17/07/2014

Tout est bien qui finit bien

Le mondial 2014 se termine logiquement sur une victoire de l’Allemagne. Sachant qu'au foot, seul compte le résultat, j’ose quand même affirmer qu’elle est largement méritée.

La Suisse reste à la 9ème place du classement mondial de la FIFA, juste devant la France, histoire de la consoler du dernier match contre ce pays perdu 2 à 5.

Messi en action

Messi en action


By Andre Kiwitz - originally posted to Flickr as olympics-soccer-11, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4672090

13/07/2014

Brésil : remettre les pendules à l’heure

Après ces derniers jours un peu fous, il était temps de revenir aux réalités. Aussi, Luiz Felipe SCOLARI a-t-il dit au journaliste de la Tribune de Genève que, dans une compétition avec de très bonnes équipes, il était toujours possible de perdre, à un moment ou à un autre. Même comme cela, le Brésil avait gagné, en un an et demi, la Coupe des Confédérations et terminé au mondial dans les quatre premiers du monde.

Quant à son équipe, il a tenu à dire qu’elle était encore très jeune. Même après avoir pris sept buts contre l’Allemagne ou encaissé un but dès les premières minutes contre les Pays-Bas, elle avait bien joué et s’était créée des opportunités. Elle sera marquée comme une génération qui avait commencé une étape pour le mondial 2018 avec un classement parmi les quatre meilleurs du monde.

Personnellement, SCOLARI dit avoir participé trois fois à une Coupe du monde, deux fois avec le Brésil et une fois avec le Portugal. Il avait gagné une fois, en 2002, et les deux autres fois, il avait fini parmi les quatre meilleurs du monde. Il ne se lamenterait donc pas toute sa vie.

En revanche, il n’a même pas fait allusion à la sortie pour blessure de Neymar. A rappeler encore que le Brésil est le seul pays à avoir gagné cinq fois la Coupe du monde, suivi de l’Italie (4 fois) et de l’Allemagne (3 fois).

Supporters brésiliens

Par Fernando Frazão/Agência Brasil — http://agenciabrasil.ebc.com.br/rio-2016/foto/2016-08/selecao-brasileira-de-futebol-enfrenta-alemanha, CC BY 3.0 br, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50790495

09/07/2014

Les Brésiliens sont les champions pour battre des records

Aller jusqu’au bout de la détresse – et trouver la force de continuer, la joie de vivre et de rebondir.

Le Brésil étant mené 6 à 0 lorsque, à la 79ème minute, surgit devant le but brésilien André Schürrle. Il récupère le ballon et l’envoie à la barre transversale d’où il rebondit vers le fond des filets. Un but magnifique ! Les Brésiliens venant de subir le 7 à 0 n’ont pu que constater la beauté du geste. Ils se sont mis à l’applaudir et à applaudir en même temps ce joueur allemand, cette équipe allemande qui venait d’humilier leur propre équipe, leur propre pays. Onze minutes plus tard, Oscar a délivré le Brésil en marquant à son tour pour le 7 à 1 final. L’honneur, au moins, est sauvée.

Et pour terminer, mon filleul brésilien a encore eu la sagesse de trouver un élément positif dans cette défaite en formulant ce texte qui m’a servi de titre : Brasil….we are so good at breaking records!!

No one cares

Personne ne s'en soucie


07/07/2014

Les Pays-Bas gagnent avec l’aide de l’arbitre ; l’Argentine qualifié

Une fois de plus l’arbitre a largement contribué à la victoire de l’équipe gagnante. Cette fois-ci, il n’a pas sifflé un pénalty inexistant à la dernière minute des arrêts de jeu. Son influence a été plus insidieuse. Ainsi, il a systématiquement sanctionné la moindre petite faute des Costariciens, tout en s’abstenant, à deux exceptions près, de corriger les fautes les plus graves des Néerlandais. Tout au plus s’est-il contenté de les sermonner amicalement.

Lors de la séance des tirs au but, le gardien Tim Krui, venu au terrain uniquement à cette occasion, s’est carrément avancé tout près des joueurs sélectionnés pour le tir apparemment en les menaçant ou en les insultant. L’arbitre, se tenant juste à côté, a laissé faire. Cette action incongrue a même étonné les journalistes de la RTS, qui étaient dans leurs commentaires par ailleurs presque aussi partials que l’arbitre.

Dans le football, le mérite ne comptant pour rien et le résultat pour tout, c’est donc les Pays-Bas et l’Argentine, victorieux contre la Belgique, qui se qualifient pour les demi-finales.

Caméléon peint sur le sol

Caméléon peint sur le sol


05/07/2014

Le Brésil s’impose malgré l’arbitre; la France rejoint la Suisse

Une fois de plus, l’arbitre a voulu prouver son indépendance face au pays organisateur du mondial 2014. L’espagnol Carlos Velasco s’est ainsi quasiment rendu invisible, ce qui a largement profité aux Colombiens (deux cartons jaunes seulement, un pénalty contre le Brésil). Connus pour leur agressivité, ils ne se sont pas gênés, au point de fracturer une vertèbre de Neymar et de l’éliminer de cette manière du mondial.

Blesser les joueurs adverses et s’imposer, avait aussi fort bien réussi à la France (commotion cérébral du Suisse Steve von Bergen, double fracture tibia-péroné du Nigerian Ogenyi Onazi). Elle s’est finalement heurtée aux carrures imposantes des Allemands et a logiquement quitté le mondial.

Allez les Bleus – à la maison !

La tour Eiffel