Consciente des sérieuses menaces planant sur la souveraineté de la Suisse et sur son fédéralisme, l’UDC-Genève a demandé que le Grand Conseil s’engage contre l’accord-cadre avec l’UE en demandant à l’Assemblée fédérale de le rejeter sans conditions. Une majorité du parlement cantonal se satisfait de l’accord-cadre et accepte que l’UE se substitue à elle, au législateur fédéral et au Peuple.
Peut-on parler d’accord entre partenaires quand le législateur suisse, fédéral ou cantonal ainsi que le peuple et les cantons sont écartés par une législation de l’UE qui agirait jusqu'au niveau communal ? Avec l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, la démocratie directe ne serait plus qu’une farce et l’indépendance et l’autodétermination de la Suisse appartiendraient au passé. Finie la caractéristique essentielle de la Suisse, où les citoyennes et les citoyens décidaient définitivement des règles et des lois dans le cadre de la démocratie directe.
Au lieu de cela, l’accord-cadre restreint massivement l'autonomie de la Suisse, l’oblige à reprendre systématiquement le droit de l’UE et à se soumettre à la Cour de justice de l’UE. Pour Genève, ne pas s’opposer à l’accord-cadre, c’est aussi accepter que les mesures d’accompagnement pour la protection des salaires face au dumping disparaissent car refusées par l’UE. Notre canton avec son taux de chômage le plus élevé de Suisse aurait à subir davantage d’immigration, de densification et de pression sur les salaires.
(Communiqué de presse UDC Genève du 21 mars 2019)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, premier signataire de la résolution
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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