30/01/2017

Quid d’une nouvelle réglementation suisse sur la consommation des insectes?

L’on a pas attendu dans certains coins du monde pour commencer à en manger. En Afrique par exemple, les insectes font partie des recettes du quotidien. L’ONU a même recommandé leur consommation en vantant leurs bienfaits sur la santé et leur capacité à répondre aux besoins de l’insécurité alimentaire. Au Cameroun, la communauté scientifique plaide pour une industrialisation de leur production étant donné leur grande consommation.


En médecine, la pratique alimentaire consistant pour l'être humain à consommer des insectes s’appelle l’entomophagie. Ce mode de consommation existe depuis toujours dans de nombreux pays et ethnies, et il tend aujourd'hui à conquérir les sociétés occidentales. Plus de 1400 espèces comestibles sont répertoriées dans les pratiques entomophages, parmi lesquelles on trouve le plus souvent des vers, chenilles, termites, sauterelles ou coléoptères. Les insectes sont généralement appréciés, outre pour leur goût, pour leur grande richesse nutritive. Ils sont riches en protéines et font désormais recette dans les grandes villes du Cameroun.


La recommandation de l’ONU comme un instrument contre l’insécurité alimentaire est d’une grande portée. Pour l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) , les insectes sont une source de protéines. Elle souligne les avantages écologiques qu’ils procurent.


Peut-on déjà manger les insectes en Suisse? À partir du 1er mai 2017, trois espèces d’insectes seront autorisées à la consommation en Suisse. Ces espèces ont été autorisées suite à la révision de l’ordonnance du Département fédéral de l’intérieur (DFI) sur les nouvelles sortes de denrées alimentaires.


Le droit suisse sur les denrées alimentaires ne définit pas les insectes comme des aliments. Il préconise une meilleure protection de la santé et contre la tromperie voudrait moins de barrières au commerce. Pour ce faire, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) ordonne que quiconque souhaite commercialiser des insectes comme denrées alimentaires devrait préalablement lui demander une autorisation. Cette exigence minimale à remplir déterminera ainsi notre consommation de ces savoureuses bestioles.

Un insecte: de la plante à l'assiette

De la plante à l'assiette


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