25/06/2021

Quel sera le prix à payer, si l’automobile électrique tourne à l’erreur de casting ?

Je ne suis pas suffisamment compétent pour me prononcer sur l’avenir du « tout électrique » dans l’automobile, mais j’ai suffisamment de « jugeotte » pour me poser, et pour poser, certaines questions.

Par exemple, alors que les idéologues de l’écologie veulent à tout prix supprimer le « nucléaire », que les éoliennes sont sur la sellette depuis quelques mois et que donc, par conséquent, l’électricité ne peut que subir une très forte augmentation pour les citoyens, quel sera l’avenir de la voiture « électrique » quand des millions de véhicules se brancheront sur les bornes ?

Deux déclarations, émanant de personnalités hautement qualifiées sur ce sujet, ont retenu mon attention et répondent à ce très grave problème, qui va forcément se poser, en ce qui concerne des centaines de milliers d’emplois et des investissements considérables ?

Tout d’abord celle de Carlos Tavarès, le « patron » de PSA et certainement l’un des mieux placés pour se prononcer sur ce « tout électrique » : « Aller dans la direction technologique des véhicules électriques est un tournant dangereux. Il ne faudrait pas que, dans une trentaine d’années, on découvre que ce ne fut pas une si bonne direction, ne serait-ce, par exemple, que pour le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de notre planète, les émissions électromagnétiques de la batterie, en situation de recharge, etc.

Mais également les conclusions de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Matière de l’Energie) :

Comment allons-nous produire davantage d’énergie électrique propre ?

Comment expliquer, aux écologistes, que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie d’un véhicule électrique ne devienne pas justement un désastre écologique.

Comment allons-nous nous procurer suffisamment de matières premières rares pour fabriquer les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?

Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?

Qui se pose la question, d’un point de vue sociétal, qui tiendra compte de l’ensemble de ces paramètres ?

Si cela se termine par un chaos, et qu’il se retourne contre nous, car nous aurons pris la mauvaise décision dans des contextes émotionnels, car le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique ?

La fabrication des batteries est tellement émettrice de Co2 qu’il faut avoir parcouru plus de 50.000 kilomètres et même jusqu’à 100.000 (en voiture électrique) pour commencer à être moins producteur de Co2 qu’avec une voiture thermique.

La voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, qu’elle soit essence ou diésel.

Ces conclusions sont ignorées délibérément par les gouvernements.

Tout le Co2 émis par une voiture électrique est envoyé directement dans l’atmosphère et cela avant même qu’elle n’ait parcouru son premier kilomètre sur terre, uniquement durant sa fabrication.

Si la voiture électrique, puisqu’elle ne possède pas de pot d’échappement, émet moins de particules en roulant qu’une voiture thermique, elle possède cependant des freins, des pneus et roule sur du goudron.

Le résultat final est qu’elle n’est pas plus écologique qu’une voiture thermique et que l’argent public consacré à son développement est totalement injustifié.

Or, il s’agit de sommes astronomiques : installation de 7 millions de bornes de de rechargement, à environ 10.000 euros l’une, soit environ 70 milliards d’euros.

D’autant plus que la consommation électrique mondiale sera considérablement “boostée”, alors que sa production est en baisse continue, et continuera à l’être, durant les prochaines décennies.

D’autre part ces véhicules “tout électrique” sont réservés aux ménages aisés, car ils coûtent bien chers.

D’ailleurs, que les écologistes ne se fassent pas trop d’illusions, car la quasi-totalité des bornes de rechargement resteront branchées sur le réseau électrique “à 80% d’origine nucléaire”.

Tout cela n’est, en vérité, qu’un vaste spectacle destructeur organisé par les écologistes, car tous les Poids-Lourds (environ 5 millions qui transitent à travers la France), les autocars, les navires, les millions d’avions qui sillonnent le ciel, sans oublier l’immense domaine agricole, dont la consommation d’énergie est de 100 litres de fuel par hectare, etc. sont exclus de cette “obligation tout électrique” et il faut que cela se sache : “les 40 plus gros navires-cargos naviguant actuellement sur nos mers polluent davantage que l’ensemble des 800 millions d’automobiles circulant actuellement sur notre planète.” et, à ces 40 plus gros navires, il nous faut ajouter les quelques 3500 porte-conteneurs et les 17.500 tankers qui composent l’ensemble de la flotte des quelques 100.000 navires qui polluent actuellement la planète et d’ajouter les 5000 yachts de plus de 60 mètres

Les “écolos” ont-ils envisagé une solution pour les écarter ? Laquelle ?

La nôtre, de conclusion, est que le “tout électrique” des véhicules automobiles va coûter des centaines de milliers d’emplois et des sommes considérables en investissements industriels et il est plus que probable que, dans moins de 50 ans, ce sera dépassé et, probablement, remplacé par “l’hydrogène”, quand les prix des voitures seront plus abordables et compétitifs et, mais pourquoi pas, par d’autres “révolutions” ?

Puisque nous en sommes aux prévisions pour un avenir plus écologiste, et forcément plus consommateur d’énergie électrique, or nucléaire bien entendu, souvenons-nous et faisons un rêve :

En ce début du XXe siècle, Nikola Tesla, ce génial inventeur, qui avait découvert le courant alternatif et le radar, avait informé sur l’existence d’une zone transdimensionnelle située entre 60 et 80 kilomètres à la frontière de l’ionosphère, et qu’il avait baptisée “Résonnance de Schuman”, qui, selon lui, pouvait transmettre de l’énergie électromagnétique d’une fréquence de 6 à 8 Hz (Hertz) grâce à l’énergie générée par les éclairs, qui se produisent plusieurs fois par seconde partout dans notre monde, énergie naturelle et impérissable qui pourrait être distribuée à très faible coût sur toute la planète.

Ce projet, difficilement réalisable, disons même “irréalisable”, à son époque, ne pourrait-il pas redevenir d’actualité alors que nous allons fréquemment et avec facilité dans l’espace ? Il ne me paraît pas “utopique” pour le moins de l’étudier, non ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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