La Ville de Genève a eu, fin 2014, des dettes à court, moyen et long termes à hauteur de Frs 1’500’000’000.-. C’est donc un doux euphémisme de dire qu’elle est lourdement endettée. Qu’à cela ne tienne, la gauche ne veut pas entendre parler de remboursement. Elle préfère se plaindre du diktat des banques en ignorant royalement la recette qu’Adrien Genecan leur a rappelée : Le meilleur moyen de ne pas subir le diktat des banques est de ne pas avoir de dettes.
Pour l’UDC, il est clair que nous ne pouvons pas continuer en nous endettant toujours plus. C’est pourtant cela que le Conseil administratif de gauche a, une fois de plus, proposé au Conseil municipal. Il fait ainsi fi de l’’invitation des groupes PLR, PDC, MCG et UDC du 29 mai 2015 et qui annonce la volonté de la majorité du Conseil municipal de maîtriser et limiter la dette. La Conseillère administrative Sandrine Salerno n’a pas seulement ignoré cette invitation lors de la présentation de son projet de budget au mois d’octobre, mais après la non-entrée en matière, elle a encore refusé de le remanier et a présenté le même projet deux mois plus tard, mis à part des amendements mineurs que le Conseil municipal avait voté entre-temps et des recettes supplémentaires miraculeusement trouvées.
Madame Salerno n’a ainsi pas laissé au Conseil municipal d’autre choix que de procéder à des coupes linéaires. Contrairement aux allégations et cris d’orfraie de la gauche, ces coupes linéaires peuvent être réalisées sans problème, tant il est vrai que les subventions concernées ont été fortement augmentées ces dernières années. En vérité, elle ne correspondent que rarement à de vrais besoins et ne font que contribuer à l’appauvrissement général.
L’UDC et avec elle la majorité raisonable du Conseil municipal se dressent contre cette irresponsabilité de la gauche égoïste dont la devise est : Après nous, le déluge !
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