28/03/2017

L'UDC veut sauver l'AVS

Le 16 mars 2017, le parlement suisse a voté la réforme des retraites contre l'avis de l'UDC. Voici son communiqué de presse publié le même jour:

Notre objectif reste le même: sauver l'AVS

Les personnes âgées tout comme les jeunes perdent dans la réforme de l'AVS que le cartel rouge-noir du PS et du PDC a réussi à faire passer aujourd'hui au Parlement. Seule une petite partie de la population en profite, c'est-à-dire les personnes qui prennent prochainement leur retraite. Les rentiers actuels n'y gagnent rien, mais devront payer plus de TVA. L'objectif de cette réforme, à savoir sauver l'AVS d'un déséquilibre financier, est complètement raté. Non seulement l'augmentation de 70 francs des futures rentes crée une société à deux classes dans l'AVS, mais elle constitue de surcroît une dispersion de plus d'un milliard de francs au profit de gens dont la majorité n'en a pas besoin. L'AVS est ainsi envoyée dans le mur à charge des jeunes générations. Tout cela coûte en plus fort cher: augmentation des prélèvements sur les salaires et hausse des cotisations AVS, autant de charges qui frappent la population active et l'économie.  Et, pour couronner le tout, une augmentation des impôts de plus de deux milliards de francs par an via la TVA. Néanmoins, l'AVS affichera dès 2035 à nouveau un déficit annuel de 7 milliards de francs.

Il est particulièrement navrant que le PDC se soit laissé une fois de plus instrumentaliser par la gauche en l'appuyant dans cette escroquerie au détriment de la prévoyance vieillesse. Il y a quelques mois encore, ce parti s'est engagé avec véhémence contre une augmentation générale de l'AVS. Rappelons aussi qu'en septembre dernier le peuple a enterré l'initiative AVS+ de la gauche. L'UDC veillera comme de coutume à ce que les citoyennes et citoyens sachent la vérité. Elle combattra ce projet nocif et continuera d'œuvrer pour le sauvetage de l'AVS.

Une île au milieu du lac

23/03/2017

Choix du curateur et respect de la loi

L'art. 401 CC prévoit que l'autorité de protection accepte comme curateur l'homme ou la femme proposé par la personne concernée ou les membres de sa famille. La réalité à Genève est cependant tout autre, comme le communiqué de presse suivant le révèle:


Curatelles :

Priorité à la famille, vraiment ?

(UDC-Genève, 15 mars 2017) En matière de protection de l’enfant et de l’adulte, le législateur fédéral a souhaité que le pouvoir légal de représentation ait pour but de garantir la satisfaction des principaux besoins personnels et matériels d'une personne incapable de discernement sans l'intervention de l'autorité de protection de l'adulte.

Dans les faits, et contrairement à la volonté du législateur fédéral, les dispositions du Code civil relatives à la protection de l'enfant et de l'adulte sont interprétées et appliquées de telle manière que les parents au premier degré (parents, enfants) et les parents au deuxième degré (frères et sœurs, grands-parents, petits-enfants) ne se voient de facto confier une curatelle de représentation que si la personne à assister a constitué un mandat pour cause d'inaptitude. A ce sujet, nombreuses sont les doléances de proches de personnes placées sous curatelle par le Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE). Parmi les proches de personnes sous curatelle, beaucoup reprochent au Tribunal le choix d’un curateur privé professionnel en lieu et place de la famille aidante disposée à jouer le rôle de curateur.

Pour ces raisons, est déposée ce jour une motion invitant le Conseil d’Etat à rendre rapport sur la manière dont Genève :
- applique le droit de l’enfant et de l’adulte à disposer d’eux-mêmes ainsi que l’application des principes de subsidiarité et de proportionnalité ;
- priorise d’abord la famille et les proches en matière de curatelles ; 
- choisit et nomme les curateurs privés professionnels en évitant les conflits d’intérêts ;
- préserve les intérêts financiers des personnes sous curatelle assistées par des curateurs privés professionnels ;
- donne la possibilité aux personnes sous curatelle de changer de curateur au profit d’un proche ou d’un autre curateur privé professionnel.

Pour tous renseignements :Thomas Bläsi, député
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Jeune homme devant une porte coulissante

Un jeune homme


22/03/2017

Conseil municipal: mon intervention du 20 mars 2017

L’Union démocratique du centre n’a pas attendu l’élection de Donald Trump, le nouveau président américain qui ne veut pas donner de l’argent à des étrangers qu’il ne connaît pas. Nous savons depuis le génocide au Rwanda, pays dans lequel la Direction du Développement et de la Coopération suisse (DDC) a massivement investi, qu’il faut être très attentif à la question de savoir à qui on a affaire. Comment peut-on donc aider les pays du Tiers monde ou en parler politiquement correct, les pays les moins avancés? Au moment de fêter les 20 ans dudit génocide, un film de la réalisatrice burkinabé Apolline Traoré, présenté à Genève en 2015, a confirmé que rien ou presque n’a encore changé dans ce domaine. Dans son film intitulé Moi Zaphira, on voit effectivement un chef de village qui ne fait rien d’autre que d’attendre les camions de l’aide au développement pour s’accaparer les vivres apportées, avant de les distribuer aux autres membres de son village. Il bloque toute initiative d’amélioration par l’effort de peur de ne plus recevoir cette précieuse manne qui lui permet de vivre sa vie dans la paresse.


Qu’est-ce que la solidarité? Selon le Petit Robert, il s’agit du fait d’être solidaire à cause d’une relation entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêts qui entraîne, pour les unes, l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance. Selon le politologue suisse Wolf Linder, membre du parti socialiste, cette solidarité ne joue qu’entre personnes qui se sentent liées, au moins symboliquement. Or, la solidarité tend à se déliter, toujours selon Wolf Linder. Les Suisses achètent par exemple de plus en plus chez Lidl et Aldi, qui appartiennent à deux des clans les plus riches de l’Allemagne, plutôt que d’aller à la Migros ou à la Coop, qui sont tout de même des coopératives suisses. Bien entendu, la solidarité se délite aussi avec les pays du tiers monde, d’autant plus que les Suisses eux-mêmes connaissent de plus en plus de difficultés et ont à supporter le poids physique et financier de l’immigration de masse. C’est d’autant plus vrai que l’apparition de Western Union et d’autres sociétés de transfert d’argent permettent aux migrants d’envoyer facilement des fonds dans leur pays d’origine. Dès lors, l’apport privé des versements en direction des pays du Tiers monde a fortement augmenté et le maintien du taux de 0,7% ne se justifie plus. La pauvreté des années 70 n’existe plus et tous les pays du monde ont fait des progrès considérables. Si ces progrès ne se sont pas nécessairement traduits par un enrichissement en Afrique, c’est surtout dû à une croissance démographique débridée. Tandis que la Chine a imposé à ses citoyens une limitation d’un enfant par famille ce qui lui a réussi économiquement, il n’est pas rare de rencontrer en Afrique des hommes ayant des dizaines d’enfants et même jusqu’à une soixantaine pour les records. Or, il n’est pas de notre devoir de financer cet accroissement de la population africaine, mais  les Africains doivent se prendre en charge eux-mêmes.


Faut-il encore rappeler que le peuple genevois, dans son immense sagesse, a rejeté l’initiative populaire pour la création d’un fonds cantonal d’aide au développement, dite Initiative 0,7%? Nos Autorités n’en ont eu cure et tentent toujours de faire avaler les pauvres contribuables cette amère pilule. Ils n’hésitent pas à s’endetter massivement, afin de pouvoir aider les autres. Je viens d’apprendre que Genève Ville et Canton donnent 45% de l’aide totale de la Confédération. Quant à l’UDC, elle se tient à l’adage «Charité bien ordonnée commence par soi-même» et préfère d’abord rembourser nos dettes, puis s’occuper de nos pauvres avant de s’occuper ensuite seulement de ceux du monde entier.

En conclusion, il n’y a aucune raison d’accepter la motion M-705 et l’UDC la rejettera sans hésitation.


Donald Trump et sa femme

Donald Trump et sa femme



By Boss Tweed - Flickr, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1256803


21/03/2017

Création d'une fondation pour la gestion du Musée d'art et d'histoire

Le 28 février 2016, les électeurs de la Ville de Genève ont réservé au projet d'agrandissement du Musée d'art et d'histoire (MAH) le sort qu'il méritait: Il l'ont rejeté en votation populaire. Deux mois plus tard, mon collègue Eric Bertinat a déposé la motion «Un plan B pour le MAH» au Conseil municipal. Il a proposé de procéder immédiatement à la restauration du bâtiment sis 2, rue Charles-Galland, puis d'agrandir le musée sur la base d'un vrai concours. Hélas, rien d'essentiel n'a encore été fait jusqu'à ce jour, de sorte qu'il faut sérieusement se poser la question de la gouvernance du MAH (voir le communiqué de presse UDC du 20 mars 2017):

L’UDC veut la création d’une fondation d’intérêt public communal dédiée au réseau des musées MAH

​Malgré les moyens importants déployés par le magistrat en charge de la culture et du sport et le lobby MAH+ pour «vendre» le projet Nouvel aux Genevois, ceux-ci ont refusé dans les urnes, le 28 février 2016, de passer à la caisse. Et pour cause ! Ce projet, outre son coût faramineux et sous-évalué à CHF​ ​132 ​millions, était truffé d’irrégularités dès sa naissance : procédure d’attribution du marché public au bureau Jucker-Nouvel non respectée, partenariat inégal équivalant à une mainmise d’un privé sur un musée public, coûts pour la collectivité non chiffrés, absence de politique muséale au profit d’un projet architectural portant de surcroît atteinte à un bâtiment classé à l’inventaire fédéral, forcing du processus décisionnel et mise à l’écart dès le départ de toutes les parties intéressées, notamment les associations de protection du patrimoine.
 
Au final, la Ville aura dépensé CHF 7​ millions​ ​de crédits pour des études qui ne seront pas réutilisables. Un projet de motion signé par la quasi-totalité des commissaires aux finances a été déposé, exigeant de l’exécutif qu’il fournisse tous les documents qui permettraient de dissiper ses doutes quant au respect des règles d’attribution des marchés publics. Pour couronner le tout, la Genferei 2016 a été décernée à M. Sami Kanaan pour cette affaire du MAH.
 
Malgré tous ces messages pourtant clairs, les magistrats Kanaan et Pagani ont persisté vouloir lier la rénovation du bâtiment Camoletti à son agrandissement, tandis que M. Sami Kanaan n’a rien trouvé de mieux, pour élaborer un projet culturel, que de mettre sur pieds une commission externe qui, comme sa dénomination l’indique, est composée de membres venus de l’étranger et d’autres cantons, à l’exclusion des partis politiques représentés au Conseil municipal, de l’autorité scientifique de l’Université,  des associations de protection du patrimoine et des importants partenaires du MAH, comme par exemple la Société des Amis du Musée d’art et d’histoire (SAMAH), qui compte quelque 1400 membres, ou encore Hellas et Roma.
 
Il est d’ailleurs affligeant de constater que le MAH attend une véritable politique muséale depuis 1998 et que le directeur actuel engagé dans un contexte explosif n’y ait pas travaillé, se contentant, selon ses propres termes (T
​d
G, 04.01.12), «de préparer la restauration et l’agrandissement du musée». En parallèle, les effectifs ont doublé en 15 ans, avec notamment l’engagement de médiateurs culturels, sans apporter aucune plus-value en termes d’attractivité. 
 
A noter encore la politique d’engagement dans le réseau MAH qui a suscité de nombreux questionnements et interventions au Conseil municipal. Pour l’UDC-Ville de Genève, il est impensable que le réseau MAH, avec un budget de CHF 34 
​millions 
par an, ne soit chapeauté que par un directeur et un magistrat, alors que toutes les autres institutions culturelles de la Ville de Genève sont organisées en fondations d’intérêt public communal.
 
C’est pour cette raison, et au vu du bilan déplorable du MAH décrit plus haut, que les élus municipaux UDC en Ville de Genève ont décidé de déposer un PRD pour la création d’une fondation d’intérêt public communal dédiée au réseau des musées MAH
 (voir pièce jointe)​
.​​​

P
​our information :
Eric Bertinat, conseiller municipal

Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe

Le bâtiment historique

Le bâtiment historique


Par Grototoro — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21543608

16/03/2017

La Suisse doit protéger ses citoyens

Les grandes puissances espionnent sans vergagne leurs propres citoyens et ceux du monde entier. Genève, par exemple, est connu depuis longtemps comme un nid d'espion. Aujourd'hui, l'espionnage a trouvé un nouveau terrain de jeu sur lequel il trouve presque tout le monde: internet. L'UDC voit donc d'un très mauvais oeil l'échange automatique d'informations existants. Elle s'oppose résolument contre une extension de cette pratique à d'autres Etats:

La pureté des montagnes

Echange automatique de renseignements avec l'étranger – l'UDC exige une pause de réflexion immédiate

Le Conseil fédéral veut étendre dès 2018/2019 à 41 Etats et territoires supplémentaires le réseau actuel de 38 Etats et territoires avec lesquels la Suisse applique un échange automatique de renseignements sur des comptes financiers (EAR) depuis 2017/2018. Il s'agit en partie d'Etats à régime autoritaire comme la Chine et la Russie. L'UDC s'oppose avec détermination à cette extension inutile, précipitée et irresponsable de l'échange de données financières et exige, dans sa réponse à la procédure de consultation, que la Suisse se donne une pause de réflexion. Un accord EAR avec des pays comme le Brésil, la Chine, le Mexique ou encore la Russie aurait aussi des conséquences clairement négatives pour les Suisses de l'étranger qui y vivent. L'UDC invite donc le Conseil fédéral à vérifier en détail les effets des accords EAR existants avant d'en conclure de nouveaux. Il est hors de question que la Suisse conclue des accords EAR avec des Etats qui ne répondent pas aux exigences constitutionnelles en termes de protection des données. 

Il n'est pas nécessaire à cet endroit de rappeler le refus de principe et la critique de fond que l'UDC oppose depuis le début à cet échange automatique de renseignements. Cependant, la Suisse s'étant malheureusement engagée sur cette voie, elle doit au moins respecter certaines règles importantes comme la non-discrimination des places financières, les possibilités de régularisation dans les pays partenaires, la protection des données et l'accès au marché.

Or, sur ces points, la majorité des pays visés par ce projet suscitent de fortes réserves. Concernant la protection des données, le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) constate lui aussi que le niveau de sécurité est insuffisant dans 19 des pays concernés. L'UDC est aussi désagréablement surprise par la rapidité de la démarche entreprise par le Secrétariat d'Etat aux questions financières (SIF) alors que l'OCDE ne fait pas pression sur la Suisse et affiche tout au plus une "attitude d'attente" à ce que la Suisse conclue d'autres accords EAR.

L'UDC demande donc que le réseau EAR actuel soit évalué en détail et de différents points de vue (confidentialité, protection des données, principe de spécialité) avant de l'étendre précipitamment à d'autres pays et territoires. Il s'agit également de garantir le "Level Playing Field" avec les principales places financières concurrentes. Aussi longtemps que les Etats-Unis d'Amérique, principal Etat membre de l'OCDE, refusent de signer des accords EAR, il est hors de question pour l'UDC que la Suisse étende ce réseau d'échange de données.

Si le Conseil fédéral devait néanmoins adresser un message au Parlement sans faire une pause de réflexion et sans évaluer les accords actuels, l'UDC s'engagera dans la procédure parlementaire à ce que des traités de ce genre ne soient signés qu'avec des pays et territoires démocratiques dont les structures de l'Etat de droit correspondent dans une large mesure aux nôtres et qui garantissent un standard constitutionnel minimal en termes de protection des données.

(Communiqué de presse de l'UDC Suisse du 12 mars 2017)


14/03/2017

Pour une reconstruction du Théâtre de Carouge

L’UDC-Carouge soutient la démolition et reconstruction du théâtre de Carouge pour 24 millions ! 

La section Carougeoise de l'UDC s'est réunie pour prendre position sur son éventuel soutien au référendum hors parti opposé à une délibération votée par le Conseil municipal et portant sur un crédit total de 54 millions affecté au Théâtre de Carouge.

Après de longs débats animés et passionnés, l'UDC Carouge, à l'unanimité, a décidé de ne pas soutenir le référendum contre la démolition / reconstruction du théâtre haut lieu culturel de la cité Sarde.

En effet, dès le début de ce projet, l’UDC-Carouge s'est toujours opposée à investir davantage pour une reconstruction totale. Aujourd’hui, Le plan financier présenté par le Conseil administratif restant dans la fourchette initiale, soit 24 millions pour Carouge, il n’y pas lieu de s’opposer à ladite délibération.

D’autre part, nous souhaitions que le Conseil administratif trouve d’autres sources de financement, notamment auprès d'institutions publiques et privées, ce qu’il a fait.

Nous saluons au passage le travail de recherche de fonds privés  trouvés par la Fondation des Amis du Théâtre de Carouge, le corollaire étant de dire que si un dossier est bien pensé, il trouvera facilement un financement privé. Et on peut le dire, le théâtre de Carouge, c'est une affaire qui marche !

Preuve que nous avions raison d'insister car à l'heure actuelle une rénovation coûterait environ 30 millions, alors que la participation financière de Carouge à la reconstruction ne dépassera pas 24 millions, selon le Conseil administratif.

Il reste hélas encore une ombre planant sur ce projet qui risque de tout balayer, le vote par le Grand Conseil d’une subvention extraordinaire de 10 millions ! 

A ce projet , nous rendons toutefois attentifs le Conseil administratif pour qu'il respecte impérativement le plan financier voté par le Conseil municipal (24 millions pour la Commune) afin d'éviter toute hausse d'impôt pour rallonger le crédit de construction.

En conclusion, l’UDC-Carouge préfère sauver le théâtre de Carouge, au lieu culturel, tel que présenté et par là-même ne pas cautionner le référendum hors parti.

Pour info :
Michel Baud, Député, 078 / 674 73 24
Damien Guinchard, vice-Président de l’UDC Carouge, 079 / 224 76 00

Communiqué de presse UDC du 13 mars 2017

Le Théâtre de Carouge

Le Théâtre de Carouge

Par Alexey M. — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=53836645

13/03/2017

La démocratie est en danger

Une démocratie est une forme d'Etat fragile. Elle doit continuellement lutter contre le danger de l'instauration d'une dictature soi-disant du peuple. Voici un événement qui illustre cette tendance (communiqué de presse UDC Suisse du 8 mars 2017):

Des extrémistes de gauche empêchent une manifestation pacifique pour la démocratie directe

L'UDC prend acte avec soulagement de la décision indépendante d'annulation par les organisateurs de la manifestation de protestation du 18 mars 2017 à Berne contre la non-application de l'initiative contre l'immigration de masse. Il s'est avéré ces dernières semaines que le gouvernement de gauche de la ville de Berne n'avait ni la capacité, ni la volonté d'imposer le droit et l'ordre face aux extrémistes et aux casseurs de gauche proche des milieux peuplant l'ancien manège (Reitschule) de la ville fédérale. Il n'aurait pas été tolérable pour les habitants et les arts et métiers de la ville fédérale ainsi que pour les agents de police engagés d'offrir à ces voyous gauchistes une nouvelle occasion de se défouler par des excès de violence. En renonçant dans ces conditions à leur droit démocratique fondamental de mettre sur pied une manifestation pacifique, les organisateurs ont fait preuve de leur sens de la responsabilité. Parallèlement, cette affaire est un nouveau témoignage de l'indigence des politiciens de la gauche bernoise qui non seulement tolèrent depuis des années ces agissements violents d'extrémistes de gauche, mais qui en sont même devenus entre-temps les otages. L'UDC de son côté continuera de se battre avec tous les moyens politiques à sa disposition pour faire respecter la volonté du peuple et pour que la Suisse puisse à nouveau contrôler elle-même l'immigration sur son territoire.

Image idyllilque de la démocratie

09/03/2017

Non à un canton de Genève surpeuplé

De plus en plus de migrants arrivent à Genève et rendent la pénurie de logement encore plus insupportable. La Ville de Genève n'est cependant pas la seule à en souffrir. Le canton aussi est concerné. Voici un article intéressant qui traite de ce sujet, écrit par notre nouvel assistant parlementaire au Conseil municipal, Howard Nobs, qui est également assistant parlementaire UDC au Grand Conseil:

Non à un canton surpeuplé !
Première mise à jour du plan directeur cantonal : mise à jour ou rattrapage ?
Par Howard Nobs, assistant parlementaire
Dessin d'un bâtiment en construction
L’approbation du plan directeur cantonal genevois par la Confédération peut difficilement être considérée comme « une véritable approbation » au vu des nombreuses observations impliquant, trois ans seulement après son adoption par le Grand Conseil, de procéder à une mise à jour.


Le caractère précoce de la première mise à jour du plan directeur cantonal 2030, adopté en septembre 2013 par le Grand Conseil, s’avère atypique. Généralement, un plan directeur cantonal est remanié tous les dix ans. Pourquoi une mise à jour intervient-elle si tôt ? Cette mise à jour précoce fait suite aux diverses réserves de l’Office fédéral du développement territorial (ARE) du 13 avril 2015 et notamment du point 3 « Jusqu’à l’horizon 2023, seules sont approuvées les emprises sur les surfaces d’assolement (notamment extensions urbaines et renaturations) qui ont atteint un état de coordination supérieur à celui de l’information préalable, au sens de l’art. 5 de l’ordonnance du 28 juin 2000 sur l’aménagement du territoire (OAT; RS 700.1), et sous réserve du respect explicite de l’art. 30, al. 1bis, OAT. Les emprises concernées figurent de manière exhaustive p. 29 et 37 dans le rapport d’examen de l’ARE du 13 avril 2015. »

Genève doit respecter le quota de 8400 ha de surfaces d’assolement
Le rapport d’examen de l’ARE n’est de loin pas rassurant pour Genève. Il contraste avec le propos rassurant de M. Longchamp qui ne craignait pas les implications de la révision de la loi et pour qui Genève était le bon élève, menant de manière exemplaire la lutte contre le grignotage du territoire. « A l'horizon 2023, 186.5 ha d'emprises sur la zone agricole sont prévus, dont 114 ha sur les surfaces d'assolement. La marge de manœuvre du canton est donc faible. En l'état, et de manière congruente à la réserve formulée à l'égard du concept cantonal de l'aménagement, si pour l'essentiel la gestion des zones à bâtir dans le canton répond aux exigences fédérales, la Confédération ne peut approuver sans réserve le cadre fixé par le PDCn Genève 2030 pour le dimensionnement de la zone à bâtir à l'horizon 2030. En effet, compte tenu des autres emprises (renaturation, serres maraîchères, infrastructures de transport ou autres) prévues sur les surfaces d'assolement, la priorisation effectuée à l'horizon 2023 ne suffit pas au canton pour respecter le quota de 8400 ha qui lui a été attribué par le Conseil Fédéral en 1992. »
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Non à un canton surpeuplé et à un « Grand Genève » dont le contrôle échappe aux citoyens !
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Nos enfants ne parviennent pas à se loger sur le territoire cantonal, c’est pourquoi un plan directeur cantonal ne devrait pas avoir comme objectif de préparer Genève à accueillir toujours plus d’habitants, comme les 84'000 habitants supplémentaires attendus d’ici à 2030. D’un point de vue stratégique, il conviendrait que la première mise à jour du plan directeur cantonal 2030 se préoccupe d’abord des besoins des habitants d’aujourd’hui et de ceux de leurs enfants, avant de vouloir loger les personnes qui viennent d’ailleurs. Pour mémoire, en 2015, le solde naturel genevois (différence entre les naissances et les décès) s’est élevé à 1'768 personnes. Ainsi, la cible de 50'000 logements de 2011 à 2030 n’est donc pas destinée à loger nos enfants, mais s’inscrit dans l’accompagnement d’une croissance exogène non désirée. D’ailleurs, avec un solde migratoire particulièrement élevé (6'265 personnes en 2015), nos enfants ne parviendront jamais à se loger.

Oui à la protection de notre zone agricole, non à la mort de la zone villa !
Nous accueillons plutôt favorablement le concept d’une utilisation plus dense et plus efficace de la zone à bâtir actuelle en vue de freiner la consommation de sol et de protéger la zone agricole. L’UDC est favorable à la préservation de la zone agricole, en rappelant l’importance de consommer des produits de qualité et de proximité. Il est aberrant que les consommateurs aient à acheter des légumes ayant traversé l’Europe en camion, alors qu’ils pourraient être produits sur place.

L’UDC s’oppose fermement à la « mutation progressive de secteurs de la zone 5 par modification de la zone précitée ». En effet, la zone villa permet d’assurer une certaine mixité sociale et d’agir comme un poumon de verdure. Souvent, les habitants des barres d’immeubles entretiennent d’excellents rapports avec les propriétaires de villas voisins et militent ensemble pour le maintien de cet environnement à la fois bâti et végétal qui contraste avec les barres d’immeuble sans âme. Pour l’UDC, il est inacceptable que l’Etat s’attaque aux petits propriétaires d’une classe moyenne supérieure en les obligeant, sous couvert de lois prétendument sociales, à céder leur bien à un prix inférieur au marché comme cela se fait en zone de développement. La politique de « renouvellement » urbain d’une partie de la zone 5 se traduira par le remplacement d’une classe moyenne par une population plus précarisée, avec à la clé une explosion des dépenses sociales.

« Urbaniser de l’intérieur » : un concept proche de ses limites
Enfin, il convient d’observer que le canton de Genève et tout particulièrement sa ville connaissent des densités de population très élevées : avec 12 628 hab./km2la densité de la population de la Ville de Genève est supérieure à celle de New-York (7041 hab./km2), de Berlin (3861 hab./km2) ou Zurich (4500 hab./km2). Face à une telle densité, il faut reconnaître que le concept préconisé d’une l’urbanisation « de l’intérieur » est très proche de ses limites.