Eric Bertinat, secrétaire général UDC-Genève
Déposée le 14 février 2012, acceptée par le peuple suisse le 9 février 2014, l’initiative « Contre l’immigration de masse »proposait d'ajouter un article 121a à la Constitution fédérale indiquant que le pays «gère de manière autonome l’immigration des étrangers» en fixant des quotas annuels selon les besoins de l'économie «dans le respect du principe de la préférence nationale».
La politique d’immigration a été en Suisse, dès les années 1960 et les initiatives Schwartzenbach, l’objet d’âpres discussions entre un pouvoir ouvert à une immigration sans limite et une population très divisée sur ce sujet.
Dès 2002, avec l’entrée en vigueur de la libre circulation, l’immigration explose en Suisse avec des chiffres qui inquiètent la population. Le Conseil fédéral a menti au peuple en tablant sur une immigration de 8'000 personnes par an. En 2007, elle est multipliée par dix. Ce sont 80'000 personnes qui s’installent en Suisse. Les infrastructures sont rapidement obsolètes, la qualité de la vie diminue fortement et cette nouvelle population exerce une forte pression sur le marché du travail. Le Tessin et Genève sont particulièrement touchés, le taux de chômage est le double de celui dans le reste du pays.
En 2015, le Conseil fédéral présente un projet pour l'application de la nouvelle disposition constitutionnelle en contradiction avec les intentions de l'initiative populaire, en particulier le but visé, à savoir une gestion et une réduction de l’immigration.
La politique d’immigration a été en Suisse, dès les années 1960 et les initiatives Schwartzenbach, l’objet d’âpres discussions entre un pouvoir ouvert à une immigration sans limite et une population très divisée sur ce sujet.
Dès 2002, avec l’entrée en vigueur de la libre circulation, l’immigration explose en Suisse avec des chiffres qui inquiètent la population. Le Conseil fédéral a menti au peuple en tablant sur une immigration de 8'000 personnes par an. En 2007, elle est multipliée par dix. Ce sont 80'000 personnes qui s’installent en Suisse. Les infrastructures sont rapidement obsolètes, la qualité de la vie diminue fortement et cette nouvelle population exerce une forte pression sur le marché du travail. Le Tessin et Genève sont particulièrement touchés, le taux de chômage est le double de celui dans le reste du pays.
En 2015, le Conseil fédéral présente un projet pour l'application de la nouvelle disposition constitutionnelle en contradiction avec les intentions de l'initiative populaire, en particulier le but visé, à savoir une gestion et une réduction de l’immigration.
En 2016, l'Assemblée fédérale s'accorde sur un projet de loi d'application au terme duquel les entreprises suisses devront communiquer leurs offres de postes au service public de l'emploi avant de recruter un étranger « lorsque certains groupes de profession, domaines d’activités ou régions économiques enregistrent un taux de chômage supérieur à la moyenne ».
Les débats sont loin de se terminer. Fin juin, le mécanisme imaginé par les autorités fédérale entre en fonction. 70'000 annonces d’emplois devront passer par les Offices régionaux de placement (ORP). Les demandeurs d’emploi seront ainsi privilégiés dans leur propre pays, quoi de plus normal ? C’est du moins ce que demandait en partie l’initiative de l’UDC avec son principe de la préférence nationale.
Mais les forces patronales n’en baissent pas moins les bras et dénoncent déjà ce nouveau mécanisme qui se base sur des une liste de professions concernées par cette nouvelle obligation qui daterait de 2000. Ce qui ne nous étonne pas outre mesure, tant les performances de l’administration fédérale sont peu compétitives. Il faudra attendre une année-test pour corriger le tir et se réjouir de la promesse d’un nouvel outil informatique, actuellement en cours de développement, pour les ORP.
Ce qui était impossible – et même impensable – pour tous les partis est devenu possible. Les entreprises qui ont déjà joué le jeu (il y a des entreprises qui ont le soucis du tissus régional, il faut savoir les remercier !) ont connu d’excellents résultats. La préférence nationale, défendue par l’UDC, connait après bien des déboires, une application pratique. La solution UDC des quotas annuels selon les besoins de l'économie sera aussi un jour une solution pour notre pays qui est sous la pression de la libre circulation. C’est aujourd’hui impossible – et même impensable – pour tous les partis. Mais demain, ce sera possible - et nécessaire - pour reprendre en main une immigration qui nous échappe depuis les années 1960 et qu’aucun parti n’entend sérieusement prendre en main. Restez fidèle à l’UDC, elle a une guerre d’avance !
Les débats sont loin de se terminer. Fin juin, le mécanisme imaginé par les autorités fédérale entre en fonction. 70'000 annonces d’emplois devront passer par les Offices régionaux de placement (ORP). Les demandeurs d’emploi seront ainsi privilégiés dans leur propre pays, quoi de plus normal ? C’est du moins ce que demandait en partie l’initiative de l’UDC avec son principe de la préférence nationale.
Mais les forces patronales n’en baissent pas moins les bras et dénoncent déjà ce nouveau mécanisme qui se base sur des une liste de professions concernées par cette nouvelle obligation qui daterait de 2000. Ce qui ne nous étonne pas outre mesure, tant les performances de l’administration fédérale sont peu compétitives. Il faudra attendre une année-test pour corriger le tir et se réjouir de la promesse d’un nouvel outil informatique, actuellement en cours de développement, pour les ORP.
Ce qui était impossible – et même impensable – pour tous les partis est devenu possible. Les entreprises qui ont déjà joué le jeu (il y a des entreprises qui ont le soucis du tissus régional, il faut savoir les remercier !) ont connu d’excellents résultats. La préférence nationale, défendue par l’UDC, connait après bien des déboires, une application pratique. La solution UDC des quotas annuels selon les besoins de l'économie sera aussi un jour une solution pour notre pays qui est sous la pression de la libre circulation. C’est aujourd’hui impossible – et même impensable – pour tous les partis. Mais demain, ce sera possible - et nécessaire - pour reprendre en main une immigration qui nous échappe depuis les années 1960 et qu’aucun parti n’entend sérieusement prendre en main. Restez fidèle à l’UDC, elle a une guerre d’avance !
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