21/09/2016

L’UDC-Ville de Genève demande la fermeture nocturne du préau de l’école de Pâquis-Centre

Malgré les dispositifs mis en place par la Ville, avec la cellule préau, et par la police, avec ses opérations « Mousquetaires », « School » et « Alpha », le préau de l’école de Pâquis-Centre reste un haut lieu du trafic de stupéfiants.

Pour l’UDC-Ville de Genève, cette situation est inadmissible et il est incompréhensible que ce préau ne soit pas d’ores et déjà fermé au public la nuit, alors même que cette mesure a été décidée pour 10 autres préaux de la Ville de Genève, moins exposés.

L’argument selon lequel « les préaux servent au repos, à la détente et aux loisirs de la population » en vertu du règlement des espaces verts, préaux et places de jeux de la Ville de Genève (LC 21 331) est ridicule pour le cas d’espèce, car le préau de l’école de Pâquis-Centre est utilisé la nuit par les dealers qui y boivent et hurlent sans être inquiétés.

C’est pour ces motifs que le groupe UDC a déposé, lors de la dernière séance plénière du Conseil municipal de la Ville de Genève, une motion demandant de clôturer le préau de l’école de Pâquis-Centre afin d’en empêcher l’accès la nuit de 22h à 8h, en semaine et les week-ends (cf. aussi ma question orale du même jour).

Christo IVANOV

Christo IVANOV


Pour info :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Christo Ivanov, député et président de la commission de contrôle de gestion

14/09/2016

Conseil municipal: ma question orale du 13 septembre 2016

Ma question s’adresse au magistrat Guillaume Barazzone:


Depuis des mois, je suis contacté par un citoyen habitant proche de l’école des Pâquis. Il se plaint de nuisances causées par des dealers guinéens et nigérians postés dans les alentours et sous le couvert de l’école. J’ai personnellement pu constater la présence de ses requérants d’asile éventuellement déboutés et leur agressivité. Plusieurs personnes m’ont dit qu’elles n’osent plus passer par cet endroit à cause de cette présence.


Mon interlocuteur m’a transmis des documents prouvant qu’il a alerté la police, de même que Mesdames Esther Alder et Anne Emery-Torracinta. Il n’est pas content des réponses obtenues et des changements observés sur le terrain ou plutôt du manque de changements observés sur le terrain. Les dealers continuent de boire et de hurler durant la nuit et ne se laissent pas déranger par les voitures de police qui passent occasionnellement.

Avez-vous connaissance de cette situation et qu’envisagez-vous de faire pour y remédier?


Le maire Guillaume Barazzone

Le maire Guillaume Barazzone

Par Patrick Gilliéron Lopreno / Ville de Genève (Ville de Genève) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

13/09/2016

L’ONU DES DROITS DE L’HOMME SE TROMPE DE CIBLE

Le Haut Commissaire onusien en charge des droits de l’homme fustige publiquement tous les partis, mouvements et personnes qu’il qualifie sans autre de « populistes » parce qu’ils contestent, au nom du peuple et selon les voies démocratiques, l’obligation qui serait mise à la charge de leurs Etats respectifs d’accueillir toute la misère du monde en provenance des pays actuellement en guerre - alors que ces mêmes Etats ne sont pour rien dans le déclenchement-même des drames qui s’y déroulent et qui sont notamment liés à une religion qui n’est pas la leur. Il s’en prend notamment à Donald TRUMP (candidat républicain officiel à l’élection présidentielle américaine), à Victor ORBAN (premier ministre hongrois), à Marine LE PEN (présidente du Front National français), à Nigel FARAGE (ex-chef du parti d’opposition britannique à l’UE) et à Geert WILDERS (président du parti néerlandais Pour La Liberté) qui entendent préserver leurs pays et population de la guerre universelle proclamée par l’Etat islamique qui veut l’élimination physique de toute personne ou groupe de personnes n’appliquant pas strictement la loi coranique.

L’intéressé a notamment affirmé que ces politiciens "partageaient tous des similarités avec l’idéologie prônée par le groupe Etat islamique. Ils cherchent tous, à des degrés divers, à réanimer un passé, sous une forme merveilleuse et si pure, où les champs ensoleillés sont habités par des peuples unis par l’ethnicité ou la religion - un passé qui très probablement, en réalité, n’a jamais existé, où que ce soit, jamais » (journal « Le Monde », du 06/09/16). Et de proclamer sa colère à cause des mensonges, des demi-vérités, des manipulations et de la propagation de la peur utilisés par ces mouvements populistes dont certains parlent même de fermer des mosquées, d’interdire le Coran, de boucler les frontières et centres de demandeurs d’asile, d’interdire l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans de même que le port du foulard dans la fonction publique.

Que ce haut fonctionnaire international d’origine jordanienne et de confession musulmane - tous atours dont il se flatte certainement légitimement - défende ouvertement le droit d’asile est chose normale et nul n’a à s’en offusquer. Par contre, en contestant non moins ouvertement la liberté de conscience, d’expression et d’action politique et démocratique de ces partis, mouvements et personnes unilatéralement taxés de « populistes » alors qu’ils sont l’émanation du peuple souverain - comme c’est le cas en Suisse -, l’intéressé viole lui-même les droits humains y afférents et qu’il a aussi pour mission de défendre.

Même si l’on peut prêter à ce haut responsable politique en charge d’une authentique mission de paix un rôle d’accusateur public universel, son réquisitoire vise une mauvaise cible et non pas LA cible : ne doit-il pas d’abord s’en prendre aux auteurs de ces atrocités, de ces assassinats collectifs, de ces attentats multiples à la bombe, aux preneurs d’otages, aux violeurs de femmes et d’enfants, aux tueurs sanguinaires et sadiques, aux destructeurs du patrimoine mondial, etc, dont l’oeuvre diabolique est à l’origine de ces exodes massifs ?

En ne le faisant pas, ce haut responsable de la promotion et de la défense des droits de l’homme se mue, par son silence, en complice objectif, lui et l’organisation internationale qu’il représente, des auteurs de ces authentiques et intolérables crimes contre l’humanité.

Par ailleurs, il tombe sous le sens que la communauté internationale - tous Etats et organisations internationales confondus - porte sa part de responsabilité dans le développement des conditions qui aboutissent à ce chaos bientôt universel en favorisant notamment la création de l’Etat islamique. De grandes puissances ont même abusé du droit d’ingérence humanitaire pour tenter de régler par les armes une situation qu’ils n’ont fait qu’aggraver, rendant ainsi plus difficile, voire même impossible, une solution pacifique aux conflits de tous ordres en résultant. L’ONU en tant que telle et avec ses pays-membres, a failli à sa tâche qui est d’être au service de la Paix dans le monde et le haut responsable des droits de l’homme doit avoir l’honnêteté et le courage de le reconnaître lui-même. Ou à tout le moins d’user avec réserve d’un droit à la parole que nous ne saurions lui contester. Les ennemis qu’il prend pour cibles ne sont, à l’évidence, pas les bons.

Ces ennemis-là ne cherchent qu'à défendre légitimement et démocratiquement leur patrie et sa population conformément aux règles de l’Etat de Droit qui ne sont pas celles de l’Etat islamique auquel le Haut-Commissaire onusien aux droits de l’homme les compare pourtant avec un culot confondant. A l’évidence, ce dernier doit être respectueusement, mais fermement, invité à revoir sa copie qui est indigne des légitimes attentes de l’institution qu’il est censé représenter et dont il avilit le respect qu’on doit lui porter.

Donald Trump

Donald Trump

By Michael Vadon - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=51236086


Pour information :
Pierre Scherb, conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève

(Communiqué de presse UDC du 12 septembre 2016)

10/09/2016

Oasis des villes, oasis des champs, les 23e journées européennes du patrimoine à Genève (et ailleurs)

Les journées du patrimoine sont organisées depuis 1984, d’abord en France, puis dans de nombreux autres pays. Elles ont été introduites en Suisse en 1994, le deuxième week-end de septembre. Genève est un des cantons suisses où la manifestation connaît le plus de succès.


Voici quelques jardins à visiter:

Frauenfeld: Rüpplinscher Garten (le jardin de Rüpplin)
Kreuzlingen: Schloss Seeburg (le Château Seeburg)
Genève: La Promenade du Pin, un bastion aménagé


Le château Seeburg, Kreuzlingen

Le château Seeburg, Kreuzlingen


Par Schaffhausen (Travail personnel) [Public domain], via Wikimedia Commons

08/09/2016

Présentation du plan directeur des sports de la Ville de Genève

Au mois de juillet, le magistrat Sami Kanaan avait présenté aux Conseiller municipaux de la Ville de Genève son plan directeur des sports de la Ville de Genève. Il a tenu, cette semaine, de le présenter à un plus large public. A cette fin, il a invité toute personne intéressée à une présentation au Musée d’ethnographie de Genève (MEG) qui a eu lieu le 6 septembre 2016. Il a ainsi profité de la grande salle créé au premier sous-sol de ce musée nouvellement inauguré.


Une centaine de personnes ont suivi sa présentation de ce rapport par le conseiller administratif, assisté du chef du Service des sports, Sybille Bonvin. Les six axes stratégiques ont été au centre de ses propos, c’est-à-dire Le sport pour toutes et tous, Le sport créateur de liens, Le sport, des installations de qualité, polyvalentes et accueillantes, Le sport, vecteur d’excellence et de rayonnement et Le sport, des collaborations renforcées.

Une brochure qui résume sex six axes a été mis à disposition de tout participant à cette présentation, de même que le Plan directeur complet. Sami Kanaan y explique qu’il souhaite conduire la politique en faveur du sport dans un esprit de collaboration étroite avec l’ensemble du monde sportif.


Brochure Politique sportive du Service des sports de la Ville de Genève

07/09/2016

L’UDC a préparé les discussions sur le projet de budget cet été

Sandrine Salerno s’est faite conciliante, cet été, en invitant les chefs de groupe à présenter leurs idées au sujet du budget 2016. Pensait-elle alors déjà à revenir un peu plus tard pour leur réclamer l’acceptation de budgets déficitaires durant cinq ans?



La Tribune de Genève (TdG) révèle ses intentions à ce sujets au moins celles qu’elle ose avouer: «Ces discussions demandées par l’Entente avaient pour but de sortir du climat d’affrontement prévalant entre le municipal et le Conseil administratif. C’était l’occasion d’expliquer comment se construit un budget, les timings, et de rappeler que son élaboration est une prérogative de l’Exécutif. En même temps, les demandes des partis ont été transmises au Conseil administratif, qui a tranché entre certaines d’entre elles.»

Pour l’Union démocratique du centre que je représentais, à la sortie des deux réunions avec la magistrate, nous en sommes quittes pour nos frais. Ou comme la TdG l'exprime: «Il est clair que le Conseil administratif refuse de couper, estime Pierre Scherb. Nous devrons donc revenir en commission et en plénière avec nos propositions. Ces discussions n’ont pas servi à grand-chose.»


Sandrine Salerno et Pierre Scherb

06/09/2016

L'UDC ne veut pas s'engager à voter des budgets déficitaires en Ville de Genève

La Conseillère administrative souhaite que la droite municipale (PDC, PLR, MCG et UDC) s'engage à ne pas couper dans les prestations. Afin de compenser les pertes engendrées par le projet de baisse de la fiscalité des entreprises (RIEIII), elle envisage de présenter des projets de budgets déficitaires durant les prochains cinq ans.

Bien que l'UDC soutient la réforme RIEIII, cette volonté va à l'encontre de notre programme de législature. La Tribune de Genève a résumé notre position de la manière suivante:

Quant au chef de groupe UDC, Pierre Scherb, il reste dubitatif. «Nous nous sommes engagés auprès de notre électorat à ce que les déficits soient réduits et à ce que la dette diminue. Les citoyens en font les frais puisque ce sont eux qui paient les intérêts. Certes, les taux sont plutôt favorables actuellement, mais cela peut changer à tout moment. RIEIII devrait plutôt servir d’incitation pour chercher des postes où les dépenses peuvent être limitées.»

Simon Brand

04/09/2016

Reprise des activités après une longue pause

Le dernière publication sur votre blog préféré a eu lieu il y a 36 jours. Il est donc grand temps de reprendre une publication plus régulière de nouvelles notes, en principe une nouvelle note par jour.

L'été nous a servi de recentrer nos activités, bénéficier de quelques jours de vacances et préparer la rentrée qui a commencé lundi dernier. Au niveau du Conseil municipal, ma première séance de commission a eu lieu ce vendredi soir. J'ai eu l'occasion de défendre quelques candidats à la naturalisation devant la commission des naturalisation.

Le Conseil municipal se réunit pour la première fois en séance plénière le 13 septembre prochain. Les migrants n'ont pas pris de vacances durant la période chaude - tout au contraire. Ils ont continué à affluer en masse à nos frontières et dans notre canton. Nous aimerions donc bien savoir comment la Ville de Genève compte les loger, étant entendu que nombre de ses citoyens ne trouvent déjà pas où se loger.

Un cheval dans la prairie