26/07/2015

Inauguration de la Roseraie historique

Le samedi 20 juin 2015, la Ville de Genève a inauguré la Roseraie historique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’une roseraie qui existe depuis des temps anciens et qui serait inaugurée après un temps de réfection. Non, il s’agit d’une roseraie créée maintenant pour présenter des roses historiques. La rose, symbole de l’amour, entre autres, est en effet cultivée en Europe depuis le Moyen Age. Le conservateur du Jardin botanique en a trouvé de belles espèces que vous pouvez dorénavant admirer dans l’extension du jardin botanique.


Bonne visite!
Sami Kanaan inaugure la nouvelle Roseraie historique

Sami Kanaan inaugure la nouvelle Roseraie historique



20/07/2015

Attaqué par un requin!

Il y a quelques jours, Thierry de Saussure avait écrit un courrier des lecteurs à la Julie, afin de mettre en avant une faute de français. Il avait souvent constaté ce qu’il appelait l’utilisation de deux sujets pour un seul verbe. Pour rappel, la formation classique d’une phrase repose sur la base d’un sujet, d’un verbe et, éventuellement, d'un complément d’objets direct ou indirect.

Son appel d’éviter ce genre d’erreurs, prolongé sur ce blog, n’a visiblement pas encore été entendu. La Tribune de Genève rapporte ainsi un incident survenu lors d’une compétition de la World Surf League, en Afrique du Sud. L’Australien Mick Fanning, triple champion du monde du surf, a été attaqué par un requin. Le journaliste retient que “il a d’ailleurs fallu quelques instants aux commentateurs pour réaliser ce qu’il se passait.”

Espérons que les journalistes de la Julie vont finalement réaliser ce qui se passe*.

* Selon les grammairiens pourtant, la construction "ce qu'il se passe" est aussi correcte.

Requins taureaux

Requins taureaux

By Maniacduhockey (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

16/07/2015

Une clarification bienvenue

Monsieur Thierry de Saussure, théologien protestant et psychanalyste genevois, a mis le doigt sur une faute de français fâcheuse et de plus en plus répandue, en écrivant son courrier de lecteurs dans la Tribune de Genève (TdG) de ce jour. N’étant pas de langue maternelle française, j’avais commencé à croire qu’il s’agissait d’une particularité de la langue de Voltaire qui m’avait apparemment échappé durant mes études. Que nenni!

Quelle est la faute de français qu’il relève? C’est l’utilisation de deux sujets (qui, il) pour un seul verbe. Au lieu d’écrire “de ce qui se produit”, la faute consiste à écrire “de ce qu’il se produit”. Thierry de Saussure a trouvé la phrase qu’il utilise pour illustrer sa pensée dans la TdG du 7 juillet: “En utilisant cette monnaie (le léman), les habitants contribueront à la construction de leur région et se rapprocheront de ce qu’il se produit sur leur territoire.”

Voici l’enseignement que je tire de ce courrier de lecteur: il vaut mieux faire confiance à sa propre intuition (et à une recherche dans son Grevisse), avant de copier les bizarreries lues dans les journaux.

Le chat s'étonne

Le chat s'étonne


14/07/2015

Un triathlon bien suisse

Il fait beau et chaud. C’est le temps idéal pour un plongeon dans le lac. Un peu moins idéal pour une course à vélo ou à pied. Qu’à cela ne tienne! Les triathloniens se sont lancés avec enthousiasme dans l’aventure. Avant que la Suissesse Nicola Spirig ne remporte sa médaille d’or de quintuple championne d’Europe, le Suisse Sven Riederer avait déjà gagné une médaille d’argent. Il faut dire que le gagnant de sa course, le Français David Hauss habite aussi en Suisse. Décidément, ce triathlon sourit bien aux Suisses.

Le saut dans l'eau

Le saut dans l'eau

Sur le vélo

Sur le vélo 

Le sprint final

Le sprint final



13/07/2015

Il gagne le triathlon de Genève en courant pieds nus!

David Hauss a surpris son monde lors du triathlon relais mixte par équipes. En arrivant quasiment au même moment au point de transition vélo-course à pied, le Français a sauté de son vélo et a immédiatement commencé à courir les derniers 1’600 mètres qui  le séparaient de l’arrivée. Le Suisse Sven Riederer et l’anglais Thomas Simpson, quant à eux, ont chaussé leurs souliers de course avant de se lancer à la poursuite de Hauss. Il les avait déjà distancé d’une cinquantaine de mètres. Malgré tous les efforts déployés, Sven Riederer n’a pas réussi à l’approcher et encore moins à le doubler.

Hauss explique ce choix surprenant par son origine réunionaise. Il avait l’habitude de passer toute la journée pieds nus sur son île. «J’avais étudié le règlement et je savais qu’il n’était pas obligatoire de mettre des chaussures. Mais ce n’est qu’au dernier moment, en descendant du vélo, que j’ai pris ma décision.»

David Hauss court vers la victoire

David Hauss court vers la victoire


10/07/2015

Les premières indications géographiques protégées du Cameroun

L’agence française de développement (AFD) s’engage aux côtés des producteurs traditionnels en les aidant à mettre en valeur leurs produits. Les signes de qualité dont les indications géographiques protégées (IGP) contribuent particulièrement à la promotion des produits de terroir. Ils aident les producteurs à mettre en valeur leur identité ou leur action et de se différencier sur le marché. Ils lient la qualité et la réputation d’un produit à un territoire. Ils permettent ainsi d’améliorer les débouchés commerciaux, d’augmenter les revenus des producteurs locaux et par dessus tout de mieux gérer les ressources naturelles.

L’AFD a ainsi aidé à créer les premières IGP en Afrique et en particulier en Afrique subsaharienne: le poivre de Penja et le miel blanc d’Oku, deux produits du Cameroun, et le café de Ziama de la Guinée. Grâce à l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), ces IGP sont directement valables dans tous les pays membres, soit au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Centrafrique, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Guinée, en Guinée Bissau, en Guinée équatoriale, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal, au Tchad et au Togo.

Le poivre blanc du Penja

Le poivre blanc de Penja