Ajoutez à cela une nouvelle contrainte du droit fédéral, à savoir la capitalisation intégrale comme principe et la capitalisation partielle comme exception sous des conditions strictes. Vous comprendrez donc la nécessité d’adopter des mesures exceptionnelles pour les deux caisses genevoises CEH et CIA qui fonctionnent justement sous le régime de la capitalisation partielle avec un taux de couverture de 51,4%.
Sauf que ce n’est pas tout. Il faut encore qu’un plan de financement soit remis à l’autorité de surveillance avant le 30 juin 2013 pour qu’il puisse être approuvé jusqu’au 1er janvier 2014. La seule manière d’atteindre ses objectifs paraît l’adoption de la loi instituant la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (LCPEG, fusion des caisses CIA et CEH). Il s’agit tout de même d’éviter la liquidation des deux caisses. L’Etat devrait alors mettre en œuvre sa garantie pour financer les pensions en cours et pour la compensation du découvert sur les prestations de sortie acquises. Cela correspondrait à une charge d’environ 7 à 8 milliards de francs.
Bien entendu, beaucoup de questions restent ouvertes, notamment l’âge de la retraite qui est fixé à 63 ans pour les fonctionnaires. La LCPEG ne peut donc être qu’une étape vers un vrai assainissement des caisses de prévoyance de l’Etat de Genève.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.