Les récentes manifestations pour le climat sont restées sans effet sur la révision du plan directeur cantonal (PDCn) qui contraint à surdensifier Genève et à sacrifier la zone villas et son apport en matière de biodiversité. C’est aussi oublier que plus de population, c’est aussi plus de déplacements et donc plus de pollution.
La révision est un leurre destiné à intégrer les remarques de la Confédération qui, rappelons-le, avait validé le plan directeur cantonal 2030 en 2015. La révision ne change rien aux « principes » du PDCn qui entendent imposer un canton surpeuplé sous prétexte de construire vite et beaucoup en vue d’accueillir toujours plus d’habitants à Genève. D’un point de vue fiscal, la destruction de secteurs entiers en zone villas se traduira par un impact critique sur les recettes.
Notre canton dispose pourtant de suffisamment de terrains pour construire des logements pour ses propres résidents au cours de ces 30 prochaines années. Les milliers de nouveaux logements prévus ne sont pas destinés, comme aiment à le répéter la gauche et les partis bourgeois, à « loger nos enfants » ou à rapatrier les Genevois « de l’extérieur ». Ils serviront à satisfaire à la surdensification démente infligée par le Conseil d’Etat et par une majorité de députés qui ont voté pour le Plan directeur cantonal 2030 qui prévoit une population de 600’000 personnes sur le sol genevois.
(Communiqué de presse UDC Genève du 10 avril 2019)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, rapporteur de minorité
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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