16/07/2015

Une clarification bienvenue

Monsieur Thierry de Saussure, théologien protestant et psychanalyste genevois, a mis le doigt sur une faute de français fâcheuse et de plus en plus répandue, en écrivant son courrier de lecteurs dans la Tribune de Genève (TdG) de ce jour. N’étant pas de langue maternelle française, j’avais commencé à croire qu’il s’agissait d’une particularité de la langue de Voltaire qui m’avait apparemment échappé durant mes études. Que nenni!

Quelle est la faute de français qu’il relève? C’est l’utilisation de deux sujets (qui, il) pour un seul verbe. Au lieu d’écrire “de ce qui se produit”, la faute consiste à écrire “de ce qu’il se produit”. Thierry de Saussure a trouvé la phrase qu’il utilise pour illustrer sa pensée dans la TdG du 7 juillet: “En utilisant cette monnaie (le léman), les habitants contribueront à la construction de leur région et se rapprocheront de ce qu’il se produit sur leur territoire.”

Voici l’enseignement que je tire de ce courrier de lecteur: il vaut mieux faire confiance à sa propre intuition (et à une recherche dans son Grevisse), avant de copier les bizarreries lues dans les journaux.

Le chat s'étonne

Le chat s'étonne


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