L'ancien Président de l'UDG Genève et ancien conseiller national Jacques Pagan répond clairement par non à cette question. Il met en garde contre ce «produit de la finance envoyé par Bilderberg». Voici ses réflexions qu'il a partagées avec l'UDC:
De quelque réflexion...
Ces quelques considérations puisées dans l’actualité du moment
Jacques Pagan, conseiller municipal Ville de Genève
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Le titre cité en référence, c’est ce que nous apprenons d'abord en visionnant l'émission «Pardonnez-moi» de Darius Rochebin de dimanche consacré à Philipp Hildebrand, ancien Président de la BNS, qui a dû quitter son poste suite à une sombre affaire d’initié où son épouse d’alors a été épinglée. Aujourd’hui, l’intéressé est vice-président de la firme US Blackrock qui gère quelque 5’000 milliards d’euros, essentiellement au profit d’investisseurs sociaux (fonds de retraites). Philipp Hildebrand qui ne tarit pas d’éloges sur Emmanuel Macron, garçon extrêmement courageux, partisan du maintien de la France dans l’UE et la Zone euro, et animé d’un fort esprit de réforme allant dans le sens d’un développement économique où chacun doit trouver sa place.
En réalité, ce plaidoyer tel qu’argumenté (à partir de la 10ème minute de son interview) fait clairement apparaître qu’Emmanuel Macron est un pur produit de la haute finance internationale que celle-ci injecte dans l’élection présidentielle française pour en toucher des dividendes rémunérateurs qui lui permettront notamment de se rembourser du financement de la campagne de son jeune poulain - lequel piaffe résolument et hennit déjà de joie à l’idée qu’il est maintenant à bout touchant de la course à l’Elysée tant l’organisation de son paddock a été remarquablement pensée et exécutée !
A peu près le même son de cloche (mais beaucoup plus discret) dans Le Temps d’aujourd’hui qui consacre ses pages 2 et 3 au grand Alexis de Tocqueville, juriste et homme politique français (1805-1859) dont l’oeuvre maîtresse "De la Démocratie en Amérique » constitue une analyse absolument incontournable de ce système à la fois fort et faible selon l’usage ou le non-usage qu’on en fait (à lire absolument !). On y apprend qu’aujourd’hui ce grand homme voterait pour Macron à la présidence française car tous deux ont, entre autres choses, l’Amérique pour passion commune, de même que l’esprit de liberté et d’entreprise qu’elle incarne ! Le journaliste Richard Werly rappelle au passage le propos tenu par le grand homme pour qui l’un des grands dangers qui menace la démocratie est constitué par une égalité poussée à l’extrême - ce qui est justement en passe de se réaliser en Suisse comme ailleurs en Europe...
Moralité : écoutons Alexis De Tocqueville et rejetons Macron!
L’académicien français Jean d’Ormesson l’a bien compris, lui qui fait cette profession de foi : J’ai du mal à ne pas penser : 1. que Macron est un produit de la finance envoyé par le groupe Bilderberg; 2. que Macron est pour quelque chose dans les révélations du Canard; 3. que Macron n’a pas la carrure, ni l'étoffe d’un chef d’Etat». Et d’ajouter : Macron, c’est le grand flou. Entre l’électeur de gauche et l’électeur de droite qui votent pour Macron, l’un des deux, forcément, sera cocu ! Mais toute l’intelligence de Macron est de faire croire à l’un que ce sera l’autre et inversement.
Nous voilà prévenus ! |
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