29/07/2019

L’impunité doit cesser

Le Conseiller d’Etat Mauro Poggia prend à bras le corps un problème négligé en Ville de Genève depuis longtemps, soit le combat contre le trafic de drogues. Il explique aujourd’hui dans une interview accordée à la Tribune de Genève qu’il ne peut plus avoir d’espaces de non-droit. Il revient surtout sur quelques mythes de la gauche bien-pensante.

Le premier mythe consiste à dire qu’il aurait des «contrôles racistes». Monsieur Poggia répond que le marché des drogues est à présent en main de personnes d’origine africaine. Au moment où ce ne sera plus le cas, il y aura d’autres personnes dans le viseur de la police.

Le deuxième mythe est que les dealers n’ont pas d’autre choix, car ils ont une interdiction de travailler. Monsieur Poggia rappelle clairement qu’il s’agit de personnes sans autorisation de résider en Suisse. On attend de ces gens qu’ils s’en aillent. Dans l’attente, ils sont entretenus par l’assistance publique et ont le droit au minimum existentiel. S’ils s’adonnent au trafic de drogue, c’est donc bien par libre choix et aucunement par nécessité.

Le troisième mythe concerne les interventions trop musclées de la police. Mauro Poggia répond: «Ici (à l’Usine), certaines personnes sont ouvertement anti-police. Or, quand le lieu est hostile, les policiers sont sur la défensive. Il est difficile d’aborder avec empathie des gens qui ne vous montrent aucun respect. Je peux imaginer que cela puisse causer un peu d’agressivité, mais je n’ai aucun élément qui me dit qu’il y aurait eu des actions disproportionnées de la police.»

Il devient ainsi clair que la police a (enfin) fait son travail dans un milieu hostile et protégé par des politiciens de gauche. Plusieurs d’entre eux se sentent d’ailleurs proches de l’Usine, l’ont fréquentée ou y ont même exercé des postes à responsabilité. Pour conclure, rappelons-nous encore où les casseurs se sont réfugiés après avoir mis à sac la Ville de Genève et son Grand Théâtre: à l’usine, mais cela a bien sûr dû être une coïncidence.

La reconquête du terrain est en cours

La reconquête du terrain est en cours


28/07/2019

Un dimanche d’été caniculaire, mais pas trop

Après 2003 et tous les avertissements au sujet du réchauffement climatique, nous nous attendions à un été extraordinaire. L’assemblée française était tellement soucieuse de faire en sorte que personne ne soit surpris qu’il fasse chaud en été qu’elle a même fait venir une jeune suédoise pour qu’elle le dise haut et fort. Mission accomplie haut la main, malgré quelques notes dissonantes. Si Michel Onfray dont il s’agit notamment n’était il y a peu encore que l’auteur adoré de la biographie de Camus (L’Ordre libertaire : La Vie philosophique d’Albert Camus), il est maintenant traité d’ex-professeur anticatholique, pamphlétaire bien plus que philosophe. Ainsi va la vie.

Or, après deux jours moyennement chauds comparés à 2003, nous avons maintenant droit à un dimanche plutôt frais (19° C). Profitons-en donc pour faire une promenade. Dans l’attente d’une petite augmentation de la température avant les fraîcheurs automnales et le froid de l’hiver prochain.

Le saut dans la piscine

Le saut dans la piscine



27/07/2019

Un pas vers un salaire équitable

A la tête d’une société à Seattle, Dan Price gagnait plus d’un million de dollars par an. Ses employés, quant à eux, gagnaient en moyenne 48’000 dollars par an. C’est alors que le jeune homme grandi dans un milieu rural et chrétien a pris une décision spectaculaire. Il a estimé qu’il était nécessaire de gagner 70’000 dollars pour avoir une vie normale. Il a donc fixé le salaire minimum de sa société Gravity Payments à ce montant. Pour financer cette opération qui concernait 70 de ses 120 employés, il a en même temps baissé sa rémunération à la même hauteur.

Tandis que d’aucuns le louaient pour sa générosité, d’autres le traitaient carrément de fou qui voulait aller contre les exigences du marché. Quatre ans plus tard, force est de constater que la société n’a pas fait faillite. Elle a même pu embaucher. Dan Price emploie maintenant 200 personnes pour traiter 10,2 milliards de dollars de paiements au lieu des 3,8 milliards il y a quatre ans. Il a gagné le procès que son frère lui a intenté parce qu’il ne l’avait pas contacté auparavant. Il a acheté ses parts de la société et est maintenant son unique propriétaire. Quelques employés l’ont quitté. Ils ne se sentaient peut-être plus assez valorisés sachant que tous les autres employés gagnaient autant qu’eux ou presque. Gravity payments a par contre pu engager Tammi Kroll qui est venue de Yahoo. Elle avait à son tour un revenu de plus d’un million de dollars. Elle disait alors que l’argent ne la rendait pas contente et ne faisait pas d’elle une meilleure personne. Aucun employé n’est syndiqué.

N’est-ce pas un bel exemple à l’heure où le patron des CFF Andreas Meyer gagne 1,2 million de francs par an? Le conseiller national Roger Nordmann cité par la Tribune de Genève s’est à juste titre énervé: «Le salaire du patron des CFF est obscène»

Dan Price a réduit son salaire de plus d'un million de dollars par an

Dan Price a réduit son salaire de plus d'un million de dollars par an


26/07/2019

Le besoin de communiquer

L’enfant naît avec le besoin de communiquer. Il commence par chercher le regard de sa mère, avant de babiller. Plus tard, il rentre en courant pour raconter rapidement à sa mère ce qui s’est passé à l’école. C’est là qu’il apprend à cesser la communication, au moins temporairement tandis que la maîtresse parle ou un de ses camarades. Il apprend aussi qu’il n’arrive jamais à se mettre d’accord avec quelques-uns, car ils refusent de se rendre à l’évidence. Il se contente alors de répéter la sagesse millénaire qui disait déjà que la parole était d'argent et le silence d'or, qu’on répondait aux imbéciles par le silence et que les chiens aboyaient et la caravane passait.

Friedrich Nietzsche disait que chaque homme cachait en lui un enfant qui voulait jouer. Pour jouer, il faut communiquer. Et le besoin de communication devient d’autant plus important que ce qu’on entend et lit ne correspond pas à son ressenti et à ses observations. C’est alors que renaît le besoin de communiquer. Noircir des feuilles. Faire apparaître du texte sur un écran. La magie est toujours la même. Et puis voir imprimé ce qui est sorti de soi-même dans un journal, dans un livre. Savoir que l’article, le livre est lu, apprécié et parfois condamné. Et pouvoir se dire: quoiqu’il arrive, au moins j'aurais communiqué.

Les habits sont aussi une forme de communication

Les habits sont aussi une forme de communication


25/07/2019

Peut-on rire avec Greta Thunberg?

L’humour est souvent méchant. Pourtant nous aimons tous rire. Le rire est même une caractéristique de l’homme. Aucun animal n’est capable de le faire. Je n’ai donc pas pu m’empêcher de rire en lisant ce matin les réflexions de Michel Onfray sur Greta Thunberg et son passage à l’assemblée nationale française.

Lisez plutôt: «Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste - il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.»

Etre malade ne donne pas vraiment envie de rire, mais il n’y a pas que cela. En plus, Greta Thunberg sait déjà tout et elle le sait mieux que quiconque. Sauf qu’elle ne sait pas nous faire rire. Onfray la compare ainsi à Buster Keaton, caractérisé par son masque, archétype du pince-sans-rire. Mais voilà, son discours à elle ne fait pas rire, comme il ne l’avait pas fait lorsqu’il n’était encore débité que par «les adultes de la bienpensance progressiste depuis des décennies.»

Au  moins nous avons pu rire un peu grâce à Greta Thunberg présenté par la plume merveilleuse de Michel Onfray. Et tant pis s’il va se faire descendre par l’armada de ceux qui défendent le politiquement correct. Surtout lorsqu’ils ont raison. Après tout, on ne rit pas d’un enfant malade.

Greta Thunberg esquisse un sourire

Greta Thunberg esquisse un sourire


24/07/2019

Un Brexit sans accord semble inévitable

Boris Johnson a donc enfin été élu. Avec lui, la Grande Bretagne aura un premier ministre désireux de réaliser la volonté populaire. La démocratie exige le respect du peuple et de ses décisions qu’elles plaisent ou pas. La Suisse a bien fonctionné tant que ce principe a été respecté et elle ne fonctionne plus tant qu’il est bafoué. Mais revenons à l’Angleterre.

Le cadre est maintenant fixé, le Brexit aura lieu le 31 octobre 2019. Les Européens sont avertis: il n’y aura plus de prolongations. Ou bien ils reviennent à la table des négociations ou bien il n’y aura pas d’accord. La bonne nouvelle est que l’équipe côté européen a changé. Ceux qui voulaient aller tout droit dans le mur ne s’y trouvent plus. Nulle doute que sans leur intransigeance, il n’y aurait même jamais eu de Brexit. Les soucis des Britanniques auraient trouvé une oreille attentive et les ajustements nécessaires auraient été faits. Mais on ne refait pas le passé.

La nouvelle équipe a maintenant la difficile tâche de modifier l’accord de retrait dans un délai court, afin de le rendre acceptable au parlement britannique. La mauvaise nouvelle est que la nouvelle équipe n'est guère mieux inspirée que l'ancienne. Le négociateur en chef européen sur le Brexit Michel Barnier prétend ainsi ne rien vouloir changer à l’ancien accord, tout en annonçant vouloir travailler de manière constructive avec le premier ministre britannique. Français, il suit la stratégie d'Emmanuel Macron qui ne rêve que de pousser l’Angleterre hors de l’UE le plus rapidement possible. A moins d’un revirement de dernière minute venant peut-être de l’Allemagne, un Brexit sans accord semble désormais inévitable.

Boris Johnson

Boris Johnson


23/07/2019

La génétique confirme l’existence des trois grandes races humaines

Les scientifiques étaient longtemps convaincu de l’existence de quatre grandes races humains, c’est à dire les caucasiens (l’homme blanc), les mongoles (l’homme jaune) les négroïdes (l’homme noir) et les indiens des Amériques (l’homme rouge). L’idée qu’il y aurait des races plus développées que d’autres tomba cependant rapidement dans les oubliettes de l’histoire. L’évidence s’est imposée: tous les hommes vivant sur terre font partie de l’homme moderne.

Une fois la science ayant compris que la mer peu profonde entre l’Asie et l’Amérique ayant pu être franchie à pied durant la dernière période glaciaire, il est devenu clair qu’il n’y avait pas d’homme rouge. Les Indiens des Amériques étaient bel et bien des mongoles comme leurs ancêtres venus d’Asie.

La génétique confirme aujourd’hui l’existence de ses trois grandes races. Le premier homme est apparu il y a 295’000 ans en Afrique. Depuis cette époque, l’homme biologique n’a guère évolué. Le premier homme aurait pu faire la même chose que nous s’il avait vécu dans le même environnement. L’homo sapiens correspond aux négroïdes.

Un ancêtre plus lointain de l’homme est l’homme de Néandertal. Venu de l’Europe, il a rencontré l’homo sapiens au proche Orient et plus tard aussi en Europe. Contrairement à ce que l’on avait longtemps cru, homo sapiens et l’homme de Néandertal ne se sont probablement pas fait la guerre, mais ont même réussi à former des couples et faire des enfants. De la sorte, les gènes de l’homme de Néandertal se retrouvent aujourd’hui dans tous les hommes ne venant pas d’Afrique.

La science a encore réussi à découvrir une dent d’un autre ancêtre de l’homme. Il s’agit de l’homme de Denisova. Or, ses gènes se retrouvent encore aujourd’hui dans les hommes venant d’Asie. La génétique vient ainsi confirmer l'existence des trois grandes races postulées par l’anthropologie depuis longtemps.

Nous voyons donc aujourd’hui l’homo sapiens pure représenté par les négroïdes, homo sapien avec des gènes de l’homme de Néandertal (les caucasiens) et homo sapien avec des gènes des Néandertaliens et de l’homme de Denisova (les mongoles).

L'homme de Néandertal n'a pas disparu

L'homme de Néandertal n'a pas disparu



21/07/2019

Le monde merveilleux de l’enrichissement culturel: le cas de Sibeth Ndiaye

Quel belle invention que ce terme inventé par la gauche d’enrichissement culturel. Tandis qu’il y a quelques années encore, on voulait lutter contre la propagation de l’anglais, nous découvrirons aujourd’hui grâce aux théoriciens et politiciens de la gauche que les autres cultures nous enrichissent. Il y a sept ans, Claude Hagège, professeur au Collège de France, répondait à la question: «Est-il idéaliste de croire en une superposition des cultures ?» par: «C'est un voeu tout à fait méritoire. Mais en partie illusoire. Les cultures ne se greffent pas les unes aux autres ; elles s'affrontent. Et, au risque de vous décevoir, la coexistence pacifique n'est pas au programme.»

Regardons le mécanisme de ce soi-disant enrichissement culturel en action. Après une prise de parole de celle qui avait commenté le décès de Simone Veil avec son tweet «La meuf est morte», Nadine Morano l’a commenté en écrivant: «Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque... Sénégalaise très bien née ayant obtenu la nationalité Française il y a 3 ans... visiblement avec de grandes lacunes sur la culture française. indigne de cette fonction gouvernementale en France».

Alexandra Benalla, l’ancien garde de corps de président français Emmanuel Macron a répondu sur twitter: «Si "ineptie" était une femme elle s'appellerait Nadine Morano, vraie clown du cirque politico-médiatique. Clown triste et aigrie, pas besoin de nez rouge pour nous faire rire ! Vos tenues le font déjà... La méritocratie vous gêne à ce point Madame Morano?»

Nadine Morano répond: «Le gouvernement est sauvé Alexandre Benalla assure la protection de la porte parole».

Sans répéter ici toutes les injures que Nadine Morano a provoquées et auxquelles elle a répondu, je conclue ici avec les propos de Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains qui dit ce qu’il pense de cet «enrichissement culturel»: «L’hystérie autour des propos de Nadine Morano est incroyable. Les censeurs continuent à traquer le racisme là où il n’est pas. Moi aussi je pense que Sibeth Ndiaye s’habille n’importe comment et ses propos sur le kebab sont ridicules. Et nous sommes des millions à le penser!»

Sibeth Ndiaye

Sibeth Ndiaye


18/07/2019

L’UDC romande à la pointe de la mobilité solaire

Entourée d’une trentaine de  candidats UDC romands aux chambres fédérales, Céline Amaudruz et  Yves Nidegger se trouvaient hier chez SolarStratos à Payerne pour assister à des conférences sur l’énergie solaire.

Une trentaine de candidats romands aux fédérales se sont donnés rendez-vous hier chez SolarStratos, sur l’aérodrome de Payerne. Pas de visite de l’ «Avion» Solar, en maintenance actuellement à Zurich, mais des conférences sur les énergies renouvelables, solaire notamment. Parmi les conseillers nationaux présents, les Genevois Céline Amaudruz et Yves Nidegger, très intéressés par les exposés, coordonnés par le Neuchâtelois Yvan Perrin. Au programme, notamment, une conférence de Christophe Ballif, professeur à  l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et au PV-center du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) de Neuchâtel. Le scientifique transmet facilement sa passion pour l’énergie solaire. Photos et exemples à l’appui, il montre les dernières innovations en la matière, comme cette ferme recouverte par des tuiles photovoltaïques. «Il faut soutenir le solaire, diminuer les importations énergétiques. Le rôle de la droite est de promouvoir cette transition énergétique, assure le professeur Ballif. Car il faut réduire la bureaucratie lorsqu’il s’agit de demander des autorisations pour des installations solaires… ». Et d’encourager les parlementaires et candidats au Conseil national UDC aux élections fédérales à développer une politique positive et incitative, pour une Suisse énergétiquement souveraine, indépendante et sans subventions.

Stop aux taxes sur tout et n’importe quoi

L’UDC romande s’informe sur le terrain au sujet des derniers développements dans le domaine de l’énergie. Le soleil n’est ni de droite ni gauche. L’UDC romande veut faire cesser «cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi». Pour la gauche mono thématique, un problème égale toujours un impôt. Pour l’UDC, la solution passe par l’innovation, la responsabilité individuelle et la souveraineté énergétique. L’écologie mérite mieux que de servir de prétexte pour remplir les caisses de l’état avec toujours plus d’impôts et de taxes nouvelles. En Suisse, nos PME – dont la technologie de sociétés comme SolarStratos ou Green Motion s’exporte à l’étranger – proposent des solutions novatrices, économiques et créatrices d’emplois dans notre pays !

(Communiqué de presse UDC du 17.7.2019)

Pour info :

Céline Amaudruz, Présidente de l'UDC-Genève, Conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC
Yves Nidegger, Vice-Président de l’UDC-Genève et Conseiller national

Cesser cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi

Cesser cette politique de gauche qui consiste à taxer tout et n’importe quoi


16/07/2019

Le croissant beurre et l’argent du croissant beurre !

Des «jeunes migrants, comprenez des jeunes hommes africains entrés illégalement en Suisse et entretenus depuis lors aux frais du contribuable, ont envoyé leurs revendications à l’Etat pour dénoncer leurs conditions d’accueil à Genève, y compris dans les hôtels où ils auraient à faire à des «agissements racistes». L’UDC dénonce.

Ça vous étonne? Pas vraiment, depuis que le DIP a pour ambition pédagogique de transformer la jeune génération en obsédée de la race. Et ça marche. Dans un courrier très officiel envoyé à la magistrate en charge de l’instruction publique, la socialiste Anne Emery-Torracinta, de jeunes migrants listent sur 4 pages leur revendications. Qui portent sur leur hébergement, leur accès à l’éducation et leur porte-monnaie. Ces migrants prétendument mineurs non accompagnés, souvent troublés psychiquement, étaient logés dans des structures d’urgence de la Ville jusqu'à l’an dernier. Mais même la Ville de Genève, si ouverte à l’accueil des migrants, a dit «stop » aux noms des «problèmes rencontrés». Du coup, ces jeunes – une trentaine officiellement, beaucoup plus en réalité – vivent dans les parcs pour les moins bien logés et les autres dans des hôtels où, en plus, ils auraient à faire à des agissements racistes de la part des gérants… On ignore si le petit déjeuner est servi au lit.

Ce n’est pas tout. Dans leur courrier à l’Etat, ces jeunes demandent une prise en charge financière et socio-éducative jusqu’à l’âge de 25 ans au lieu des 18 actuels. Enfin, ils souhaitent pouvoir obtenir un permis de séjour «pour éviter d’être la cible d’arrestations racistes» de la police. C’est tout ce qu’il leur faut ? Arrêtons tout de suite la plaisanterie.

Hier, un rassemblement «contre les politiques racistes» a eu lieu devant le Service de protection des mineurs. L’UDC-Genève dénonce ces demandes complètement inadmissibles et ubuesques ainsi que la générosité de nos élus actuels, à l’heure où de nombreux jeunes Genevois et Suisses ne trouvent pas de travail et de logement.

Newsletter UDC N° 282 du 15 juillet 2019

L'Hôtel des Bergues

L'Hôtel des Bergues


15/07/2019

Brexit: panique à bord

La date de la sortie de l’Angleterre de l’Union Européenne approche inexorablement. Et elle fait peur. Nicolas Baverez, éditorialiste au «Figaro» a donc choisi de se pencher sur toutes les conséquences négatives d’un «Hard Brexit». Elles sont à son avis sous-estimées, voire même occultées. Il y aurait des coûts pour le Royaume-Uni, mais pas seulement. Il note dans son article repris par la Tribune de Genève de ce jour:

«L’Europe sera directement touchée. Sur le plan économique, le Royaume-Uni est systémique. Sa récession pourrait s’étendre au continent, au moment où l’activité en Allemagne connaît un trou d’air. Par ailleurs, les 27 membres de l’Union… ont été rattrapés par le chaos britannique lors du sommet des 11 et 12 avril. La division apparue sur le principe et le calendrier du report de la date de sortie masque des divergences profondes sur la stratégie à adopter vis-à-vis de Londres, notamment entre la France et l’Allemagne.»

En vérité, il ne s’agit pas seulement de divergences de stratégies, mais surtout d’intérêts. L’Allemagne a tout à perdre d’une sortie du Royaume-Uni qui est pour elle un partenaire commercial important. Elle n’aimerait donc pas le perdre. Il lui permet surtout aussi de bloquer toute décision de l’UE non conforme à ses intérêts. Sans le Royaume-Uni, elle perdrait cette possibilité. La France, quant à elle, souhaite justement affaiblir l’influence allemande, ce qui augmentera automatiquement la sienne. Cette divergence est apparue au grand jour, lorsque Emmanuel Macron a refusé d’accorder à la Grande-Bretagne un délai long pour le pousser hors l’UE le plus rapidement possible.

Nicolas Baverez plaide donc auprès de sa présidence afin qu’elle reconsidère sa position d’un accord inacceptable et que de vraies négociations aient lieu avant le 31 octobre prochain. Sera-t-il entendu? Au vu de l’écoute qu’ont eu les gilets jaunes, rien n’est moins sûr.

La tour Eiffel et le Champ de Mars

La tour Eiffel et le Champ de Mars


13/07/2019

Faire sauter les bouchons !

Déviations, restrictions, interdictions, sens uniques, Genève reste complètement paralysée niveau circulation même en plein été. Il faut agir rapidement. L’UDC-Genève a trouvé la solution : les ferries.

A Genève, on sent bien que c’est l’été à une exception près tout de même. Contrairement aux dernières vacances estivales, il y a toujours autant de circulation aux heures de pointe. Et toujours autant de bouchons !

A Genève, on connaît les chantiers – les vrais et les faux, ceux où l’on ne voit jamais d’ouvriers - qui fleurissent un peu partout. Avec son lot de déviations, restrictions, interdictions, sens uniques, etc.  Cette année, ce ne sont pas moins de cinquante chantiers à fort impacts sur les déplacements qui ont débuté. Le tram 12 ne roule plus sur le tronçon de la route de Chêne jusqu’à Moillesulaz, des lignes de bus ont été supprimées. Cette année, le Conseil d’Etat se surpasse : la gabegie est universelle et absolue !

A Genève, on connait aussi les «bouchons organisés» qui peuvent paralyser une ville comme la Marche de la fierté de la Gay Pride, les manifestations de la place des Nations, les courses pédestres et marathons en tout genre qui entravent le trafic.

Trop c’est trop !

On sait que l’été est une période plus calme et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les chantiers ont été programmés à ce moment. Mais franchement, on aurait pu faire mieux ! Gouverner cela reste prévoir… Indéniablement, même à plus de 30 degrés, les infrastructures genevoises ne répondent ni aux besoins de la population, ni aux besoins de l’économie. Il faut donc trouver une solution – et vite – dans l’attente d’un bouclement autoroutier qui ne devrait pas voir le jour avant plusieurs décennies.

Une alternative existe, comme l’UDC l’a déjà proposée: une traversée du lac au moyen de ferries ne nécessitant que peu d’infrastructures et pouvant être mise en place rapidement sans péjorer les finances publiques. La motion UDC a été adoptée en 2009 (!) par le Grand Conseil. Depuis lors, le Conseil d‘Etat s’est endormi dessus en comptant les bouchons... Qu’attend-on pour s’attaquer à ce projet ? Cet automne, aux élections fédérales, faites sauter les bouchons avec l’UDC !

(Communiqué de presse UDC du 12 juillet 2019)

Pour tout renseignement :

Céline Amaudruz, présidente de l'UDC-Genève, conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC

Yves Nidegger, conseiller national. Vice-président de l’UDC-Genève

Des bouchons à perte de vue

Des bouchons à perte de vue




10/07/2019

Grand-Saconnex : carton rouge au Conseil administratif !

En septembre dernier, les élus UDC avaient adressé avec une majorité du Conseil municipal un courrier à la Cour des Comptes pour se faire l’écho des fortes tensions subies par une partie du personnel communal et de l’ambiance négative dans certains services. Le rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion et à la conformité des ressources humaines au Grand-Saconnex est accablant pour l’exécutif communal.

Le rapport de la Cour des comptes illustre le caractère féodal de l’organisation et des relations de travail dans la Commune. Tels des roitelets dans leur tour d’ivoire, les membres du Conseil administratif n’ont jamais pris la mesure de la situation, malgré les cartons jaunes reçus, y compris de la part de la Cour des comptes. Ce n’est qu’en voyant la tournure défavorable à leur encontre vers laquelle s’orientait le rapport de la Cour, que l’exécutif communal s’est adjoint les services d’un responsable des ressources humaines.

Avec le carton rouge de la Cour des comptes, l’opportunité de changer de paradigme au printemps 2020 s’offre aux communiers du Grand-Saconnex. Dans l'attente, les conseillers municipaux UDC s'attacheront aux recommandations et suivis de la Cour des Comptes pour le bien-être des employés et de la Commune.

 (Communiqué de presse UDC-Grand-Saconnex du 5 juillet 2019)


Pour tous renseignements :

Eliane Michaud Ansermet, conseillère municipale et cheffe de groupe

Patrick Hulliger, conseiller municipal et président UDC Grand-Saconnex

Eliane Michaud Ansermet et Patrick Hulliger

Eliane Michaud Ansermet et Patrick Hulliger


09/07/2019

Mini-caméras : quand Vaud désavoue Genève !

Dès lundi, les polices lausannoise et vaudoise testeront le port de seize mini-caméras portatives « bodycams ». Une telle expérience pilote, demandée par l’UDC à Genève, avait été refusée au prétexte que l’utilisation de ces mini-caméras ne serait pas possible.

La cheffe de la police avait prétendu en Commission que l’utilisation à l’américaine ou à la canadienne n’étaient pas applicables en Suisse car particulièrement intrusives. Curieusement impossible à Genève, l’expérience avait pourtant été menée par la police municipale de Zurich et par la police des transports. Les policiers ayant testé ces mini-caméras ont été convaincus de leur efficacité. Couramment utilisées dans les pays anglo-saxons, les caméras portatives sont activées lorsque les agents répondent à un appel ou interviennent suite à un incident nécessitant une enquête. Les essais menés aux Etats-Unis et au Canada se sont avérés concluants, de telle sorte que l’usage de ces mini-caméras a été généralisé et étendu. Outre leur rôle dissuasif, les mini-caméras recueillent des images et des vidéos pouvant servir de moyen de preuve supplémentaire et faciliter la tâche des magistrats travaillant en aval de la police.

http://ge.ch/grandconseil/data/texte/M02274.pdf

(Communiqué de presse UDC du 5 juillet 2019)

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

A Genève, l'utilisation des mini-caméras ne serait pas possible

A Genève, l'utilisation des mini-caméras ne serait pas possible


08/07/2019

Madeleine Scherb explique au Conseil des droits de l'homme la situation actuelle du Cameroun

Madeleine Scherb explique en peu de mots la situation du Cameroun. Un éclaircissement indispensable pour qui veut comprendre ce qui se passe actuellement dans ce pays.





06/07/2019

Pour traverser le lac, le Conseil d’Etat a BAC -10

Les infrastructures genevoises ne répondent ni aux besoins de la population, ni aux besoins de l’économie. Face à ce constat, le Grand Conseil avait renvoyé au Conseil d’Etat une motion UDC l’invitant à ouvrir un crédit d’étude pour la traversée du lac au moyen de « ferries » (bacs). Depuis lors, 50'000 habitants supplémentaires se sont établis à Genève sans que le moindre bac ne sillonne les eaux genevoises.

L’UDC a depuis de nombreuses années été favorable à une traversée du lac financée par la Confédération. Elle a d’ailleurs été le seul parti à la soutenir au Conseil national en 2013. Dans l’attente d’un bouclement autoroutier qui ne devrait pas voir le jour avant plusieurs décennies, une alternative existe: une traversée du lac au moyen de ferries ne nécessitant que peu d’infrastructures et pouvant être mise en place rapidement sans péjorer les finances publiques.

Depuis le renvoi de la motion de l’UDC au Conseil d’Etat en 2009, ce dernier s’était engagé à donner une première information au Grand Conseil dans un délai de 6 mois. Le Conseil d’Etat avait fait part « de son intention de solliciter le canton de Vaud et le département de la Haute-Savoie », pour finalement avouer en 2015 (QUE 296-A) l’absence de contact formel au sujet d’une traversée lacustre par bacs.

Genève, championne suisse des bouchons

Occupé à construire la mégapole surdensifiée du « Grand Genève », le Conseil d’Etat a omis de prendre les mesures permettant de répondre aux nombreux problèmes de mobilité des Genevois, dont la nécessité de pouvoir traverser d’une rive à l’autre sans s’arracher les cheveux. Comme quoi, pour traverser d’une rive à l’autre, le Conseil d’Etat est au niveau BAC -10.

(Communiqué de presse UDC du 28 juin 2019)

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

Michael Andersen, membre du comité directeur et conseiller municipal

Traversée du lac au moyen de ferries

Traversée du lac au moyen de ferries




05/07/2019

Pas de toilettes, pas de poubelles : on va oublier quoi la prochaine fois ?

Après avoir omis de construire des WC dans les gares du CEVA, c’est sur la plage des Eaux-Vives que nos autorités ont «oublié» d’installer des poubelles.

Genève, un monde en soi. Nos autorités ont d’abord choisi de ne pas installer de toilettes dans les gares du futur Léman Express, suscitant un tonnerre de critiques au printemps dernier. Il y a quelques jours, Serge Dal Busco, conseiller d’Etat PDC en charge du département des infrastructures, a fait marche arrière en promettant des WC publics à l’intérieur et à l’extérieur des gares. Trois mois pour dire si on met ou non des latrines sur un projet remontant à plusieurs années…

C’est dire la rapidité de nos dirigeants actuels. Et l’on se demande du coup quand les édiles de la Ville de Genève prendront la décision de placer des poubelles sur la nouvelle plage des Eaux-Vives qui, au lendemain de son inauguration le 22 juin, était déjà jonchée de détritus, de canettes de bières, de bouteilles en verre, de gobelets, de mégots et on en passe. Les nombreux adeptes de la nouvelle plage ne sont pas forcément les responsables de ce dépotoir. En effet, des jeunes venus d’Annemasse pour faire la fête à Genève ont été vus le week-end dernier abandonnant leurs déchets sur les lieux.

Interpellée sur ces détritus, la Maire de Genève, Sandrine Salerno, a expliqué qu’effectivement il n’y avait pas de poubelles sur la plage de 400 mètres mais un seul et unique point de récupération. Et de compter sur la bonne volonté des utilisateurs pour ne pas laisser leurs déchets sur la plage, à deux pas du lac Léman… L’appel de la magistrate socialiste n’a apparemment pas été entendu puisqu’il faut environ deux heures le matin aux nettoyeurs pour ramasser les déchets selon la Tribune de Genève. Dès l’ouverture de la partie gazon, le 13 juillet prochain, cela prendra sans doute quatre heures.

Et qui va payer tout ça ? Les contribuables, une fois de plus. L’UDC-Genève refuse que les Genevois passent encore à la caisse à cause du manque de réflexion de nos autorités. «A Lausanne, à Zurich ou à Evian, les bords du lac sont impeccables et très attractifs avec des terrasses accueillantes. Cela doit être possible aussi dans notre ville !», fait remarquer la présidente de l’UDC-Genève et conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC Céline Amaudruz.

A quatre mois des élections fédérales, notre parti espère que le peuple genevois entende ce que l’UDC dénonce depuis des années : le laxisme des autorités, municipales ou cantonales, incapables de gérer les affaires, même des toilettes et des poubelles !

(Communiqué de presse UDC du 4 juillet 2019)

Pour info :
Céline Amaudruz, Présidente de l'UDC-Genève, Conseillère nationale et vice-présidente de l'UDC
Eric Bertinat, secrétaire général et conseiller municipal

Cherchez l'erreur

Cherchez l'erreur


03/07/2019

Ecole primaire: De l’inclusion à l’exclusion!

A qui profite la décision du Tribunal administratif d’exclure les élèves domiciliés hors canton de l’école primaire, des élèves qui sont en grande majorité suisses ?

Cette décision a révolté de nombreux parents suisses qui résident en France voisine. Il est donc nécessaire de donner les explications que n’ont pas voulus divulguer ni le Conseil d’Etat, ni la presse. Cette surprenante exclusion profite à la mise en place et au financement de l’école inclusive, voulue par la Conseillère d’Etat. Elle permettra de financer la scolarité d’enfants avec des besoins éducatifs particuliers placés au sein de classes composées d’enfants normaux.

Cette école inclusive est aujourd’hui composée de nombreux psychologues, de pédagogues et d’autres spécialistes, qu’elle en perd petit à petit sa capacité à remplir sa mission première : la transmission du savoir à la majorité de la population. Et elle réclame d’importants investissements financiers.

En 2013, Anne Emery-Torracinta, qui était alors députée, lançait sa campagne électorale sur le thème de l’école inclusive. Si, à l’époque, cela partait d’une bonne intention, elle s’est vite aperçue une fois élue que ce programme sera extrêmement coûteux et que ses collègues ne seront visiblement pas près de délier les cordons de la bourse à la hauteur des ambitions voulues par la cheffe du DIP. La situation financière de l’Etat ne le permettant tout simplement pas.

La décision du Tribunal tombe à point nommé. Surtout à l’heure où le déficit prévisible du budget 2020 dépassera les 700 millions. Car exclure 184 élèves de l’école primaire, dont 98% sont des Suisses, n’est à prendre que pour ce qu’elle est : une mesure d’économie comme une autre. Les millions ainsi économisés pourront allègrement être attribués à l’école inclusive. La Conseillère d’Etat a ainsi trouvé une partie des millions qui manquent a son budget.

Autre décision qui nous interpelle, la modification réglementaire qui rend facultatif les sorties et camps scolaire.

Un arrêt du tribunal fédéral (2C_206/2016 ), faisant suite à un recours d’une famille argovienne qui estimait qu’elle n’avait pas à payer pour tout ce qui ressort de l’école obligatoire, stipule : « les dépenses pour les excursions et les camps font partie des moyens nécessaires et servant immédiatement l’objectif d’enseignement, dans la mesure où la participation de l'élève à ces événements est obligatoire. Dans ce cas, elles font partie de l’enseignement de base suffisant et gratuit (art. 19 Cst.). Les parents ne peuvent être amenés qu’à supporter les frais qu'ils ont économisés en raison de l'absence de leurs enfants, soit entre 10 et 16 francs par jour au maximum, suivant l’âge des enfants.

Les conséquences de cet arrêt sont que les excursions et les camps obligatoires doivent être pris en charge par les cantons. Cela explique la subtile modification du statut des camps (sorties comprenant une ou plusieurs nuitées) opérée par le Département de l’instruction publique qui sont passés d’obligatoire à «fortement recommandés» dans les directives «sorties scolaire EP» et «sorties scolaires CO». Pour certains parents, la distinction entre le caractère obligatoire et « fortement recommandé » n’est pas des plus évidents, ce d’autant plus que les courses d’école (sorties sans nuitée) conservent leur caractère obligatoire.

Les sorties comprenant une ou plusieurs nuitées rendues facultatives, Genève peut demander aux parents jusqu’à 180 fr. au primaire pour un camp de cinq jours et au maximum 300 francs par an et par degré pour toutes les sorties cumulées au Cycle. Des sommes non négligeables pouvant faire basculer vers le rouge un budget familial souvent serré, surtout quand plusieurs enfants sont appelés à participer à un camp scolaire et que le ménage n’est éligible à aucune aide financière. Pourtant, malgré le caractère non obligatoire de ces camps à la semaine, aucun enfant ne devrait en être privé pour des raisons financières.

Les camps scolaires permettent à de nombreux élèves vivant en milieu urbain de se décloisonner en partant à la découverte de nouveaux paysages dans d’autres régions du pays. Pour la classe, la participation à un camp à la semaine contribue à renforcer la cohésion du groupe et à améliorer l’intégration dans la société.

Là aussi, nous comprenons que le but de la manœuvre est clairement d’éviter une dépense supplémentaire pour une économie estimée à 8 millions, que le DIP n’aura pas à quémander lors de l’établissement du budget 2020. Tout cela bien évidement au profits d’autres catégories d’élèves citées plus haut.

Ces deux mesures ont fait l’objet d’opposition de la part de l’UDC au travers de deux motions qui sont toujours en attente de traitement en commission de l’enseignement. La décision du Parlement devrait tomber cet l’automne. On peut toutefois espérer que dans un élan de lucidité, une majorité de députés voteront en faveur des deux motions UDC et rétabliront une situation en faveur de nos élèves et de leur famille.

Sans s’en rendre compte, la Conseillère d’Etat fragmente la cohésion sociale et fait naître des tensions au sein de la population. Un comble pour une magistrate socialiste censée justement défendre tout le contraire.

(Stéphane Florey, député, in Newsletter UDC N° 281 du 28 juin 2019)


L'école reste fermée

L'école reste fermée


02/07/2019

Il faut siffler la fin de la récréation !

Le conseiller d’Etat Pierre Maudet va toucher sa rente à vie.
Tout simplement révoltant à l’heure où le canton de Genève
plonge dans une dette abyssale! L’UDC dénonce.

Non, ce n’est pas une simple «Genferei», une de plus comme on le dit à Berne et dans tout le pays. Pierre Maudet va bel et bien toucher une rente annuelle à vie, comme prévu. Les yeux étaient braqués depuis des mois sur l’échéance du 29 juin 2019. En réalité, selon une information de la rts, le magistrat PLR peut prétendre à sa rente depuis le 17 juin déjà, lui qui a été élu un certain 17 juin 2012. Entrant ainsi dans sa huitième année au Conseil d’Etat, Pierre Maudet, prévenu d’acceptation d’un avantage dans le cadre de son désormais célèbre voyage à Abou Dabi, peut donc déjà prétendre à une somme de plus de 89'000 francs par an. S’il reste en place jusqu’à la fin de son mandat à la tête du développement de la promotion économique, la somme grimpera jusqu’à 125'000 francs par an…

A l’heure où le canton de Genève plonge dans les eaux profondes d’une dette abyssale comme l’UDC l’a déjà relevé – le chiffre de 730 millions de francs de manque à gagner est articulé pour le budget 2020 ! – notre parti exige une cure d’amaigrissement sévère. Il faut siffler la fin de la récréation d’un gouvernement absolument incapable de diriger notre canton et… d’un magistrat qui dirige aujourd’hui l’équivalent d’une grande classe d’école primaire et dont le nombre de dossiers a été divisé par quinze par rapport à la législature précédente. Le magistrat PLR est à l’évidence sous-occupé ! Il suffit pour le constater de se plonger dans les ordres du jour du Grand Conseil et de son département. Surpayé pour ce qu’il fait, Pierre Maudet occuperait désormais son temps en mettant son nez dans les dossiers de ses collègues du Conseil d’Etat.

A quatre mois des élections fédérales, notre parti espère que les Genevois entendent ce que nous dénonçons depuis des années : le laxisme d’un gouvernement plus prompt à payer un magistrat sous-occupé, à encourager l’immigration et l’aide sociale révoltante en découlant, à l’heure où de nombreux Genevois se trouvent, eux-mêmes, dans la difficulté.

(Newsletter UDC N° 280 du 26 juin 2019)

Sortir de l'impasse

Sortir de l'impasse



01/07/2019

Supplique pour un «avenir (radieux)»

Tandis qu’affairés les camions remorques et les bétonnières sillonnent le canton de part en part, en maculant le bitume phono-absorbant de sable et de gravats, tandis que les grues claquettent en agitant leurs bras métalliques qui cliquettent, tandis que les entreprises générales, débordées, sous-traitent la tâche au sous-traitant qui brade le mieux les prix, on continue de nous assurer que l’avenir radieux est à ce prix. Pourtant la population, incrédule, souffre et gronde. Car, sous couvert de « mue », c’est au vandalisme le plus brutal qu’assistent impuissants les habitants dépossédés de leur territoire. De quelles perspectives d’avenir les remuements de terre d’un autre âge sont-ils porteurs? Quel rayonnement espère-t-on lucidement voir naître d’anciens quartiers décimés ? Quel récit crédible d’ « avenir radieux » ou d’avenir tout court véhiculer suite aux dévastations commises ?

Il n’a a pas de mots trop forts pour qualifier la densification imposée d’en haut, dont les contours ont été dessinés par le Plan Directeur Cantonal 2030 (à propos duquel la population n’a jamais été appelée à se prononcer) et les moyens d’y parvenir. Les espoirs mis dans l’élection d’un Conseiller d’Etat du parti des Verts, que les électrices et électeurs pouvaient légitimement penser acquis à la cause environnementale, et qui par conséquent eût pu être le garde-fou d’une politique ultra-libérale portée par ses prédécesseurs, ont immédiatement été réduits à néant. Comment résumer ce chapitre genevois de la légendaire démocratie suisse après trente mois d’activité activiste, qui nous laissent un (dé)goût amer ?

A chaque épisode son lot de pas de travers. A chaque dossier remis en question, sa fin de non-revoir et de non-recevoir. Aux démarches entreprises par les contestataires, les pétitionnaires, les référendaires et autres recourantes et recourants, la marche en crabe des décideurs et de leurs escouades juridiques. Comme chacun devrait bien le savoir, « la loi du plus fort est toujours la meilleure » ; le droit est du côté des promoteurs. Toute les tentatives d’oppositions sont déboutées, mises en pièces, retournées aux expéditrices. Les doléances arrivent trop tard, la CMNS n’est que consultative, le PLQ est adopté, les décisions sont prises, il y a eu pesée d’intérêts (toujours du même côté), vous n’avez pas la qualité pour agir, et si vous l’avez, c’est non quand même, l’argent est engagé, il y a des droits à bâtir. Jamais la vox populi n’aura pareillement été bafouée, jamais le peuple ne s’est senti autant largué par ses élites : abruti par toute cette violence, désespéré de la rapidité avec laquelle se meu(r)t son monde, il oscille entre abattement et tristesse lorsque tombent un à un les repères qui ont balisé son chemin (de vie).

Le rythme des opérations s’est accéléré, tandis que Contre l’enlaidissement de Genève demandait un moratoire d’une année en 2017, le temps de mettre à plat tous les projets d’importance concernant le territoire genevois et de soupeser leur bienfondé. Rien à faire pour stopper ou ralentir l’effrénée machine immobilière. Chaque jour amène son lot de destructions et d’abattages au grand dam des riverains. Tandis que le martinet noir est en voie d’extinction sur notre territoire, on s’apprête à bétonner les rares et précieuses poches de verdure urbaines qui subsistent et que l’urgence climatique imposerait de conserver au titre de havres de biodiversité en symbiose avec une diversité architecturale qui détermine la qualité de notre tissu culturel.

Bizarrement c’est l’évaluation même du patrimoine qui semble avoir du plomb dans l’aile. Alors qu’on devrait en toute logique ajouter à la valeur des bâtiments, leur valeur d’ensemble dans un quartier, la valeur de la végétation les accompagnant, on décrète qu’un arbre exceptionnel se mesure au périmètre de son tronc et qu’un bâtiment exceptionnel s’évalue au nom de son architecte. La sous-évaluation du patrimoine prémoderne de villégiature est inversement proportionnelle du prix du m2 constructible. Le Recensement Architectural du Canton (RAC), lancé en 2015, revoit à la baisse moult résultats de recensement antérieurs, notamment ceux du Recensement architectural de la périphérie urbaine (RAPU). Comment expliquer qu’un bâtiment perde de la valeur avec les années ? Comme les vins, le patrimoine s’est de tout temps bonifié avec le temps ; c’est ce qu’a démontré toute l’histoire des recensements architecturaux jusqu’à notre égarement actuel.

Aux yeux de la loi l’urgence climatique devrait être le fait nouveau d’importance indiscutable à prendre en considération dans l’aménagement d’un territoire et la gestion de son patrimoine bâti, paysager, naturel, animal et humain. L’alibi du logement a eu bon dos pour légitimer le carnage du territoire. Plus personne n’est dupe que cet urbanisme d’affairistes n’a rien de philanthropique.  Logeons dans les presque 500.000 m2 de bureaux vides (les Genevois avaient voté pour), logeons dans les logements vides, favorisons l’échange de logements plutôt que de prendre en otages les locataires. Qui aujourd’hui pour décemment soutenir en son âme et conscience que la politique du bulldozer et la densification massive sont la promesse d’un avenir radieux, d’un avenir tout court ?

Le coût humain des opérations de délogements a-t-il seulement été mesuré ? Qui peut s’arroger le droit de déplacer une partie de la population ? Par intimidation, par harcèlement parfois même. Qui peut légitimer le fait d’amputer un être humain de son quartier, de ses racines, de son contexte ? Un quartier, quel qu’il soit, c’est du tissu social, des voisins qui se connaissent, qui ont leurs habitudes de vivre ensemble, des repères intrinsèquement liés à leur quotidien. Prendre la responsabilité de déchirer ce tissu impalpable, mais vivant, d’en tirer les fils sanglants, dépasse les autres forfaits. Le crime commis contre l’architecture a pour corollaire un crime contre la Nature, et, finalement, un crime contre l’humanité.

L’avenir, radieux ou pas, s’il existe encore, s’arrachera à l’apocalypse au prix d’un immédiat changement de cap. Alors que la notion même de progrès est légitimement mise en cause et celle de modernité terrassée par ses revers de médailles, il n’est plus l’heure de se réclamer du Baron Haussmann ou des reconstructions sur les fortifications. Le temps n’est plus aux grands travaux. En l’état dévasté du monde, il est urgent de renoncer à des « droits à bâtir » tout aussi indécents que des « droits de polluer » ! Car c’est un fait que les compagnies immobilières polluent notre sol en anéantissant notre culture et notre nature tout comme les compagnies aériennes polluent nos cieux. C’est donc aux milieux immobiliers que s’adresse cette supplique urgente : Modérez vos appétits, respectez l’histoire et la nature, considérez le long terme, aidez-nous à sauver le monde, maintenant !

(Leila el-Wakil in Newsletter UDC N° 279 du 25 juin 2019. Ce texte a été publié avec l'autorisation de Mme Leila el-Wakil, observatrice passionnée du développement de Genève après parution sur son blog. Historienne de l’architecture, elle combat depuis des années pour la connaissance et la conservation du patrimoine bâti et contre le développement effréné de notre canton. Elle déplore la perte de nombreux édifices historiques telle la Maison du Jeu de l'Arc qui sera prochainement détruite puisque le Conseiller d'Etat Antonio Hodgers l'a décidé. Elle tient également sur facebook une page intitulée "Contre l’enlaidissement de Genève".)

Comme pour faire suite à l'article de Mme Leila el-Wakil, l’Etat de Genève organise un sondage sur le futur que nous voulons en 2050. Il serait très utile que nos membres répondent en masse afin de faire entendre notre voix. Ce questionnaire, d'une durée de 15 minutes environ, est ouvert du 22 mai au 21 juillet 2019.

Pour participer à ce sondage, veuillez cliquer sur ce lien.

Voir l'avenir en rose

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