15/03/2019

Papyrus ou l’autosatisfaction d’un Conseil d’Etat immigrationniste

Véritable amnistie globale pour des immigrants illégaux menée au mépris du droit, l’opération Papyrus constitue un affront pour les Genevois évincés du marché de l’emploi. Dès l’origine, l’UDC s’est opposée à cette escroquerie antidémocratique née des penchants mondialistes du Conseil d’Etat.

La motion UDC « Opération Papyrus : pas de régularisation de masse sans débat démocratique ! » a permis de lancer le débat démocratique et de porter sur la place publique un processus imaginé par un Conseil d’Etat au service des clandestins, qui se satisfait aujourd’hui de la prochaine « régularisation » de 3'500 étrangers séjournant illégalement dans le canton. Papyrus, rappelons-le, se résume à accorder sous prétexte humanitaire des autorisations de séjour à des étrangers séjournant illégalement dans le canton, dont le nombre échappe à la connaissance et au contrôle du Conseil d’Etat (source : IUE 1373-A). Des autorisations de séjour sont ainsi accordées par l’Etat à des personnes dont ce dernier ignorait l’existence et dont il est impossible d’attester de la durée réelle et effective de leur séjour illégal.

L’UDC, seul parti à se préoccuper de Genève et des Genevois !


Ces régularisations massives, sous prétexte de combattre le travail au noir, l'encouragent au contraire et lui offrent une publicité dans un contexte où le Conseil d’Etat a publiquement déclaré que « la priorité n’est pas la chasse aux clandestins, particulièrement de l’économie domestique ». Papyrus ne répond à aucun besoin économique et péjore le retour à l’emploi des personnes en recherche d’emploi, puisque les secteurs où sont actifs les sans-papiers sont déjà les secteurs les plus touchés par le chômage à Genève (hôtellerie et restauration : 9.7%, nettoyage, services administratifs et de soutien : 8.2%. Source : Seco/OCE). Enfin, avec des dépenses cantonales et communales de 23'669 F par habitant (source : AFF), les éventuelles (modestes) recettes fiscales perçues auprès de ces ex-clandestins ne couvriront jamais les dépenses de la collectivité, sans compter les subsides, les allocations familiales et les autres prestations sociales qui devront leur être versés.

(Communiqué de presse UDC Genève du 6 mars 2019)

Pour tous renseignements :

Stéphane Florey, député, premier signataire

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale

L'UDC est le seul part qui se préoccupe des Genevois.

L'UDC est le seul part qui se préoccupe des Genevois.


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