Pour bien la commencer, voici comment se déroule une journée dans un grande Etude d’avocats aux Etats-Unis (selon l’auteur et avocat John Grisham dans son livre L’infiltré)
«Leur nouveau chef pour la journée, une collaboratrice senior, une certaine Karleen, les appela dans son bureau et leur expliqua le topo. Pour ces prochains jours, ils allaient éplucher des documents essentiels, en facturant au moins huit heures par jour à raison de 300 dollars l’heure. Ce serait leur tarif, jusqu’à ce que les résultats du cabinet soient connus, en novembre, après quoi leur taux horaire sauterait à 400 dollars, à supposer qu’ils franchissent ce premier cap…
Huit heures, c’était le minimum, du moins pour le moment et, avec la pause du déjeuner et du café, on totalisait à peu près dix heures par jour. On ne commençait pas plus tard que huit heures, et personne ne songerait à quitter le bureau avant dix-neuf heures.
Au cas où ils seraient curieux de le savoir, l’an dernier, Karleen avait facturé deux mille quatre cents heures… La documentation n’avait certes rien de prestigieux, mais c’était le filet de sécurité de tous les nouveaux collaborateurs.
― Vous pouvez toujours vous présenter à la documentation et trouver du travail à facturer, leur précisa-t-elle. Huit heures au minimum, mais il n’y a pas de maximum.
Comme c’est charmant, songea-t-il. Si, pour une raison ou une autre, dix heures de travail par jour ne suffisaient pas, la porte de la documentation était toujours grande ouverte pour vous permettre de faire encore davantage…
Dans son résumé du dossier, Karleen usait d’un langage bien plus policé, mais Kyle savait depuis un certain temps déjà que le cabinet représentait...»
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