21/01/2016

Peut-on exiger qu’un conseiller municipal de la Ville de Genève réfléchisse avant de voter?

Poser la question c'est déjà y répondre, dirait-on. Or, une partie de la droite ne semble pas partager cet avis. Lors du vote de la pétition «Pour une véritable politique sociale à la Gérance immobilière municipale», le PDC et le PLR s’étaient trompés de bouton. Au lieu de classer la pétition, les deux partis ont rejoint la gauche et l’ont renvoyée au Conseil administratif.


A peine le résultat connu qu’ils ont réclamé l’annulation du vote suivi d’un nouveau vote. Petit problème: le Règlement du conseil municipal ne prévoit nulle part une telle annulation. Le législateur a visiblement trouvé inconcevable que les élus du peuple soient incapables de saisir l’objet d’un vote et d’exprimer leur volonté correctement en appuyant sur le bon bouton. Le Président Carlos Medeiros, après une interruption de cinq minutes pour consulter le bureau, a donc logiquement validé le vote.

Le PLR aussi peu que le PDC n’ont voulu reconnaître leur erreur. Tout au contraire, ils ont attaqué le bureau qui avait refusé de s’asseoir sur le règlement. Ce comportement ne peut qu’étonner de la part de partis dits gouvernementaux. A moins que ce soit usuel pour eux de faire fi des lois et règlements qu’ils ont eux-mêmes votés.

Les arbres de la forêt

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