30/05/2017

Droit de la protection des adultes

Les personnes majeures et capables de discernement peuvent essentiellement agir indépendamment. Le droit de la protection des adultes commence si des personnes sont atteinte dans leur indépendance, par suite d'un soi-disant état de faiblesse (par exemple un retard mental, des troubles mentaux, la démence). La loi sur la protection des adultes doit influer en éliminant, en égalisant ou en adoucissant pour protéger les intérêts de la personne concernée de façon permanente. Pour cela, il utilise différents instruments qui sont soit prévus par la loi (par exemple, les diverses représentations en vertu de l'art. 374 et suivant du Code civil) soit doivent être prise par la personne elle-même (mandat pour cause d’inaptitude et directives anticipées) ou ordonnée par une autorité dans un cas particulier (curatelles et placement à des fins d’assistance).


Hrubesch-Millauer: Erwachsenenschutzrecht in a nutshell

Hrubesch-Millauer: Erwachsenenschutzrecht in a nutshell


28/05/2017

Eldorado: la preuve par pièce de théâtre que l'immigration nous appauvrit

L'immigration cause de graves problèmes dans le financement de nos assurances sociales. Ce n'est cependant pas tout. Elle apprauvrit aussi culturellement la Suisse et l'Europe. Pour preuve la pièce de théâtre Eldorado, mise en scène par Patrick Mohr.

Le théâtre du Loup présente encore durant une semaine ce spectacle jusqu'à samedi prochain. Il raconte l'épopée d'Africains qui quittent leurs pays pleins d'espoir pour ensuite se voir dépouiller par des passeurs sans scrupules. Ces Nords-Africains ne s'embarassent pas du fait qu'il s'agit de leurs «Frères» musulmans lorsqu'ils leur prennent jusqu'au dernier centime (les sommes à payer sont tout de même considérables, à savoir plusieurs milliers d'euros).

Le seul qui les aide gratuitement est un pêcheur italien, bon catholique comme tous les Italiens. Mal lui en a pris, car il ne perd pas seulement ses nerfs dans la tempête avec l'impossibilité de secourir les milliers de migrants en détresse, mais finit par se rebeller et perd toute envie de travailler. Il se réfugie en Afrique où il essaie en vain de convaincre les migrants de rester chez eux.

Tous les survivants gagnent, même ceux qui arrivent dans l'Eldorado après un périple de trois ans, le seul qui perd tout est le capitaine Piracci, représentatif de tous les Européens. Et nous, habitants de Genève, n'avons-nous pas déjà perdu notre âme?

Un loup dans la forêt

Un loup dans la forêt


26/05/2017

Onex : les électeurs refusent à 64% le projet extravagant d’un espace aqua-ludique à 758’000F

Le comité référendaire « Sauvons la pataugeoire d’Onex » formé de Zora Masé présidente de l’UDC Onex, du président du MCG Onex et conseiller municipal et de plusieurs conseillers municipaux du PLR a convaincu les Onésiens. La pataugeoire d’Onex, qui existe depuis plus de 40 ans, ne sera pas remplacée par un espace acqua-ludique malgré la campagne acharnée des autorités communales.

Sous prétexte que sa profondeur (50 cm) ne satisfait pas les normes, le Conseil administratif n’a pas pu cacher son fol espoir de laisser son empreinte avec une construction coûteuse remplaçant une pataugeoire appréciée du public par des jets d’eau pompeusement appelés « espace aqua-ludique ». Cette votation a permis aux Onésiens de montrer qu'ils tiennent à leur pataugeoire. Les arguments guignolesques de l’exécutif ont été sanctionnés à juste titre !

Pour info :
Zora Masé – Présidente UDC-Onex

(Communiqué de presse UDC Onex du 21 mai 2017)

La pataugeoire du parc de Bréquigny à Rennes

La pataugeoire du parc de Bréquigny à Rennes


By Pymouss (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

23/05/2017

L'UDC mesurera les partisans à leur promesse de 40 francs

L'UDC prend acte avec déception de l'acceptation de la loi sur l'énergie. Grâce au référendum de l'UDC, les lourds inconvénients de ladite stratégie énergétique ont enfin été mis au jour, mais malheureusement le retard pris par rapport à la propagande officielle orchestrée depuis des années en faveur de ce dangereux "tournant énergétique" n'a pas pu être rattrapé. Les partisans de ce projet doivent maintenant tenir leurs promesses et garantir un approvisionnement énergétique sûr, avantageux et suffisant de la Suisse. 

Les partisans de la loi sur l'énergie n'ont cessé de souligner que ce projet ne coûterait que 40 francs par famille et par an. La conseillère fédérale Doris Leuthard a promis de renoncer à des augmentations d’impôts sur les carburants jusqu'en 2035. Les progrès technologiques sont si énormes, a-t-elle affirmé, que les citoyennes et les citoyens ne subiront pas de nouvelles interdictions et mises sous tutelle pour atteindre l'objectif final, à savoir une réduction de 43% de la consommation globale d'énergie. L'UDC mesurera les défenseurs de la loi à leurs promesses, notamment en ce qui concerne les impôts et redevances.

C'est grâce au référendum de l'UDC que le Conseil national a refusé le système incitatif en matière énergétique et climatique (SICE). Il est ainsi évident que, comme promis, le Parlement enterrera définitivement ce projet lors de la prochaine session.

(Communiqué de presse UDC du 21 mai 2017)

Une ligne électrique haute tension

22/05/2017

Week-end de votations cantonales

Le point de vue de l'UDC-Genève​ 

IN 158 « Pour une valorisation et un agrandissement de la Maison des associations » 
L’UDC prend acte du refus des Genevois d’attribuer un crédit de 16,5 millions de francs pour rénover la fameuse Maison des associations si « chère » à la gauche genevoise. Durant toute la campagne, l’UDC a répété que ce n’est pas aux citoyens genevois de payer la rénovation de ce bâtiment. La Maison des Associations doit assumer leur entretien et ​leur projet de ​rénovation, dont la mise en conformité avec le label Minergie. 

Loi sur les transports publics

C’est avec un déplaisir certain que l’UDC prend connaissance du scrutin négatif concernant la proposition des TPG de modifier la loi. Il semblait que ce scrutin relevait avant tout d’une question de bon sens, la hausse mesurée des tarifs TPG permettant d’éviter une baisse des prestations ​durant 2017. Il faudra donc couper dans les prestations alors que la demande s’accentue. L’Etat devra même compenser intégralement le manque à gagner des TPG à hauteur de 4 millions. C’est un week-end de votations qui, malgré ce refus populaire, coûtera cher aux contribuables genevois !

Pour info:
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal

Un homme au bout du précipice

17/05/2017

Pourquoi il faut dire NON le 21 mai à la ruineuse loi sur l'énergie – les faits:


Le communiqué de presse

Communiqué de presse du 9 mai 2017

La violence institutionnelle du jacobinisme: approche de la théorie du gouvernement révolutionnaire et de l’homme nouveau entre deux dates décembre 1793 et juillet 1794 en France

La théorie du gouvernement révolutionnaire est à la base de deux courants d’idées à savoir le libéralisme et le jacobinisme. L'historien des idées politiques,  Le professeur Michel Ganzin au cours d’une conférence donnée la semaine dernière à l’Université de Genève a attiré mon attention sur cette notion qu’est le jacobinisme. Un concept dont découle la conception de l’homme nouveau sous le gouvernement révolutionnaire de Robespierre.


Comment est né le jacobinisme et quel est son impact sur notre époque?


Historiquement, les députés états généraux français se sont réunis au printemps 1789. Le 17 juin  1789, ces députés deviennent l'assemblée nationale constituante. Ils travailleront pendant deux ans afin d’élaborer la première constitution écrite française à savoir la constitution de 1791. Après cela, intervient une seconde assemblée révolutionnaire: l’assemblée  législative qui inaugure une période de monarchie constitutionnelle mais qui n’a aucune influence parce qu’il ya eu un décret qui interdisait aux anciens députés de se représenter. L’assemblée législative va se terminer le 20 septembre 1792.


Il y aura une nouvelle assemblée, cette fois  inspirée par les américains appelée la Convention: Elle se réunira et sera proclamée le 21 septembre 1792, la République. Elle restera dans sa forme primitive jusqu’à la chute de Robespierre le 26 août 1794 et perdurera ensuite un certain temps sous la forme d’une convention thermidorienne. Par conséquent, la question de l’unité ou de la dualité de la révolution française fera débat entre libéraux et jacobins. La révolution d'inspiration libérale sera remplacée à partir de 1792 par une révolution anti-libérale, une sorte de loi de radicalisation qui affecta toutes les grandes révolutions.  La première révolution d’Angleterre de 1642 et la révolution russe de mars 1917 constituant les deux grandes révolutions de l’époque.


Les conceptions libérale et jacobine vont se combattre jusqu’au moment où le jacobinisme va s’imposer pendant la révolution. Avec la proclamation de la République le 21 septembre 1792, s’engagera une phase révolutionnaire que rien ne laissait présager. Le jacobinisme restera l’aile marchand de la révolution et se transformera en 1792 en interprétation de la révolution.  Elle sera consécutive à la scission entre les girondins, partisans de la décentralisation,  et les jacobins ou montagnards, partisans d’un gouvernement centralisé.


Le jacobinisme a été tout à la fois un mouvement de défense républicaine dans la mesure  où il se lie à l’idée républicaine. Il sera également une idéologie démocratique, populaire, égalitaire mais dictatorial et centralisatrice. Cette idéologie va donner lieu à un concept qui se reposera sur un système d’une part et sur une théorie du gouvernement révolutionnaire d’autre part.  Ainsi Robespierre exposera-t-il un système rationnel fondé sur un discours de l’égalité basé sur une alliance populaire, ce qui aboutira à la radicalisation de la révolution et à l’épuration de tous les opposants. Le second fondement de la théorie du gouvernement révolutionnaire se caractérisera par une ambition démesurée, celle de créer une nouvelle race d’hommes. Le système jacobin ou la défense de l’état révolutionnaire.

Karl Marx doit beaucoup à la révolution française. Il s’en inspire et forge par là-même  la théorie de la dictature du prolétariat. Le jacobin est l’ancêtre du communiste. Désormais la révolution est liée à l’idée de république. La république est une doctrine historique incarnée dans la révolution.


En définitive le héros révolutionnaire est promu à un bel avenir dans la modernité par le déchaînement des passions nationales.  Par contre l’ambition jacobine de révolutionner l’homme en le rendant digne de la république révèle la vanité d’une entreprise qui a fait de ce pouvoir le premier gouvernement d’ordre moral mais un ordre moral non pas de droite mais de gauche.


A l’aune de la mémoire nationale, ce moment exceptionnel de l’histoire française a donné lieu à des grilles différentes de lecture en passant de la théorie à la pratique. Il a été victime d’une légende noire en dépit de l’admiration qu’il a suscité chez nombre de républicains, chez nombre d’historiens d’obédience néo jacobine, et même chez des adversaires.

Le jacobinisme suscita au XIXè siècle une réprobation quasi générale dans les mémoires traditionalistes, libérales et dans la mémoire républicaine notamment. Un républicain français se désolidarisera majoritairement et définitivement de cette violence institutionnelle du jacobinisme en se réfugiant à Genève.


Un rayon de livres

16/05/2017

Discrimination des hommes sur le marché de l'emploi: l'UDC s'engage

A Genève, le citoyen-soldat est de plus en plus déconsidéré


L’UDC-Genève dépose une motion
 Dans un marché de l’emploi aussi concurrentiel que celui de Genève, il a été constaté avec stupéfaction que de nombreuses offres d’emploi présentaient des discriminations à l’encontre des citoyens suisses astreints à des obligations militaires. Tout récemment, une société active dans le négoce de produits pétroliers publiait une offre d’emploi pour un poste de trader en précisant comme condition d’embauche « no military obligation for male candidates ».
Le caractère illégal et discriminatoire d’une telle offre ne fait aucun doute. Cette offre discrimine les Suisses par rapport à d’autres candidats, notamment étrangers, non astreints à des obligations militaires. Une telle pratique est manifestement contraire à la loi fédérale sur l’égalité entre femmes et hommes (LEg) qui prévoit qu’il est interdit de discriminer les travailleurs à raison du sexe, soit directement, soit indirectement, notamment en se fondant sur leur état civil ou leur situation familiale ou, s'agissant de femmes, leur grossesse. La LEg précise que l'interdiction de toute discrimination s'applique notamment à l'embauche.
Si la loi sur l’inspection et les relations du travail (LIRT) qui traite de la surveillance du marché du travail mais pas de l’insertion dans le marché du travail ne permet pas d’agir contre la publication d’offres d’emploi discriminatoires, il semble que la LEg devrait constituer une base légale suffisante pour que de tels comportements cessent.
La proposition de motion UDC demande que le Conseil d’Etat mette fin aux pratiques discriminatoires et illégales d’employeurs précisant comme condition d’embauche l’absence d’obligations militaires et qu’un rapport soit rendu sur sa stratégie pour combattre les discriminations dont sont victimes les hommes en recherche d’emploi à cause des obligations militaires.
Pour info :Stéphane Florey, député, chef de groupePatrick Lussi, député

(Communiqué de presse UDC du 5 mai 2017)

Jeune femme avec écouteurs

15/05/2017

Faire ce qui est juste: Voter NON à la loi sur l'énergie



Loi sur l'énergie : « - Nous ne voulons pas d’une économie planifiée ni d’une politique industrielle à la soviétique.»


Votation fédérale du 21 mai
Le président de l’UDC, Albert Rösti, combat énergiquement la loi sur l’énergie. Interviewé par La Tribune de Genève de ce jour, ses réponses sont pertinentes et – nous l’espérons – vous décideront à voter NON à cette loisoumise au scrutin populaire le 21 mai prochain. A moins, que vous soyez déjà convaincu par les arguments de notre parti. - eb.

Florent Quiquerez : En combattant la Stratégie énergétique, vous prenez le risque d’une nouvelle défaite.
Parfois vous devez mettre la tactique de côté, et faire ce qui vous semble juste. Cette stratégie est un véritable changement de paradigme. C’est peut-être moins émotionnel que l’asile ou la migration, mais c’est primordial pour l’économie. Le peuple doit avoir son mot à dire. L’UDC a toujours combattu ce projet durant son élaboration, il est normal qu’elle le combatte aussi dans les urnes.


Comme président de l’AVES (association du nucléaire) et de Swissoil (lobby du mazout), vous défendez aussi vos propres intérêts…
J’étais contre cette stratégie bien avant d’être engagé par ces organisations. J’ai pris ces fonctions parce que je crois à l’importance d’un équilibre dans les différentes formes d’énergie. Ce mix énergétique, dont l’hydraulique est la part la plus importante, a fait le succès de notre approvisionnement.

Comment fait-on pour remplacer le nucléaire?
Il n’y a pas d’urgence, les centrales ne vont pas toutes fermer en même temps. Personne ne sait quelle sera la meilleure alternative dans trente ans. Il y aura peut-être une nouvelle technologie qui n’existe pas encore. C’est à l’économie de décider, pas à l’Etat. Nous ne voulons pas d’une économie planifiée ni d’une politique industrielle à la soviétique. Ce qui est sûr, c’est que la Stratégie énergétique est irréaliste. Les subventions pour le solaire vont tuer les barrages, alors que les éoliennes vont défigurer le paysage. Et tout cela, sans assurer l’approvisionnement.

Un oui n’est-il pas nécessaire pour sauver l’hydraulique?
Au contraire! Si les barrages souffrent, c’est parce que les prix de l’électricité ont chuté à cause du subventionnement du solaire allemand. En arrosant de subventions les renouvelables en Suisse, nous allons augmenter la pression. Le montant de 0,2 centime pour l’hydraulique prélevé sur les 2,3 centimes prévus pour aider les renouvelables, c’est une farce. On va donner 180 millions par an aux barrages qui produisent 60% de l’électricité, alors qu’on va injecter plus d’un milliard dans des énergies concurrentes qui représentent 2,5% du mix énergétique.

Que dites-vous aux paysans qui comptent sur ce projet pour augmenter leur revenu?
Selon mes estimations, ces débouchés ne représentent qu’une plus-value de 2% du revenu global de l’agriculture. Certains paysans pourront gagner de l’argent en se lançant dans le solaire ou le biogaz, mais tous les autres devront payer la facture. Electricité, diesel, mazout et essence seront plus chers. Et l’agriculture est très gourmande en énergie.

Vous évoquez 3200 francs de plus par ménage et promettez des douches froides. Vous faites dans le fait alternatif?
Pas du tout. Cette estimation provient d’études et a été validée par des professeurs. Si vous devez passer à un nouveau système d’approvisionnement intégrant les renouvelables, si vous devez améliorer les réseaux, diminuer la consommation, obtenir des certificats d’énergie et rénover des bâtiments, alors vous êtes plus proche de ce chiffre que des 40 francs avancés par les partisans. Il est là, le fait alternatif! De plus, cette stratégie n’apporte aucune solution sûre pour l’approvisionnement énergétique. On risque le black-out. Avec une panne d’électricité de deux jours, la douche froide est une réalité.

La stratégie permet d’investir de l’argent en Suisse. Vous n’êtes plus patriote?
Economiquement et politiquement, c’est une supercherie. Les panneaux solaires et les éoliennes sont construits à l’étranger. L’argent partirait en Chine. Et si notre économie est aussi performante dans l’industrie des machines, c’est parce qu’elle peut compter sur un bas prix de l’énergie. Avec cette énergie bon marché, on crée des produits à haute valeur ajoutée. Si vous renchérissez l’énergie, vous diminuez les marges. Concernant la création de postes, toutes les études montrent qu’un tel système ne crée pas d’emploi, car l’argent qui part en subventions n’est pas investi ailleurs.

Etes-vous surpris que des défenseurs de la nature vous soutiennent dans ce combat? 
J’ai espéré ce soutien. Il faut être honnête, en tant que président de l’UDC, je ne suis pas perçu comme un protecteur de la nature, car j'ai du mal avec le discours des Verts. Mais étant né à Kandersteg (BE), je suis sensible à la beauté de la montagne. Je n’arrive pas à comprendre que les Verts qui combattent le rehaussement du barrage du Grimsel soient prêts à installer 1000 éoliennes sur notre territoire. C’est comme s’il y avait un mât tous les 300 mètres entre Genève et le lac de Constance.

14/05/2017

Optimiser les TPG ? Oui !



Votation cantonale du 21 mai
L'affiche de l'UDCBernhard Riedweg, député UDC et membre de la commission des transports nous explique les enjeux de cette votation cantonale.


Nous voterons le 21 mai prochain sur  la loi modifiant la loi sur les Transports publics genevois. C’est un sujet que nos concitoyens connaissent bien. 

Bernhard Riedweg. Oui, Rappelez-vous le 18 mai 2014, la population genevoise avait accepté l’initiative cantonale 146 « Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois ». Cette initiative prévoyait une baisse importante des tarifs des titres de transports des Transports publics genevois (TPG).

Quels étaient les arguments des auteurs de cette initiative ?
Ils prévoyaient que la baisse des tarifs des abonnements et des billets, qui a engendré une baisse des recettes des TPG de 9,8 millions, serait compensée par une hausse importante du nombre de nouveaux passagers ce qui ne s’est pas avéré vrai car seuls 1'000 usagers environ sur les 109'000 recensés ont choisis de s’abonner suite à la baisse des tarifs.

Quel est l’objectif de la loi sur laquelle le peuple est appelé à voter le 21 mai 2017 ?
Le Grand Conseil, qui est habilité à fixer les tarifs appliqués par les TPG puisqu’ils sont inscrits dans la loi, a décidé d’ajuster à la hausse les tarifs des TPG qui resteraient inférieurs à ceux d’avant la votation sur l’initiative. C’est une précision importante !

Comment se positionne l’Union Démocratique du Centre ?
Nos députés au Grand Conseil ont approuvé cette hausse modérée des tarifs afin que les TPG puissent améliorer l’offre de ses prestations pour renforcer l’attractivité et l’efficacité du réseau et mieux répondre à la demande en augmentation constante des usagers.

Que se passera-t-il si le réajustement tarifaire devait être refusé en votation le 21 mai 2017 ?
Une diminution importante de l’offre des TPG en résulterait car l’Etat et les autres collectivités publiques que sont les communes et la Confédération n’ont pas les moyens et la volonté d’augmenter leurs subventions qui sont de l’ordre de 226 millions ce qui représente 57 % des recettes totales de la régie des transports genevois.

Pourquoi le canton n’augmente pas sa subvention aux TPG ?
Parce que sa dette de près de 12 milliards est disproportionnée par rapport au nombre d’habitants et que cela ne permet pas une augmentation de sa subvention qui est déjà de l’ordre de 207 millions. C’est aux passagers de participer à l’effort financier pour obtenir un service de qualité. En outre, une augmentation d’impôt est exclue en ces temps difficiles économiquement parlant et mettre à contribution les contribuables qui n’utilisent pas les transports publics n’est pas à envisager car cela serait discriminatoire.

(Communication UDC du 3 mai 2017)

13/05/2017

Onex, archétype de l'anti-démocratie

Dominique Vuagnat, ancien conseiller municipal Onex

Affiche non à la destruction de notre patrimoine
Onex se distingue désormais par son acharnement à mener une politique qui va à l'encontre des préoccupations de ses habitants. Les élus, et tout spécialement ceux de l'exécutif, seraient-ils dans la logique désespérée de faire la maximum de dégâts avant de finir leur dernier mandat? On peut se poser la question sachant que de toute manière ils ne se représenteront probablement plus aux prochaines élections pour différentes raison dont le nombre maximum de mandats successifs. Et on est fortement tentés de répondre par l'affirmative au vu de la succession de projets allant à l'encontre de la volonté des électeurs, projets que pourtant ils soutiennent avec une ardeur sans précédent, usant de toutes les méthodes pour mettre l'électeur devant le fait accompli.

 

Comme d'autres communes, Onex est impactée par l'afflux démesuré de migrants que nos élus de Berne, dans leur politique inconsciente, imposent aux cantons; alors que dans certaines communes (dont les élus se préoccupent des souhaits des électeurs) les projets invasifs menés par l'Hospice Général ont été combattus, refrénés, voire empêchés, à Onex c'est tout le contraire: malgré une pétition de près de 2'000 signature (un nombre jamais vu auparavant), malgré un recours adressé par de nombreux habitants du quartier, malgré toutes les réactions des citoyens, ce projet se réalise comme une machine de guerre qui écrase tout sur son passage. Mais le drame, c'est que les élus onésiens, à mille lieues des préoccupation de leurs électeurs, n'ont cessé de soutenir ce projet et d'en faciliter la réalisation. Et on appelle cela de la démocratie! Foutaise!

Mais ça n'est pas tout : même procédé pour virer l'équipe de la télévision locale, Canal Onex. Une équipe qui dérange peut-être, car elle fait son travail ; elle informe, mais à Onex l'information c'est le mal à combattre, car il s'oppose à la désinformation et surtout il permet aux principes démocratiques d'exister ; alors quand on veut imposer sans tenir compte de la volonté des citoyens, l'information gêne. Donc sous couvert d'exigences légales, de contraintes administratives, on organise un appel d'offre mais surtout on s'arrange pour que le candidat gênant ne soit pas retenu ; pire encore, on l'évince dès le départ sous prétexte qu'il manque des éléments à son dossier; mais comme dit le proverbe: "Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la galle".

Et ça continue: maintenant c'est la pataugeoire qui est la victime suivante ; une installation en parfait état dont les Onésiens peuvent profiter par les chaleurs estivales. On casse tout et on met près d'un million de francs (tiré bien sûr de la poche du contribuable onésien) pour construire des jeux aqua-ludiques... Une stupidité sans précédent, à nouveau justifiée par des exigences légales ; mais des solutions pour conserver la pataugeoire, il en existe ! Et des bien moins coûteuses que ce projet délirant.

Mais le fonds du problème de la pataugeoire il faut le chercher 2 paragraphes plus haut! Dans les innombrables craintes émises par les habitants du quartier vis à vis de l'implantation des migrants  il y avait évidemment la promiscuité de ceux-ci (dont de nombreux hommes célibataires) avec la pataugeoire où il est courant de trouver des mamans en maillot de bain accompagnant leurs enfants; alors pour éviter de devoir imposer le port du burkini à ces mamans (histoire d'écarter toute émeute de la part des migrants), on supprime la pataugeoire... Mais évidemment on ne peut avouer cette cause, alors on trouve toujours une loi quelque part qui permet de justifier sa décision.

La morale de tout ceci, c'est que quand on commence à mener une politique destructive qui va à l'encontre du bon sens et surtout qui bafoue et piétine les préoccupations des citoyens (et électeurs faut-il préciser), on s'engage dans une spirale perverse dont les effet dévastateurs peuvent être gigantesques! Par expérience (après près de 10 ans de mandat politique) je constate que quand on commence à vous justifier une décision surprenante par des arguments juridiques ou légaux, c'est que la vraie raison est inavouable... Et il y en a qui sont spécialistes de cette technique, croyez-moi!

Il ne reste malheureusement aux Onésiens qu'une seule chose à faire: freiner les délires destructeurs de leurs élus par tous les moyens (légaux bien sûr): référendums, pétitions, oppositions, etc... et espérer que les dégâts ne seront pas trop importants! Et surtout bien garder tout ceci au fonds de leur mémoire afin de s'en souvenir en 2020, lors des prochaines élections...

Communication UDC du 28 avril 2017

12/05/2017

L’UDC-Ville de Genève assure la place du secteur secondaire dans le PAV

La première réalisation du secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV), se déroulera sur le terrain de la caserne des Vernets. Elle a été âprement discutée, hier soir, par le Conseil municipal de la Ville de Genève. Avec pour principal enjeu le respect du plan localisé de quartier (PLQ) adopté en 2015 et qui fixait, entres autres, une surface réservée aux activités du secteur secondaire (industrie, PME, artisanat) de 11'000 m2 sur les 156'400 m2 de surfaces à bâtir. Le PLQ prévoit la construction de 1'500 logements.

Or, concernant ces surfaces, le canton a introduit dans le règlement du PLQ une formulation ambiguë : « Les 11'000 m2 dévolus au secteur secondaire (…) peuvent au besoin être réalisés sur des terrains sis hors du périmètre du plan, mais dans le périmètre du grand projet PAV (…) ». Ce qui revient à attendre la fin des travaux, à l’orée 2030, pour s’assurer que ces surfaces auront bel et bien été respectées. Le risque que ce ne soit pas le cas est réel lorsque l’on sait qu'elles offrent une faible valeur ajoutée pour les investisseurs.

Les conseillers municipaux UDC ont préféré s’en tenir aux décisions initiales et ont soutenu l’amendement annulant la proposition des services de M. Hodgers et assurant ainsi, dès la première étape, une mixité des lieux afin que l’ensemble du domaine à bâtir du PAV ne ressemble pas à une ville dortoir.

L’UDC s’est également souciée du remplacement de l’installation technique de la patinoire des Vernets. Pour permettre ce chantier coûteux, le canton entend fermer une année ce site, mettant ainsi en péril les activités du Genève-Servette Hockey Club et celles du club des patineurs. Un amendement a permis un délai de 5 ans pour présenter un plan d’assainissement qui ne pénalisera pas les amoureux des sports de glace, qu’ils soient sur la glace ou sur les gradins.

Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipale Ville de Genève, chef de groupe
Eric Bertinat, conseiller municipal Ville de Genève

Un travailleur

10/05/2017

Haro sur une application inégale du droit fédéral en matière d'acquisition d'armes

Le député UDC Patrick Lussi s'offusque, à juste titre, d'une inégalité de traitement d'un particulier désireux d'acheter plusieurs armes à Genève par rapport à la situation qui prévaut dans les autres cantons suisses (communiqué UDC du 26 avril 2017):

Non à la discrimination : pour une pratique conforme au droit fédéral en matière d’acquisition d’armes par les particuliers !

L’Ordonnance fédérale sur les armes (OArm) permet qu’un seul permis d’acquisition d’armes soit établi lorsque l’acquéreur désire acheter simultanément jusqu’à trois armes auprès du même aliénateur. Cette pratique est appliquée de manière uniforme dans tout le pays sauf dans notre canton qui réserve ce droit aux seuls armuriers.

Ce traitement différent par le service des armes est constitutif d’une violation du principe de l’égalité de traitement et ne trouve aucune justification du point de vue de la sécurité publique. L’acquisition d’armes, en Suisse, est un droit qui n’est pas laissé à la libre appréciation de l’autorité cantonale d’application. En matière de contrôle des armes, la pratique genevoise n’apporte aucune plus-value en termes de contrôle, car les armes sont toutes enregistrées.

Pour l’UDC, le service des armes s’est indûment arrogé le droit d’abroger pour l’ensemble des particuliers domiciliés dans le canton de Genève, le régime prévu par le droit fédéral. La motion du député Patrick Lussi entend mettre fin à une pratique contraire au droit fédéral qui a pour seul but d’imposer des tracasseries administratives supplémentaires et inutiles aux tireurs et aux collectionneurs en venant à entraver leurs droits prévus par la loi et à les traiter comme des criminels.

Pour plus d’informations :
Patrick Lussi, député
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal

Patrick Lussi

09/05/2017

Il faut mettre fin à la Stratégie Energétique 2050 du Conseil fédéral

Michel de Rougemont met la loi sur l'énergie dangereuse en lien avec la Stratégie Energétique 2050 (SE50) du Conseil fédéral. Il s'agit d'arrêter de mélanger des questions d'écologie, de politique industrielle et d'économie:

Pourquoi retoquer la loi sur l’énergie ?


Par Michel de Rougemont, ingénieur chimiste, Dr sc tech (voir bio en fin de texte).
Ce texte a été publié par Uli Windisch dans LesObservateur.ch
Lors de la votation du 21 mai prochain, ce n’est pas seulement la révision de la loi sur l’énergie qui sera jugée, mais surtout la Stratégie Énergétique 2050 (SE50) du Conseil fédéral qui sera sanctionnée. Il est temps de mettre fin à un grand saucissonnage qui englobe non seulement des questions d’énergie mais aussi d’écologie, climatique en particulier, de politique industrielle et d’économie.

Cette stratégie repose sur deux dogmes. D’une part il s’agit de mettre l’énergie nucléaire au rancart, définitivement, en interdisant par anticipation d’autoriser de nouvelles centrales. Les générations futures nous remercieront de ce magnifique obscurantisme.

L’autre dogme est celui de la préservation du climat, sans d’ailleurs savoir ce qui est bon ou mauvais en la matière, ni qu’il y ait aucune preuve que réduire la consommation de carburants fossiles aurait un effet correctif sur des variations que personne ne comprend encore. La Suisse étant déjà championne du monde en matière d’efficacité énergétique il lui faudrait en faire encore plus, c’est-à-dire nous croire indispensables pour une poignée de millièmes de degré.

Une propagande fédérale éhontée est en plein déploiement afin que ces croyances s’ancrent bien dans la population ; c’est du jamais vu dans notre histoire politique, 50 millions de Francs sont affectés à ce populisme officiel. La SE2050 doit être bien mal fichue pour avoir besoin d’un tel soutien et de telles méthodes.

Propagande vendant des illusions : réduire la consommation énergétique de 43% se ferait en douceur, sans rationnement forcé ; l’approvisionnement électrique serait assuré par du vent et du soleil, ou plutôt de l’ombre et du calme plat, sans devoir recourir à des importations de masse ; le monde entier nous serait reconnaissant d’être les seuls à nous faire prendre à ce jeu suicidaire.

Propagande mensongère, effrontément ou par omission : tout est décrit comme propre en ordre, puisque ça répond aux dogmes ; la technique n’a qu’à suivre. Un avenir radieux est donc promis, comme au bon vieux temps des illusions collectivistes. Pourtant la SE2050 n’est accompagnée d’aucun plan chiffré, même approximatif ; ainsi il n’est même pas possible de savoir si on peut se la payer. Ce qui est bien commode car il faut alors faire confiance à ces gourous bernois qui osent même prétendre que ça ne coûterait que 40 francs supplémentaires par année et par ménage, alors qu’il y a des factures prévisibles de centaines de milliards pour les vingt à trente prochaines années que le consommateur-contribuable, nous tous, devrait bien payer.

Il y a pire encore : il est supposé que la poule aux œufs d’or –notre économie nationale– continuera de pondre après qu’un tel traitement lui aurait été infligé.

Renchérissement massif et certain, politique de rationnement et d’intrusion étatique dans le comportement et la sphère privée du consommateur, dégradation durable du paysage par des forêts d’hélices qui resteraient à l’arrêt le 80% du temps : ces atteintes à notre cadre de vie sont inutiles et n’offrent aucun avantage en contrepartie.

Non fondée, mal conçue, fourre-tout, mal embouchée, objet d’une propagande éhontée et d’une malhonnête tactique du salami, la stratégie du Conseil fédéral est indigne de notre pays. Il faut qu’il se ressaisisse et se remette au travail, plus sobrement et sérieusement. C’est pour cela qu’un NON s’impose le 21 mai prochain.

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Par ses activités dans la chimie fine et l’agriculture Michel de Rougemont est confronté, sans les craindre, à maints défis liés à la sûreté des gens et de l’environnement. Son livre intitulé "Réarmer la raison" est en vente en ligne sur Amazon. Il anime un blog blog.mr-int.ch et un site sur le climat climate.mr.int.ch
Courriel michel.de.rougemont@mr-int.ch

Michel de Rougemont est libre de tout conflit d’intérêt en relation avec le sujet de cet article.
Une chute d'eau

08/05/2017

Non à la nouvelle loi sur l'énergie


Les dangers pour la Suisse de la nouvelle loi sur l'énergie ont déjà été mis en avant ici récemment. Au moment de voter, il est cependant utile de se pencher également sur l'influence d'une acceptation de cette loi sur nos relations avec l'Union Européenne. Vous serez étonné de lire les constations étonnantes d'Eric Bertinat à ce sujet:

Une loi sur l’énergie
prise dans la nasse européenne


Eric Bertinat, conseiller municipal Ville de Genève
Doris Leuthard répond dans Le Temps (31 mars) à d’intéressantes questions posées par le journaliste Bernard Wuthrich. Au détour de l’une d’elles, surgit la question européenne peu abordée jusqu'à présent. Un aspect de la loi qui est pourtant loin d’être superficiel.

Le 21 mai prochain, nous voterons sur la loi sur l’énergie (LEne). La conseillère fédérale Doris Leuthard, ministre de l’énergie, pose les bases de la campagne qui commence ces jours dans un entretien qu’elle a accordé au Temps. La consommation doit diminuer affirme-t-elle. Pour ce faire, plusieurs buts sont visés. Parmi ceux-ci, l’actuelle présidente de la Confédération souhaite intégrer la production et la consommation d’énergie de la Suisse dans le marché européen. Elle pense évidemment aux problèmes liés à l’approvisionnement électrique durant les mois d’hiver.

Si, en 2007, la Suisse et l’UE négociaient l’accès mutuel au marché de l’électricité, le dossier s’est élargi au cours des années. L’accord sur l’électricité originel est devenu un accord sur l’énergie qui comprend d’autres domaines tels que l’efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables.

Le marché européen de l’énergie franchira une nouvelle étape en 2021-2022 en lien avec les accords de Paris sur le climat. Pour Doris Leuthard, ce marché a « une grande signification pour la Suisse ». Il ne faut donc pas s’étonner que tous les standards mentionnés dans la loi sur l’énergie par le Conseil fédéral correspondent à la feuille de route européenne en matière énergétique, l’un comme l’autre aspirant à une mutation profonde de l’approvisionnement.

Ainsi en est-il de la consommation d’énergie moyenne par personne devant être réduite d’ici à 2020, idem pour la consommation d’électricité, de la part obligatoire d’énergie non renouvelable pour le chauffage et l’eau chaude ou encore l’abaissement des émissions de CO2. Tous ces chiffres se trouvent dans les différentes directives sur l’écoconception de l’UE ou autres réglementations européennes. On comprend mieux les standards élevés et non négociables de cette loi défendus par le Conseil fédéral.

C’est pourquoi notre « énergique » ministre espère obtenir un accord bilatéral sur l’électricité avec l’Union européenne. Or les négociations sont à l’arrêt depuis leurs débuts en 2007. Et les problèmes n’ont cessé d’augmenter depuis lors. On pense évidemment à l’initiative de l’UDC (encore elle !) contre l’immigration de masse qui a refroidi les discussions entre notre pays et l’UE. On pense également à la reprise obligatoire du droit européen ou à des nouvelles règles nécessaires à la surveillance de ces mêmes accords qui n’ont toujours pas abouti.

Toutes ces questions devaient tourner dans la tête de Doris Leuthard lors de sa récente rencontre avec Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne. Une visite à Bruxelles, soit dit en passant, qui n’a guère fait avancer les dossiers, malgré des déclarations de circonstance et le désir clairement exprimé par le Conseil fédéral de reprendre les négociations avec l’UE et d’aboutir à un accord d’ici la fin de cette année. Le Conseil fédéral va donc rouler plus vite sur ces dossiers en souffrance et va donc passer par-dessus les récentes déclarations des partis bourgeois soudainement opposés à l’accord-cadre. Le dossier énergétique, en cas d’accord du peuple le 21 mai prochain, sera prêt à l’usage puisqu’euro-compatible.

Seule l’UDC dénonce cette loi catastrophique pour l’avenir de la Suisse. Nous étions assurés d’un approvisionnement énergétique d’un coût acceptable. Cela ne sera plus le cas si le peuple suisse accepte la loi sur l’énergie. C’est toute notre prospérité qui est mise en jeu par cette loi qui aborde de façon dogmatique (propre à plaire à l’UE) notre approvisionnement énergétique. C’est le prix habituel à payer pour entrer dans le marché européen de l’énergie. A ses conditions, évidemment.
L'ampoule reste éteinte


02/05/2017

Budget 2017 de la Ville de Genève : Victoire de la Droite Elargie - défaite de la Gauche unie, malgré la complicité de l'exécutif municipal

Les origines de la victoire

En matière budgétaire, les conseillers municipaux PLR, MCG, PDC et UDC de la Ville de Genève ont décidé d’unir leurs forces pour atteindre des objectifs essentiels communs, issus de la longue concertation qu’ils ont menée et qui sauvegarde l’originalité politique de chacun de leur parti. Cette « Droite Elargie » ainsi constituée a démocratiquement obtenu du Conseil municipal, en avril de l’an dernier - 2016 -, la décision que « le projet de budget 2017 de la Ville de Genève devra comporter un excédent de financement de 15 millions de francs » (art. 1) et que « l’autofinancement des investissements devra être au minimum de 75 % » (art. 2). Par ailleurs, cette même Droite élargie a décidé de s’opposer par principe à toute nouvelle dépense dans la mesure où celle-ci ne peut être couverte par les moyens existants.

Fort de son bon droit d’être le seul rédacteur du budget - dont l’acceptation dépend toutefois des seuls conseillers municipaux -, l’Exécutif de la Ville n’a pas véritablement entendu ces doléances et s’est limité à présenter un budget « équilibré » comme la loi lui en fait l’obligation - budget dégageant un excédent de recettes dans ses versions successives de juin et novembre 2016 (celle-ci tenant compte des données fiscales reçues du canton).

La commission des finances chargée d’étudier et de préaviser le projet de budget amendé a procédé aux auditions requises (Exécutif de la Ville et autres institutions et personnes dont les avis étaient sollicités par les commissaires), en prenant en compte les arguments des uns et des autres de l'ensemble des partis représentés.La Droite élargie a présenté un ensemble d’amendements qui ont tous été acceptés lors de la séance de la commission du 28 mars consacrée à la discussion et au vote final). De son côté, la gauche les a tous refusés et a délibérément limité sa liberté de déposer des amendements à cinq propositions qui n’ont pas obtenu de majorité.

Lorsque le dossier est revenu en plénière le 25 avril, la Droite Elargie a déposé une motion d’ordre en vue d'obtenir les « reprise et vote des amendements déposés et acceptés en commission des finances ». Cette motion a été acceptée par deux votes du Conseil municipal (entrée en matière, puis acceptation en bloc des amendements et de leur contenu).

Pour contrer cet échec auquel elle ne s’attendait pas, la gauche a déposé alors 82 propositions d’amendement pour mettre en pièces tous les amendements votés et faire valoir les siens propres qui avaient jusque-là été refusés. Peine perdue en deuxième lecture où seule la gauche - aidée en cela par l’Exécutif de la Ville - avait le droit à la parole. En troisième lecture (obligatoire en matière budgétaire), répétition générale de l’exercice et vote portant sur chacun des 82 amendements concernés qui ont alors été sans autre confirmés (hormis trois d’entre-eux).

La victoire a été obtenue ce vendredi 28 avril, vers une heure trente du matin. Elle a permis à la Droite Elargie PLR+MCG+PDC+UDC d’accepter le budget ainsi amendé et de permettre à l’Exécutif municipal de poursuivre sa mission en 2017 dans les limites matérielles tracées par la majorité du Conseil municipal de la Ville.

Ce qu’il y a lieu de penser de cette victoire

Pour l’UDC, cette victoire est essentiellement de nature comptable, même si la dette municipale - considérable : près de 1,5 milliard pour une communauté d’un peu plus de 200'000 habitants - ne baisse pas pour autant. Elle ne l’est pas politiquement vu les trop généreuses finalités poursuivies par l’Exécutif de la Ville en matière de subventions notamment, où les intérêts particuliers prennent le pas sur l’intérêt collectif qui est d’assurer une gestion responsable et durable d’une situation au demeurant incertaine, difficilement maîtrisable et rapidement évolutive au plan international, national, cantonal et communal.

La gauche et l’Exécutif municipal dans sa majorité ont perdu ensemble et pour les mêmes motifs. Ils se sont fermés à une franche et loyale discussion avec les membres de la Droite élargie. Ils n'ont été que les avocats que de leur propre cause commune, négligeant ainsi l’intérêt collectif qui lui est largement supérieur et dont la Droite élargie s’est légitimement fait l’écho.

La victoire obtenue ce matin ne porte que sur une bataille, non sur la guerre que la gauche entend poursuivre pour imposer ses vues avec la complicité de l’Exécutif municipal qui lui est majoritairement acquis. Cette guerre, qui va vraisemblablement déboucher sur une prochaine bataille référendaire pour détruire le budget ainsi obtenu de haute lutte, n’est pas une guerre fondée sur la démocratie puisqu’elle trouve fondamentalement sa source dans le rejet de l’autre - en l'occurrence le PLR, le MCG, le PDC et l’UDC réunis ou pris isolément, ainsi que l’ensemble des citoyens et citoyennes qu’ils représentent.

Les multiples, fortes et inadmissibles vociférations et autres cris de haine proférés par la gauche lors des débats en sont la très triste et incontestable preuve.

Nous voilà tous avertis.

Pour info:
Jacques Pagan, conseiller municipal, membre de la commission des finances
Pierre Scherb, conseiller municipal, chef de groupe

Une multitude de subventions

Une multitude de subventions