Du 14 au 18 mai 2018, se tient à Genève le Comité du développement et de la propriété intellectuelle. La fourniture de l’assistance technique est au coeur de la mise en oeuvre du plan d’action pour le développement. Notre présidente Madeleine Scherb y prend part. Un éventail d’activités (diverses formes d’assistance technique) pour les besoins des états membres adaptés à leurs situations spécifiques de façon stratégique sont définies.
Il est important de savoir que l »assistance technique aide les pays membres de l’OMPI (organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) à créer des activités bénéficiant aux nombreux pays en développement. Par exemple les cours de formation en matière de dépôts de demande des brevets . La Chine en a fait mention et se dit prête à fournir de l’assistance technique aux autres pays en développement dans la mesure de ses capacités. L’accent est mis sur l’égalité homme-femme dans les procédures suivies.
Depuis 2007, l’OMPI joue un rôle remarquable à cet effet. Elle élabore des projets entrant dans les besoins des états membres. Son engagement se fonde sur sa contribution aux objectifs de développement durables fixés en 2015. Les demandeurs que sont les pays en développement sollicitent l’assistance technique et le transfert de technologie. L’agenda des 45 recommandations des Nations Unies pour le développement doit être accompagné par des objectifs de développement durables (ODD) associés eux-mêmes aux outils appropriés. Les questions à examiner pendant la 21ème session du CDIP sont entre autres le renforcement des capacités, des activités des offices de propriété intellectuelle, la sensibilisation à la communication, les équilibres dans les écosystèmes de l’innovation et la manière pour l’OMPI de façonner les projets sur le plan d’action pour le développement. De nombreux membres en ont bénéficié. En outre, l’Académie de l’OMPI propose des formations variées. Pour en tirer avantage, les pays africains demandent la tenue d’une conférence bi-annuelle du développement et la propriété intellectuelle.
Il y a eu des actions multiples pendant six sessions du Comité donc le document CDIP 21/9 sur le choix des consultants chargés de l’assistance technique. Le cadre général concernant la sélection des candidats respecte les contrats individuels définis dans le contrat ordinaire du personnel et du budget de l’OMPI selon les participants. Toutes les recommandations de la 18ème session du CDIP avaient été prises en compte et mis en oeuvre. Les pratiques actuelles sont transparentes et équilibrées. La procédure de sélection n’alourdit pas la procédure. Elle permet en effet d’identifier les spécialistes et l’OMPI est encouragée à mettre la liste des consultants à jour. L’assistance technique se fait en fonction des besoins et des exigences des états membres, par conséquent, le choix du meilleur candidat et de la protection des intérêts de l’organisation entrent en ligne de compte.
Le groupe africain par la voix du Maroc félicite les pratiques suivies du choix des consultants, la conformité des recommandations effectuée par le Secrétariat du point 6 s’agissant du plan d’action pour le développement. Il se pose néanmoins la question de savoir comment détecter d’éventuels conflits d’intérêts.
Il n’en reste pas moins que la justice sociale et la durabilité de l’environnement sont des facteurs clés du développement a martelé le représentant du Brésil.
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