28/10/2015

Le Conseil municipal rappelle l'Usine à l'ordre

Une fois de plus, le Conseil municipal n’a pas avancé d’un pouce, mais s’est déchiré sur un sujet éminemment politique qui aurait pu être voté immédiatement, la nécessité que l’Usine respecte la loi et les dégats causés par une manifestation non autorisée. Les avis étaient faits dès le début d’un débat de sourds, organisé à seule fin de spectacle. Est-ce bien la vocation du Conseil municipal de servir comme un grand cirque à amuser la galerie?


Toujours est-il que la gauche, aidée par le MCG, a même refusé un débat accéléré qui aurait limité les prises de paroles à une fois sept minutes par groupe. Au lieu de cela, chaque conseiller municipal a donc disposé de sept minutes pour dire ce qu’il avait à dire.

Je ne prétends pourtant pas que les prises de parole manquaient d’intérêt, bien au contraire. Les uns se plaignaient d’une inégalité de traitement infligée aux commerçants qui venaient travailler le matin, tout en constatant les dégâts causés durant la nuit par ceux mêmes que leurs impôts avaient largement financé. D’autres défendaient une «culture» dont l’Usine était le seul survivant, les squats, le Rhino ayant malheureusement déjà disparu il y a longtemps.

La gauche avait cherché le débat, mais manquait de conviction. Sylvain Thévoz, par exemple, à court d’arguments, braillait plusieurs fois l’injure suprême de la gauche: «l’extrême droite… l’extrême droite… l’extrême droite…!» Mais, à force d’en avoir usé et abusé, la potion magique ne faisait plus d'effet sur un PDC désabusé. Son chef de groupe est resté serein en annonçant son soutien toujours intact à l’Usine. Néanmoins, ses exploitants doivent jouer le jeu et respecter la loi, raison pour laquelle le PDC votera les deux motions proposées par le PLR et l’UDC.

L'objet n’ayant pas encore été voté, les débats reprendront aujourd’hui.

26/10/2015

L’OMPI présente ses bureaux extérieurs

Faut-il craindre un départ à plus ou moins long terme de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) de Genève à moyen ou long terme? Bien entendu, rien n’est jamais acquis. Il semble cependant que l’OMPI n’envisage pas encore de quitter Genève, la ville dans laquelle elle est installée depuis sa fondation, pour une des villes hôtes de ses bureaux extérieurs.


En marge de l’Assemblée générale des Etats membres de l’OMPI, son directeur général Francis Gurry a néanmoins tenu à présenter ses cinq bureaux extérieurs existants. Ils sont situés à Singapour, au Japon, au Brésil, en Chine et en Russie.

Avec 1% du budget total de l’OMPI, ces bureaux servent principalement à promouvoir les accords de l’OMPI et l’utilisation de ses services de propriété intellectuelle, à fournir une assistance technique, à renforcer les capacités et à faciliter la communication.

L’OMPI est pleinement satisfaite du fonctionnement de ses bureaux extérieurs, éventuellement par l’ouverture d’un premier bureau en Afrique.

23/10/2015

Notre collaboratrice Madeleine Scherb s’exprime à l’assemblée générale des Etats membres de l’OMPI (nouvelle version)

Constatant que l’ancienne vidéo s’arrêtait trop souvent, voici encore une fois ce que Madeleine Scherb a dit, le 24 septembre 2013:




Madeleine Scherb pose une question à un des intervenants, un architecte africain. Elle a eu l’audace de parler en français à l’OMPI, malgré le fait que la quasi-totalité des orateurs utilisent l’anglais. L’architecte a pris le courage de répondre en français à son tour.

19/10/2015

Le PLR doit se réveiller

Conseil des Etats, 2ème tour* :

La droite ne peut gagner contre le ticket Cramer-Maury-Pasquier qu’avec une consigne de vote unifiée.


L’UDC-Genève a pris acte du retrait de Raymond Loretan de la course au Conseil des Etats, condition première pour qu’un ticket de la droite unie puisse s’imposer face à la gauche unie. La seconde condition est bien entendu que toutes les composantes de la droite donnent à leurs électeurs la même consigne de vote : Nidegger-Genecand au Conseil des Etats. A défaut, le message reçu des partis par leurs électeurs serait compris comme une invitation à la liberté de vote pour le second siège. Les voix s’éparpilleraient, certains voteraient Nidegger d’autres Genecand et ajouteraient ensuite un candidat de la gauche unie qui serait alors assurée de reconduire ses deux sortants. Une telle « stratégie », qui n’en serait pas une en regard de l’objectif annoncé, ne serait sans doute pas suivie par la base qui se réunit ce soir en assemblée.

Information :
Yves Nidegger, candidat au Conseil des Etats, 076 / 382 48 00
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97

* Communiqué de presse UDC Genève

P.S. Personnellement je ne voterai pas pour mon collègue constituant Benoît Genecand sans consigne de vote du PLR pour Yves Nidegger

17/10/2015

Le Festival Musique et Sciences

Ce soir vient de se terminer le Festival Musique et Sciences qui a eu lieu cette année en marge du colloque international sur la musique et les émotions (ICME). Les émotions étaient vraiment au rendez-vous, non seulement ce soir lors du concert de clôture donné par le Swiss Chamber Orchestra qui réunit les meilleurs musiciens de Genève, Zurich et Bâle en un seul groupe (Daniel Haefliger, Jürg Dähler et Felix Renggli), mais surtout aussi lors de la soirée d’inauguration, le 15 octobre.

Le titre de ce premier concert « La musique vocale à la conquête de l’espace! » a été très bien choisie. En effet, les 250 musiciens (d’après mon estimation) se repartissaient sur trois étages du gigantesque Grand Hall du Campus Biotech et se plaçaient même derrière le public pour relever le défi posé par l’acoustique, car l’espace créé empêche le concert dans sa forme traditionnelle. Comparable aux grandes cathédrales gothiques, il offre cependant de superbes oppurtunités expressives. Le directeur Nicolas Farine en a profité pour exécuter des oeuvres de Giovanni Gabrieli qui les avait joué à la Basilique St-Marc de Venise dès 1580.

14/10/2015

Accords bilatéraux: des chiffres intéressants

Convaincu des bienfaits des accords bilatéraux que je suis, j’ai bien dû me tenir en lisant ces chiffres*:


Depuis l’entrée en vigueur des accords bilatéraux, la part des exportations à destination de l’UE est tombée de 63% (2002) à 54% (2013).

Dans la même période, les exportations ont augmenté de 49%. A destination de l’Amérique du Nord, les exportations ont augmenté de 56% et à destination de l’Asie même de 97%.

En 2013, la Suisse a importé des marchandises en provenance de l’UE pour un montant de 135 milliards d’Euros, tandis qu’elle a exporté seulement pour 116 milliards d’Euros, soit un bénéfice net pour l’UE de 19 milliards d’Euros. Pour l’UE, la Suisse est le deuxième client par ordre d’importance.

Avec environ 290’000 frontaliers, la Suisse fait partie des plus grands employeurs de l’UE.

J’en conclus, avec les auteurs de ces chiffres, que l’UE est le bénéficiaire véritable des accords bilatéraux.

* Source: Le bulletin de l’ASIN, mars 2015

11/10/2015

L’enfer du cycliste à Genève

La Tribune de Genève se pose la question de savoir si Genève est bien l’enfer du cycliste*? Elle rapporte les paroles d’une cycliste venant de Bâle et qui se plaint du réseau cycliste illogique de cette ville. En l’occurrence, elle aurait dû faire un détour de plusieurs centaines de mètres et franchir plusieurs feux de circulation pour relier deux points quasi adjacents et éviter d’être amendée. A noter qu’il n’est pas interdit de se déplacer à pied en poussant son vélo sur le trottoir, afin d’éviter un tel détour.


La TDG mentionne aussi dans le même article le Conseil des anciens de Genève que je préside. Il est invité à participer à la campagne destinée aux cyclistes menée actuellement par la police. «Nous souhaitons une cohabitation sereine sur nos trottoirs, explique ainsi Micheline Toscano, membre de notre comité. Nous ne sommes absolument pas antivélos. Et les piétons ne sont pas toujours irréprochables», poursuit-elle en relayant notre message: «Un petit signe et un sourire = courtoisie et compréhension.»

* Tribune de Genève du 24 septembre 2015

Des cyclistes poussent leurs vélos dans une montée

09/10/2015

Conseil municipal: mon intervention du 7 octobre 2015

Voici mon intervention, après les salutations d’usage:


Le projet de délibération 37 (PRD-37 A) est issu de quelques membres du Conseil municipal de gauche. Ils demandent de compléter le règlement du Conseil municipal en y ajoutant un article concernant le remboursement des frais liés au mandat de conseiller municipal et de conseillère municipale ayant des personnes à charge. Il est apparu, lors des auditions de la commission du règlement, qu’une conseillère municipale, qu'un conseiller municipal peut déjà aujourd’hui obtenir le remboursement des tels frais. En début de législature 2013, le Conseil municipal avait déjà voté une ligne budgétaire de Frs 40’000.- à cette fin. Par la suite, il s’est avéré que ce montant avait été estimé de manière trop généreuse. Il a donc été ramené par le bureau à Frs 8’000.-.

La procédure en vigueur est simple et a fait ses preuves. L’UDC préfère la simplicité à des règlements compliqués, dans lesquels on se perd. Comparez seulement le droit du travail suisse avec le code du travail français contenu dans un pavé de plus d’un kilo et complètement incompréhensible pour le commun des mortels. Certes, nous ne sommes pas encore là avec notre règlement, mais il vaut mieux prévenir que guérir. L’UDC votera donc contre ce PRD.

Image verte de cactus

07/10/2015

Conseil municipal: mon premier rapport est sur internet

Le Conseil municipal de la Ville de Genève est saisi de propositions du Conseil administratif, de rapports d’activité, de plans financiers, de motions, de résolutions et j’en passe, et des meilleurs comme le budget par exemple. Parfois il traite ces objets directement, mais le plus souvent, il les renvoie à une de ses commissions.


Chaque conseiller municipal est en même temps membre d’une ou de plusieurs commissions, à l’exception des conseillers municipaux indépendants qui, eux, n’ont pas le droit de siéger dans les commissions. J’ai ainsi déjà siégé dans les commissions de l’aménagement et de l’environnement (CAE), des travaux et des constructions (CTC), de la sécurité du domaine public de l’information et de la communication (CSDOMIC). A présent, je siège aux commissions du règlement (CR) et des arts et de la culture (CARTS).

Les commissions comportant 15 conseillers municipaux se réunissent si nécessaire une fois par semaine pour délibérer des objets que le Conseil municipal leur a attribués. Au début de leurs travaux, un rapporteur est nommé. Après la décision de la commission, il dispose de 3 mois pour rendre son rapport. Il arrive cependant parfois que ce délai ne soit pas respecté.

J’ai été nommé rapporteur en remplacement de Pascal Rubeli, démissionnaire, pour le rapport concernant la motion «Pour une installation pérenne du Théâtre éphémère à Genève!», M-1135. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à sa lecture.

Cliquez ici pour voir le lien vers mon rapport.

Un autre théâtre: tribune d'un stade