La vision est celle d’un Conseil d’Etat désireux de faciliter la venue de toujours plus de frontaliers à Genève en voulant réaliser en France voisine les infrastructures nécessaires à leur venue. La France dispose pourtant d’une confortable enveloppe versée par Genève, la compensation financière relative aux frontaliers (291 millions pour 2017) que la France doit affecter au financement d’infrastructures pour ses travailleurs frontaliers. A cela s’ajoute la manne fédérale des projets d’agglomération, qui comprennent aussi des projets transfrontaliers.
Pour l’UDC, rien ne justifie d’allouer des montants supplémentaires pour la réalisation d’infrastructures en France voisine. Aux heures de pointe, les infrastructures genevoises sont victimes d’une surcharge de capacité et l’augmentation attendue du nombre de déplacements requiert une hausse des investissements dans les infrastructures sur territoire genevois, plutôt que de financer des infrastructures à l’étranger.
Vouloir financer des infrastructures à l’étranger, c’est aussi méconnaître le refus populaire exprimé à la création de parkings relais (P+R) en France voisine financés par Genève. Enfin, la réalisation de nouveaux accès visant à faciliter l’arrivée sur le marché du travail genevois à de nouveaux travailleurs frontaliers s’avère incompatible avec le principe de la préférence indigène, alors que dans le canton de Genève une partie des plus de 100’000 frontaliers devrait être remplacée par des demandeurs d’emploi locaux et diminuer ainsi le nombre de personnes au chômage et à l’aide sociale.
(Communiqué de presse UDC Genève du 25 mars 2019)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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