Le Haut Commissaire onusien en charge des droits de l’homme fustige publiquement tous les partis, mouvements et personnes qu’il qualifie sans autre de « populistes » parce qu’ils contestent, au nom du peuple et selon les voies démocratiques, l’obligation qui serait mise à la charge de leurs Etats respectifs d’accueillir toute la misère du monde en provenance des pays actuellement en guerre - alors que ces mêmes Etats ne sont pour rien dans le déclenchement-même des drames qui s’y déroulent et qui sont notamment liés à une religion qui n’est pas la leur. Il s’en prend notamment à Donald TRUMP (candidat républicain officiel à l’élection présidentielle américaine), à Victor ORBAN (premier ministre hongrois), à Marine LE PEN (présidente du Front National français), à Nigel FARAGE (ex-chef du parti d’opposition britannique à l’UE) et à Geert WILDERS (président du parti néerlandais Pour La Liberté) qui entendent préserver leurs pays et population de la guerre universelle proclamée par l’Etat islamique qui veut l’élimination physique de toute personne ou groupe de personnes n’appliquant pas strictement la loi coranique.
L’intéressé a notamment affirmé que ces politiciens "partageaient tous des similarités avec l’idéologie prônée par le groupe Etat islamique. Ils cherchent tous, à des degrés divers, à réanimer un passé, sous une forme merveilleuse et si pure, où les champs ensoleillés sont habités par des peuples unis par l’ethnicité ou la religion - un passé qui très probablement, en réalité, n’a jamais existé, où que ce soit, jamais » (journal « Le Monde », du 06/09/16). Et de proclamer sa colère à cause des mensonges, des demi-vérités, des manipulations et de la propagation de la peur utilisés par ces mouvements populistes dont certains parlent même de fermer des mosquées, d’interdire le Coran, de boucler les frontières et centres de demandeurs d’asile, d’interdire l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans de même que le port du foulard dans la fonction publique.
Que ce haut fonctionnaire international d’origine jordanienne et de confession musulmane - tous atours dont il se flatte certainement légitimement - défende ouvertement le droit d’asile est chose normale et nul n’a à s’en offusquer. Par contre, en contestant non moins ouvertement la liberté de conscience, d’expression et d’action politique et démocratique de ces partis, mouvements et personnes unilatéralement taxés de « populistes » alors qu’ils sont l’émanation du peuple souverain - comme c’est le cas en Suisse -, l’intéressé viole lui-même les droits humains y afférents et qu’il a aussi pour mission de défendre.
Même si l’on peut prêter à ce haut responsable politique en charge d’une authentique mission de paix un rôle d’accusateur public universel, son réquisitoire vise une mauvaise cible et non pas LA cible : ne doit-il pas d’abord s’en prendre aux auteurs de ces atrocités, de ces assassinats collectifs, de ces attentats multiples à la bombe, aux preneurs d’otages, aux violeurs de femmes et d’enfants, aux tueurs sanguinaires et sadiques, aux destructeurs du patrimoine mondial, etc, dont l’oeuvre diabolique est à l’origine de ces exodes massifs ?
En ne le faisant pas, ce haut responsable de la promotion et de la défense des droits de l’homme se mue, par son silence, en complice objectif, lui et l’organisation internationale qu’il représente, des auteurs de ces authentiques et intolérables crimes contre l’humanité.
Par ailleurs, il tombe sous le sens que la communauté internationale - tous Etats et organisations internationales confondus - porte sa part de responsabilité dans le développement des conditions qui aboutissent à ce chaos bientôt universel en favorisant notamment la création de l’Etat islamique. De grandes puissances ont même abusé du droit d’ingérence humanitaire pour tenter de régler par les armes une situation qu’ils n’ont fait qu’aggraver, rendant ainsi plus difficile, voire même impossible, une solution pacifique aux conflits de tous ordres en résultant. L’ONU en tant que telle et avec ses pays-membres, a failli à sa tâche qui est d’être au service de la Paix dans le monde et le haut responsable des droits de l’homme doit avoir l’honnêteté et le courage de le reconnaître lui-même. Ou à tout le moins d’user avec réserve d’un droit à la parole que nous ne saurions lui contester. Les ennemis qu’il prend pour cibles ne sont, à l’évidence, pas les bons.
Ces ennemis-là ne cherchent qu'à défendre légitimement et démocratiquement leur patrie et sa population conformément aux règles de l’Etat de Droit qui ne sont pas celles de l’Etat islamique auquel le Haut-Commissaire onusien aux droits de l’homme les compare pourtant avec un culot confondant. A l’évidence, ce dernier doit être respectueusement, mais fermement, invité à revoir sa copie qui est indigne des légitimes attentes de l’institution qu’il est censé représenter et dont il avilit le respect qu’on doit lui porter.
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