30/04/2017

Gregory Porter fait revivre The Temptations

Take me to the Alley, le dernier album de Gregory Porter ne pouvait pas manquer à ce concert exceptionnel donné vendredi dernier au Victoria Hall. Pas une seule place de libre était encore disponible. On dirait que le tout Genève voulair voir ce musicien qui avait failli devenir une star du football  américain. Une blessure malchanceuse s'est cependant révélé heureuse, car c'est grâce à elle qu'il s'est tournée vers la musique.

«Que penserait Marvin Gaye et Nat King Cole?» s'est encore demandé Gregory Porter dans une de ses pièces. Quant à moi, je suis convaincu qu'ils auraient à leur tour été très content de l'entendre chanter devant un public enthousiaste et enchanté. Et lui, a-t-il pensé à son père qu'il n'a que très peu vu, en chantant «Daddy was a rolling stone?»

Gregory Porter

Gregory Porter


24/04/2017

Faut-il voter Macron?

L'ancien Président de l'UDG Genève et ancien conseiller national Jacques Pagan répond clairement par non à cette question. Il met en garde contre ce «produit de la finance envoyé par Bilderberg». Voici ses réflexions qu'il a partagées avec l'UDC:

De quelque réflexion...

Ces quelques considérations puisées
dans l’actualité du moment

Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève

Le titre cité en référence, c’est ce que nous apprenons d'abord en visionnant l'émission «Pardonnez-moi» de Darius Rochebin de dimanche consacré à Philipp Hildebrand, ancien Président de la BNS, qui a dû quitter son poste suite à une sombre affaire d’initié où son épouse d’alors a été épinglée. Aujourd’hui, l’intéressé est vice-président de la firme US Blackrock qui gère quelque 5’000 milliards d’euros, essentiellement au profit d’investisseurs sociaux (fonds de retraites). Philipp Hildebrand qui ne tarit pas d’éloges sur Emmanuel Macron, garçon extrêmement courageux, partisan du maintien de la France dans l’UE et la Zone euro, et animé d’un fort esprit de réforme allant dans le sens d’un développement économique où chacun doit trouver sa place.

En réalité, ce plaidoyer tel qu’argumenté (à partir de la 10ème minute de son interview) fait clairement apparaître qu’Emmanuel Macron est un pur produit de la haute finance internationale que celle-ci injecte dans l’élection présidentielle française pour en toucher des dividendes rémunérateurs qui lui permettront notamment de se rembourser du financement de la campagne de son jeune poulain - lequel piaffe résolument et hennit déjà de joie à l’idée qu’il est maintenant à bout touchant de la course à l’Elysée tant l’organisation de son paddock a été remarquablement pensée et exécutée !

A peu près le même son de cloche (mais beaucoup plus discret) dans Le Temps d’aujourd’hui qui consacre ses pages 2 et 3 au grand Alexis de Tocqueville, juriste et homme politique français (1805-1859) dont l’oeuvre maîtresse "De la Démocratie en Amérique » constitue une analyse absolument incontournable de ce système à la fois fort et faible selon l’usage ou le non-usage qu’on en fait (à lire absolument !). On y apprend qu’aujourd’hui ce grand homme voterait pour Macron à la présidence française car tous deux ont, entre autres choses, l’Amérique pour passion commune, de même que l’esprit de liberté et d’entreprise qu’elle incarne ! Le journaliste Richard Werly rappelle au passage le propos tenu par le grand homme pour qui l’un des grands dangers qui menace la démocratie est constitué par une égalité poussée à l’extrême - ce qui est justement en passe de se réaliser en Suisse comme ailleurs en Europe...

Moralité : écoutons Alexis De Tocqueville et rejetons Macron!

L’académicien français Jean d’Ormesson l’a bien compris, lui qui fait cette profession de foi :
J’ai du mal à ne pas penser :
1.  que Macron est un produit de la finance envoyé par le groupe Bilderberg;
2.  que Macron est pour quelque chose dans les révélations du Canard;
3.  que Macron n’a pas la carrure, ni l'étoffe d’un chef d’Etat».
Et d’ajouter : Macron, c’est le grand flou. Entre l’électeur de gauche et l’électeur de droite qui votent pour Macron, l’un des deux, forcément, sera cocu ! Mais toute l’intelligence de Macron est de faire croire à l’un que ce sera l’autre et inversement.


Nous voilà prévenus !

17/04/2017

Les coûts de l'immigration sont plus importants que prévu

En 2015 déjà, nous avons parlé des migrants et de la prévoyance accru de la prévoyance sociale par les impôts. Aujourd'hui, c'est à l'UDC de tirer la sonnette d'alarme à cause de l'impact négatif de l'immigration sociale sur les recettes fiscales (communiqué de presse du 30 mars):

Présentation des comptes 2016 par le Conseil d’Etat : 
Le coûteux passage d’une immigration de travail à une immigration sociale

Cette année également, nous avons une pensée émue pour ces riches contribuables décédés dont leur apport à l’impôt sur les successions a rapporté 100 millions de plus que prévu au budget. Ceci permet au Conseil d’Etat d’annoncer un résultat positif des comptes 2016 de 61 millions de francs.

Malgré ce boni, l’UDC reste très inquiète par l’évolution négative des rentrées fiscales des personnes physiques, soit moins 131 millions, en valeur relative moins 4,1 %. Nous ne pouvons nous empêcher de mettre ces chiffres en perspective avec l’évolution de l’emploi dans notre canton. En effet, entre le quatrième trimestre 2015 et le dernier trimestre 2016, le taux d’indice de l’emploi a reculé de 2,2 % soit l’équivalent de plus de six mille emplois perdus (source : statistique de l’office cantonal de la statistique).

Cette analyse est corroborée par l’évolution des dépenses de prestations sociales de plus 41 millions de francs.

Nous constatons le passage d’une immigration de travail à une immigration sociale, impactant négativement la production de recettes fiscales, obligeant le canton à reporter, diminuer, décaler, ses investissements indispensables pour l’avenir économique du canton. Ne nous laissons pas abuser. Le budget 2016 prévoyait 773 millions d’investissements et les comptes n’affichent que 550 millions dépensés, soit une diminution de 223 millions.

Les comptes 2016 sont artificiellement positifs. Sans le non-dépensé des investissements (223 millions) et la diminution des frais de charge de personnel (moins 24 millions), nous aurions eu alors des comptes présentant un résultat négatif d’environ 200 millions.

Cette situation nous interpelle et nous inquiète pour le résultat des comptes 2017.

Pour info:
Patrick Lussi, député, commissaire aux finances
Gilbert Catelain, député suppléant

Patrick LUSSI

Patrick LUSSI


14/04/2017

La nouvelle loi sur l'énergie est dangereuse pour la Suisse

Les Suisses prennent de gros risques lors de la prochaine votation du 21 mai, tant il est vrai qu'une acceptation de la nouvelle loi sur l'énergie aurait des effets dramatiques sur notre mode de vie. Voyez plutôt cette communication de l'Union démocratique du centre du 28 mars dernier:

Le Smartphone prend de l'eau avec la nouvelle loi sur l'énergie

Le Smartphone prend de l'eau avec la nouvelle loi sur l'énergie 


Payer plus pour moins de confort?
NON à la loi sur l'énergie!

Eric Bertinat, secrétaire général 

L’assemblée générale du parti UDC Suisse s'est réuni samedi dernier à Appenzell. Elle a rejeté massivement la loi sur l'énergie qui menace notre approvisionnement énergétique. 

Cette dernière est aujourd'hui fiable, d'un prix abordable et sûr. Cette loi provoque une transformation complète de l'approvisionnement énergétique moyennant des subventions massives. Cette dangereuse utopie coûtera 200 milliards de francs que supportera la classe moyenne et les PME. Ce montant représente des charges supplémentaires de 3'200 francs par an pour une famille de quatre personnes sous la forme de taxes et de redevances.

La loi sur l'énergie exige une baisse de la consommation d'énergie de 43% jusqu'en 2035. En d'autres termes, la consommation d'huile de chauffage, d'essence, de diesel, de gaz et de bois doit être réduite de la moitié ou presque alors que celle d'électricité doit diminuer de 13%.

Il est parfaitement logique que ces objectifs – si effectivement ils sont réalisables – ne peuvent être atteints que moyennant des restrictions douloureuses. Le projet prévoit par conséquent un véritable programme de rééducation de la population. C'est une mise sous tutelle des citoyennes et des citoyens ainsi qu'une lourde facture à régler par la classe moyenne alors que les grands consommateurs bénéficieront d'allègements ciblés.

Le 21 mai, l'UDC vous invite à voter NON !

12/04/2017

Il y a encore de l'espoir

La justice existe encore, le simple citoyen n'est pas complètement perdu. C'est l'impression qu'on a en apprenant le formidable succès de Zora Masé, seule (avec 2'000 autres signataires de sa pétition) contre tous ceux qui veulent empêcher les Suisses de vivre tranquillement chez eux en leur imposant une immigration massive. Voici le communiqué de presse de l'UDC Genève du 11 mars 2017 à son sujet:

Pas de village-containers pour migrants au centre d’Onex !

Le soutien des autorités cantonales et communales à la construction en plein centre d’Onex de deux immeubles de logements préfabriqués pour recevoir plus d’une centaine de migrants, en 2015, avait suscité l’opposition de nombreux habitants concernés par ce projet. Parmi ces personnes, Zora Masé, présidente de l’UDC-Onex, avait récolté près de 2'000 signatures pour une pétition intitulée « Non à la construction d’un village modulable en containers pour requérants d’asile à Morillon-Parc. Les autorités onésiennes s’en étaient émues et s’étaient vues obligées d’organiser une séance d’information. Le législatif cantonal, également saisi, avait reçu une délégation de pétionnaires en juin 2016 faisant suite à la motion déposée par l’UDC. Motion bien évidemment refusée par l’ensemble des partis.

Toujours opposés à la construction litigieuse de containers, certains des pétionnaires n’ont pas voulu en rester là. Ils ont déposé, en août 2016, un recours auprès du Tribunal administratif de première instance contre l’autorisation de construire délivrée par le département de M. Hodgers.

Le Tribunal a rendu son jugement en donnant raison aux recourants et en annulant l’autorisation de construire.

Arrêtons-nous sur quelques considérants du Tribunal. Les juges distinguent les centres d’accueil pour requérants qui attendent une décision sur leur demande d’asile et ceux qui accueillent des requérants dont la demande d’asile a déjà été traitée et qui peuvent y séjourner pendant des mois, voire des années. Pour le Tribunal, les containers pour les premiers ne doivent pas être considérés comme des habitations lorsqu’ils n’y séjournent que de façon brève ; il s’agit donc bien de « petits immeubles d’habitation » et non pas de logements modulaires visés par l’autorisation de construire qui ne saurait  être assimilés à de l’équipement public. Il s’ensuit que l’affectation des constructions projetées diffère de celle prévue par le plan localisé de quartier (PLQ) en question.

Cette décision est évidemment susceptible d’un recours des autorités cantonales ou communales auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice. Mais avouons que cette décision va poser bien des problèmes à ces mêmes autorités soucieuses de loger les milliers de migrants que la Confédération envoie à Genève. 

L’UDC salue cette décision de justice, constate que Genève ne peut plus accueillir de migrants et rappelle ses projets de loi (12003 et 12004) déposés sur le bureau du Gd Conseil, et visant à permettre un véto des communes qui s’opposent à la construction d’infrastructures visant à loger des migrants. 

Enfin, l’UDC félicite également Zora Masé et les personnes qui ont mené ce combat, envers et contre Mme Kast et ses amis socialistes ou socialisants.

Pour info
Zora Masé - présidente de l'UDC-Onex
Marc Fuhrmann, président et conseiller municipal


03/04/2017

Toutes nos félicitations à Eric Leyvraz, nouveau président du Grand Conseil

Tout le monde savait déjà qu'Eric Leyvraz était un homme d'exception. Il l'a encore une fois prouvé en se faisant élire à la présidence du Grand Conseil pour la deuxième fois, après un passage fort bien réussi en 2009. A l'époque, il était le premier président du Grand Conseil UDC.

Voici le communiqué de presse de son parti:

Eric Leyvraz, deux fois président du Grand Conseil !

Eric Leyvraz a été élu brillamment pour la deuxième fois à la présidence du Grand Conseil.

C’est Stéphane Florey, chef du groupe UDC, qui a présenté la candidature d’Eric Leyvraz en ces termes :

« J’ai le plaisir de vous présenter comme candidats, une personne d’expérience, sage parmi les sages qui est également un des plus anciens députés de notre parlement.

C’est un candidat apprécié de ses collègues, toujours aimable et courtois, jamais hautain, et respectueux des institutions. Mais il s’est aussi se montrer ferme et imperturbable quand la situation l’exige. Il saura mener nos débats avec dignité et représenter notre parlement avec l’honneur qu’incombe la lourde de charge de Président du Grand Conseil. A noter qu’il a été un fervent défenseur du projet de loi de rénovation et transformation de l’Hôtel de Ville, avec ses collègues anciens présidents du Grand Conseil. Il a su convaincre une large majorité de son groupe contre son propre chef de groupe qui était contre. Ce qui prouve que c’est également un excellent négociateur.

Pour la petite histoire les deux compères, dont il est question, n’en ont gardé aucunes rancœurs préférant aller boire un verre à la buvette pour fêter la victoire du  premier et savourer la défaite du deuxième.

Il a également déjà été Président du Grand Conseil, sur ce point, je tiens à préciser qu’il ne s’agit nullement d’un précédent : jusqu’au milieu du siècle dernier, il n’était pas rare que la même personne soit élue à la présidence plusieurs années de suite, jusqu’à six fois pour les plus téméraires. Le vrai précédent serait de ne pas l’élire à ce poste et mettre à sa place une personne indépendante, ne représentant aucun parti de ce parlement. Selon nos sources, aucun des 26 parlements cantonaux n’a jamais élu un ou une députée ne représentant un parti pour ne pas créer de problèmes institutionnels.

Vous l’aurez compris, il a toutes les qualités requises, Il connait les rouages de la Maison, Il est donc parfaitement préparé pour reprendre le flambeau et saura mener à terme cette dernière année de la première législature 2013-2018. Année particulière et parfois compliquée, puisqu’il s’agit aussi, outre la gestion des affaires courantes, d’assurer une bonne transition pour la législature suivante.

En conclusion, pour le respect du tournus, que l’UDC a toujours respecté, et pour la bonne marche de nos travaux, le groupe UDC vous remercie de voter pour cet excellent candidat. »

L’UDC-Genève adresse à Eric Leyvraz ses plus sincères félicitations et nos vœux pour une bonne année de présidence

Pour information :
Marc Fuhrmann, président de l’UDC-Genève et conseiller municipal
Eric Leyvraz, président du Gd Conseil et député

Eric Leyvraz

02/04/2017

Une autre passion - l'histoire de la mort de Jésus

Une autre passion est le titre du ballet d'après la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach. Il s'agit d'une création choréographique mondiale que le Grand Théâtre de Genève donne actuellement à l'Opéra des Nations. En tant que Conseiller municipal de la Ville de Genève, j'ai eu le plaisir d'assister à la représentation de samedi dernier.

Le programme rappelle, sous la plume de Daniel Dollé, qu'il ne s'agit pas d'une passion au sens moderne, donc quelques chose de plus ou moins ridicule et éventuellement condamnable. Le mot passion est à comprendre selon l'acception ancienne. Il signifie donc endurer, souffrir et éprouver des états dans lesquels l'individu est passif. Bach a ainsi mis en musique le dernier repas (la cène), la veillée, l'arrestation, l'interrogatoire et la crucifixion de Jésus.

Les danseurs reçoivent les applaudissements

Les danseurs reçoivent les applaudissements bien mérités