L’UDC est le premier parti de Suisse, mais il est surtout le parti du peuple suisse, c'est-à-dire de 70% de la population du canton de Genève. A ce chiffre s'ajoute les étrangers séjournant depuis plus de huit ans en Suisse et à Genève qui ont compris que l'UDC défend également leurs intérêts.
Le succès de la « gauche » est dû au climat de crainte que la population ressent très largement face à une situation économique qui se péjore régulièrement et qui détruit sa classe moyenne bientôt rayée de la carte. Le réflexe de se tourner vers l’Etat pour solliciter son appui est parfaitement normal en période de crise, la « droite » défendant par tradition et vocation la liberté et la responsabilité des citoyens contre un Etat envahisseur, totalitaire et ruineux. Bien évidemment, la situation politique et économique au plan international ne facilite pas les choses, ne serait-ce que par la prédominance des intérêts capitalistes qui pèsent d’un poids décisif dans les prises de décisions des Etats du monde et des organisations internationales auxquelles ils sont rattachés. Les bruits de bottes que l’on entend ici et là n'aident en rien à calmer cette angoisse générale relayée à satiété par les médias suisses et étrangers…
Là-dessus se greffe le problème du maintien de la démocratie directe en Suisse. L’enseignement principal de l'élection du Grand Conseil et du Conseil d'Etat est le très faible taux de participation (38,77 %), ce qui est totalement inadmissible. Plus des 60 % de l’électorat genevois ne ses sont ainsi pas déterminés du tout, ce qui enlève une grande part de la légitimité des élus. Ce désintérêt croissant de nos concitoyens pour la chose publique risque d’avoir raison de notre capacité à défendre la souveraineté et l’indépendance de notre pays face aux pressions internationales dont il est l’objet (et qui se sont notamment traduites par l’abandon de notre secret bancaire).
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