Ce PR illustre, une fois de plus, la façon problématique du Conseil administratif de collaborer avec le Conseil municipal, la dernière en date ayant été le vote avorté du projet de budget et surtout la convocation de la séance plénière supplémentaire du 22 décembre 2016 pour voter sur un projet qui avait été renvoyé par le Conseil municipal à la commission des finances et qui n’avait pas encore été complètement traité par cette commission. Ce n’était pourtant pas dû à un manque d’application de la commission des finances, mais par une retenue d’information de la part du Conseil administratif. La magistrate Salerno, par son manque de volonté de respecter notre système de concordance, a voulu s’asseoir sur la volonté du Conseil municipal et faire voter son projet de budget par les groupes qui la suivent aveuglément, quitte à sacrifier leur prérogative et… (je suis interrompu par le président du Conseil municipal Rémy Burri qui me demande de revenir à l’objet discuté)
Revenons donc à la PR-1156. Là encore, le conseil administratif présente un projet au conseil municipal il y a un peu plus d’un an. Il s’agit de voter un crédit de grosso modo 30 millions de francs, afin de construire une salle de sport et des locaux parascolaire, une crèche et une salle pluridisciplinaire. Or le vote du crédit d’étude de ce projet, le PR-83é2, avait mentionné un montant de 17 millions de francs, soit à peu près la moitié du montant réclamé aujourd’hui. Il comportait en plus la construction d’un restaurant scolaires qui a maintenant été remplacé par une salle polyvalente. Le magistrat Rémy Pagani avait beau expliquer que l’affectation avait changé en cours de route, il n’en demeure pas moins qu’il était incapable de donner la moindre explication pour son manque de communication. Non seulement n’a-t-il jamais contacté la commission des travaux pour l’informer des changements, mais encore a-t-il essayé de les cacher en présentant le présent PR-1156 sans la moindre allusion aux changements projetés. L’UDC considère que cette façon de faire est inadmissible, raison pour laquelle nous refusons le PR-1156. Nous n’acceptons pas que le Conseil administratif prenne l’habitude de se moquer quasi systématiquement des préoccupations du Conseil municipal.
(Mon intervention lors du 3ème débat du 18 janvier 2017)
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