25/04/2016

Le marché romand des livres n’est pas la panacée de ses auteurs

Le Salon du livre ouvrira ses portes dans deux jours - c'est l’occasion de faire un petit bilan.


Le marché mondial des livres


L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) vient ainsi de discuter de l’industrie de l’édition à l’ère de l’essor du commerce en ligne et de l’édition électronique. Malgré les craintes suscitées par ces changement, le marché de l’édition a pu se maintenir. Il vaut toujours 114 milliards d’euros au niveau mondial.


La situation en Suisse romande


La Tribune de Genève rappelle dans son édition de ce jour que la situation n’est pas aussi rose en Suisse romande. Le seul auteur qui vit de sa plume et même très bien, étant devenu multimillionnaire avec sa Vérité sur l’affaire Harry Quebert, s’appelle donc Joël Dicker. En revanche, tous les autres auteurs doivent se contenter d’un revenu accessoire en écrivant. Ils sont surtout enseignants (Anne Cuneo, Jacques Chessex, Georges Haldas), comédienne (Anne-Frédérique Rochat) ou nègre en écrivant des autobiographies pour millionnaires (Nicolas Verdan). Et il ne s’agit pas d’un problème de manque de protection de leurs droits d’auteur. Le marché en Suisse romande n’est tout simplement pas assez grand.


Un livre ouvert


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