Lorsqu’un des quelque 320'000 frontaliers travaillant en Suisse perd son emploi, les indemnités de chômage ne lui sont pas versées par l’assurance-chômage suisse, mais par son équivalent dans son pays de domicile. Or, les ministres du travail de l’UE viennent de modifier radicalement ce système. A l’avenir, les indemnités ne seraient plus financées par l’assurance du pays de domicile du frontalier, mais par l’Etat dans lequel le frontalier au chômage a travaillé en dernier. Selon le Secrétariat d’Etat aux migrations, ce changement de pratique coûtera « plusieurs centaines de millions de francs par an » à la Suisse alors que d’autres observateurs estiment la facture proche du milliard de francs.
Outre les questions financières, la députation UDC-Genève est préoccupée pour l’encadrement de nos chômeurs qui serait péjoré si les collaborateurs des ORP avaient à placer des chômeurs frontaliers au détriment des chômeurs et des demandeurs d’emploi locaux sur un marché de l’emploi saturé. La résolution déposée ce jour au Grand Conseil invite par conséquent l’Assemblée fédérale à ne pas approuver la révision du règlement européen (CE) 883/2004 concernant les prestations de chômage pour les travailleurs frontaliers ainsi qu’à refuser tout projet de loi visant à exécuter en Suisse les modifications apportées au règlement européen précité.
(Communiqué de presse UDC Genève du 28 juin 2018)
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député
Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale
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