L'orchestre symphonique de la Pannonie, une région essentiellement située en Hongrie, le Pannon Philharmonic Orchestra, accompagné du Hungarian Festival Chorus, s'est produit dimanche dernier au Victoria Hall. Les deux morceaux choisis n'avaient pas de rapport particulier avec Noël. Par leur puissance d'exécution, ils harmonisaient cependant parfaitement avec le sens profond de Noël, c'est-à-dire le début d'une nouvelle ère.
Dès le premier instant, le ton était donné. Carmina Burana de Carl Orff nous tenait tout de suite en haleine: O Fortuna! Durant une heure, le rythme était heureusement un peu plus calme, sinon la tension aurait été insupportable. Mais à la fin, le même morceau revenait: la fortune est l'impératrice du monde! Et puis nous étions sauvés par l'entracte.
Après quelques paroles échangées avec les musiciens, nous étions fin prêt pour le deuxième morceau de choix: la 9ème symphonie de Ludwig van Beethoven. La musique nous transportait encore jusqu'au final: l'Hymne à la joie chanté en allemand. Comment ne pas penser aux divisions observées durant cette année, au niveau mondial tout aussi bien qu'à Genève.
Joie, belle étincelle divine,
Fille de l'assemblée des dieux,
Nous pénétrons, ivres de feu,
Céleste, ton royaume !
Tes magies renouent
Ce que les coutumes avec rigueur divisent;
Tous les humains deviennent frères,
Là où ta douce aile s'étend.
Que les magies de la joie agissent encore!
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Des concerts comme ceux-là sont rares
RépondreSupprimerOui, ils sont même uniques.
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