27/08/2018

Méthodologie étrange au comité intergouvernemental de l’OMPI

Ce matin, le président de session australien Ian Goss a ouvert la trente-septième session du comité intergouvernemental (CIG) de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Ce faisant, il a suivi la méthodologie et le programme établis par ses soins. Fait étrange, les groupes régionaux, l’Union européenne, les pays ayant une position commune et le groupe de travail autochtone étaient invités à présenter des déclarations liminaires d’une durée maximale de trois minutes chacune, s’ils le souhaitaient. Toute autre déclaration liminaire pouvait être remise au secrétariat par écrit en vue de son inclusion dans le rapport.

Ayant assisté à cette conférence en tant que membre de l’ONG camerounaise Health and Environment Program (HEP), j’ai été intrigué par cette façon inique d’exclure certains participants de se faire entendre. Ne soyons pas dupes, l’inclusion dans le rapport ne servant strictement à rien dans la mesure où il ne sera lu que par quelques initiés. La majorité des Etats membres présents ne pourra par contre pas prendre connaissance d'un avis divergent d'un observateur, notamment avec le groupe de travail autochtone par lequel il ne se sent pas représenté. Lazaro Pany Anagua du mouvement indien Tupaj Amaro a réussi à parler tout de même et à faire sa déclaration liminaire. Il a ainsi dénoncé que ce «groupe de travail autochtone» n’était pas représentatif des peuples autochtones. Il a ajouté que plusieurs de ses membres n’avaient jamais rien fait lors des conférences du CIG et qu’ils ne pratiquaient qu’une sorte de tourisme.

HEP n'a pas pu exprimer sa position, en application de ladite méthodologie.

Ian Goss parle

Ian Goss parle


26/08/2018

L’été touche à sa fin à Genève

Après les journées chaudes de l’été, nous vivons un week-end bien plus frais. Tout le monde respire mieux. La stupeur qui nous a empêché de réfléchir calmement et qui nous a poussé à voyager, quid à la montage en recherche de fraîcheur, quid au bord de la mer à la recherche du dolce fare niente, fait place à une nouvelle envie d’explorer le ici et maintenant.

Pour une fois, la douce oisiveté était aussi de mise à Genève, sans l’ambiance de ses fêtes. Les touristes l’ont vite compris et ont boudé notre cité, sauf quelques intrépides qui se sont contentés de faire une croisière sur le lac et peut-être une excursion à Chamonix.

Les drapeaux devant l’ONU ont retrouvé leur place, après avoir été rangés durant une semaine en honneur de feu Kofi Annan. Au jardin botanique, les nénuphars rêvent sur les eaux.


Les drapeaux sont à nouveau hissés

Les drapeaux sont à nouveau hissés


Les nénuphars du jardin botanique

Les nénuphars du jardin botanique


23/08/2018

Oskar Freysinger s’exprime sur l’autodétermination

L’ancien Conseiller d’Etat valaisan est épanoui. Il a enfin le temps d’écrire à sa guise, au lieu de le faire sous pression, comme cela avait été le cas durant de longues années. Il vient ainsi de publier son dix-septième livre intitulé Le côté obscur de la lumière. A cette occasion, il vient de se livrer durant une interview de 25 minutes.

Le journaliste a profité de l’occasion pour connaître sa position par rapport à l’initiative sur l’autodétermination. Oskar Freysinger rappelle que le principe fondateur de la Suisse est l’indépendance. Ce que nous pouvons décider nous-mêmes doit être décidé par nous-mêmes. Les décisions sont alors plus près de notre vécu et plus pragmatiques. On constate que là où il y a une démocratie directe, les impôts sont d’un tiers moins élevés que sous un gouvernement centralisé. Nous avons en Suisse une légitimité donnée par le peuple. Tout à coup, nous devrions nous soumettre à un droit diffus déterminé par des gens qui sont cooptés, sans aucune légitimité politique. Ils sont dans une sorte de vase clos et décident dans l’intérêt de ceux qui les ont nommés et qui les paient.

Le droit international est en plus à géométrie variable. Deux situations semblables sont traitées différemment, par exemple le Kosovo, une province élevée par décision de l’OTAN au statut d’Etat, sans que cela ne pose le moindre problème, et la Crimée où la population a voté l’indépendance, ce que les Américains refusent d'accepter.

Les Allemands pratiquent clairement ce que l’initiative sur l’autodétermination demande, c’est-à-dire que le droit allemand est considéré comme supérieur aux décisions qui viennent de Bruxelles ou de Strasbourg. Ils ont la supériorité de leur Grundgesetz qui n’est même pas une vraie constitution et de leurs lois sur le droit «supérieur». L’Allemagne est membre de l’Union européenne, tandis que nous ne le sommes pas. Pourquoi la Suisse, un Etat souverain, devrait-elle se soumettre à ce diktat franchement discutable?


20/08/2018

Les journées européennes du patrimoine 2018 ou la Versoix fait frontière

Le thème des journées européennes du patrimoine de cette année est «sans frontières». Je ne m’arrête pas ici à la question de la pertinence de ce choix à l’heure où la nécessité d’avoir des frontières (entre cellules, voisins, états) est de plus en plus visible. Le but de cette note est plutôt de m’étonner que même les concepteurs de cette manifestation ne le contestent pas, mais le mettent plutôt en avant.

Le projet N° 20 du canton de Genève est donc consacré à «Sauverny, où la Versoix fait frontière». Le 1er et 2 septembre, la population est ainsi invitée à une promenade le long de la Versoix, à la découverte de son patrimoine.

Extrait du programme: «La Versoix marque la limite entre la France et la Suisse, de Bogis-Bossey à Bossy, et divise le village de Sauverny. C’est au moment du traité de Paris, en 1815, que la rive gauche de la rivière est rattachée à la Suisse. Pour autant la communication entre les deux rives est maintenue d’abord par un pont en bois, puis en maçonnerie, et enfin dès 1960 grâce au pont actuel.»

Comme quoi les frontières sont nécessaires pour maintenir sa propre existence et identité, sans empêcher le contact nécessaire et souhaité.

Sauverny, où la Versoix fait frontière

Sauverny, où la Versoix fait frontière


19/08/2018

Le texte du 18 août: Briser les liens

Briser les chaînes qui me lient à la terre et aux choses matérielles.

Ils seront brisées. Même maintenant déjà, vous recevez une réponse à votre prière. Mais vous ne pouvez être complètement libérés que lorsque vous vivez avec moi de plus en plus.

L'absence de pensée à soi-même résulte d'un processus de substitution. Remplacez chaque revendication de votre moi par Ma demande. Substituez toute pensée de peur ou de ressentiment par une pensée de sécurité en Moi et de joie en étant à Mon service. Toute pensée de limitation ou d'impuissance peut être remplacée par une de puissance d'une vie aidée par l'Esprit.

Faites cela avec persistance. D'abord par un effort délibéré, jusqu'à ce que cette habitude devient presque inconsciente. Les entraves se briseront, et peu à peu vous réaliserez les merveilles de votre liberté.

(Traduit de God at eventide)

Fille avec carte d'anniversaire

Fille avec carte d'anniversaire


15/08/2018

QUAND L’ÉTAT EXP(L)OSE VOTRE POLICE

Pour soutenir mieux notre police, je vous propose à présent un article qui se trouve à l'origine sur le site internet du syndicat de la police judiciaire:


LORSQUE CERTAINS SONT À ABOU DHABI. D’AUTRES SONT JUSTE À BOUT.
Chers lecteurs, chers amis
C’est face à l’adversité et aux difficultés que l’on prend la mesure de la solidarité dont une communauté est capable.
L’un des nôtres a été blessé lors d’une violente agression ce, quelques jours à peine après l’ignoble lynchage de 5 jeunes femmes en plein centre-ville.
Aujourd’hui, vous êtes nombreux à manifester votre indignation et à nous exprimer votre soutien.
Beaucoup dénoncent également les dysfonctionnements manifestes de notre institution, de même qu’une justice trop « molle » à l’égard de ceux qui osent s’en prendre délibérément à vos policiers.
Il semble hélas qu’il faille parfois des victimes pour réveiller la conscience collective, et pour rappeler que NON, vos policiers NE SONT PAS les fonctionnaires trop payés pour ce qu’ils font et “qui ne prennent pas plus de risques qu’une infirmière ou un employé du SCOM” (pour reprendre les termes insultants de notre Magistrat de tutelle Pierre MAUDET lorsqu’il souhaitait s’attaquer à notre indemnité « risque inhérent à la fonction » ou IRIF).
Ces tragédies rappellent cruellement la nécessité d’accorder aux policiers non seulement les moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions, mais également la reconnaissance et le respect dans lesquels ils pourront quotidiennement puiser force et motivation.
Car s’il y a déjà trop de policiers blessés en service – cela N’EST RIEN en comparaison des risques qui sont pris chaque jour par ces hommes et ces femmes qui se dévouent corps et âmes à votre service.
Sachez en effet que même si vos policiers font tout leur possible pour maintenir l’ordre, pour vous venir en aide et résoudre des enquêtes, des drames sont régulièrement évités de justesse. Vous ne le savez pas, puisque personne ne parle de « non événements ».
S’il n’y a pas plus de policiers blessés voire tués, CELA TIENT DU MIRACLE, compte tenu de ceci :
Vos policiers doivent relever des défis de plus en plus nombreux. Aucune police en Suisse ne doit faire face à la délinquance qui sévit à Genève.
Vos policiers sont confrontés à de nouvelles menaces et à une violence grandissante et omniprésente.
Paradoxalement, les services de police sont cruellement impactés par des sous-effectifs qui compliquent leurs tâches et les exposent dangereusement; au final, c’est VOUS qui faites les frais de ces inadmissibles carences résultant d’une mauvaise politique et d’une gestion catastrophique. Sans compter qu’Après Police-Secours, c’est la Police Judiciaire qui souffrira du manque drastique de personnel, ses effectifs n’étant pas renouvelés.
La formation des nouvelles recrues est en outre lacunaire et inadaptée, voire dangereuse; pourtant, malgré les nombreux cris d’alarme, Pierre Maudet s’entête à vouloir la maintenir.
Sur le terrain, l’encadrement de ces jeunes policiers inexpérimentés est de moins en moins bien assuré.
Pour ne rien arranger, Pierre Maudet ne tient pas ses promesses et aggrave la crise, notamment s’agissant du récent protocole d’accord qu’il ne respecte pas.
Sa politique d’austérité, à l’égard des policiers qui ont pourtant déjà démontré une bonne volonté en consentant des sacrifices, relève davantage de l’acharnement et du mépris, que d’une stratégie d’économie réfléchie
La démotivation, pour ne pas dire le syndrome de castration, gagne inexorablement vos policiers qui sont inlassablement poursuivis et sanctionnés, tant pénalement qu’administrativement, pour avoir voulu vous servir rapidement et efficacement. Avant, ces policiers partaient en intervention en se souciant de leur sécurité, de celle de leurs coéquipiers et bien évidemment de celle des tiers. Aujourd’hui, ils doivent en plus supporter la crainte de procédures et de punitions. C’est beaucoup trop de pression !
Enfin, la confiance ne cesse de s’effilocher entre vos policiers et un Magistrat plus prompt à rappeler aux autres l’éthique qu’à la respecter lui-même – référence faite notamment au cadeau qu’il n’aurait jamais dû accepter, et à ses explications confuses, contradictoires sinon mensongères; les policiers ne se reconnaissent pas dans ces comportements.
Vous l’aurez compris : la rentrée promet d’être brûlante, car plus que jamais, vos policiers en ont ASSEZ. Assez d’être ainsi exposés aux dangers, sans les moyens, ni la reconnaissance, ni la confiance leur permettant de VOUS fournir le service que VOUS êtes en droit de réclamer.
NOUS EN APPELONS DONC À VOTRE SOUTIEN DANS LES CAUSES LÉGITIMES QUE DÉFENDRONT VOS POLICIERS POUR UN MEILLEUR SERVICE À LA POPULATION.
Merci à vous tous.
Canon à eau de la police genevoise

Canon à eau de la police genevoise


13/08/2018

Un Trappiste agresse des policiers et provoque des émeutes

Mais non, rassurez-vous ! Il ne s’agit pas d’un gentil moine vêtu de blanc, brasseur de bière. Ce trappiste-là n’est pas chrétien, mais un musulman habitant Trappes (banlieue de Paris). Selon le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous, les policiers auraient procédé à un contrôle de sa femme intégralement voilée – vite relâchée – visée par un contrôle d’identité. Son mari s’y était interposé.

Cette version est néanmoins sujette à caution, car contestée par la femme, une Martiniquaise convertie à l’Islam, longtemps placée en foyer pour des problèmes familiaux. Et comme on sait que les musulmans disent toujours la vérité…

J’avais écris ce qui précède en 2013 sur mon blog hébergé par la Tribune de Genève. En faisant une recherche sur internet, afin de mettre un lien sur l’article original, j’apprends que cet événement et ce qui a suivi est maintenant connu en tant que Les émeutes de juillet à Trappe. Je suis aussi informé que le gentil musulman prénommé Mickaël, mari de Cassandra, la femme voilée, avait commis une tentative d’étranglement sur un policier. Son arrestation a servi de prétexte à trois nuits d'émeutes et des séquences sporadiques mais intenses de guérilla urbaine, avec échange de lacrymogènes et de mortiers d'artifice.

Bilan des échauffourées: trois émeutiers condamnés à des peines de six à dix mois de prison, un adolescent gravement blessé, des Abribus détruits et une population durablement marquée.

Participant à une émeute en train de jeter un cocktail Molotov

Participant à une émeute en train de jeter un cocktail Molotov


12/08/2018

Le texte du 12 août: Régnez sur le monde

Rappelez-vous qu'aucune prière ne reste sans réponse. Rappelez-vous qu’au moment où une chose vous semble incorrecte ou les actions d'une personne ne sont pas ce que vous pensez qu'elles devraient être, vous devez prier pour que ces erreurs soient corrigées ou que cette personne soit différente.

Faites face à vos responsabilités. Qu'est-ce qui ne va pas dans votre pays, ses hommes d'État, ses lois, ses habitants? Réfléchissez tranquillement et faites de ces objets vos objets de prière. Vous verrez changer des personnes que vous n’avez jamais vues, des lois faites à votre demande, le mal banni.

Oui! Vivez dans un sens large. Vivez pour servir et sauver. Vous ne pouvez jamais sortir de votre chambre, et vous pouvez pourtant devenir l'une des forces les plus puissantes dans votre pays et dans le monde.

Vous ne verrez peut-être jamais le puissant travail que vous faites, mais je le vois et le mal le voit. Oh! c'est une vie glorieuse, la vie de celui qui sauve. Travaillez avec moi. Voyez cela de plus en plus.

Aimez avec moi et partagez ma Vie.

«Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m’as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m’as fait connaître ce que nous t’avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.» (Da 2: 23)

(Traduit de God calling)

Jeune femme avec une rose

Jeune femme avec une rose


06/08/2018

Les Genevois ne veulent pas renoncer à l’autodétermination

Le 24 septembre 2017, les Genevois ont accepté une diminution des nombres de signatures requis pour les initiatives et les référendums. Ce renforcement de la démocratie directe était recommandé par l'UDC et a été approuvé par 62% des électeurs. Hélas, il pourrait s’avèrer bien futile si le peuple ne s’oppose pas aussi massivement à l’abrogation de ses prérogatives par le droit international.

Le peuple suisse, dans son immense sagesse, a accepté l’adhésion de la Suisse à la convention européenne des droits de l'homme en 1974. Tout aussi sage, il a refusé l’adhésion à l’espace économique européen en 1992. Il voulait d’une part confirmer le droit suisse tel qu’il avait été développé durant presque 700 ans concernant la protection des droits de l’homme dans un acte de solidarité avec l’Europe qui n’avait, quant à elle, pas été épargnée par des violations massives desdits droits de l’homme. Il a en revanche rejeté le deuxième traité qui aurait sonné la fin de la démocratie directe en Suisse.

Aujourd’hui, force est de constater que la Cour de justice européenne ne se contente plus de juger les violations choquantes des droits de l’homme, mais qu’elle invente de plus en plus de «droits humains» au détriment de l’autodétermination des peuples. Ce ne serait pas grave en soi, tant que le peuple suisse peut librement en décider autrement. Or, le Tribunal fédéral a récemment donné la priorité absolue au «droit international» au détriment du droit national. A remarquer que le droit international n’est pas vraiment un droit, car il n’y a aucun pouvoir qui assure son application. Afin de corriger cette aberration, il est aujourd’hui nécessaire d’exprimer explicitement dans la constitution ce qui était valable jusqu’à ce jugement du Tribunal fédéral, c’est-à-dire le respect du droit international et la primauté du droit national.


Le système politique de la Suisse

Le système politique de la Suisse



05/08/2018

Le texte du 5 août: Moments de besoin

Seigneur, viens vers nous et guéris-nous.

Je suis votre guérisseur, votre joie, votre Seigneur. Vous me demandez, à moi, votre Seigneur, de venir. Ne savez-vous pas que je suis ici? Sans faire du bruit, je m'approche de vous.

Lorsque vous avez besoin de moi, j’arrive.

Si vous connaissez mon amour, si vous connaissez mon désir de vous aider, vous saurez qu’il n’est pas nécessaire de m’implorer dans l’angoisse.

Votre besoin m’appelle.

«Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri; Sauve-moi, et je serai sauvé; Car tu es ma gloire.» (Jé 17: 14)

(Traduit de God calling)

Jeune fille jouant au minigolf