23/12/2016

Fin de la terreur à Alep est

Une ville de 1,2 millions d’habitants retrouve enfin son calme. Depuis quatre ans, elle était prise en otage par quelques opposants au président syrien élu. Leur expulsion durant ses derniers jours a permis de connaître leur chiffre: à peu près 40’000 personnes composées d'opposants, de djihadistes et de leurs familles, tandis que 210’000 à 286’000 personnes ont été libérées du joug des insurgés par l’armée. La liesse populaire a ainsi été à la hauteur de l’évènement au point d’être impossible à cacher dans les médias censés nous informer.


Fini le conte de fée du génocide à Alep (en fait Alep est, sous contrôle des islamistes). Tous ont été transportés sains et saufs dans une autre partie de la Syrie (Idlib). La petite fille avec ses tweets faits par sa mère (Bana) a été reçue par le président turc Erdogan, avec ses parents. Des utilisateurs de Facebook et Twitter ont publié des photos d'une personne qui semble être son père en compagnie de terroristes.


Cette victoire de l’armée régulière qui a dû faire appel à des aides étrangères contre les trois grandes puissances que sont les Etats-Unis, l'Angleterre et la France assistés par l'ONU, ouvre enfin la voie vers la paix en Syrie, d’autant plus que Donald Trump refuse de donner des armes à des gens qu’il ne connaît pas (entendez l’opposition syrienne et les djihadistes) et vers la prochaine défaite de ce que j’ose appeler la horde démoniaque (DAECH).

Le monde n’est pas encore perdu - Joyeux Noël à tous!


La citadelle d'Alep

La citadelle d'Alep


© Guillaume Piolle / , via Wikimedia Commons

14/12/2016

La Newsletter UDC N° 141 publie la prise de parole de Pierre Scherb lors du vote d'entrée en matière sur le budget

La prise de position de l'UDC a déjà été publiée sur ce blog. Aujourd'hui, la Newsletter UDC l'a reprise en y ajoutant le titre et l'introduction suivante:

Budget 2017 de la Ville de Genève

En pleine Escalade, la droite balance par la fenêtre la marmite budgétaire


Samedi dernier, alors que les Genevois fêtaient l'Escalade, la droite voulait en découdre avec la gauche pour amender le budget 2017 et baisser les dépenses communales. Panne informatique, grand nombre d'amendements et propositions de dernière minute de l'exécutif sont venus à bout d'une majorité de conseillers municipaux ne souhaitant pas continuer à siéger dans ces conditions. Nous vous proposons de découvrir la prise de parole de Pierre Scherb, chef de groupe UDC, lors du vote d'entrée en matière, samedi matin. Une position que le renvoi du budget en commission ne change en rien.

Une atmosphère glaciale

Une atmosphère glaciale

12/12/2016

La prise de position de l'UDC Ville de Genève sur le projet de budget 2017

Monsieur le Président, chers Collègues,

Ces dernières années, vous étiez habitués à une UDC qui refusait systématiquement les budgets. Elaboré par un Conseil administratif de gauche, ils ne correspondaient jamais à ce que nous attendions, c’est-à-dire des dépenses acceptées dans l’intérêt de la totalité de la population. L’année dernière, mon parti a voulu changer ses habitudes et voter ensemble avec la droite élargie un budget légèrement corrigé dans la bonne direction, notamment en acceptant des coupes linéaires limitant les dépenses débordantes dans le domaine de la culture. Mal nous a pris, car ces coupes, quoique nécessaires et indispensables, ont été rejetées en votation populaire à cause d’un engagement total de la gauche et l’aide de moult artifices de leurs magistrats. Je mentionne seulement le fait que le Conseil administratif avait demandé de pouvoir appliquer immédiatement ces coupes pourtant combattues par référendum et donc pas encore entrées en force. Contre toute attente et toute logique juridique, le Conseil d’Etat avait accepté cette façon singulière de faire. En bonne application du dicton Chat échaudé craint l’eau froide, vous vous attendiez donc sûrement à ce que l’UDC revienne à ses habitudes de Neinsager et refuse le projet de budget que le Conseil administratif nous a soumis. Ce d’autant plus que nos commissaires dans les commissions spécialisées, à l’exception de la CSDOMIC, l’avaient déjà refusé.

Eh bien non, l’UDC et avec elle la droite élargie, souvent majoritaire au sein de ce Conseil municipal, n’a pas voulu en rester là. Elle a donc saisi la perche que la Conseillère administrative Sandrine Salerno lui avait tendue, afin de lancer un processus de négociation dès cet été. Les chefs de groupe l’ont ainsi rencontrée, puis ont soumis leurs propositions. L’impression que j’avais en sortant des deux réunions avec Madame Salerno était que nous en étions pour nos frais. La lecture ultérieure du projet de budget nous a appris que tout le monde ne se trouvait pourtant pas dans cette situation. En effet, les propositions de la gauche, tenues secrètes mais dont la Tribune de Genève s’était quand même fait l’écho, soit un budget à l’équilibre et l’aide au développement qui atteigne 0,7% du budget s’y trouvait bel et bien. Quelle inégalité de traitement: les uns emportent tout, les autres s’en vont les mains vides! Bien entendu, nous n’étions pas à ce point naïfs de croire que le Conseil administratif allait tout à coup s’intéresser au bien commun au lieu de ne regarder que les intérêts de son propre groupe politique. Passons...

Nous allons donc vous proposer aujourd’hui toute une série d’amendements qui devraient nous permettre de doter la Ville de Genève d’un budget équilibré et adapté à notre temps, une période de crise pour beaucoup, même si quelques-uns s’en sortent en encaissant des salaires toujours aussi mirobolants, malgré l’initiative Minder votée au niveau suisse en 2013. Non, soyons réalistes à notre niveau et ne continuons pas à gaspiller l’argent public, tandis que la classe moyenne souffre.

Bien entendu, nous sommes conscients que ce temps de crise n’est pas propice à des coupes dans les subventions. Notre conviction est que les particuliers savent mieux faire que l’Etat, sauf dans les domaines qui lui sont traditionnellement confiés comme l’armée, la police, les transports publics, etc. Nous ne voyons donc pas d’un mauvais œil la création de nombreuses associations qui rendent ensuite des services souvent utiles à la population. En revanche, nous ne sommes pas d’accord de transformer ces œuvres de bénévolat en des entreprises qui occupent du personnel payé par la Ville de Genève moyennant des subventions. Il y aurait donc lieu de faire de l’ordre. Ce laisser-aller depuis de nombreuses années a, hélas, entraîné une paupérisation de toute une population accrochée à des emplois sociaux ou de solidarité. Ils se partagent souvent à plusieurs un poste à plein temps dans l’espoir que la Ville augmente leurs subventions, car des consommateurs prêts à financer leurs prestations, il y en a guère.

Ce constat désolant nous a amené à renoncer en principe à toute coupe dans les prestations déjà accordées, car nous ne voulons pas encore davantage pénaliser tous ceux qui vivent des subventions en cette période de crise. Nous patientons donc pour normaliser une situation qui perdure depuis des années et qui, à notre avis, empêche tout au plus la création d’emplois et de richesses dans le privé. En revanche, nous nous opposons à toute nouvelle subvention et à toute augmentation de subvention, sauf si elle peut être compensée.

Il y a deux domaines en particulier que l’UDC se refuse catégoriquement de revoir. Dans une période où de nombreux Genevois et étrangers habitant à Genève souffrent, il est inconcevable que la Ville de Genève augmente encore ses cadeaux à des personnes vivant à l’étranger. De même, nous refusons de dépenser encore plus pour des étrangers qui viennent s’implanter de manière illégale chez nous et refusent de partir, ce que nous comprenons cependant au vu des avantages qu’ils obtiennent.

Nous voulons tout au contraire casser l’attractivité de la Suisse pour des migrants qui dépensent souvent une fortune pour arriver chez nous en alimentant des réseaux criminels pour atteindre le pays de cocagne. Il s’agit cependant d’un pays de cocagne seulement pour eux. Les personnes âgées et les pauvres bien de chez nous y vivent toute une autre réalité. Nous sommes d’accord avec les Autorités qu’il vaut mieux leur cacher les montants que les migrants touchent chez nous de peur de lancer une révolution digne du printemps arabe.

Aussi sommes-nous convaincus que le projet de budget qui nous est présenté par le Conseil administratif peut être accepté par tous les groupes, en tenant compte des quelques amendements que la droite élargie vous soumet et que je vous recommande d’accepter.

(prise de position composée et prononcée par votre serviteur lors de la séance plénière du Conseil municipal du 10 décempre 2016)


Dans le brouillard

Dans le brouillard




11/12/2016

Démission de Christo IVANOV du Conseil municipal

C’est avec regret que nous avons appris la démission du conseiller municipal UDC Christo Ivanov qui va désormais se consacrer uniquement à son mandat de député au Grand Conseil.
Christo Ivanov a été élu comme conseiller municipal UDC en mars 2011. Il a siégé essentiellement à la commission des travaux et des constructions, à la commission de l’aménagement et de l’environnement, à la commission du logement et à la commission des sports. Il connaît donc pour ainsi dire «la machine» Conseil municipal à fond et elle n’a plus aucun secret pour lui.
Ancien international de judo et passionné de sport, Christo Ivanov soutient activement les activités sportives. Ainsi, il a encore déposé tout récemment 2 motions pour la réalisation de terrains de rugby à Vessy et aux Evaux.
Christo Ivanov s’est également saisi de sujets comme le taux de vacance des appartements et locaux commerciaux de la Ville de Genève ou la problématique de la vétusté de l’immeuble sis 12, rue des Alpes/21, rue de Berne. Sa transformation que le Conseil municipal vient de voter en commission est donc une grande victoire pour lui et son parti.
L’UDC-Ville de Genève remercie sincèrement Christo Ivanov pour son engagement sans faille et lui souhaite plein succès dans la poursuite de ses activités en tant que député.

(Mon discours de chef de groupe en l'honneur de Christo IVANOV, prononcé lors de la séance du Conseil municipal du 10 décembre 2016)


Le judoka et ancien Conseiller municipal Christo IVANOV

Le judoka et ancien Conseiller municipal Christo IVANOV


26/11/2016

Conseil municipal: mon intervention du 25 janvier 2016

Le Conseil municipal s'est penché hier soir sur la pétition P-331 A. Elle avait été acceptée en commission, malgré mon opposition. Il était donc important de bien expliquer aux Conseillers municipaux les enjeux de cette pétition et les raisons pour lesquelles il fallait la refuser. Voici donc mon argumentation qui a apparemment eu du succès, puisque le renvoi de la pétition au Conseil administratif a été refusé:

Cette pétition a été signée par 763 personnes en 2013 et déposée au mois de novembre 2014. Elle part d’un constat de dysfonctionnement au sein du Théâtre de Saint-Gervais. En deux ans et sur une quinzaine de collaborateurs, il y avait eu 6 démissions, 8 avertissements et 2 licenciements. Les pétitionnaires indiquent avoir agi par solidarité pour soutenir le personnel. Ils affirment de notoriété publique que le directeur de ce théâtre était de mauvaise foi, qu’il manipulait les gens, les flattait, puis les poignardait.

Le Conseil de fondation avait par ailleurs demandé et reçu un audit qui n’avait pas été communiqué aux pétitionnaires. 

Après une première audition des pétitionnaires par la commission des pétitions, ils avaient encore été entendus par la commission des arts et de la culture, au mois d’avril 2015. Ils avaient alors relevé que la situation s’était calmée et qu’aucun employé ne voulait venir témoigner devant la commission.

La directrice du conseil de fondation n’avait, de manière surprenante, jamais été contactée par les pétitionnaires. Pour elle, la pétition avait été rédigée par des personnes étrangères au théâtre et qui ne connaissaient pas son fonctionnement. Leur allégation que les membres du conseil de fondation brillaient souvent par leur absence était fausse. Le magistrat Sami Kanaan avait aussi réuni à trois reprises le conseil de fondation, le personnel, la direction et les représentants du syndicat pour discuter et trouver des solutions. Personne ne s’était adressée aux prud’hommes. Une procédure de conciliation auprès de la Chambre des relations collectives de travail n’avait pas abouti. La Commission tripartite composée de deux représentants du personnel, deux représentants du conseil de fondation et de la direction ne s’était plus réunie depuis 2013. L’audit n’avait pas été communiqué suite à une mauvaise expérience de la directrice au Grand Théâtre, puisque l’audit dudit Grand Théâtre s’était alors retrouvé publié sur internet. Le Conseil de fondation et la direction avait cependant décidé de mettre en pratique les recommandations de l’audit. L’administrateur avait choisi de quitter le théâtre.

Le magistrat Sami Kanaan, quant à lui, a pu remonter l’origine des difficultés jusqu’au jour où le théâtre avait occupé toute l’institution. Ensuite, il y a eu des difficultés à trouver des médiateurs, car deux avaient été récusés par le personnel. La personne proposée par le personnel avait fait l’audit. Par la suite, le magistrat était intervenu plus activement dans ce dossier. Il semble que le personnel craignait la fermeture du théâtre après le départ prévu pour 2016 de son directeur. La conclusion d’une convention de subventionnement a permis de parer à cette crainte, ainsi que l’élaboration d’un document pour définir les missions à long terme du Théâtre de Saint-Gervais. Il était aussi prévu de mettre à jour le règlement de la commission du personnel et les statuts dudit personnel qui étaient obsolètes.

Le Conseil de fondation a été renouvelé après les élections de l’année dernière. Il travaille à satisfaction. Il n’a pas connaissance de nouveaux dysfonctionnements.

Il s’avère donc que les pétitionnaires ont demandé à la Ville de Genève « d'intervenir afin de protéger le personnel et lui garantir des conditions de travail dignes et respectueuses ». Dans ce cadre, il est opportun de citer les conclusions de la directrice du Conseil de fondation du 27 avril 2015: « La maison Saint-Gervais a souvent été mouvementée et émaillée de contestations. Elle a sans doute connu l'apogée l'an dernier. La confusion des rôles du Conseil qui s'est immiscé dans l'opérationnel et la passion déclenchée pour ou contre le Directeur Philippe Macasdar, dont les qualités artistiques et le programme sont unanimement loués, ont été le moteur de la crise. Aujourd'hui, les tensions s'estompent avec la mise en place des réformes préconisées par l'expert. L'administrateur a, pour sa part, réalisé un travail de fond pour améliorer le fonctionnement de l'institution. Il a mis en place un nouveau programme informatique de suivi de l'activité et un service comptable externe jugé efficace. Il a contribué à réduire drastiquement les heures supplémentaires qui sont désormais prises en congé, et à engager du personnel pour le service technique, recruter une nouvelle équipe à la billeterie et à l'accueil. Il a notamment mis en place un contrôle de gestion et a trouvé la solution pour le nouveau restaurant La Réplique. Le recrutement d'un nouvel administrateur est en cours, celui d'un nouveau directeur est agendé pour le début 2016. La tenue des réunions tripartites a déjà commencé. Une charte des valeurs de Saint-Gervais a été rédigée et les séances du Bureau et du Conseil se poursuivent à un rythme normal. Concernant le départ des trois collaborateurs, le processus est en cours. Une démission annoncée pour fin août 2015, un cas transigé entre avocats qui aboutit à un accord et un cas en suspens. »

Les recommandations du Maire de l’époque avaient déjà été largement mises en pratique. Elles sont désormais entièrement appliquées. La demande des pétitionnaires a ainsi été réalisée sans que le Conseil municipal se soit mêlé de l’opérationnel du Théâtre de Saint-Gervais. L’Union démocratique du centre votera donc le classement de cette pétition.



09/11/2016

La vérité triomphe du mensonge: Donald Trump est le nouveau président des Etats-Unis


«On a cherché à le tromper ce peuple, avec les affaires supposées de cul de Trump, oubliant ridiculement ceux de Bill Clinton, elles, véridiques. Et pourtant, oublier la Libye, Benghazi notamment, la mort violente de Kadhafi, fait de Clinton et Obama, deux criminels qui ne seront jamais poursuivis. Moi, je n’oublie pas, je ne regarde pas la couleur des gens. Ces gens-là ont détruit le monde: Irak, Libye, etc. Il fallait que ça s’arrête. Ce sont les mêmes qui alimentent la guerre en Syrie..»


Ces paroles dures n'ont pas été émises par un blanc, raciste de surplus. C'est un Africain et citoyen français qui les a mises sur internet.

En tant que citoyen d'un petit pays, je ne peux que me réjouir de la victoire de Donald Trump. Il veut mettre un terme aux immiscions des Américains dans le monde entier, tous se soldant par des échecs retentissants et des pays détruits durant des décennies.

En tant qu'habitant de Genève, ville de paix, je ne peux que me réjouir de la victoire de Donald Trump. La nouvelle ère de paix et de prospérité qui s'annonce nous fera un grand bien. Coïncidence du calendrier: la ville d'Alep est sur le point d'être libérée.

Le futur président des Etats-Unis Donald Trump

Le futur président des Etats-Unis Donald Trump

Par Gage Skidmore from Peoria, AZ, United States of America — Donald Trump, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51909425

08/11/2016

Où loger les migrants ? Les Genevois doivent avoir le dernier mot !

La presse, ce matin, s'est faite l'écho de la conférence de presse que l'UDC-Genève a donné hier sur la question de l'asile et sur deux projets de loi qui seront déposés sur le bureau du Grand Conseil. Nous vous proposons ci-dessous la présentation qui a été faite à la presse ainsi que les textes législatifs.

Céline Amaudruz, conseillère nationale, vice-présidente UDC
Patrick Lussi, député
Communiquée de presse UDC du 8 novembre 2016

Permettez-moi tout d'abord de revenir sur la votation du 5 juin dernier concernant la révision de la Loi sur l'Asile. Toutes les communes genevoises ont choisi de faire confiance au Conseil fédéral en général, à Simonetta Sommaruga en particulier, oubliant qu'en politique, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. L'UDC a lancé le référendum et s'est engagée avec vigueur contre cette révision dont elle percevait les vices soigneusement cachés voire niés. Malheureusement, nous n'avons pas sur trouver les mots pour convaincre et nous avons été désavoués par le Souverain, décision que nous respectons dans la mesure où nous sommes bientôt le seul parti à tenir compte du résultat des urnes. On l'a vu dernièrement avec la façon dont l'article constitutionnel contre l'immigration de masse a été traité au Conseil national. 

Il n'est donc nullement dans nos intentions de revenir sur chose votée mais nous constatons que lorsqu'il s'agit de passer de la théorie à la pratique, les opinions changent assez radicalement. Bien que censée entrer en vigueur en 2019, cette révision produit déjà ses effets pervers puisque les autorités ont vu un feu vert anticipé à la répartition forcée des lieux d'accueil sur l'ensemble du canton, suscitant dans la plupart des cas un enthousiasme fort limité de la part des populations locales.
Cette levée de boucliers montre clairement que les migrants ne sont pas les bienvenus partout sur le territoire genevois. Imposés par le Conseil d'Etat, les lieux d'accueil auxquels la population est hostile auront comme première conséquence le fait que l'intégration souhaitée se muera très vite en confrontation risquée. Face à une population que ne veut pas d'eux, il est bien évident que les nouveaux arrivants ne trouveront pas leur place, bien au contraire. Comme nous le constatons, les propos lénifiants des autorités ne conviennent guère qu'à la gauche qui considère que tout étranger désireux de s'installer chez nous constitue une chance économique et culturelle.
La réalité est nettement moins rose, la plupart des nouveaux arrivés n'ayant rien à voir avec les guerres en Irak ou en Syrie mais constituent au contraire une immigration économique attirant pour l'essentiel de jeunes noirs peu formés voire franchement analphabètes. De plus, étant pour la plupart de confession musulmane, ils n'ont aucun respect pour nos us et coutumes, à plus forte raison pour nos lois. Au contraire, ces migrants qu'on nous impose souhaitent imposer leur propre culture, ceci avec la bienveillance coupable du Conseil d'Etat. La façon dont cet organe s'occupe de la mosquée de Genève est à cet égard révélatrice. 

Nous avons entendu ces villes et communes qui, après avoir dit oui à la révision, se refusent à accueillir des migrants. Nous pourrions nous contenter de répondre à celles et ceux qui ont fait l'erreur de croire aux belles promesses qu'ils doivent assumer leur choix, dans la plupart des cas pour le moins clairement. Nous estimons que notre rôle est de répondre aux préoccupations de la population, surtout lorsqu'elle se rend compte que nous étions loin d'avoir tort au cours de la campagne de votation. 

L'UDC propose donc aujourd'hui une solution qui tient compte de la volonté d'accueil exprimée par notre canton mais qui permet de l'exprimer de diverses manières. Nous nous sommes inspirés en cela de l'exemple de la commune argovienne d'Oberwil-Lieli, dont le président est par ailleurs conseiller national UDC. En sa qualité de responsable politique, Andy Glarner a proposé à ses administrés de voter sur la question de savoir s'ils préféraient accueillir des requérants ou payer une taxe visant à leur éviter une présence indésirable. La population a tranché en faveur de la taxe et a n'aura du coup personne à accueillir. 


Nous estimons ainsi que les villes et communes genevoises doivent pouvoir disposer de la même opportunité, à savoir de choisir si elles souhaitent soutenir l'accueil des requérants financièrement ou par la mise à disposition de locaux susceptibles de recevoir les nouveaux venus. Cette solution permet de concilier la volonté d'ouverture de notre canton clairement exprimée encore une fois et le souhait de citoyennes et de citoyens désireux de se prononcer sur les lieux d'implantation.

L'UDC veille

L'UDC veille


24/10/2016

Jungle de Calais : son arrivée aux portes de Genève confirmée !

On le pressentait la semaine passée, cette fois la préfecture de la Haute-Savoie l’a officiellement confirmé : des migrants de la « Jungle de Calais » arrivent à Annecy et à Annemasse en début de semaine.

La jungle de Calais, personne n’en veut. Face à la violence des migrants, les calaisiens n’ont cessé de demander au gouvernement socialiste français le démantèlement du tristement célèbre bidonville. Plutôt que de s’attaquer à un problème migratoire bien trop complexe pour elles, les autorités françaises ont récemment choisi de disperser cette population, essentiellement masculine, de migrants illégaux.

Car d’Annemasse « A vivre ensemble», d’Annecy « la Venise des Alpes » et de la France, « le pays des droits de l’homme » ces migrants n’en veulent pas mais cherchent des contrées qu’ils croient plus prospères. Il est à parier que les requérants d’asile déboutés attendront patiemment d’être « reconduits à la frontière » et qu’il ne leur viendra nullement à l’esprit de « visiter » Genève. Et pendant ce temps-là, que font nos autorités, celles qui aiment tant pavoiser et qui ne jurent que par le « Grand Genève » ? Le député Marc Falquet interpelle ce jour le Conseil d’Etat.

Pour tous renseignements :
Marc Falquet, député, auteur de la question écrite076/ 376 81 18

Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal, 076/ 324 45 22

(UDC-Genève, 24 octobre 2016) 

Marc Falquet

Marc Falquet


22/10/2016

Ma question écrite du 14 septembre 2016

Le 14 septembre 2016, je me suis intéressé, avec mon collègue Didier Lyon, aux coûts d'un rapport commandé par la Conseillère administrative Sandrine Salerno (voir aussi la préparation du budget avec elle). Je viens de recevoir la réponse que je ne manquerai pas de vous communiquer, une fois qu'elle aurait été officiellement communiquée au Conseil municipal (en principe le 2 novembre 2016). Voici ma question:

«Rapport socialo-sociologique du LASUR sur La ville est à vous: combien?»

La Ville de Genève a mandaté le Laboratoire de sociologie urbaine de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (LASUR) afin qu'il établisse un rapport sur la manifestation populaire La ville est à vous. Ainsi, en juillet 2016, le LASUR a produit un rapport très théorique de 60 pages comprenant plusieurs recommandations très générales dont, notamment et comme par hasard, celle de maintenir cette manifestation, avec son vide-grenier, et de mettre en œuvre un «système d'enveloppe budgétaire égale pour toutes les manifestations». Le Conseil administratif peut-il indiquer le coût, pour la Ville de Genève, de ce mandat au LASUR?

Marché aux puces à Prague

By Tiia Monto - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18348204

21/09/2016

L’UDC-Ville de Genève demande la fermeture nocturne du préau de l’école de Pâquis-Centre

Malgré les dispositifs mis en place par la Ville, avec la cellule préau, et par la police, avec ses opérations « Mousquetaires », « School » et « Alpha », le préau de l’école de Pâquis-Centre reste un haut lieu du trafic de stupéfiants.

Pour l’UDC-Ville de Genève, cette situation est inadmissible et il est incompréhensible que ce préau ne soit pas d’ores et déjà fermé au public la nuit, alors même que cette mesure a été décidée pour 10 autres préaux de la Ville de Genève, moins exposés.

L’argument selon lequel « les préaux servent au repos, à la détente et aux loisirs de la population » en vertu du règlement des espaces verts, préaux et places de jeux de la Ville de Genève (LC 21 331) est ridicule pour le cas d’espèce, car le préau de l’école de Pâquis-Centre est utilisé la nuit par les dealers qui y boivent et hurlent sans être inquiétés.

C’est pour ces motifs que le groupe UDC a déposé, lors de la dernière séance plénière du Conseil municipal de la Ville de Genève, une motion demandant de clôturer le préau de l’école de Pâquis-Centre afin d’en empêcher l’accès la nuit de 22h à 8h, en semaine et les week-ends (cf. aussi ma question orale du même jour).

Christo IVANOV

Christo IVANOV


Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Christo Ivanov, député et président de la commission de contrôle de gestion

14/09/2016

Conseil municipal: ma question orale du 13 septembre 2016

Ma question s’adresse au magistrat Guillaume Barazzone:


Depuis des mois, je suis contacté par un citoyen habitant proche de l’école des Pâquis. Il se plaint de nuisances causées par des dealers guinéens et nigérians postés dans les alentours et sous le couvert de l’école. J’ai personnellement pu constater la présence de ses requérants d’asile éventuellement déboutés et leur agressivité. Plusieurs personnes m’ont dit qu’elles n’osent plus passer par cet endroit à cause de cette présence.


Mon interlocuteur m’a transmis des documents prouvant qu’il a alerté la police, de même que Mesdames Esther Alder et Anne Emery-Torracinta. Il n’est pas content des réponses obtenues et des changements observés sur le terrain ou plutôt du manque de changements observés sur le terrain. Les dealers continuent de boire et de hurler durant la nuit et ne se laissent pas déranger par les voitures de police qui passent occasionnellement.

Avez-vous connaissance de cette situation et qu’envisagez-vous de faire pour y remédier?


Le maire Guillaume Barazzone

Le maire Guillaume Barazzone

Par Patrick Gilliéron Lopreno / Ville de Genève (Ville de Genève) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

13/09/2016

L’ONU DES DROITS DE L’HOMME SE TROMPE DE CIBLE

Le Haut Commissaire onusien en charge des droits de l’homme fustige publiquement tous les partis, mouvements et personnes qu’il qualifie sans autre de « populistes » parce qu’ils contestent, au nom du peuple et selon les voies démocratiques, l’obligation qui serait mise à la charge de leurs Etats respectifs d’accueillir toute la misère du monde en provenance des pays actuellement en guerre - alors que ces mêmes Etats ne sont pour rien dans le déclenchement-même des drames qui s’y déroulent et qui sont notamment liés à une religion qui n’est pas la leur. Il s’en prend notamment à Donald TRUMP (candidat républicain officiel à l’élection présidentielle américaine), à Victor ORBAN (premier ministre hongrois), à Marine LE PEN (présidente du Front National français), à Nigel FARAGE (ex-chef du parti d’opposition britannique à l’UE) et à Geert WILDERS (président du parti néerlandais Pour La Liberté) qui entendent préserver leurs pays et population de la guerre universelle proclamée par l’Etat islamique qui veut l’élimination physique de toute personne ou groupe de personnes n’appliquant pas strictement la loi coranique.

L’intéressé a notamment affirmé que ces politiciens "partageaient tous des similarités avec l’idéologie prônée par le groupe Etat islamique. Ils cherchent tous, à des degrés divers, à réanimer un passé, sous une forme merveilleuse et si pure, où les champs ensoleillés sont habités par des peuples unis par l’ethnicité ou la religion - un passé qui très probablement, en réalité, n’a jamais existé, où que ce soit, jamais » (journal « Le Monde », du 06/09/16). Et de proclamer sa colère à cause des mensonges, des demi-vérités, des manipulations et de la propagation de la peur utilisés par ces mouvements populistes dont certains parlent même de fermer des mosquées, d’interdire le Coran, de boucler les frontières et centres de demandeurs d’asile, d’interdire l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans de même que le port du foulard dans la fonction publique.

Que ce haut fonctionnaire international d’origine jordanienne et de confession musulmane - tous atours dont il se flatte certainement légitimement - défende ouvertement le droit d’asile est chose normale et nul n’a à s’en offusquer. Par contre, en contestant non moins ouvertement la liberté de conscience, d’expression et d’action politique et démocratique de ces partis, mouvements et personnes unilatéralement taxés de « populistes » alors qu’ils sont l’émanation du peuple souverain - comme c’est le cas en Suisse -, l’intéressé viole lui-même les droits humains y afférents et qu’il a aussi pour mission de défendre.

Même si l’on peut prêter à ce haut responsable politique en charge d’une authentique mission de paix un rôle d’accusateur public universel, son réquisitoire vise une mauvaise cible et non pas LA cible : ne doit-il pas d’abord s’en prendre aux auteurs de ces atrocités, de ces assassinats collectifs, de ces attentats multiples à la bombe, aux preneurs d’otages, aux violeurs de femmes et d’enfants, aux tueurs sanguinaires et sadiques, aux destructeurs du patrimoine mondial, etc, dont l’oeuvre diabolique est à l’origine de ces exodes massifs ?

En ne le faisant pas, ce haut responsable de la promotion et de la défense des droits de l’homme se mue, par son silence, en complice objectif, lui et l’organisation internationale qu’il représente, des auteurs de ces authentiques et intolérables crimes contre l’humanité.

Par ailleurs, il tombe sous le sens que la communauté internationale - tous Etats et organisations internationales confondus - porte sa part de responsabilité dans le développement des conditions qui aboutissent à ce chaos bientôt universel en favorisant notamment la création de l’Etat islamique. De grandes puissances ont même abusé du droit d’ingérence humanitaire pour tenter de régler par les armes une situation qu’ils n’ont fait qu’aggraver, rendant ainsi plus difficile, voire même impossible, une solution pacifique aux conflits de tous ordres en résultant. L’ONU en tant que telle et avec ses pays-membres, a failli à sa tâche qui est d’être au service de la Paix dans le monde et le haut responsable des droits de l’homme doit avoir l’honnêteté et le courage de le reconnaître lui-même. Ou à tout le moins d’user avec réserve d’un droit à la parole que nous ne saurions lui contester. Les ennemis qu’il prend pour cibles ne sont, à l’évidence, pas les bons.

Ces ennemis-là ne cherchent qu'à défendre légitimement et démocratiquement leur patrie et sa population conformément aux règles de l’Etat de Droit qui ne sont pas celles de l’Etat islamique auquel le Haut-Commissaire onusien aux droits de l’homme les compare pourtant avec un culot confondant. A l’évidence, ce dernier doit être respectueusement, mais fermement, invité à revoir sa copie qui est indigne des légitimes attentes de l’institution qu’il est censé représenter et dont il avilit le respect qu’on doit lui porter.

Donald Trump

Donald Trump

By Michael Vadon - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51236086


Pour information :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève

(Communiqué de presse UDC du 12 septembre 2016)

10/09/2016

Oasis des villes, oasis des champs, les 23e journées européennes du patrimoine à Genève (et ailleurs)

Les journées du patrimoine sont organisées depuis 1984, d’abord en France, puis dans de nombreux autres pays. Elles ont été introduites en Suisse en 1994, le deuxième week-end de septembre. Genève est un des cantons suisses où la manifestation connaît le plus de succès.


Voici quelques jardins à visiter:

Frauenfeld: Rüpplinscher Garten (le jardin de Rüpplin)
Kreuzlingen: Schloss Seeburg (le Château Seeburg)
Genève: La Promenade du Pin, un bastion aménagé


Le château Seeburg, Kreuzlingen

Le château Seeburg, Kreuzlingen


Par Schaffhausen (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons

08/09/2016

Présentation du plan directeur des sports de la Ville de Genève

Au mois de juillet, le magistrat Sami Kanaan avait présenté aux Conseiller municipaux de la Ville de Genève son plan directeur des sports de la Ville de Genève. Il a tenu, cette semaine, de le présenter à un plus large public. A cette fin, il a invité toute personne intéressée à une présentation au Musée d’ethnographie de Genève (MEG) qui a eu lieu le 6 septembre 2016. Il a ainsi profité de la grande salle créé au premier sous-sol de ce musée nouvellement inauguré.


Une centaine de personnes ont suivi sa présentation de ce rapport par le conseiller administratif, assisté du chef du Service des sports, Sybille Bonvin. Les six axes stratégiques ont été au centre de ses propos, c’est-à-dire Le sport pour toutes et tous, Le sport créateur de liens, Le sport, des installations de qualité, polyvalentes et accueillantes, Le sport, vecteur d’excellence et de rayonnement et Le sport, des collaborations renforcées.

Une brochure qui résume sex six axes a été mis à disposition de tout participant à cette présentation, de même que le Plan directeur complet. Sami Kanaan y explique qu’il souhaite conduire la politique en faveur du sport dans un esprit de collaboration étroite avec l’ensemble du monde sportif.


Brochure Politique sportive du Service des sports de la Ville de Genève

07/09/2016

L’UDC a préparé les discussions sur le projet de budget cet été

Sandrine Salerno s’est faite conciliante, cet été, en invitant les chefs de groupe à présenter leurs idées au sujet du budget 2016. Pensait-elle alors déjà à revenir un peu plus tard pour leur réclamer l’acceptation de budgets déficitaires durant cinq ans?



La Tribune de Genève (TdG) révèle ses intentions à ce sujets au moins celles qu’elle ose avouer: «Ces discussions demandées par l’Entente avaient pour but de sortir du climat d’affrontement prévalant entre le municipal et le Conseil administratif. C’était l’occasion d’expliquer comment se construit un budget, les timings, et de rappeler que son élaboration est une prérogative de l’Exécutif. En même temps, les demandes des partis ont été transmises au Conseil administratif, qui a tranché entre certaines d’entre elles.»

Pour l’Union démocratique du centre que je représentais, à la sortie des deux réunions avec la magistrate, nous en sommes quittes pour nos frais. Ou comme la TdG l'exprime: «Il est clair que le Conseil administratif refuse de couper, estime Pierre Scherb. Nous devrons donc revenir en commission et en plénière avec nos propositions. Ces discussions n’ont pas servi à grand-chose.»


Sandrine Salerno et Pierre Scherb

06/09/2016

L'UDC ne veut pas s'engager à voter des budgets déficitaires en Ville de Genève

La Conseillère administrative souhaite que la droite municipale (PDC, PLR, MCG et UDC) s'engage à ne pas couper dans les prestations. Afin de compenser les pertes engendrées par le projet de baisse de la fiscalité des entreprises (RIEIII), elle envisage de présenter des projets de budgets déficitaires durant les prochains cinq ans.

Bien que l'UDC soutient la réforme RIEIII, cette volonté va à l'encontre de notre programme de législature. La Tribune de Genève a résumé notre position de la manière suivante:

Quant au chef de groupe UDC, Pierre Scherb, il reste dubitatif. «Nous nous sommes engagés auprès de notre électorat à ce que les déficits soient réduits et à ce que la dette diminue. Les citoyens en font les frais puisque ce sont eux qui paient les intérêts. Certes, les taux sont plutôt favorables actuellement, mais cela peut changer à tout moment. RIEIII devrait plutôt servir d’incitation pour chercher des postes où les dépenses peuvent être limitées.»

Simon Brand

04/09/2016

Reprise des activités après une longue pause

Le dernière publication sur votre blog préféré a eu lieu il y a 36 jours. Il est donc grand temps de reprendre une publication plus régulière de nouvelles notes, en principe une nouvelle note par jour.

L'été nous a servi de recentrer nos activités, bénéficier de quelques jours de vacances et préparer la rentrée qui a commencé lundi dernier. Au niveau du Conseil municipal, ma première séance de commission a eu lieu ce vendredi soir. J'ai eu l'occasion de défendre quelques candidats à la naturalisation devant la commission des naturalisation.

Le Conseil municipal se réunit pour la première fois en séance plénière le 13 septembre prochain. Les migrants n'ont pas pris de vacances durant la période chaude - tout au contraire. Ils ont continué à affluer en masse à nos frontières et dans notre canton. Nous aimerions donc bien savoir comment la Ville de Genève compte les loger, étant entendu que nombre de ses citoyens ne trouvent déjà pas où se loger.

Un cheval dans la prairie

30/07/2016

Félicitations à l’ONG Health and Environment Program qui obtient le statut ECOSOC !

Health and Environment Program (HEP) est une organisation non gouvernementale (ONG) camerounaise qui a été créée en 1997 par notre collaboratrice Madeleine Scherb, sa sœur Marguerite et quelques amies d’études. Elle a dès le début participé aux réunions du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).


Madeleine Scherb a été approchée depuis quelques années par des ambassadeurs et ministres de plusieurs pays qui voulaient que HEP se fasse aussi entendre dans le concert des nations au sein du Conseil économique et social. C’est dorénavant chose faite, puisque HEP vient d’obtenir le statut consultatif special ECOSOC.

Bravo, toutes nos félicitations en bon vent à Madeleine Scherb et HEP dans leur engagement pour le développement et en faveur d’un monde durable !


La page d'accueil du Conseil économique et social

La page d'accueil du Conseil économique et social


29/07/2016

Solidarité avec les catholiques de France: jeûnons et prions ce vendredi

Le président de la Conférence des évêques de France et archevêque de Marseille, Monseigneur Pontier a appelé à un jour de jeûne et de prière pour la France et pour la paix dans le monde. Les catholiques sont invités à se priver de nourriture, selon leur force et leur âge, et réserver «un temps notable à la prière», comme le rapporte le quotidien Le Figaro en citant le site internet de la Conférence des évêques de France.


Le président de la Conférence des évêques suisses, Monseigneur Charles Morerod avait déjà exprimé son soutien à l'archevêque de Rouen, le 26 juillet dernier: «Soyez assuré de ma prière et de celle de nombreux catholiques suisses, dans le drame qui vous frappe. Prions pour que le Seigneur change le cœur des violents, et nous aide à répondre à la violence par l'amour de nos ennemis, comme le Christ nous l'a enseigné.»


Le grand Rabbin de France, Monsieur Haïm Korsia, s’est associé à cette démarche, tandis que le président du Conseil français du culte musulman, Monsieur Anouar Kbibech, souhaite exprimer sa solidarité et transmette ses condoléances et compassion. Il appelle les musulmans de France à aller à la messe dimanche prochain.

Quant à moi, je suis solidaire des catholiques de France et observe un jour de jeûne et de prière.


Mgr Charles Morerod

Mgr Charles Morerod


Par Alain Volery (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

27/07/2016

Chaque migrant est une possible menace à l’ordre public, une possible menace terroriste

Victor Orban, le premier ministre hongrois, ne mâche pas ses mots lorsqu’il assène ses convictions aux journalistes, à côté de Christian Kern, le chancelier autrichien, lors de la conférence de presse commune d'hier à Budapest. Celui-ci ne l’a pas contredit, mais a tout au contraire promis l’envoi de 20 policiers pour l’aider à contrôler sa frontière avec la Serbie.

A Genève, nous sommes particulièrement exposés à cause de notre proximité avec la France. Le président François Hollande a rappelé hier que son pays était en guerre à l’intérieur et à l’extérieur de son pays. Peu après le lâche assassinat d’un prêtre qui était en train de lire la messe, il a dit que la France gagnera cette guerre, tout comme Bush l’avait fait quelques années auparavant. D’ici-là, nous sommes en danger. Il suffit de constater qu’un des assassins avait été arrêté à Genève, avant d’être expulsé vers la France. Il est grand temps que le Conseil administratif se réveille et s’active pour limiter l’afflux des migrants à Genève, quitte à se faire complice de futures tragédies.


Victor Orban à Moscou

Victor Orban à Moscou

Kremlin.ru [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0) ou CC BY 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/4.0)], via Wikimedia Commons

24/07/2016

Retour aux sources: introduction historique au droit

Juillet et août, c’est bien connu, sont deux mois moins chargés que les autres. C’est les vacances, le temps de se changer les idées. Quoi de mieux alors que de revenir en arrière et de reprendre ce avec quoi tout a commencé? Mais ressasser éternellement la même chose n’est peut-être pas la bonne solution non plus. Il vaut mieux approfondir, raison pour laquelle je laisse mes polycopiés là où je les avais rangés et me tourne vers internet pour jeter un nouveau coup d’œil sur l’histoire du droit.

Par bonheur, l’Université numérique juridique francophone offre exactement ce que je recherchais, soit un cours d’introduction historique au droit. En 10 leçons, tout un chacun peut s’informer comment le droit s’est formé, en commençant par le décalogue et le code de Hammurabi, en passant par le droit romain jusqu’aux sources et autorités du droit aux XIXe et XXe siècles.


Page d'accueil du site de l'Université numérique juridique francophone

Page d'accueil du site de l'Université numérique juridique francophone


18/07/2016

L’attentat de Nice et l’effet Werther: Genève est-elle préparée?

L’attentat de Nice a ensanglanté Nice et la France et a eu des répercussions jusqu’en Suisse et à Genève. Pensons d’abord aux victimes et à leurs proches auxquels nous exprimons nos plus sincères condoléances.


Le politicien que je suis ne peut cependant pas se contenter de constater ce qui s’est passé, mais doit tout de suite se demander si la même chose pourrait arriver à Genève et, le cas échéant, comment éviter un tel événement? Je pense donc immédiatement à l’effet Werther. De quoi s’agit-il? En 1774, Johann Wolfgang Goethe a publié un roman intitulé Les souffrances du jeune Werther. Il raconte la déception d’un jeune homme, Werther, décu par l’amour et qui se suicide. Les jeunes Allemands s'habillaient alors comme les héros du roman, Charlotte et Werther, et les suicides selon le modèle de celui de Werther ont commencé à se multiplier.


Nous assistons aujourd’hui à un phénomène semblable de suicide élargi, genre attaque au Bataclan, tirer sur des policiers à Baton Rouge en Louisiane ou encore diriger un camion sur une foule en liesse à Nice. Dès lors qu’il s’agit d’une sorte de maladie psychique, la Suisse et Genève ne sont pas à l’abri et un événement semblable pourrait donc aussi se produire chez nous. Nos autorités ont d’ailleurs pris des mesures pour parer à un tel événement.

A Nice, des policiers ont réussi à stopper le camion dirigé par Mohamed Lahouaiej Bouhlel en lui tirant dessus et en le blessant mortellement. A Genève, le même scénario ne pourrait pas se produire, du moins pas avec notre police municipale. En effet, le Conseil municipal a jusqu’à aujourd’hui refusé de traiter la motion de l’UDC «Pour une police municipale armée». A Genève, un assassin fou pourrait donc poursuivre sa route en faisant encore plus de victimes, car nos policiers ne sont pas armés. Pensons seulement aux feux de Genève et la foule qui y assiste. Gageons que nous demanderons donc à la prochaine occasion la prise en main de cette motion UDC par le Conseil municipal avec toute l’urgence requise.


Les souffrances du jeune Werther