31/08/2019

Nul n’est censé ignorer la loi

C’est la règle que tout le monde connaît. Mais qu’est-ce que la loi? C’est l’ensemble des règles qui régissent le comportement à un endroit donné dans le but de rendre possible la vie en société. A Genève, la loi suisse s’applique et la loi genevoise. Ces deux corpus s’agrandissent. Au niveau suisse, il y a mille page de loi de plus chaque année. Au niveau genevois un peu moins, mais toujours assez. Il n’y a donc que très peu de personnes qui lisent la totalité de ces nouvelles lois. En d’autres termes, la plupart des citoyens subit les lois sans les connaître. L’hypothèse que nul n’est censé ignorer la loi reste donc vraiment une hypothèse. La réalité est que personne ne connaît la loi, mais que tout le monde la subit.

Tout est réglé

Tout est réglé


30/08/2019

On légifère sur tout, y compris sur le dos de nos morts

L'UDC-Ville de Genève dénonce la réglementation du service des Pompes funèbres, cimetières et crématoire obligeant à supprimer, d’ici fin août, les ornementations des cases du Colombarium.

Des photos, des fleurs, des petits anges, des moutons, des lapins, des vaches ou des voitures, des bougies, bref, tout ce qu’aimait nos grands-parents, parents et proches, dont les cendres reposent au Colombarium de Saint-Georges ou de Châtelaine. Et bien tous ces ornements vont devoir disparaître d’ici la fin du mois. Ainsi en a décidé le Service des Pompes funèbres, cimetières et crématoires, qui dépend de la magistrate Verte Esther Alder, en charge du Département de la cohésion sociale de la Ville de Genève. Une réglementation stricte relative aux ornementations des cases du Colombarium a été édictée ainsi que des règles ayant pour objectif de garantir le respect des lieux, des défunts et de leurs proches ainsi que d’assurer une équité de traitement entre toutes et tous. On croit rêver.  Les proches de ce grand-père qui adorait sa montagne et son chalet vont devoir enlever ce joli mazot de bois construit de ses mains et qui l’accompagnait depuis sa mort. Ce veuf qui se rend à Saint-Georges deux fois par semaine pour apporter des roses à son épouse disparue trop tôt, ne pourra plus que lui amener une toute petite fleur qu’il déposera dans l’unique vase toléré et fixé sur la case par le marbrier, à côté du nom de la défunte. «Je le ressens ni plus ni moins comme une punition», déclare-t-il.

Les ornements contraires au règlement doivent être enlevés des Colombariums de Saint-Georges et de Châtelaine d'ici au 31 août. Toute parure non-conforme sera ensuite débarrassée. Toute nouvelle ornementation non conforme sera systématiquement enlevée.

L’UDC-Ville de Genève dénonce tous ces règlements que nos autorités municipales nous imposent, même après la mort. Les collectivités publiques légifèrent sur tout en introduisant par ailleurs sans cesse de nouvelles taxes, ainsi que le dénonce l’UDC depuis des années. Dans cette triste histoire, les commerçants, comme les fleuristes des cimetières, notamment, sont aussi sanctionnés d’un point de vue financier par des décisions stupides et irresponsables. L'UDC Ville de Genève dépose de suite un projet de délibération intitulé : «Modification du règlement des cimetières de la Ville de Genève LC 21 351.1».

(Communiqué de presse UDC Genève du 29 aôut 2019)

L'entrée du cimetière de Saint-Georges

L'entrée du cimetière de Saint-Georges


28/08/2019

Adhésion à l’Union européenne : Le PDC genevois tombe le masque, enfin ! Le PLR aussi doit faire son «coming out» avant les élections

Le PDC genevois est sorti du placard en fin de semaine passée, en reconnaissant (enfin) que, tout comme le PS, il militait pour l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne UE). Logique : c’est la position de son bailleur de fonds et lobby des multinationales (faussement appelé «economiesuisse »). Cette posture de dernière minute a pour effet de rendre très illogique celle du PLR, allié électoral du PDC et laquais favori d’economiesuisse, qui continue pour sa part à se cacher derrière son petit doigt électoral. Aux dernières nouvelles, le PLR militerait en effet pour l’intégration institutionnelle de la Suisse dans l’UE (accord-cadre) mais pas pour l’adhésion. Ceci conduit ce parti à se murer dans un silence électoral bien commode quant aux conséquences politiques d’une intégration institutionnelle : à quoi bon rester hors de l’UE si la Suisse est contrainte par l’accord cadre d’appliquer le droit de l’UE et toutes ses futures évolutions où qu’elles nous mènent, comme le sont les membres officiels de l’Union européenne ?

Lâcheté

Le PLR genevois doit se déterminer sur l’adhésion avant les élections fédérales d’octobre. Et non après, comme il vient de le faire pour le milliard de cohésion dont il a lâchement repoussé la discussion à décembre. A la mi-août, en effet, le PLR, le PDC et le PS ont conclu une alliance contre-nature à la Commission de politique extérieure du Conseil national, dont le résultat fut le suivant : la commission décide par 17 voix contre 8 (UDC) que le Parlement ne discuterait du versement volontaire du milliard de francs à l’UE qu’après les élections du 20 octobre prochain. Le but évident de la manœuvre ? Ne pas devoir annoncer la couleur avant les élections. Au printemps 2019, le PLR et le PDC promettaient en effet de refuser le versement du milliard à l’UE si celle-ci ne desserrait pas son étau sur la Suisse (sanction contre la bourse). Au début de l’été, l’UE a confirmé sa mesure arbitraire contre la bourse suisse. A la fin de l’été, le PLR, le PS et le PDC en campagne se sont entendus pour repousser lâchement le moment d’annoncer leur décision devant leurs électeurs. Manifestement, le PLR s’apprête à voter le milliard cet hiver sans aucune condition. Pour le PS et le PDC, ouvertement favorables à une adhésion, cette position est logique : ces partis acceptent par avance de se soumettre à tous les desiderata de l’UE. Pour le PLR, cette position est absurde tant et aussi longtemps que ce parti n’admettra pas qu’il milite, lui aussi, pour l’adhésion.

Le PLR doit donc clarifier sa position sur l’adhésion maintenant!

Pour l’heure, l’UDC est le seul parti à s’opposer à l’adhésion, avant, pendant et après les élections.¨

Pour tout renseignement :

Yves Nidegger, conseiller national UDC, vice-Président de l’UDC-Genève.

(Communiqué de presse UDC Genève du 26 aôut 2019)

Une position claire

Une position claire


27/08/2019

Mais qui êtes-vous vraiment Roger Köppel?

En Suisse romande, on connaît le conseiller national UDC, le rédacteur en chef
et patron de la «Weltwoche», le polémiste, le candidat au Conseil des Etats,
mais finalement assez peu l’homme.  L’UDC-Genève vous présente Roger Köppel.

Roger Köppel a 54 ans. Originaire de Küsnacht, dans le canton de Zurich, il a grandi à Kloten. Marié à une femme d’origine sud-vietnamienne, l’homme est le père de trois enfants. Aujourd’hui personnage politico-médiatique incontournable du pays, Roger Köppel a connu à l’Université des profs «baba cool» issus de Mai 68. A l’époque, le Zurichois avait les cheveux longs et à la maison, les idées penchaient plutôt à gauche comme il l’a confié à l’hebdomadaire l’Illustré.

Roger Köppel le dit :  il est «quelqu’un de très curieux, qui vit sans cesse dans la réflexion» : «J’aime aller au fond des choses, dépasser tout ce qui est superficiel. Comme éditeur, dans mon métier de journaliste et en politique, j’aime m’attaquer aux problèmes que l’on ne comprend pas d’un coup d’œil. J’ai été élu pour cela. Pas pour partager des apéros et pour faire ami-ami avec des collègues dont je ne partage ni les visions ni la manière d’appréhender notre fonction. Ce serait hypocrite de ma part.»

Journaliste, patron de presse, il a longuement réfléchi au modèle suisse, «à ce qui faisait son succès.» Il s’est interrogé. Pourquoi les meilleurs horlogers français ont quitté leur pays pour venir exprimer leur talent et assouvir leurs ambitions à Genève ;  pourquoi la Suisse a été protégée des catastrophes des grandes guerres ;  pourquoi les Vaudois, pourtant colonisés plus d’un siècle par les Bernois, ont tenu à rester avec eux après s’en être libérés ;  pourquoi les Tessinois n’ont pas rallié l’Italie qui leur tendait les bras, etc. «Qu’est-ce que possède notre pays que les autres n’ont pas pour avoir un tel pouvoir d’attraction? J’ai beaucoup lu, beaucoup cherché, beaucoup échangé autour de cette question qui n’en était pas une pour les gens de ma génération, laquelle prenait notre prospérité et nos libertés pour quelque chose de normal et d’acquis», se confie-t-il dans l’Illustré.

Roger Köppel sait que de tout temps, la Suisse a été gouvernée par des Suisses et pour les Suisses. Contrairement à la majorité des pays ou à l’Union européenne, «notre démocratie directe met le citoyen au centre de l’intérêt. Notre neutralité et notre indépendance nous maintiennent à l’écart des grands blocs et de leurs influences. C’est ce modèle qui demeure révolutionnaire et ouvert sur le monde.» Et de défier quiconque de trouver un autre pays sur la planète offrant autant de liberté et de possibilités à ses habitants !

Le quinquagénaire excelle dans les joutes verbales, il aime faire exploser les cadres de la bienséance journalistique ou politique. Son ascension dans le milieu médiatique a été rapide tout comme en politique où il a fait au Conseil national en 2015, le meilleur score de son parti et de l’histoire du pays. Roger Köppel est devenu un personnage politico-médiatique incontournable en Suisse et même au-delà de nos frontières.

Roger Köppel en cinq dates
- 1965 : naissance à Küsnacht (ZH)
- 1995: Licence en sciences politiques
- 2006: Journaliste suisse de l’année
- 2010: Lauréat du Prix Ludwig Erhard du journalisme économique, à Berlin, en tant que quatrième lauréat suisse
- 2015: élu au Conseil national sous la bannière de l’UDC

Carrière politique
Le 26 février 2015, Roger Köppel annonce sa candidature au Conseil national sur la liste de l’UDC. Il est élu avec 178'000 voix, ce qui représente le meilleur score de son parti et de l’histoire du pays alors qu'il ne figurait qu'en 17e position sur la liste de l'UDC zurichoise. En janvier dernier, il a annoncé sa candidature au Conseil des Etats.

Newsletter UDC N° 285 du 26 août 2019


Roger Köppel donne une conférence intitulée «Stopper l’arnaque de la classe moyenne»

Roger Köppel donne une conférence intitulée «Stopper l’arnaque de la classe moyenne»

24/08/2019

Sauvez l’intelligence collective, sauvez la démocratie directe, votez UDC !

«Les décisions de tout un peuple resteront plus intelligentes que celles des élites seules»

Fin 1999, le champion du monde d'échecs Garry Kasparov s'est mesuré en ligne à l'intelligence collective d'une foule de 50'000 joueurs. Au terme d'une partie qui a duré quatre mois, et que les experts ont qualifié d'équilibrée, le champion du monde a gagné.

Rien d'étonnant à ce résultat, aucun des joueurs qui composaient la foule n'étant individuellement capable de battre le meilleur joueur du monde, la foule ne pouvait retenir parmi les stratégies proposées par ses membres que des coups au final inférieurs à ceux dont était capable le meilleur des meilleurs. Ce qui est stupéfiant en revanche, c'est que la partie fut équilibrée. La foule, composée de joueurs amateurs provenant de 75 pays inscrits sans prérequis de compétence ou d'expérience, devait désigner chaque jour par un vote majoritaire quel coup parmi ceux proposés par ses membres il convenait d'opposer à celui du grand maître. Or, de l'ouverture à la fin de la partie, la foule s'est toujours montrée capable de retenir la meilleure riposte possible face à Kasparov qui avait commencé avec les blancs. Au dixième coup, la foule a même voté à 53% pour un déplacement non conventionnel, jamais vu auparavant en compétition. Au 62ème coup, Kasparov mit la foule échec et mat en convertissant un pion en dame. Il déclara: «C'est la plus grande partie de l'histoire par le nombre des idées et la complexité» et publia un livre de 200 pages, la plus longue analyse consacrée à une unique partie d'échecs: Kasparov contre le monde, l'histoire du plus grand défi en ligne.

Une foule d'individus lambda qui ne se connaissent pas est donc capable de former des jugements pertinents, de résoudre des problèmes complexes et de rivaliser avec le meilleur des meilleurs en se mettant d'accord par un vote sur la meilleure option à retenir parmi celles que ses membres sont capables d'énoncer. L’intelligence collective décrite par Aristote en politique («La majorité, dont chaque membre pris à part n'est pas un homme remarquable, est cependant au-dessus des hommes supérieurs») ou de Condorcet (étude mathématique de la démocratie) existerait-elle donc bel et bien?

La réponse est oui, à condition que la foule que l'on interroge soit composée de personnes différentes, possédant leurs propres sources d'information, concevant leurs propres idées et confrontant des expériences diverses. Et non un groupe cohésif, toujours à la recherche d'un consensus plus que d'une bonne décision. Car dans ce second cas, c'est Brassens qui aurait raison («Quand on est plus de quatre on est une bande de cons»). Demandez à 50 experts choisis par l'Administration de choisir la meilleure réponse politique à un problème donné, vous obtiendrez 50 avis à coup sûr très semblables. Ajoutez-en 50 de plus, ils ne vaudront toujours guère mieux qu'un seul. Demandez à des groupes d'activistes de proposer une loi sur un problème qui les réunit, leurs avis seront tous biaisés dans une même direction. Pas de diversité, donc pas d'intelligence collective. On voit ce phénomène à l'œuvre chaque jour au Parlement, toujours prompt à se rallier (au nom de la démocratie) à un avis d'expert présenté comme majoritaire, ou à s'aligner (toujours au nom de la démocratie) sur les slogans du premier groupe de pression venu, pour peu qu'il soit relayé par les médias. Sans parler des sondages, véritable antidote à l'intelligence collective, qui érodent la diversité en incitant au consensus.

Le fédéralisme et la démocratie directe sont l'intelligence collective en action. Tant qu'il sera possible d'impliquer toutes les opinions possibles dans le processus, les passions extrêmes se neutralisant les unes les autres pour laisser émerger une volonté véritablement collective, les décisions de tout un peuple resteront plus avisées face aux défis qui se présentent, donc plus intelligentes que celles des élites seules. Pour autant bien sûr que, comme les adversaires de Kasparov, le peuple suisse reste composé de personnes différentes, possédant des sources d'information diverses, confrontant des idées qui leur appartiennent en propre.

(Yves Nideggerin Newsletter UDC N° 284 du 22 août 2019)

Yves Nidegger, conseiller national

20/08/2019

Session du 10 novembre 2011 de l’Assemblée constituante (communiqué de presse)

Lors de sa session du 10 novembre, l’Assemblée constituante a poursuivi en première lecture son travail sur les tâches de l’Etat. Elle a commencé par confirmer la mission du service public, qui doit notamment assumer, « en fonction des moyens de l’Etat, les tâches répondant aux besoins de la population pour lesquels une intervention des pouvoirs publics est nécessaire ». Une délégation de certaines tâches est possible, à condition de faire l’objet d’une loi ou d’une délibération communale.

La section sur l’environnement a permis à l’Assemblée d’adopter plusieurs principes, et notamment que l’Etat « lutte contre toute forme de pollution et met en œuvre les principes de prévention, de précaution et d’imputation des coûts aux pollueurs ». Un article intitulé « écologie industrielle » prévoit aussi que l’ « Etat définit et met en œuvre une politique de réduction des déchets à la source, en particulier pour ceux les plus dommageables pour l’environnement ».

Concernant le climat, les constituants ont adopté un article indiquant que l’Etat « met en œuvre des politiques propres à réduire les gaz à effet de serre ». L’eau doit également être préservée et économisée, selon un article qui prévoit aussi que « l’Etat assure un libre accès aux rives du lac et des cours d’eau, tout en respectant l’environnement et les intérêts publics et privés prépondérants ».

L’Assemblée a confirmé l’interdiction de la chasse aux mammifères et aux oiseaux. Sont réservées « les mesures officielles de régulation de la faune ». Pour ce qui est de l’aménagement du territoire, celui-ci doit respecter « les principes d’une agglomération compacte, multipolaire et verte », en préservant la surface agricole utile et les zones protégées. L’Etat « organise le territoire dans une optique régionale transfrontalière », assurant « un usage rationnel du sol, en optimisant la densité des zones urbanisées ». Par ailleurs, il « favorise la réalisation de quartiers durables ».

L’agriculture trouve aussi sa place dans les dispositions votées, avec un article qui établit notamment que l’Etat « encourage une agriculture diversifiée de qualité, respectueuse de l’environnement et de proximité. Il contribue à la promotion des produits agricoles du canton ».

La section sur l’énergie, rebaptisée « énergies », a été traitée partiellement au cours de la séance. Les constituants ont voté les principes de la politique énergétique du canton, qui doit être fondée « sur les principes de la réalisation d’économies d’énergie, du développement prioritaire des sources d’énergie renouvelables et indigènes, et du respect de l’environnement ». Le même article spécifie aussi que les collectivités et établissements publics sont liés par ces objectifs. Le dernier article voté le 10 novembre concerne les services industriels. Il précise que les prestations en matière de services industriels doivent être fournies par une institution de droit public et que ces prestations constituent « un monopole public cantonal qui ne peut être délégué ».

Lors de la prochaine session, qui aura lieu mardi 15 novembre, l’Assemblée constituante poursuivra l’examen et le vote des articles consacrés aux énergies à partir de l’article 160 Energie nucléaire.

(Communiqué de presse du Bureau de l'Assemblée constituante)

La Constituante n'a pas attendu Greta Thunberg pour adopter un article sur le climat

La Constituante n'a pas attendu Greta Thunberg pour adopter un article sur le climat


17/08/2019

L’UDC exige une baisse effective des chiffres de l’asile !

La Confédération annonce une fois de plus une baisse du nombre de demandes d’asile. Pure propagande, car c’est le contraire qui est vrai: bien que le nombre de demandes d’asile diminue, les coûts explosent. De surcroît, quelque 125’000 personnes du domaine de l’asile séjournent actuellement en Suisse, soit 2500 de plus qu’en 2018 et presque autant que la ville de Berne compte d’habitants. La majorité d’entre eux vivent au frais des contribuables.

En publiant des chiffres annonçant une baisse du nombre de demandes d’asile, la Confédération cherche à faire croire que ce problème est en train de se régler par lui-même. Un pur exercice alibi, aux yeux de l’UDC. Plus de 7000 demandes durant les six premiers mois de l’année, c’est toujours beaucoup trop, d’autant plus que la grande majorité de ces personnes ne sont pas des réfugiés au sens de la loi, mais des migrants économiques qui cherchent à se faire une vie plus agréable. Plus de 7000 demandes, c’est aussi beaucoup trop parce que le Conseil fédéral a décidé en 2015 sous la conduite de l’ancienne ministre de l’asile, Simonetta Sommaruga, de participer en plus à des dits programmes de réinstallation qui consistent à faire venir durant plusieurs années des milliers de prétendus réfugiés directement par avion en Suisse.

Les coûts ont plus que doublé depuis 2008

La problématique de l’asile est loin d’être résolue puisqu’on assiste à une explosion des coûts malgré la baisse du nombre de demandes. La Confédération a budgétisé à elle seule près de 2 milliards de francs à ce titre pour l’année en cours, soit plus que le double qu’en 2008, un an après l’éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. Si on y ajoute les coûts de l’asile au niveau des cantons et des communes (l’aide sociale, lesdits programmes d’intégration, les frais d’infrastructure dans le domaine scolaire, etc.) ainsi que l’aide au développement, on constate que l’industrie de l’asile charge les budgets publics de plus de 6 milliards de francs par an.

En annonçant triomphalement une baisse du nombre de demandes, la Confédération cherche aussi à faire oublier que plus de 125’000 personnes entrées par la voie de l’asile vivent actuellement en Suisse. 47’000 d’entre elles sont au bénéfice d’une admission dite provisoire. Leur nombre a plus que doublé depuis l’entrée en fonction de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga en 2010. La grande majorité des immigrés de l’asile vivent de l’aide sociale, donc aux frais des contribuables suisses. Selon la statistique de la Confédération, le taux d’activité lucrative n’est que de 37% chez les personnes admises provisoirement et de 31% chez les réfugiés reconnus. Il ne faut cependant pas se laisser tromper par la notion de « taux d’activité », car un grand nombre de ces migrants de l’asile qui exercent une activité professionnelle – par exemple dans un programme d’occupation financé par l’Etat – ne parviennent pas à subvenir à leurs propres besoins et encore moins à ceux de leur famille souvent nombreuse. Ils dépendront durant de nombreuses années de l’aide sociale et toucheront des prestations complémentaires lorsqu’ils auront atteint l’âge de la retraite. Ce développement posera ces prochaines années d’énormes problèmes financiers à de nombreuses communes.

Stopper l’admission et renvoyer systématiquement

Pour toutes ces raisons l’UDC réclame une fois de plus une authentique baisse des chiffres de l’asile. La Suisse doit enfin renvoyer rigoureusement les personnes admises provisoirement dès que la situation dans leur pays d’origine le permet ou si elles proviennent d’Etats tiers sûrs. De plus, la Suisse doit immédiatement cesser de participer aux programmes de réinstallation de migrants.

Newsletter UDC N° 283 du 16 août 2019

Les coûts de l'asile explosent

Les coûts de l'asile explosent


15/08/2019

Les limites d’un blog

Je suis contacté par le responsable des blogs de la Tribune de Genève. Il s’intéresse à une de mes notes, soit celle qui parle de ma constatation personnelle qu’il n’y a presque plus de touristes arabes en burqa en Ville de Genève. On pourrait bien sûr s’étonner qu’il vient justement me contacter à ce sujet, tandis qu’il ne m’a jamais contacté pour une de mes 837 autres notes. Aurait-il été poussé à cette démarche par d’autres blogeurs, éventuellement proches des Frères musulmans? Mais laissons de côté ce questionnement futile et (presque) inutile.

En vérité, je me suis contenté de répondre à Jean-François Mabut ceci: mon allégation que les arabes appellent l'interdiction de la burqa, est une constatation de moi-même, en observant ce qui se passe en Iran (les femmes ne veulent plus cacher leurs cheveux) et en Arabie saoudite (permission de conduire ou de prendre l'avion sans l'accord d'un tuteur). Je lui ai aussi rappelé que V.S. Naipaul avait rencontré une femme en mini-jupe à la campagne iranienne au moment de son voyage dans plusieurs pays musulmans, juste après la «révolution iranienne».

Sur quoi j’ai reçu quelques pistes pour améliorer «ma crédibilité». Il s’agit en fait de savoir comment faire une enquête pour un article dans un journal, en questionnant par exemple quelques portiers d’hôtel ou des chauffeurs de limousine. Je remercie par le biais de cette note le responsable des blogs de ses conseils forts judicieux. Je me pose néanmoins la question de savoir si le blog peut encore être une sorte de journal personnel accessible à tout le monde ou s’il doit plutôt devenir une sorte de journal dans le journal, à l’exception près qu’il n’est pas fait par un journaliste rémunéré.

Avec ou sans burqa?

Avec ou sans burqa?


13/08/2019

Les arabes abandonnent le noir

Tandis que les Suisses se préparent à voter l’interdiction de porter la burqa, les Arabes les devancent en abandonnant massivement ce vêtement moyenâgeux. Que s’est-il donc passé?

Comme chaque année, les touristes arabes ont été au rendez-vous au mois d’août. Ils ont pris d’assaut les hôtels cinq étoiles et, fait nouveau, de plus en plus les hôtels quatre étoiles aussi. Les Genevois ont ainsi été forcés de voir sur les quais un défilé de femmes défigurées par le port de la burqa. Ils se les imaginaient dégoulinantes de sueurs, tandis que leurs maris se délectaient à leurs côtés en t-shirts et bermudas. Or, rien de tel cette année. Les femmes arabes se promènent maintenant presqu'exclusivement sans se voiler la face. Elles n’utilisent surtout presque plus la couleur noire. La préférence est actuellement donnée à un brun clair, voir carrément à du blanc. Du coup, plus besoin d’avoir honte en se promenant le long du quai.

Que les Genevois craignant qu’une interdiction de la burqa pourrait nuire au tourisme soient rassurés: Ce n’est surtout pas les Arabes qui vont s’en plaindre. Au contraire, elles ont déjà largement anticipé et adopté cette interdiction. En vérité, elles l'appellent de leurs vœux.

Ne nous voilons pas la face

Ne nous voilons pas la face


11/08/2019

La nature du mal

Cette semaine, j’ai lu sur internet la phrase suivante qui a accompagné l’interview de la fille de Billy Graham, un célèbre prédicateur américain: C'est drôle que quelqu'un puisse dire : « Je crois en Dieu », mais qu'il suive Satan qui, d'ailleurs, « croit » aussi en Dieu.

Je me suis alors rappelé une histoire rapportée par Arnold Hottinger dans son livre «Die Araber» (Les arabes). Il y raconte l’arrivée d’un pèlerin à la Mecque qui est surpris d’y rencontrer Satan en train de prier. Il demande alors pourquoi il s’adonnait à cette activité. Et Satan répond: «Allah m’a rejeté sans raison. Il peut aussi me reprendre sans raison.»

Pour revenir à l’affirmation que Satan croit en Dieu, elle est néanmoins fausse. En tant qu’ange déchu, il n’a pas besoin de croire en Dieu, il le voit et il lui parle. Il vient se présenter à l’Eternel au milieu des fils de Dieu (Job 1, 6 - 12).

Il est cependant juste qu’on ne peut pas croire en Dieu et suivre Satan. Comme hier, il peut encore se présenter partout et c’est toujours à nous de le repousser, comme Jésus l’a fait au moment de sa tentation dans le désert.

La tentation de Jésus

La tentation de Jésus


08/08/2019

Cour de justice de l’Union européenne : Menace de dumping social sur la Suisse !

Le président de la Cour de justice de l’Union européenne contrarie la démocratie directe en tuant la paix du travail, mettant en concurrence directe les salaires des pays de l’Est avec les nôtres.

Il a été question de protection du marché du travail, ce matin, dans La Matinale sur la RTS. Nous avons pu entendre le point de vue de Koen Lenaerts, Président de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE), l'organe auquel le monde politique, UDC exceptée bien entendu, souhaite confier notre avenir. Un avenir qui ne s'annonce pas rose, également pour le monde ouvrier. Koen Lenaerts a expliqué qu'"il ne faut pas oublier que les libertés économiques dont on parle sont aussi des droits fondamentaux". Cela signifie, en clair, que les libertés économiques autorisant le dumping salarial l'emportent sur la protection du marché du travail, soit les salaires.

Un arrêt rendu par cette fameuse Cour en 2007 a donné raison à une entreprise lettonne qui travaillait sur un chantier suédois, au-dessous du salaire minimum. Selon le Président de la CJUE, l'auguste aréopage a estimé qu'"il s’agissait de donner une chance à des entreprises et à leurs travailleurs de percer dans un autre pays européen." En pratique, cela signifie clairement tuer les entreprises locales, même sur les chantiers publics puisque la loi impose de sélectionner le mieux-disant, ce que ne seront jamais plus les entreprises suisses eu égard à nos conventions collectives. Le Président ajoute qu'"on parle toujours du dumping social, mais il y a aussi un aspect de protectionnisme social".

Danger pour la paix du travail

Voici donc le personnage à qui les partis politiques, PLR en tête, souhaitent confier le soin de légiférer en dernière instance dans notre pays, contrariant la démocratie directe, tuant la paix du travail et mettant en concurrence directe les salaires des pays de l'Est avec les nôtres. Les promesses lénifiantes relatives aux mesures intérieures que nous pourrions prendre ne sont qu'illusions comme le montre l'arrêt évoqué plus haut, arrêt que défend encore aujourd'hui le Président de la CJUE.

Le 20 octobre prochain, il faudra se souvenir que seule l'UDC s'inquiète de la main d'œuvre locale en rejetant sans équivoque l'accord-cadre.

(Communiqué de presse UDC du 7 août 2019)

La Cour de justice de l’Union européenne protège le dumping salarial

La Cour de justice de l’Union européenne protège le dumping salarial


07/08/2019

L’initiative contre la discrimination liée à l’âge est lancée

 La Tribune de Genève dans son édition du 5 août dernier rapporte le lancement de deux initiatives visant à protéger davantage les seniors. La première concoctée par la gauche semble de prime abord surtout être une grosse machine à dépenser des sous (500 millions de francs pendant les dix premières années). La deuxième initiative, quant à elle, est portée par un comité d’initiative largement représentatif de l'éventail politique suisse.

La Tribune de Genève mentionne que l’alliance contre les discriminations liées à l’âge est composée d’associations telle que la Fédération des associations des retraités et de l’entraide en Suisse (FARES), Avenir50plus Schweiz, humanrights.ch et Travail Suisse. A noter que le président de l’Association Suisse des Aînés (ASA) de tendance bourgeoise est également coprésident de l’alliance contre les discriminations liées à l’âge. Le Conseil Suisse des Ainés, l’organe consultatif du Conseil fédéral pour les questions de la vieillesse, s’engage également depuis novembre 2001 contre la discrimination des seniors. Il s’agit pour lui d’un thème de grande importance.

Le lancement de cette deuxième initiative devrait se faire très prochainement. Nous aurions sûrement l’occasion d’y revenir, ce d’autant plus que votre serviteur, après avoir présidé le Conseil des Anciens durant trois ans, est le seul représentant genevois à l’ASA et qu’il est aussi délégué suppléant du CSA.

Stop à la discrimination

Stop à la discrimination


05/08/2019

Des patrouilles pour combattre le trafic de drogues

En 2012, les Genevois étaient exaspérés par le bonneteau. Pour rappel, il s’agit d’un jeu de dupes qui consiste apparemment à trouver une fève sous trois coquilles. En réalité, c’est une escroquerie organisée de concert par plusieurs personnes. Un manipulateur et plusieurs complices attirent des joueurs en faisant croire à des gains faciles. Lorsque le joueur entre en jeu, il perd systématiquement. Ce jeu a été pratiqué à Genève par des bandes étrangères.

Les citoyens n’en pouvant plus ont alors commencé à s’organiser et à faire des patrouilles pour déranger le déroulement de cette escroquerie organisée. Les escrocs n’ont cependant pas voulu se laisser faire et les ont attaqué à plusieures reprises. La police a rappelé qu’elle était attentive au phénomène du bonneteau et qu’il existait une loi pour le combattre. Néanmoins, elle n’avait pas réussi à le faire. A l’heure actuelle, nous ne savons toujours pas si les escrocs du bonneteau ont été chassés par les patrouilles citoyennes ou par la police qui s’est finalement résignée à réagir. Toujours est-il que le phénomène a disparu de la ville de Genève.

Nous sommes aujourd’hui dans la même situation en ce qui concerne le trafic de stupéfiants. Les lois pour combattre et faire cesser ces délits et crimes existent, mais ne sont pas systématiquement appliquées. Le citoyen est-il donc encore obligé à organiser des patrouilles citoyennes afin de faire agir les autorités?

Faire fuir les dealers

02/08/2019

Joyeux 1er août à tous !

A l’occasion de notre fête nationale, il faut se souvenir de notre passé et en tirer des leçons, toujours d’actualité. Nos ancêtres se sont battus pour l’indépendance de notre pays ! Nous devons continuer à suivre leur exemple.

«Un petit peuple libre est plus grand qu'un grand peuple esclave», écrivait Victor Hugo. En ce jour de célébrations, ces mots du poète et écrivain français semblent avoir été écrits pour nous. En 1291, sur la prairie du Grütli, les premiers Suisses ont fait le serment de vivre libres et de décider par eux-mêmes de leur destin. Cette ambitieuse promesse a été tenue tout au long des siècles par les hommes et les femmes qui ont façonné notre histoire, faisant de la Suisse le pays que nous aimons. Hélas, depuis quelques décennies, un vent mauvais souffle sur nos plaines et nos montagnes. Par pur confort ou alors pour paraître le «bon élève», d’aucuns choisissent de suivre les diktats en provenance de Bruxelles, en sacrifiant notre liberté.

Il faut élargir notre horizon, disent-ils, les yeux fixés sur l’Union européenne. Nous sommes trop petits pour peser, nous devons faire allégeance à l'Union européenne pour jouer dans la Cour des grands, voici ce que l’on nous serine jour après jour comme un mantra. L'accord-cadre apparaît comme la solution ultime, celle qui nous libère de nos soucis. Confier notre destin aux juges de la Cour de justice de l'Union européenne enthousiasme le monde politique, prêt manifestement à brader notre démocratie directe enviée loin à la ronde.

Une Suisse à préserver

En tant que conseillère nationale UDC et  présidente de l’UDC-Genève, je combats fermement cette attitude. La Suisse a choisi il y a plusieurs siècles de ne pas se mêler des querelles des puissants, ce qui lui a permis à plusieurs occasions d'échapper à l'horreur des guerres qui ont ensanglanté l'Europe. C'est par son indépendance uniquement que notre pays a assuré son existence. Un pays neutre, allié de personne mais bienveillant envers chacun, voici ce que la Suisse proposait au reste du monde. La recette a assuré paix et prospérité jusqu'à aujourd'hui. Hélas, la mémoire n'est pas l'amie de la gratitude. Le Général Guisan l'évoquait lors de son dernier rapport le 19 août 1945 en adressant ces mots à la troupe : "Si, aujourd’hui, l’opinion publique reconnaît encore ce que vous avez fait pour que le Pays demeure libre, cette reconnaissance risque de s’effacer bientôt."

Les partisans des traités flétrissants et des alliances avilissantes confirment brillamment les propos du Général, n'ayant aucune mémoire quant à ce qui a fait le succès de la Suisse. Face à eux, nous devons plus que jamais nous souvenir du serment du Grütli ce 1er Août 1291. Nos ancêtres se sont élevés contre tout ce que beaucoup voudraient nous imposer aujourd'hui. Fidèles à nos devanciers, nous avons à lutter contre celles et ceux qui ont perdu confiance en nous. Le philosophe dit qu'il faut avoir perdu sa liberté pour en mesurer le prix. A quoi bon connaître la valeur des choses dont on s'est dépouillés ?

Chères et Chers Compatriotes, je vous invite à profiter de cette journée patriotique pour renouer avec notre passé afin de tirer les enseignements nécessaires à l'avenir de notre pays, cette Suisse libre, indépendante et neutre que nous devons préserver pour les générations futures.

Joyeux 1er Août!

Céline Amaudruz

Conseillère nationale UDC, présidente de l’UDC-Genève, candidate au Conseil des Etats

Céline Amaudruz: une Suisse à préserver

Céline Amaudruz: une Suisse à préserver