Le Conseil municipal a récemment voté son budget 2016. A l’approche de Noël, ses membres avaient déjà l’air tout attendri. C’est notamment avec la culture qu’ils voulaient se montrer le plus généreux pour ne pas dire dispendieux. D’un total de dépenses de Frs 1’187’602’000.- (plus d’un milliard), le Conseil municipal a ainsi consacré un tiers à la culture et loisirs, soit Fr 370’623’000.- (370 millions).
Mine de rien, il s’agit donc de la plus grande dépense de notre ville. Selon la pyramide des besoins de Maslow, la culture occupe la plus haute place (besoin d’accomplissement de soi). Elle est basée sur les besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d’appartenance et d’amour, les besoins d’estime (confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres).
Etant à la pointe de la pyramide, la culture n’occupe donc qu’un espace minime de nos besoins, 5% approximativement. Il fallait donc oser de consacrer un tiers des moyens à sa disposition. Les Conseillers municipaux s’excusent en alléguant que le Conseil administratif avait même voulu dépenser plus et que les dernières années déjà, le montant alloué avait été surdimensionné.
Au moins la reconnaissance des bénéficiaires de cette manne leur est sûrement assurée. Le contribuable le verrait-il de la même façon ? Rien n’est moins sûr.
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