Le projet d’accord institutionnel – le nouveau nom donné à l’accord-cadre – marque la fin de la voie bilatérale, entre deux partenaires sur un pied d’égalité. L’accord-cadre restreint massivement l'autonomie de la Suisse, notamment du fait que la Suisse doit reprendre systématiquement le droit de l’UE et qu'en cas de litige elle devrait se soumettre à la Cour de justice de l’UE. Sans parler des sanctions et des paiements réguliers que l’UE pourrait infliger à la Suisse. Les mesures d’accompagnement pour la protection des salaires face au dumping salarial, d’une importance cruciale pour un canton tel que Genève, ne seront plus acceptées par l’UE.
Le législateur suisse, fédéral ou cantonal ainsi que le peuple et les cantons seraient dans une large mesure évincés par une législation de l’UE qui agirait jusqu'au niveau des cantons et des communes. Avec l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, la démocratie directe ne serait plus qu’une farce et l’indépendance et l’autodétermination de la Suisse appartiendraient au passé.
(Communiqué de presse UDC Genève du 28 février 2019)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, premier signataire
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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