal règle le remplacement du président du Conseil municipal de la Ville de Genève en cas d’empêchement de siéger. En commençant par le premier-viceprésident, en passant par le deuxième vice-président, il confère ensuite cette charge à un des secrétaire en commençant par le mieux élu.

Or, les deux vice-présidents Rémy Burri et Alain de Kalbermatten étant sortis de la salle du Grand Conseil, de même que les deux secrétaires Martine Sumi et Alfonso Gomez, la tâche et l’honneur de présider le Conseil municipal m’incombait. Regardez comment j’ai maîtrisé cette situation en visionnant un petit extrait de ce grand moment sur cette vidéo:



26/05/2016

Le Conseil municipal suit l’UDC et accepte le PRD-110 concernant la «verrue» à la rue des Alpes

Voici le communiqué de presse de l’Union démocratique du Centre sur le vote à l’unanimité dans la séance du Conseil municipal du 24 mai 2016:

DU LOGEMENT MAINTENANT !

 
En date du 7 octobre 2016, le groupe UDC de la ville de Genève, par l’intermédiaire de son conseiller municipal, Monsieur Christo Ivanov, avait déposé un projet de délibération (PRD 110) ​concernant l’immeuble emblématique surnommé « la verrue » sis au 12, rue des Alpes/21, rue de Berne.

Ce bâtiment situé en centre-ville est dans un état de vétusté et d’insalubrité avancé; sans parler des incendies et inondations ruptures de canalisations) à répétitions qui ont touchés ce bâtiment depuis 2005, date à laquelle il a été vidé de ses habitants.
 
Pour le groupe UDC de la ville de Genève, le logement est une priorité essentielle et il faut construire la ville en ville !

La PRD 110 demandait au Conseil ​administratif de la ville de Genève de démolir ce bâtiment qui représente un danger pour la population et d’en reconstruire un nouveau ​comportant sept ou huit étages. Cette PRD avait été cosignée par la droite élargie.

En commission du logement de la ville de Genève, notre texte a été amendé par les commissaires afin de demander au Conseil administratif de la ville de Genève de présenter soit un projet de cession de cet immeuble, à défaut un projet de transformation dans les 9 mois suivant le vote du Conseil ​municipal de la ville de Genève, en l’occurrence le 24 mai 2016.

Le groupe UDC de la ville de Genève se réjouit de l’acceptation de son projet de délibération, voté à l’unanimité du Conseil municipal de la ville de Genève par 74 oui et 0 non en ce 24 mai 2016.

La balle est maintenant dans le camp du Conseil ​administratif de la ville de Genève ; ce dernier devra présenter au Conseil municipal de la ville de Genève, un projet crédible et réaliste dans les 9 mois pour cet immeuble car le logement, c’est maintenant !
 
​Pour info:
Eric Bertinat, conseiller municipal, chef de groupe UDC - 076 / 391 25 03

Christo Ivanov
Christo Ivanov

22/05/2016

Carmina Burana à l'Opéra des Nations

Carmina Burana, le ballet de Carl Orff, est surtout connu comme singspiel. Le directeur du Grand Théâtre et maintenant de l'Opéra des Nations a décidé de le présenter comme ballet dans le magnifique Opéra des Nations récemment inauguré.

Un extrait du programme

«Carmina Burana est une des très rares œuvres allemandes issue de l’ère du nazisme à conserver une grande popularité grâce à son emploi dans les films et les publicités… Ecrit en temps de crise, d’instabilité et de tyrannie, il reste le reflet de la recherche des plaisirs faciles et de l’hédonisme. Rien n’est facile, rien n’est durable, rien n’est fiable. La roue tourne et la Forune est comme la lune, tantôt croissante, tantôt décroissante.»


L'Opéra des Nations


Par LaMèreVeille (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

21/05/2016

Le Conseil d’administration des Cliniques genevoises de Joli-Mont et de Montana prend de la hauteur

Une fois par an, le Conseil d’Administration des Cliniques genevoises de Joli-Mont et de Montana prend le train et se rend à la clinique de Montana pour une de ses séances. Il tient à ce contact sur place avec sa direction et ses collaborateurs comme eux tiennent à cette visite. Ce n’est pas seulement l’occasion de prendre de l’air, mais aussi de se changer les idées.

La dernière séance

Cette année a ceci de particulier qu’il s’agit de la dernière séance du Conseil d’administration à Montana. En fait, le Grand Conseil a décidé d’intégrer les deux cliniques aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).


Vue depuis Crans-Montana


Par Crans-Montana-Communication (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

20/05/2016

Vernissage de la nouvelle exposition du MEG: Le chamane et la pensée de la forêt

Un monde qui se meurt. Tel fut le constat de Claude Lévy-Strauss lorsqu’il rencontra en 1935 les Indiens Caduveo et Bororo, puis en 1938 les Nambikwara. Il les a tout de même immortalisés dans son classique Tristes Tropiques.

Saisir la pensée de la forêt


Pour les Indiens, note le dépliant de la nouvelle exposition du MEG, il n’y a d’opposition ou de séparation entre «nature» et «culture». Tous les êtres vivants et les esprits qui constituent la forêt partagent avec les humains le pouvoir de raisonner et celui d’interagir.




A voir aussi: Les couleurs d'Amazonie affichées au Quai Général-Guisan

Les couleurs d'Amazonie

19/05/2016

Mon engagement contre la révision de la loi sur l'asile

Conseiller municipal de la Ville de Genève, j'ai été contacté par mon parti qui a voulu me rendre attentif à ce qui m'attend avec la nouvelle loi sur l'asile. Voyez plutôt:

Révision de la loi sur l’asile : 

l’UDC s’adresse directement aux élus communaux

A Genève, la barre des 6'000 requérants d’asile a été franchie en 2015 et le dispositif d’hébergement de l’Hospice général est saturé. C’est donc au tour des communes de trinquer, comme l’a décrété le Conseil d’Etat par son arrêté du 22 juillet 2015 « invitant » les communes à mettre à disposition de l’Hospice général leurs terrains et leurs abris de protection civile.
Ainsi, des communes déjà densifiées, précarisées, avec un risque de fracture sociale élevé, comme par exemple Onex, Thônex ou Meyrin, ont été unilatéralement sélectionnées par l’Hospice général pour son passage en force. Le seul critère déterminant est la constructibilité des terrains ou la disponibilité d’abris PCi pour hommes célibataires (de préférence proches d’écoles primaires comme à Meyrin ou Bernex).

Cette politique du fait accompli dédaigneuse a ainsi déjà rencontré des premières résistances légitimes de la population, par le biais de plusieurs pétitions, et des autorités communales. Tous les moyens démocratiques et légaux à disposition des communes n’ont malheureusement pas d’effet contraignant, mais peuvent encore influencer le cours des choses.

Or, avec la révision de la loi sur l’asile soumise à votation le 5 juin prochain, les communes et les privés pourront en toute légalité être expropriés pour construire des centres d’hébergement pour migrants dont la plupart n’ont même pas droit à l’asile, mais qui seront toutefois assurés d’être nourris, logés, blanchis et défendus gratuitement aux frais du contribuable victime, lui, d’une véritable discrimination « positive ».

La vigilance est de mise et c’est la raison pour laquelle l’UDC​-Genève a adressé un courrier cette semaine​(en pièce jointe) à tous les élus et responsables communaux genevois afin de les rendre attentifs à ce qui les attend.

Pour info :
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal, 079 / 370 19 47
​Thomas Bläsi, ​vice-président, ​député, 079 / 831 68 70

Le logo de l'UDC


18/05/2016

Nécessité de résilier un bail en utilisant la formule officielle

Le code des obligations prévoit l’obligation de résilier un bail en utilisant une formule officielle agréée par le canton. Elle doit contenir les voies de droit pour contester le congé et demander une prolongation du bail (art. 266l al. 2 CO). Ces formules peuvent être obtenues auprès d’organisme de défense des bailleurs, à Genève par exemple à la Chambre genevoise immobilière au prix d’un franc.

Peut-on scanner une formule officielle?

La Cour de justice a tranché cette question dans un arrêt récent (ACJC/1542/2015). Un bailleur avait en effet résilié un bail en utilisant une formule officielle scannée et de taille légèrement réduite. La Cour a d’abord rappelé que l’utilisation de la formule officielle était prescrite sous peine de nullité du congé. Néanmoins, dans la mesure où le document scanné, même légèrement réduit de taille, contenait toutes les indications indispensables et qu’il avait été signé à la main, il n’y avait pas de raison d’annuler le congé. Il est donc possible de scanner la formule officielle et de résilier ainsi valablement un bail.


Le château de Neuschwanstein

17/05/2016

Le Conseil municipal termine sa première année de la législature 2015 à 2020

Le Conseil municipal a commencé sa législature le 2 juin 2015 avec la prestation de serment devant Jacques Pagan, son doyen. Par la suite, un président a été élu, deux vice-présidents et le bureau. J’ai alors été élu membre du bureau. Les différents partis représentés au Conseil municipal avaient déjà auparavant déterminé qui siégera dans quelles commissions. Ils préparent maintenant la deuxième année de cette législature.

La nouvelle composition du Conseil municipal


Le président et les deux vice-présidences doivent obligatoirement changer. Les commissaires peuvent continuer dans leurs commissions respectives, à l’exception de la commission des naturalisations. Le règlement du Conseil municipal limite en effet l’appartenance à cette commission à une année (art. 118). Nous connaîtrons bientôt la nouvelle répartition, au plus tard lors de la première séance du deuxième année de législature, le 7 juin 2016.

La prestation de serment du 2 juin 2015


16/05/2016

La protection du secret d’affaires en huit étapes

Connaissez-vous le secret d’affaires le mieux protégé? Mais oui, c’est la recette du Coca Cola. Il est à la base du succès de cette boisson connue du monde entier. Le secret d’affaires est cependant menacé, aujourd’hui comme hier. Pamela Passman* rend attentif au fait que les cyberattaques, malgré leur spéctacularité ne sont pas le danger principal. La plus grande menace se trouve à l’intérieur de la société. Ses collaborateurs sont à l’origine de 85% des violations des secrets d’affaires.

Les mesures raisonnables de protection

En analysant un certain nombre d’affaires judiciaires, Pamela Passman a élaboré un système de protection efficace du secret d’affaires. Elle recommande huit étapes, afin de protéger les joyaux d’une entreprise:


1. Mettre en œuvre des procédures visant à accroître le nombre d’accords de non-divulgation
2. Contrôler l’accès physique et électronique
3. Recenser, évaluer et gérer les risques
4. Mettre en place des procédures et des plans au niveau de la chaîne logistique
5. Prévoir des formations à l’intention des employés et des fournisseurs
6. Créer une équipe spéciale en charge des secrets d’affaires
7. Apporter constamment des améliorations
8. Faire de la protection des secrets d’affaires une priorité


Des boîtes rangées et numérotées


* Présidente directrice générale du Center for Responsible Enterprise And Trade (CREATe.org), Washington DC (États-Unis d’Amérique), et ancienne vice-présidente et directrice juridique adjointe de la division Global Corporate and Regulatory Affairs de la société Microsoft

15/05/2016

La Pentecôte et les sept dons de l’Esprit Saint

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des aures, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer (Actes 2, 1-4).

Les sept dons de l'Esprit Saint

Les disciples n’avaient pas immédiatement conscience des dons qu’ils avaient reçus. D’aucuns se moquaient même d’eux et disaient qu’ils étaient pleins de vin doux (Actes. 2, 13). Paul de Tarse a finalement constaté les effets divergents du Saint Esprit d’une personne à l’autre. Il en a ainsi reconnu sept qui sont aujourd’hui connus comme les sept dons de l’Esprit Saint. Six étaient déjà énumérés dans l’Ancien Testament (Isaïe 11, 2): la sagesse et le discernement, le conseil et la force, la connaissance et la crainte du Seigneur. Probablement pour atteindre le nombre sept, symbolisant la perfection, on y a ajouté la piété.


Une colombe, symbole de l'Esprit Saint


Voir aussi: Arrêtez et sachez que je suis Dieu

14/05/2016

Tanti auguri, notari! La nouvelle exposition de la Bibliothèque municipale de Genève qui vous fait rêver

Tanti auguri veut dire «Joyeux anniversaire» en italien. Notari est le nom de famille des fondateurs et exploitants des éditions Notari. Ils ont eu la géniale idée de célébrer l'anniversaire de leur maison d'édition en organisant une exposition à la Bibliothèque municipale de Genève (BMG). Mais, tenez-vous bien, il ne s'agit pas de fêter son 100e anniversaire, non, ni même sa jubilée. Elle n'existait même pas encore il y a 20 ans, mais les Notari célèbrent tout simplement son 10e anniversaire.

La Ville de Genève s'engage pour l'exposition Notari

Pourquoi, diantre, la Ville de Genève s'engage tellement pour cette exposition, au point de ne pas seulement organiser une réception offerte par le Conseil administratif, mais en faisant encore déplacer le magistrat Sami Kanaan personnellement? L'idée de flairer une manœuvre politique entre amis de parti est vite trouvée, mais s’avère la mauvaise piste. En réalité, le couple Luca et Paola Notari ont eu l’idée de l’exposition et se sont adressés à la BMG. Le sujet de cette année étant les dessins, ils sont accueillis à bras ouverts, car c’est justement dans ce domaine qu’ils excellent, avec plusieurs livres pour enfants à leur compte, mais aussi pour adultes.

Cheval à table, une des oeuvres exposées

13/05/2016

Le bureau du Conseil municipal de Genève est reçu par l’adjoint du maire de Lisbonne

Lors de sa récente visite au Portugal, le bureau du Conseil municipal de la Ville de Genève a eu l’honneur d’être reçu par l’adjoint du maire Fernando Medina dans sa sompueuse mairie en plein centre de Lisbonne. Bien entendu, cette faveur lui a surtout été accordée à cause de la nationalité de son président Carlos Medeiros qui est né et qui a grandi à Lisbonne, avant de venir en Suisse pour en faire sa nouvelle patrie.

Le bureau entourant le maire adjoint

12/05/2016

Pour votre plaisir: les photos du 12 mai 2016

Après quelques jours d'absence au Portugal, me voici de retour avec quelques photos. Le bureau du Conseil municipal a fait son voyage annuel à Lisbonne. Son président Carlos Medeiros a tenu à nous présenter sa ville natale. Il nous a même montré la maison où s’est déroulé son enfance et sa jeunesse. Je reviendrai sur ce voyage lors d’une prochaine note.


Les photos du 12 mai 2016

Dent de lion

Un écran de télévision

Bâtiment et ciel bleu


Chaîne de montagne

Le litoral


05/05/2016

Il faut interdire le port du voile à Genève

Après l’acceptation par le Tessin de l'interdiction du port du voile dans l’espace public en 2013, il est grand temps de faire la même chose à Genève. Un ami égyptien rencontré par hasard au bord du lac m’a informé qu’il n’a trouvé nulle part dans le coran la prescription faite aux femmes de porter le voile. En revanche, cela se trouve dans la Charia, à côté de l’exigence de couper le bras au voleur et d’autres monstruosités. De même que personne n’ose exiger l’introduction de telles peines cruelles, il faut renoncer à la cruauté de dépersonnaliser les femmes en les mettant « dans un uniforme» (je reste poli) et leur permettre d’exprimer librement leur personnalité.

La proposition de l'UDC à la Constituante

Voici la proposition UDC à la Constituante : « Le port de vêtement cachant le visage est interdit en public à toute personne domiciliée dans le canton. La loi peut prévoir des exceptions. »

Et voici le commentaire de notre rapporteur :

« Pour le groupe UDC, cela fait partie de la dignité humaine que de pouvoir évoluer à visage découvert dans cette République. Se cacher, pour ceux qui le font volontairement, est un signe de méfiance à l’égard du reste de la population, à l’égard de la collectivité. On a en mémoire les tristes événements du G8 où les gens avaient cru bon cacher leur visage pour commettre des méfaits. On a aussi actuellement un débat général sur des personnes qui se cachent le visage pour d’autres raisons que nous appellerons des raisons culturelles, et l’amendement que nous proposons vise à interdire le port de vêtement qui cache le visage, parce que c’est absolument incompatible avec notre conception de la dignité humaine. C’est absolument incompatible avec l’égalité que l’on doit prôner entre l’homme et la femme, et surtout, cela est destiné à introduire aux personnes, à qui on force de porter un vêtement qui cache le visage, une volonté de non-intégration à notre société. Se cacher le visage représente une telle horreur pour la plupart d’entre nous que le sentiment de la dignité humaine que nous éprouvons en est atteint et que cela fait vraiment partie des choses que nous devons protéger parce qu’une personne qui se cache le visage ne peut pas s’intégrer à notre société. Nous posons cet amendement dans un but d’intégration. »
Selon le site internet LesObservateurs.ch, voiler les femmes est l'arme la plus puissante des islamistes. Qu'attendons-nous pour l'interdire?
femme voilée

Par Photokadaffi (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

04/05/2016

Madeleine Scherb, oratrice de haut niveau du WSIS 2016, appelle à une amélioration des nouvelles technologies de communication en Afrique

Comme déjà l’année dernière, Madeleine Scherb a été choisie comme High level speaker par le SMSI 2016*. Voici ce qu’elle a répondu à la question du modérateur Klaus Stoll:

L'intervention de Madeleine Scherb

Merci Monsieur le Président, Excellences, honorables ministres, chers participants,

J’aimerais tout d’abord féliciter Monsieur Houlin Zhao pour son accession au poste de Secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications. Je suis fière de participer au sommet mondial sur la société de l’information comme à ses débuts en 2003.

Le Kenya, la Suisse, l’Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Gabon, le Sénégal, l’Autriche, l’Allemagne et la Belgique, font partie de mon carnet de voyage. Cependant, sans internet je n’aurais probablement pas découvert ces pays..

Quand je vois toutes les possibilités de communication que nous avons ici en Suisse, je suis émerveillée du progrès et je pense à ma visite au Lesotho en 2000 lorsque j’étudiais à l’Université de Witswatersrand en Afrique du Sud. Je me rendais régulièrement à l’Institut français qui me facilitait la recherche en m’octroyant gratuitement l’accès à internet. C’est en consultant sur internet les pays voisins que m’est venue l’idée de visiter le Lesotho. J’avais trouvé comment m’y rendre et les modalités pour s’y rendre, mais j’avais voulu tout de même aller à l’ambassade pour en avoir la confirmation qu’il était possible d’y aller sans visa. En réponse, j’ai reçu la confirmation de l’ambassade que le Cameroun est membre du Commonwealth et, qu’en tant que Camerounaise, je pouvais aller au Lesotho, également membre du Commonwealth, sans visa. J’ai donc pris un car qui m’a déposé à la frontière après quelques heures de route. J’y suis descendu et me suis dirigée au poste de douane. Je me suis retrouvée face à une douanière à qui j’ai présenté mon passeport. Elle l’a feuilleté et m’a dit : Vous n’avez pas de visa. Pendant que je lui expliquais que j’avais appris que je n’avais pas besoin de visa pour venir au Lesotho, elle a haussé le ton en me demandant de payer 100 dollars pour le visa. Je lui ai tendu le billet de 100 dollars, dans l’attente de recevoir un reçu d’elle. Je lui ai demandé de me le remettre ou de me donner une quittance. Elle m’a dit d’avancer et qu’il n’y avait pas de reçu. Un témoin de la scène, une fois que j’étais de l’autre côté de la frontière donc à Maseru, la capitale du Lesotho, m’a rattrapé sur un pas décalé pour se désoler de cette situation. Pendant que nous cheminions ensemble, il a proposé d’être mon guide ce que j’ai accepté. J’ai vu un marché brûlé, des gens revêtus de couvertures (tenues traditionnelles) dans le froid, j’ai aperçu l’Institut français, un café, puis j’ai demandé s’il y avait un cyber-café. Mon guide m’a dit qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Il ne connaissait pas internet et a voulu savoir ce que c’était. Il m’a parlé un peu de sa vie de Témoins de Jéhovah, de sa soeur et de son beau-frère. Je lui ai tout de suite raconté que mes parents étaient aussi croyants et pratiquaient la même religion.

Lorsque j’ai voulu le libérer pour trouver un hôtel, il s’est montré hospitalier en me proposant d’aller plutôt dans sa famille. Alors je lui ai fait confiance et l’ai accompagné chez sa soeur. C’est avec un accueil chaleureux qu’elle-même et son mari m’ont reçu, impressionnés de voir une jeune étrangère toute seule à Maseru. Ils savaient que les avions existaient puisqu’ils les voyaient dans le ciel. Par contre, ils n’avaient encore jamais vu leur intérieur et me questionnaient à ce sujet.

J’aimerais bien retourner au Lesotho pour voir si ces étrangers qui sont devenus des amis sont aujourd’hui connectées à internet et ont pu voir l’intérieur d’un avion de leurs propres yeux. Ils avaient promis de m’écrire, mais hélas je n’ai rien reçu. Si seulement ils avaient eu des adresses emails, ils auraient pu me contacter et je serais aujourd'hui connectée avec eux sur internet au lieu d’avoir perdu leur contact à jamais.

Vous comprenez donc mieux mon engagement et celui de la Health and Environment Program que je préside d’oeuvrer pour un meilleur accès des Africains à internet.

Voilà l’aventure que j’ai voulue partager avec vous, je vous remercie de votre aimable attention.

Madeleine Scherb parle au SMSI 2016
Madeleine Scherb parle au SMSI 2016

Madeleine Scherb parle à côté du ministre iranien Mamoud Vaezi et du ministre algérien Mme Houda Imane Faraoun
Madeleine Scherb parle à côté du ministre iranien Mamoud Vaezi et du ministre algérien Mme Houda Imane Faraoun

Madeleine Scherb parle à côté du ministre iranien Mamoud Vaezi et du ministre algérien Mme Houda Imane Faraoun
Madeleine Scherb et le ministre algérien Mme Houda Imane Faraoun 


* Suite à notre note d’hier, le site internet de l’UIT a été changé et il affiche maintenant l’édition 2016 du forum du SMSI

03/05/2016

Malcolm Johnson ouvre l’exposition du WSIS 2016

Traditionnellement comme à chaque année, c’est le vice-directeur général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) qui ouvre l’espace des expositions du WSIS Forum. Malcolm Johnson a donc coupé le ruban de l’exposition ponctuellement à 8h20 ce matin. Il a souhaité à tout le monde un excellent forum et a remercié les exposants de leur présence.

L'anglais efface le français


Remarquez qu'à l'UIT l’anglais accapare toute la place au détriment du français. Tandis que le site de l’UIT en anglais s’ouvre sur une page présentant le WSIS Forum, la même page en français ne le mentionne même pas. Néanmoins, la page sur le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) existe encore; c'est quand même une maigre consolation.



Malcolm Johnson coupe le ruban

02/05/2016

Un Thurgovien gagne la dernière étape du Tour de Romandie


Michael Albasini voulait gagner une 6e étape du Tour de Romandie et il l’a dit haut et fort, lors de son interview pour le programme officiel. Il ne voulait pas indiquer s’il avait une tactique spéciale ou s’il gagnait par improvisation ou instinct. Il s’est contenté d’avouer qu’il y avait un secret. Pris par son élan, il a quand même donné quelques pistes.

En gagnagnant l'étape Olon - Genève et en arrivant le premier sur le Quai du Mont-Blanc, Michael Albasini a bien prouvé la validité et l'utilité de ses conseils.

Les secrets de Michael Albasini pour gagner

Pour commencer, il faut réfléchir. Ensuite, on échafaude un plan. Une fois dans une belle échappée, il faut savoir observer les autres coureurs. Le cas échéant, on les teste avec une petite attaque et finalise la tactique. Finalement, «il faut être psychologue: grimacer quand on ne souffre pas, et repérer quand les autres grimacent pour de bon!»

Michael Albasini sur le point de franchir la ligne d'arrivée
Michael Albasini sur le point de franchir la ligne d'arrivée

01/05/2016

Luc Bagdhassarian allume le Victoria Hall

Le fondateur du l’Orchestra Symphonique Riviera et chef d'orchestre Luc Bagdhassarian s’est produit ce samedi avec ledit orchestre au Victoria Hall, accompagné du Chœur Riviera Symphonique, du Chœur A Capella d’Yverdon et des solistes Karine Mkrtchyan, soprano, Carine Séchaye, mezzo-soprano, Nan Wei, ténor, et Jérémie Brocard, basse, a réinterprété la 9ème symphonie de Ludwig van Beethoven. Un moment extraordinaire de solennité au cœur de Genève.


Un ami m’a écrit en ce début d’année au sujet de cette symphonie:

In 1785 a German poet, Friedrich Schiller, wrote an ode "An die Freude" which - in the official English translation - begins as follows: "Joy, beautiful spark of divinity, Daughter of Elysium" .

Elysium or "The Elysian Fields" ("Elysée" in French) is a Greek conception of afterlife, located on the edge of the earth, to which the heroic, the righteous and those chosen by the gods would spend their time happily, indulging in whatever employment they had practised  in life. The ode of course is best known for its musical setting by Ludwig van Beethoven in the final movement of his Ninth choral symphony, completed  in 1824.


Luc Bagdhassarian en pleine action