Bernhard Riedweg, député UDC et membre de la commission des transports nous explique les enjeux de cette votation cantonale.
Nous voterons le 21 mai prochain sur la loi modifiant la loi sur les Transports publics genevois. C’est un sujet que nos concitoyens connaissent bien.
Bernhard Riedweg. Oui, Rappelez-vous le 18 mai 2014, la population genevoise avait accepté l’initiative cantonale 146 « Stop aux hausses des tarifs des Transports publics genevois ». Cette initiative prévoyait une baisse importante des tarifs des titres de transports des Transports publics genevois (TPG).
Quels étaient les arguments des auteurs de cette initiative ?
Ils prévoyaient que la baisse des tarifs des abonnements et des billets, qui a engendré une baisse des recettes des TPG de 9,8 millions, serait compensée par une hausse importante du nombre de nouveaux passagers ce qui ne s’est pas avéré vrai car seuls 1'000 usagers environ sur les 109'000 recensés ont choisis de s’abonner suite à la baisse des tarifs.
Quel est l’objectif de la loi sur laquelle le peuple est appelé à voter le 21 mai 2017 ?
Le Grand Conseil, qui est habilité à fixer les tarifs appliqués par les TPG puisqu’ils sont inscrits dans la loi, a décidé d’ajuster à la hausse les tarifs des TPG qui resteraient inférieurs à ceux d’avant la votation sur l’initiative. C’est une précision importante !
Comment se positionne l’Union Démocratique du Centre ?
Nos députés au Grand Conseil ont approuvé cette hausse modérée des tarifs afin que les TPG puissent améliorer l’offre de ses prestations pour renforcer l’attractivité et l’efficacité du réseau et mieux répondre à la demande en augmentation constante des usagers.
Que se passera-t-il si le réajustement tarifaire devait être refusé en votation le 21 mai 2017 ?
Une diminution importante de l’offre des TPG en résulterait car l’Etat et les autres collectivités publiques que sont les communes et la Confédération n’ont pas les moyens et la volonté d’augmenter leurs subventions qui sont de l’ordre de 226 millions ce qui représente 57 % des recettes totales de la régie des transports genevois.
Pourquoi le canton n’augmente pas sa subvention aux TPG ?
Parce que sa dette de près de 12 milliards est disproportionnée par rapport au nombre d’habitants et que cela ne permet pas une augmentation de sa subvention qui est déjà de l’ordre de 207 millions. C’est aux passagers de participer à l’effort financier pour obtenir un service de qualité. En outre, une augmentation d’impôt est exclue en ces temps difficiles économiquement parlant et mettre à contribution les contribuables qui n’utilisent pas les transports publics n’est pas à envisager car cela serait discriminatoire.
(Communication UDC du 3 mai 2017) |
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.